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 in this bed where i rest, i'm homeless ~ 05/05 / 21h15

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Allen

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MessageSujet: in this bed where i rest, i'm homeless ~ 05/05 / 21h15   in this bed where i rest, i'm homeless ~ 05/05 / 21h15 EmptyLun 4 Mai 2015 - 1:29

“ in this bed where i rest, i'm homeless ”


La suite Rose & Jack, Allen avait toujours été plus ou moins curieux de la découvrir, c'est vrai, mais pas au point d'avoir jalousé les candidats qui y avaient eu accès avant lui ou d'avoir espéré pouvoir s'y rendre à chaque coup de téléphone ou intervention de Cupidon. Néanmoins, quand il avait été question de cette enchère permettant de remporter un accès à la loveroom, il s'était dit que ce ne serait peut être pas un luxe, de pouvoir s'isoler un peu avec la candidate de qui il s'était dernièrement rapproché. Les mauvaises langues diront qu'il désirait surtout essayer le matelas, mais la vérité c'est que compte tenu de ce qui avait pu être dit et montré au prime, que ce soit par le biais de la rubrique d'Akela, de celle de Rowan ou du détecteur, il jugeait préférable d'avoir une petite discussion avec Mylah, parce qu'il ne voudrait pas qu'elle tire des conclusions de certaines choses ou s'imagine qu'il cherchait à jouer sur deux tableaux différents, car ça n'était pas le cas. Il lui avait alors donné rendez-vous en ce début de soirée, devant la porte que la production leur avait indiqué, à l'issue de la galerie des glaces. Autant dire qu'il crut ne jamais arriver à bon port, étant donné que cette galerie lui avait déjà prouvé qu'elle n'était pas décidée à lui faciliter la tâche. C'était même une chance qu'il ne se soit pas perdu, au final, lui qui finit par trouver la porte en question et n'eut alors plus qu'à attendre d'être rejoint par Mylah. Il ne lui avait pas donné d'heure précise, parce qu'Allen s'était douté qu'ils pourraient l'un et l'autre avoir un peu de mal à s'y retrouver, mais aussi parce que dans l'hypothèse où la jeune femme passerait beaucoup de temps à l'intérieur de la galerie, il n'avait pas voulu prendre le risque qu'elle s'estime en retard au moment d'arriver, ayant bien compris que la ponctualité était généralement une chose importante pour elle. Mylah finit toutefois par s'approcher, il n'eut ainsi pas à attendre plus de quelques minutes, et c'est forcément un sourire contenté qui élargit ses lèvres. « Bonsoir » souffla-t-il, avant de se pencher pour déposer un baiser sur sa joue, pensant qu'il était peut être encore un peu trop pour s'autoriser à capturer ses lèvres à la première occasion, et que ce serait surtout dommage de banaliser légèrement ce genre de contacts. « Je sens que tu es impatiente de découvrir ce qu'il y a derrière cette porte, alors je ne vais pas te faire attendre plus longtemps. » Il avait reprit, toujours souriant, et avec une pointe d'humour, autant parce que le suspense était moindre quant à ce qu'ils y trouveraient que parce qu'il imaginait mal Mylah ne plus tenir en place. « Après toi » ajouta-t-il au moment d'ouvrir la porte, et en déposant par réflexe une main contre le dos de la blonde. Celle-ci entra ainsi la première, et il lui emboîta le pas pour bientôt découvrir une large pièce où rien ne semblait avoir été laissé au hasard. C'est bien sûr l'énorme lit qui attira en premier lieu son attention, bien qu'il détourna rapidement le regard pour s'intéresser au reste. « Allez, sois honnête, c'est plus ou moins kitsch que ce à quoi tu t'attendais ? » Il la questionna avec une certaine malice, parce qu'il est certain que lorsqu'il avait entendu parler d'une loveroom, il s'était imaginé un endroit comme celui-ci, rempli de fleurs et d'éléments suggestifs. En parlant de fleurs, justement, il se permit de s'emparer de l'une de celles qui composaient le large bouquet qui trônait sur le meuble de l'entrée. « Mylah » énonça-t-il cette fois, en se retournant vers la jeune femme, vers qui il aligna alors quelques pas. Il devrait sûrement attendre pour lui parler de choses peut être un peu délicates, mais il préférait le faire au début de la soirée, comme elle l'avait fait durant leur dîner au restaurant. « Il n'y a rien entre elle et moi. » Il ne cita aucun nom, pensant qu'elle n'aurait aucun mal à voir de qui il voulait parler. Le fait est que Gigi avait pu laisser entendre certaines choses qui pouvaient avoir semé le doute dans l'esprit de Mylah, ainsi donc il aimait autant qu'elle n'ait pas à lui poser la question. « Rien de réciproque en dehors d'une sincère amitié, en tout cas. » Gigi comptait parmi les candidates qu'il appréciait le plus ici, mais il n'estimait pas avoir eu un comportement ambigu à son égard. Il n'avait jamais caché qu'il la trouvait jolie, mais ça n'avait rien à voir avec la façon dont il voyait Mylah. C'était avec elle, après tout, qu'il avait choisi de bénéficier de cet accès. Et c'est à elle qu'il tendit cette jolie fleur, un sourire conquis aux lèvres, pour qu'elle en soit d'autant plus sûre.
