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 if we ever meet again (30/03, 20h16)

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Simone

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MessageSujet: if we ever meet again (30/03, 20h16)   if we ever meet again (30/03, 20h16) EmptyMar 31 Mar 2015 - 2:53


if we ever meet again
simone vs. hugo


Comme à chacune des fois où j’avais osé franchir la porte de cette pièce, je me trouvais légèrement paumée et en complet décalage avec la réalité. Dans mon univers, on payait des petites fortunes pour avoir accès à de tels privilèges, alors qu’ici, tout était à portée de mains. Je faisais gaffe de ne pas trop savourer cette nouvelle liberté, en sachant très bien que le coût du retour à la vraie vie ne serait pas aussi simple que je voulais bien m’imaginer. Mais il serait tout de même idiot de ne pas en profiter, si? Je restais humaine, que voulez-vous, et j’avais mes propres faiblesses. Exploiter tout ce que le spa avait à m’offrir incarnait assurément l’une de celles-ci. Vêtue de mon maillot de bain deux-pièces et d’une serviette, posée nonchalamment sur mes épaules, je scrutais les lieux,  me demandant par quel soin j’allais me laisser séduire en premier. Le bain à remous était un incontournable, c’est évident, mais le sauna me titillait. Derrière moi, la porte s’ouvrit et je tournais la tête vers le nouveau venu, que je reconnus pour être Hugo. « Serais-tu par hasard plus dans ton élément dans cette pièce? » lui demandais-je en référence à notre première rencontre formelle dans le nid, où j’avais du faire les présentations entre mon camarade et les électroménagers qui ornaient la laverie. « J’imagine que c’est chose courante dans ‘votre monde’ de fréquenter ce genre d’endroit. » Je songeais, encore une fois, que j’avais touché du bout des doigts cette vie-là. Aurais-je pu aussi être une Gigi ou une Ranja, ou même une Agata pour qui l’argent n’est pas un problème? L’envie de soupirer me passa par la tête, mais je me retins, évitant ainsi d’attirer l’attention d’Hugo sur mon ressenti. « Je comptais visiter le sauna, tu m’accompagnes? » À moins qu’il n’ait eu d’autres intentions. Dans ce cas, il pouvait très bien refuser mon offre, je n’allais pas m’en offusquer.
Hugo

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MessageSujet: Re: if we ever meet again (30/03, 20h16)   if we ever meet again (30/03, 20h16) EmptyMar 31 Mar 2015 - 23:00

J'abandonne le balcon et Addil avec ce besoin tenace de me changer les idées. Peu importe comment, peu importe avec qui, tant que c'est efficace. Aussi, j'aligne des pas rapides jusqu'à mon dressing et sans prendre le peine de me cacher ni des caméras, ni des autres candidats - je n'ai cure de la pudeur, et ils doivent probablement avoir emmagasiné, en trois semaines, des images de mon corps totalement nu sous toutes ses coutures - je troque mes vêtements pour un ample short de bain noir. Rien d'extravagant, comme d'habitude. J'attrape aussi une serviette, pour la forme, mais dès que je passe l'entrée du spa, je la laisse choir sur une table de massage. Et mon regard capte la silhouette de Simone, qui m'interpelle presque aussitôt. « Tu veux dire au milieu de la sueur et des nanas en maillot ? Tu as une image plutôt intéressante de moi. » je réplique, sans chercher à masquer l'ironie que m'inspire le stéréotype dans lequel elle me classe sans la moindre subtilité. On nous pense suffisants, sectaires, mais les prolétaires sont loin d'être des anges également. Simone a juste la décence d'être plus discrète et moins expressive que les autres. Je ne lis pas dans les yeux le mépris qu'ont d'habitude les gens à peu près capables de réflexion à mon égard. Non, elle ne semble que relever l'évidence et c'est probablement ce qui me rend un peu plus prompt à l'écouter raconter ses inepties que je ne l'aurais avec d'autres. Je balaie l'espace du regard avant de hausser les épaules. « Pour les gens de "mon monde", oui. Pour moi, personnellement, non. » Je ne suis pas un familier de ce genre d'endroit, comme elle semble le croire. Elle aurait dû demander à Gigi ou à Ranja, voire à Mylah, pour obtenir une réponse positive, parce que le cliché veut que les femmes soient plus friandes des saunas et autres bains moussants que les hommes. En ce qui me concerne, je n'ai guère le temps de m'offrir ce genre de moment détente. Les rares fois où c'est arrivé, c'est lorsque j'étais invité ou qu'un prétexte de socialisation passait par ce genre d'activité. Y aller parce que ça fait partie d'un plan d'approche, oui. Y aller pour le plaisir, de moi-même, certainement pas. Je reste pensif l'espace d'une seconde, un rictus sur les lèvres, et c'est la voix de Simone qui m'oblige à raccrocher à la conversation. « Volontiers. » j'expire vaguement en pivotant pour attraper la poignée de la porte vitrée. Je la laisse entrer dans le sauna pour m'y engager à sa suite, et la chaleur étouffante me prend aussitôt à la bouche et au nez. C'est désagréable, j'ai l'impression de ne plus savoir respirer, je me fige un moment, je traîne à refermer la porte, mon regard qui s'affole un peu percute différents coins de la pièce exiguë, trop exiguë, mais je me concentre sur la silhouette de Simone qui s'installe, et, tâchant de respirer correctement, je m'élance à sa suite pour m'asseoir sur l'un des bancs de bois. Je bascule la tête sur le banc de l'étage du dessus, je ferme les paupières et je me concentre. Jamais un sauna ne m'avait semblé aussi agressif. Probablement parce que ça fait des années que je n'y avais plus mis les pieds, et il me faut presque une minute entière pour me sentir à l'aise. Enfin, alors, je redresse la tête et papillonne des yeux jusqu'à ma voisine. « Écoute, merci pour l'autre fois. Je galère toujours mais au moins, ça me prend moins d'une demi-heure pour mettre la machine en marche. » j'avance, tordant les lèvres en un sourire incertain. C'est faux, évidemment. J'ai eu du mal les deux fois suivantes mais ça n'a au final rien de bien sorcier. Ce n'est qu'une machine. Une machine avec un fonctionnement schématisé et prédéfini, et j'ai toujours eu des facultés d'apprentissage assez développées. Je me penche alors, les coudes sur les genoux, l'observant franchement  au-travers de mes cils de jais. « J'ai été odieux avec toi, excuse-moi. » je souffle doucement, de ma voix grave et suave. C'est la vérité - depuis la première fois qu'on a été confrontés l'un à l'autre, je me contente d'être désagréable. Ça ne veut pas dire que je regrette ou que je m'en veux, simplement que je suis prêt à passer à autre chose si elle le souhaite.
Simone