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MessageSujet: Re: in this bed where i rest, i'm homeless ~ 05/05 / 21h15   in this bed where i rest, i'm homeless ~ 05/05 / 21h15 EmptyLun 4 Mai 2015 - 3:32

Mylah va devenir folle. Cela fait déjà une bonne demi-heure qu’elle tourne au rond dans la galerie des glaces, sans parvenir à trouver la sortie. Si en temps normal elle aurait abdiqué depuis une bonne vingtaine de minutes, aujourd’hui elle a une motivation pour terminer ce parcours le plus vite possible : elle doit retrouver Allen devant l’entrée de la suite Rose & Jack. En cherchant son chemin, elle a tout le loisir de penser à ce que cet accès implique. Elle ne compte pas sauter sauvagement sur Allen à peine la porte franchie, elle reste très pudique et elle n’a pas la certitude que les caméras soient réellement inexistantes dans cette pièce. Ce que cet accès implique principalement, c’est la certitude d’avoir une vraie connexion avec le canadien. Elle a douté, souvent, le détecteur et certains comportements l’ayant perturbée plus que véritablement rassurée. Certes, elle ne sait pas comment la soirée va se dérouler, mais elle s’imagine qu’elle ne peut qu’être agréable. Même leur soirée au restaurant, qui a failli être gâchée, s’est finalement avérée réussie. Alors non, elle ne pense pas qu’elle ait grand-chose à craindre de cette soirée. Encore faudrait-il qu’elle parvienne à trouver son chemin. Et la production semble réceptive à son désespoir puisqu’ils se décident finalement à éclairer totalement la pièce, permettant à Mylah de mieux se repérer. En quelques minutes, la voilà enfin sortie de ce labyrinthe. Il va falloir que la production songe à un raccourci, tout de même. Heureusement qu’Allen n’avait pas donné d’heure. En parlant de lui, elle arrive à sa rencontre et un sourire se dessine instantanément sur ses lèvres. « Bonsoir. » Répond-elle tandis qu’il l’embrasse sur la joue. « Tant mieux, car j’ai usé de toute ma patience en cherchant le chemin. » Et c’est la stricte vérité, elle n’a plus la moindre patience, cette galerie l’a achevée. « Merci. » Glisse-t-elle tandis qu’elle fait son entrée dans la pièce, non sans esquisser un léger sourire en sentant la main d’Allen contre son dos. Elle a toujours l’impression d’être importante avec lui, ce n’est pas négligeable. Elle observe la pièce, son regard se pose rapidement sur le lit face à la porte d’entrée, impossible à ignorer. Elle détaille le reste, compte déjà silencieusement les luminaires et quelques détails sans importance, tandis que la voix d’Allen s’élève à nouveau. « Je ne m’attendais à rien, en réalité. » Dit-elle après un court silence, quand elle est en mesure de reporter son attention sur le brun. Elle n’a pas beaucoup d’imagination, alors elle n’imaginait rien de particulier. « Mais on ne peut pas nier qu’il y a du potentiel. »  Dit-elle en jetant un coup d’œil aux pétales de rose disposées dans la pièce. C’est kitsch, c’est certain. Elle reporte son attention sur Allen quand celui-ci prononce son prénom, inquiète durant quelques instants, avant qu’il ne se décide à évoquer Gigi et précisant qu’il ne se passe rien entre eux. « J’espère bien. » Qu’elle réplique aussitôt, un maigre sourire aux lèvres, mais très sérieuse malgré tout. Il ne manquerait plus que cela, qu’il réalise que Gigi est quelqu’un qu’il n’apprécie pas uniquement comme une amie. Il peut faire ce qu’il veut, mais si c’était le cas, Mylah serait assurément vexée et fâchée et cette fois-ci, il n’arriverait sûrement pas à se faire pardonner. « De ton côté, du moins. » Ne peut-elle s’empêcher de préciser. Car du côté de la brune, c’est loin d’être une sincère amitié, c’est particulièrement flagrant depuis que leur rapprochement a été dévoilé aux autres candidats. « Tu essaies de m’acheter ? » Lance-t-elle en s’emparant de la fleur qu’il lui tend. « Merci. » Le geste lui fait plaisir, cela doit se voir au sourire affiché sur ses lèvres, mais elle n’en oublie pas pour autant la conversation initiale, malheureusement pour lui, si tel était son intention. Pour autant, elle n’a rien à lui reprocher, contrairement à Gigi. Heureusement qu’il s’est abstenu de citer son prénom, d’ailleurs. « J’ai confiance en toi, mais pas en elle. » Elle le lui a dit la semaine dernière, elle lui fait confiance. Et quand Rowan lui a demandé indirectement en qui elle a le plus confiance ici, elle a à nouveau cité son prénom. À l’opposé, elle n’a aucune confiance en Gigi. Elle est persuadée que la brune n’attend qu’une chose : qu’elle soit éliminée pour avoir le champ libre. Raison pour laquelle elle la considère comme une mythomane, car la blonde n’est pas dupe, Gigi peut bien prétendre ce qu’elle veut, il ne s’agit pas d’une simple amitié. « Je n’ai pas vraiment apprécié les images qu’Akela a diffusé. »  Dit-elle en faisant référence à leur rencontre dans le jardin exotique. « Je sais que tu n’y voyais pas à mal, mais je n’ai pas apprécié la façon dont elle t’a touché. » En passant son doigt à la commissure de ses lèvres, en le chatouillant. Allen n’a sûrement rien vu d’ambigu, mais Mylah, si.  « Sans parler de vos visages à quelques centimètres l’un de l’autre. » Et ce fut l’image de trop pour la blonde. « Si on ajoute le fait que je sois sa rivale, j’ai l’impression qu’elle souhaite m’écarter et je ne suis pas décidée à te lâcher. » Elle avoue, avec un léger sourire. Allen n’est pas sa propriété, elle n’est pas jalouse de sa complicité avec Shay ou Agata, mais sa relation avec Gigi la dérange, même si elle a conscience qu’elle ne peut lui interdire quoi que ce soit, puisqu’elle ne supporterait pas que l’on fasse de même avec elle. « Je suis un peu possessive, on peut l’ajouter à la liste de mes défauts. » Cela n’en fera qu’un de plus. « Mais j’aimerais éviter qu’elle nous gâche la soirée, si tu n’y vois aucun inconvénient. » Elle n’apprécie pas la brune autant que lui, c’est un sujet sensible et elle n’a aucune envie de penser à elle quand elle est avec Allen. « Je suis presque tentée de sauter sur ce lit. » Elle avoue ensuite, portant son regard sur celui-ci. Elle veut changer de sujet, mais elle est véritablement tentée de sauter sur celui. Ce n’est pas un comportement qu’elle est supposée avoir, elle doit toujours faire attention à ses gestes et à son attitude. Mais là, en voyant ce matelas si grand et qui semble si confortable, elle est tentée de sauter dessus comme une gamine. Elle se retient pourtant, parce que ce n’est pas elle, cela ne lui correspond pas. Elle commence à changer, cela lui fait suffisamment peur pour ne pas qu’elle s’abaisse à ce genre de geste. Ou du moins, qu’elle essaie de résister.
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MessageSujet: Re: in this bed where i rest, i'm homeless ~ 05/05 / 21h15   in this bed where i rest, i'm homeless ~ 05/05 / 21h15 EmptyLun 4 Mai 2015 - 15:50

On ne pouvait pas dire que la production avait eu l'idée du siècle en plaçant la loveroom à l'autre bout de la galerie des glaces, un endroit où tous les candidats avaient déjà du se perdre au moins une fois. Il n'y avait qu'à voir le mal qu'il avait eu, lui, à trouver cette porte. Heureusement que la perspective de passer une soirée seul avec Mylah l'avait rendu persévérant, car il est vrai que ce serait la première fois qu'il aurait vraiment l'impression de partager un moment privilégié avec la blonde, à l'abri des micros et des caméras. Il savait que l'endroit en lui-même n'était pas un endroit tout à fait comme les autres, il avait bien vu les mines amusées de ses camarades au moment où il avait émis le souhait de s'y rendre avec elle. Et ce serait mentir que de prétendre qu'il serait fermé à un rapprochement un peu plus concret avec la jeune femme, parce que leurs baisers avaient éveillé en lui une certaine envie, pourtant dieu sait qu'il était envahi de craintes à ce niveau-là. De toute façon, il pensait dans un premier temps à discuter avec elle de ce qui avait pu être dit et montré sur le prime, parce qu'il ne voudrait pas que Mylah s'imagine qu'il s'amuse à se rapprocher de plusieurs candidates. Sa camarade finit en tout cas par apparaître et c'est avec un sourire aux lèvres et un baiser déposé sur sa joue, qu'il l'accueillit. « Je suis rassuré que ça ne t'ait pas coupé l'envie de me rejoindre » souffla-t-il avec sincérité, suite à la remarque de la blonde. Il aurait difficilement pu lui en vouloir si elle avait fini par jeter l'éponge, mais cette issue-là était forcément la plus plaisante pour lui. Le canadien ouvrit en tout cas la porte, la laissant entrer la première, tandis qu'il put bientôt détailler cette fameuse suite dont la production avait fait tout un foin. C'est vrai que l'endroit était joli, mais était-il à la hauteur de ce qu'avait imaginé Mylah ? Apparemment, elle ne s'en était pas fait d'idée précise, bien qu'elle admette qu'il ait un certain potentiel. « C'est quand on croit que la production ne nous