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MessageSujet: Re: if we ever meet again (30/03, 20h16)   if we ever meet again (30/03, 20h16) EmptyJeu 2 Avr 2015 - 22:33

Les préjugés ont l’excuse facile par les temps qui courent. J’ai l’impression de les utiliser à outrage dans certaines de mes remarques, mais ce n’est pas faute d’avoir évité de le faire. Disons simplement que quelques-uns de mes camarades correspondent à tout point à une minorité d’entre eux, et que j’ai souvent tendance à vouloir tout mettre dans le même plat. Ainsi, quand Hugo s’invite aussi dans le spa où je me trouve déjà, je ne peux m’empêcher de le questionner quant à ses petites habitudes  de la haute société. L’ironie perce dans ces propos tant il semble outré que je songe à lui de cette façon. Je ne me gêne pas, d’ailleurs, vu les remarques qu’il a souvent faites à mon égard. Nous venons de deux mondes que tout oppose, et nous connaissons très peu de l’existence de l’autre. Il est donc très aisé de se faire des idées. Trop, même. « Quoi, ça ne te plairait pas? » Je blague, bien évidemment, et je sens que je peux me le permettre avec lui. Disons que nous n’avons pas peur de nous relancer et rebondir sur des propos parfois un peu trop prétentieux ou tout simplement faussé par notre vision de la vie. Il consent néanmoins à m’octroyer une parcelle de vérité, ce à quoi je réponds simple d’un sourire en coin, amusé d’avoir tout au plu eu raison sur un point. J’imagine mal Hugo se complaire dans ce genre de lieu, il me semble être de ces hommes qui ont trop peu de temps pour les loisirs et le repos, et qui favorisent autre chose au détriment de leur mieux-être. Mais somme toute, ce qu’il fait de ses temps libres ne regarde personne d’autre que lui. Il accepte mon invitation à partager un sauna en ma compagnie, et j’entre la première dans ce lieu où l’humidité me rappelle les chaudes journées d’été à travailler à la sueur de mon front dans le hangar, vêtu de mon uniforme de travail. L’horreur. Heureusement qu’il n’y a que mon maillot pour couvrir mon corps, car je n’en aurais pas supporté davantage sur ma peau. Alors que je m’installe sur l’un des bancs, je remarque le candidat qui tarde à refermer la porte, son regard errant sur la pièce dans ce que je crois être un état de panique intérieur. J’hésite à le questionner, mais je me ressaisis, d’autant plus qu’il s’autorise enfin à venir me rejoindre. Je laisse mon corps se détendre alors que j’accoude mon dos sur l’un des murs du sauna, jambes relevées sur le banc à mes côtés. La voix d’Hugo s’élève dans le calme de la pièce. « Heureuse d’apprendre que mes enseignements n’ont pas été vains. » Qu’il daigne reconnaître que mon aide lui ait été bénéfique me semble être un pas en avant pour celui qui n’a pas toujours été très tendre à mon propos. Son regard ne sourcille pas alors qu’il m’observe toujours, et je le sens plus que sincère quand il admet avoir été abject. Il est vrai que nos rapports n’ont pas toujours frôlé la cordialité. Sarcasmes et sous-entendus désobligeants se sont souvent côtoyés dans nos maigres et peu nombreuses discussions. « J’accepte des excuses, Hugo. » lui répondis-je en toute simplicité. Je n’ai aucune raison valable pour lui refuser ce droit. Il agit de son plein gré et je ne peux que reconnaître sa bonne volonté, ou du moins ce qui s’y apparente. Il est peut-être temps de retourner à la casse départ et de recommencer à zéro cette ‘relation’, si tant qu’il y en a une. Je fini par détourner du regard, sentant le poids du sien toujours peser sur mes frêles épaules. Cette attention soutenue me rend légèrement inconfortable, ce pour quoi je décide de l’ignorer. « Pourquoi ce soudain besoin d’expier tes fautes ? » Ma curiosité ne connait aucune fin, surtout si elle me concerne ne serait-ce qu’un peu.

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