surprendra plus qu'elle nous accueille avec des pétales de roses » commenta-t-il dans un léger rire, parce que c'était forcément le détail un brin « too much » qui attirait inévitablement l'attention. Que personne ne se méprenne, il était d'un naturel très romantique, seulement là c'était un peu cliché, tout de même. Il finit par ressentir le besoin de revenir avec elle sur le cas Gigi et sur certaines choses qu'elle avait pu dire et qui peut être l'avaient inquiétée, raison pour laquelle il voulut la rassurer sur ce qu'il y avait entre elle et lui, à savoir rien d'autre qu'une sincère amitié. « Tu n'as vraiment aucun doute à avoir à ce sujet » reprit-il justement pour appuyer ses précédents propos, parce qu'il avait un peu de mal à savoir si elle était vraiment convaincue ou si elle avait pu douter ne serait-ce qu'un court instant de la nature de sa relation avec la brune. A ce propos, Mylah insinua que Gigi ne le voyait pas nécessairement comme un ami, elle. « Ça lui passera, je pense qu'elle a simplement besoin de retrouver son mari. » Il avait interprété avec une conviction qu'elle ne partagerait peut être pas avec lui. Il ne faisait pas l'autruche, il avait fini par comprendre que Gigi en pinçait pour lui, mais à ses yeux c'était parce qu'elle ne se posait pas forcément les bonnes questions tant qu'elle était loin de son époux. Allen lui tendit en tout cas la fleur dont il s'était préalablement emparé, et afficha une mine doucement amusée à la question de la blonde. « Si c'avait été le cas, je serais entré ici lorsque tu étais encore dans la galerie, j'aurais subtilisé l'ensemble du bouquet et je t'aurais fait croire que je l'avais moi-même cueilli » prétendit-il alors, saisissant évidemment cette occasion pour détendre un peu l'atmosphère. « Tu as déjà pu constater que j'étais le roi des scénarios très élaborés. » Oh ça oui, elle se souviendrait sûrement longtemps de sa troublante interprétation dans l'ascenseur. Il attendait toujours son oscar, d'ailleurs. Mylah ajouta finalement qu'elle avait confiance en lui, mais beaucoup moins en Gigi, et il se pinça les lèvres. « Mieux vaut ça que l'inverse, il me semble » qu'il souffla en souriant légèrement, parce qu'il était effectivement préférable qu'elle lui fasse confiance, même si ça voulait sûrement dire qu'elle ne portait pas Gigi dans son cœur. Elle revint ensuite sur ce qui avait été montré dans la rubrique d'Akela, sur la façon dont Gigi s'était comportée avec lui et c'est une mine plus confuse qu'il arbora, car il n'avait pas tellement eu conscience sur le moment que leur proximité pourrait être mal interprétée, auquel cas il aurait réagi. « J'imagine que les commentaires n'ont rien arrangé » supposa-t-il en baissant légèrement la tête, parce que lui n'avait pas trouvé judicieux de la part d'Akela d'en rajouter une couche, même si c'était son boulot. Il esquissa en tout cas un petit sourire amusé à la prochaine remarque de Mylah, qui disait ne pas être décidée à le lâcher. « Et moi à te laisser partir. » Il avait soufflé sur un ton entendu, mais sincère, car il n'avait pas la moindre envie qu'elle sorte de sa vie ou mette de la distance entre eux pour une quelconque raison. « J'ai du mal à comprendre qu'elle te voit comme une rivale. Ce qu'on partage toi et moi est différent de ce que je partage avec elle, et je ne crois pas que quiconque ici puisse prétendre l'ignorer » ajouta-t-il toutefois avec beaucoup plus de sérieux, parce que non il n'avait pas compris que Gigi affirme voir la blonde comme une rivale. C'est qu'il ne pouvait pas s'enlever de la tête qu'elle était mariée, et chanceuse de l'être, alors non il ne voyait pas pourquoi elle voudrait par exemple partager ce que Mylah partageait avec lui. « Mais en admettant qu'elle puisse en avoir envie, je doute qu'elle tente un jour quoi que ce soit » qu'il reprit, parce que c'était effectivement ce qu'il pensait. Elle savait qu'il tenait à Mylah, qu'il s'était rapproché d'elle ces dernières semaines, et il ne pensait pas qu'elle puisse avoir envie de compliquer les choses. « Je ne l'imagine pas vouloir se mettre entre nous, ça ne lui ressemblerait pas. » Il donnerait peut être l'impression de la défendre, mais il connaissait Gigi, il savait qu'elle était toujours bien intentionnée à l'égard des autres. Elle était son amie, et même s'il avait noté que la situation ne la laissait pas indifférente, il aimait penser qu'elle était dans le fond contente pour lui, et qu'elle le serait d'autant plus d'ici la fin du jeu. Mylah laissa finalement entendre qu'elle était possessive, et cette idée le fit nettement sourire. « Ça n'est pas pour me déplaire, après tout je n'aimerais pas non plus te savoir trop proche d'autres garçons » lui assura-t-il alors, parce que non ça ne lui posait aucun problème qu'elle soit du genre possessive, au contraire il se sentait important pour elle et c'était un sentiment très agréable, qu'il ne connaissait que trop peu. « J'ose d'ailleurs espérer que je n'ai raté aucun épisode à ce niveau là. » Il avait ajouté avec un certain humour, sans sérieusement imaginer qu'elle puisse lui avoir caché ce genre de choses, et surtout sachant que de toute façon, si rapprochement il y avait eu, il aurait fini par le savoir par le biais d'une rubrique. Il hocha ensuite doucement la tête. « Non, à vrai dire j'aimerais aussi éviter de passer la soirée là-dessus. » Parce que ça n'était pas le sujet le plus confortable qui soit, et il aimerait autant parler d'autre chose avec Mylah, après tout cette soirée était la leur, et c'était assurément l'occasion de dire ou faire ce qu'ils ne se permettraient pas forcément en dehors de cette suite. A ce propos, justement, c'est un léger rire qui lui échappa lorsque sa camarade parla d'une envie étonnante. « Pourquoi "presque" ? » l'interrogea-t-il en la défiant du regard, conscient qu'elle était a priori trop bien élevée pour sauter sur tous les lits qu'elle voyait, mais désireux de l'encourager à ne pas se freiner si c'était ce dont elle avait envie. « Tu sais, tu peux compter sur moi pour ne rien répéter au Père Noël, si c'est à ce sujet que tu t'inquiètes. » C'était assurément ce qui l'empêchait de se lancer, après tout elle n'avait jamais que vingt-six ans, ça se tenait, oui. Comme le fait qu'il compte parmi les contacts du Père Noël. « Enfin, d'ici décembre, tu auras de toute façon des dizaines d'occasions de te racheter une conduite. » Parce que c'était loin, déjà, mais aussi et surtout parce qu'il l'imaginait être tout à fait irréprochable en public, lors de galas et soirées mondaines. « Tu sais t'amuser à ce qu'il parait, c'est peut être l'occasion de me le prouver » ajouta-t-il en tout cas, sur un ton doucement provocateur et en référence à l'un de leurs anciens échanges, tandis qu'il lui tendit une main pour lui faire comprendre qu'il l'aiderait à grimper sur le lit si nécessaire. Il était curieux de la voir lâcher prise, parce que jusqu'ici elle s'était toujours montrée relativement sérieuse. Il affectionnait la Mylah qu'il côtoyait depuis le début du jeu, mais il apprécierait aussi de la découvrir sous un jour un peu différent, qui plus est ce soir, alors qu'il serait le seul à pouvoir en profiter.
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MessageSujet: Re: in this bed where i rest, i'm homeless ~ 05/05 / 21h15   in this bed where i rest, i'm homeless ~ 05/05 / 21h15 EmptyMer 6 Mai 2015 - 4:15

Il faudra qu’elle suggère à la production de trouver ou même créer un autre passage pour accéder à cette suite, sans nécessairement passer par la galerie des glaces. Peut-être que ce chemin a convenu aux précédents candidats ayant remporté un accès à cette pièce, mais ce n’est pas son cas. Mylah a une patience limitée, presque comparable à celle d’un gamin de cinq ans, alors s’il y a une chose à éviter avec elle, c’est bien de mettre celle-ci à l’épreuve. Elle ne s’est rendue dans cette galerie des glaces que deux fois, la première par curiosité de découvrir la pièce, la seconde par inadvertance. Mais jamais par réel plaisir de se confronter à cette espèce de labyrinthe, puisque ses deux seuls passages ici lui ont laissé un souvenir plutôt désagréable. Certes, la dernière fois elle a pu repartir de bon pied avec Lamine, mais cela ne l’a pas empêchée de s’agacer silencieusement face à la complexité du parcours. Elle ne comptait plus jamais remettre les pieds ici, et voilà que la production l’y force. Il est vrai qu’ils ne lui mettent pas un pistolet sur la tempe, mais elle ne compte pas faire faux bond à Allen et elle est par conséquent obligée de s’infliger ce fichu parcours. Alors oui, les responsables ce sont la production, point final. Elle croyait bien ne plus arriver à destination jusqu’à ce qu’ils lui donnent un léger coup de pouce. Peut-être qu’ils veulent du croustillant, ce qui signifierait que ces images seront diffusées, ce qui lui déplait. Ou peut-être qu’ils veulent juste rentabiliser l’investissement d’Allen, ce qui serait généreux de leur part. En tout cas, ce n’est pas l’agacement sur son visage qui les a motivés à lui donner un coup de main, sinon ils l’auraient déjà sortie de cette pièce par deux fois. Quoi qu’il en soit, la voilà qui arrive enfin au rendez-vous et son agacement fait place à un apaisement dès qu’elle aperçoit la silhouette d’Allen. « Je te l’ai dit, j’accepte beaucoup de choses pour toi. » Répond-elle dans un sourire quand il s’avoue rassuré qu’elle n’ait pas rebroussé chemin. Ce n’est pas une solution qu’elle a envisagée une seule seconde. Elle serait parvenue à le rejoindre tôt ou tard. Sa détermination peut prendre le dessus sur sa patience quand cela en vaut la peine. Ils ne tardent pas à entrer dans cette fameuse suite et le moins que l’on puisse dire, c’est que la production a mis les petits plats dans les grands, quitte à frôler le kitsch. Elle, elle n’avait pas d’idée précise sur l’allure de la pièce, mais elle ne peut nier le potentiel exagéré de celle-ci. « Je suppose qu’il faut bien cela pour rendre cette pièce rentable. » Et par rentable, elle entend enclin au rapprochement. Elle ne sait pas ce que les autres candidats ayant bénéficié de l’accès ont pu faire dans cette pièce – elle préfère ne pas savoir – mais il faut bien qu’elle serve, même si cela ne veut pas dire qu’elle compte forcément finir la soirée ainsi avec Allen, d’autant plus que le sujet qu’il aborde est le dernier dont elle avait envie de discuter dans un lieu comme celui-ci. La simple pensée du prénom Gigi lui provoque des frissons. Elle n’a pas réellement envie de parler d’elle, ni ici, ni ailleurs, ce n’est clairement pas un sujet qui lui plait, même si elle est d’avis de mettre les choses au clair, puisque à en croire les animateurs ou certains de leurs camarades, Allen jouerait sur deux tableaux et un rapprochement se ferait avec Gigi, ce qui ferait évidemment entrer la blonde dans une colère noire. Le canadien lui assure qu’il ne se passe rien entre eux et qu’il ne s’agit que d’une simple amitié. Du côté d’Allen peut-être, mais pas du côté de la brune. Elle espère bien qu’il ne se passe rien entre eux, il ne manquerait plus que cela. « De toute façon, les animateurs l’auraient montré s’il y avait eu rapprochement intime. On peut leur faire confiance pour cela. » Dit-elle en haussant les épaules lorsqu’il lui appuie ses propos. Siomha s’est bien chargée de révéler leur rapprochement, qui aurait pu passer inaperçu, noyé dans les bilans, si la présentatrice n’avait pas jugé utile d’en faire un résumé. Une chose est certaine, Gigi et Allen n’ont pas eu un rapprochement comme celui que la blonde a eu avec le canadien, c’est déjà cela. « À l’entendre parler de lui, je ne suis pas sûre qu’elle soit impatiente de le retrouver. » Elle réplique aux propos d’Allen. Du merveilleux Melvin, il est passé au bourreau Melvin. Oh, elle se doute bien que son mariage est directement lié à son secret et que ses pensées contradictoires sur son mari seront tôt ou tard éclaircies, mais une chose est certaine, Gigi ne semble pas être pressée de le retrouver. Elle ne remet pas en doute le mauvais fonctionnement de leur mariage, et pour ce qu’elle a pu voir ou entendre à travers diverses rubriques, elle n’est pas insensible au sort de Gigi qui semble loin d’être heureuse, mais si cette dernière pouvait éviter de s’enticher d’Allen, cela l’arrangerait. « Cela ne lui passera pas, Allen. » Elle conclut, d’un ton qui se veut défaitiste. Ce n’est pas une passade. Mylah n’est pas stupide et même si elle l’était, c’est évident que Gigi ne pourra pas mettre ses sentiments de côté. Car il est bien question de cela, de sentiments envers Allen, et cette pensée l’agace autant qu’elle l’attriste, parce qu’elle ne veut pas risquer de perdre le canadien. Ce dernier ne tarde pas à lui tendre une fleur et même si l’attention lui fait plaisir, il semble l’acheter pour mieux faire passer la conversation désagréable qui s’annonce. « Oh, c'est vrai, tu peux te montrer fourbe quand tu le souhaites. » Réplique-t-elle quand il lui fait part de son plan de subtiliser l’ensemble du bouquet. Il est fourbe, oui, elle l’a constaté lors de leur partie de laser-quest, même si elle n’a pas fait beaucoup mieux, de son côté. « Je ne risque pas de l’oublier, rassure-toi. » Dit-elle à l’aide d’un sourire, quand il évoque ses scénarios élaborés. Oh oui, celui dont elle a été la spectatrice dans l’ascenseur est gravé dans sa mémoire. Ceci dit, même si le geste d’Allen lui fait plaisir – et qu’elle garde pour cette raison la fleur en main – ce n’est pas pour autant que le sujet est clos, elle ne se laisse pas distraire aussi facilement – ou plutôt, pas quand quelque chose lui tient vraiment à cœur. Elle a confiance en lui, mais pas en Gigi. Il est vrai que cela est préférable que sa confiance soit pour lui et non pas pour Gigi. « Je n’accorde pas souvent ma confiance, j’espère que je ne serais pas déçue. » Dit-elle, relativement sérieuse sans pour autant être froide. Mais il est vrai que cela est difficile d’obtenir sa confiance et Allen fait partie de ces privilégiés qui l’ont – ce qui n’est pas le cas de ses parents, c’est pour dire. Mylah est obligée d’évoquer les images diffusées par Akela, car celles-ci étaient explicites et on ne peut pas dire qu’elle les a appréciées, loin de là même, si elle ne mettait pas un point d’honneur à contrôler ses gestes et ses réactions, elle ne se serait pas gênée pour faire une réflexion à la brune durant le prime. « Non, en effet. » Et Akela n’avait pas tort dans ses commentaires, Gigi semble être revenue au stade d’adolescente. Mais les commentaires ne sont pas pires que les images. Le doigt de Gigi effleurant la lèvre d’Allen, leurs visages à seulement quelques centimètres… Oui, cela l’a agacée, mais aussi blessée. Gigi en a rajouté une couche en la considérant comme une rivale alors qu’il ne devrait pas avoir de rivalité entre elles, Gigi devrait simplement apprendre à se comporter comme une amie et non comme une amante. La brune s’attaque à la mauvaise cible, Mylah est attachée à Allen et elle ne le perçoit pas comme un ami, elle ne compte pas s’écarter pour lui laisser le champ libre. Elle n’est pas décidée à lâcher Allen, voilà tout. La réponse du brun lui provoque évidemment un sourire, car c’est toujours rassurant de savoir qu’il partage son avis et que de son côté, il ne compte pas la laisser s’éloigner. Son sourire s’estompe cependant quand il est à nouveau question de l’ukrainienne. Elle apprécie Allen, mais pour le coup, il est presque trop crédule. « Elle se colle à toi, elle te qualifie d’homme parfait, cela me semble assez évident. Je suis sa rivale parce que je suis à la place à laquelle elle aspire. » C’est aussi simple que cela. Tout l’hôtel a conscience de leur rapprochement, Gigi aussi, mais cela ne l’empêche pas de continuer à être collée à Allen. Mylah a parfaitement compris la raison pour laquelle elle la perçoit comme une rivale. Elle fronce les sourcils à la prochaine réflexion d’Allen. « Elle me semblait être prête à passer à l’acte, ce jour-là, dans le jardin exotique. » Mylah ne partage pas son avis, elle est persuadée que si l’occasion se présentait, Gigi la saisirait. « Tu… tu ne la laisserais pas faire si elle… elle venait à tenter quelque chose ? » Demande-t-elle, hésitante, se mordant la lèvre. Elle a confiance en Allen, vraiment, mais il n’a pas parlé de la retenir si elle tentait quelque chose, mais simplement du fait qu’il doute que cela puisse se faire. Ce n’est pas très rassurant aux yeux de la blonde. Elle a son idée sur la réponse, mais elle a besoin d’obtenir une confirmation de vive voix. « Je sais que tu la connais bien mieux que moi, mais je n’arrive pas à te croire et j’en suis désolée. » Elle aimerait être aussi agréable lorsqu’elle parle de Gigi, mais elle ne le peut pas. Peut-être que cela ne lui ressemble effectivement pas, mais Mylah ne peut s’empêcher de douter. « La vérité, c’est que j’ai déjà l’impression qu’elle est entre nous. » Non pas parce qu’Allen lui donne des espoirs, mais parce qu’elle, elle ne peut s’empêcher de voir la brune comme une menace qui ne souhaite pas s’en aller. « Je te fais confiance et je ne compte pas t’interdire de passer du temps avec elle, mais je ne serais jamais totalement sereine tant qu’elle sera dans les parages ou si je viens à quitter le jeu avant elle, ce qui est le scénario le plus probable. » Elle a besoin de lui répéter qu’elle lui fait confiance, parce qu’elle ne veut pas qu’il pense qu’elle rejette les fautes sur lui, s’il y a des fautes, elles viennent bien de Gigi qui ne se comporte pas comme elle le devrait. Et Mylah sait que son temps ici est compté, d’autant plus que la brune a remporté les pleins pouvoirs à la roulette en début d’après-midi et que Mylah sait pertinemment qu’elle va en profiter pour l’évincer. Et puis, c’est Gigi par-ci, Gigi par-là, elle a ensorcelé la majorité des candidats tandis qu’elle, elle parvient difficilement à entretenir la moindre conversation sans qu’on la considère comme hostile. « J’ai… j’ai peur que tu prennes conscience qu’elle est plus agréable et facile à vivre que moi. » Parce que c’est le cas, Gigi est plus facile à vivre, plus souriante, plus enjouée, plus apte à tester de nouvelles choses tandis qu’elle, elle est plutôt coincée, froide, désagréable, réticente. Alors même si elle ne voudrait pas être la brune, il faut bien admettre qu’elle est sûrement plus facile à supporter qu’elle. « Je suis attachée à toi. » Qu’elle finit par dire. Il le sait, qu’elle l’apprécie et qu’elle est attachée à lui, mais elle ne l’entend plus de la même manière. Elle n’est pas éperdument folle amoureuse de lui, mais il est vrai que ses sentiments ont évolués. Et c’est bien pour cette raison qu’elle se montre jalouse et possessive. Elle ne le considère pas comme sa chose, elle n’irait jamais jusqu’à lui interdire de voir ou de parler à Gigi, mais elle n’apprécie pas pour autant de le voir si proche d’elle. « Et donc, tu peux imaginer ce que cela me fait de te savoir proche d’autres filles ? » Qu’elle ne peut s’empêcher de rétorquer, toutefois avec un léger sourire. Il n’aimerait pas la savoir proche d’autres garçons et pourtant, il est proche d’autres filles. « Rien à signaler de mon côté, tu peux être tranquille. » Lorsqu’elle apparait dans la rubrique d’Akela, ce n’est pas pour évoquer un rapprochement, excepté celui avec Allen. Et puis, elle se mord la lèvre, réalisant le ton accusateur de ses propos. « Je sais que cela ressemble à des reproches, mais je ne te demande pas de changer et je ne vais pas contrôler tout ce que tu fais. Je sais que tu es ainsi, soucieux des autres et plein de bonnes intentions, c’est l’une des choses qui me plait chez toi. » C’est simplement qu’elle n’apprécie pas qu’il le soit autant avec d’autres qu’elle. Ceci dit, ils ont bien assez parlé de Gigi pour la soirée, elle ne compte pas laisser la brune lui gâcher celle-ci et Allen est du même avis. « Merci. » Glisse-t-elle du bout des lèvres, car il aurait très bien pu vouloir continuer sur le sujet pour apporter d’autres éclaircies. Dans son envie de changer de sujet, Mylah avoue qu’elle serait presque tentée de sauter sur le lit mis à leur disposition. Et ce n’est pas une simple envie de faire la conversation de manière plus légère, c’est la vérité, c’est tentant tant il semble moelleux. Mais ce n’est pas une envie qu’elle suivra, puisque comme elle l’a dit, elle est presque tentée. Terme qui ne manque pas de faire tiquer Allen. « Parce que ce n’est pas moi, je ne suis pas une gamine excitée par tout ce qui l’entoure. » Ce n’est pas une surprise. Elle n’est pas totalement renfermée non plus, mais elle n’est clairement pas la plus enjouée des personnes qui occupent cet hôtel. « Ce qui m’inquiète surtout, c’est que tu crois encore au Père Noël à ton âge. »  Rétorque-t-elle dans un sourire. Mais il est vrai qu’elle aura d’autres occasions de se racheter et il ne croit pas si bien dire, à tel point qu’elle laisse échapper un « si tu savais » qui ne nécessite pas plus d’explications. Elle fait le bien, à sa façon, mais cela, il l’apprendra plus tard. « Je vais avoir l’air ridicule. » Oui, elle sait s’amuser… mais pas tant que cela, en fait. Elle sait aussi que ce n’est pas l’usage premier de ce lit, mais quitte à lâcher prise et à être déçue d’elle-même et ridicule, autant que cela soit à l’abri des caméras, face à quelqu’un qui ne l’a jamais jugée jusqu’ici. Elle observe sa main tendue un court instant avant de plonger ses prunelles dans celles du canadien. « Seulement si tu veux bien être ridicule avec moi. » Elle répond en effleurant sa main du bout des doigts, comme une tentative de l’amadouer. Et puis parce qu’il est peut-être vexé suite à certains commentaires qu’elle a pu émettre sur le cas Gigi. Il ne va pas simplement l’aider à grimper et la regarder, elle a besoin d’être certaine qu’elle peut compter sur lui. Aussi ridicule que cela est, c’est une étape qu’elle a besoin de franchir en douceur.
Allen

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MessageSujet: Re: in this bed where i rest, i'm homeless ~ 05/05 / 21h15   in this bed where i rest, i'm homeless ~ 05/05 / 21h15 EmptyJeu 7 Mai 2015 - 1:53

Bien sûr qu'il aurait été déçu si au bout d'un certain temps passé dans la galerie des glaces, Mylah avait abandonné l'idée de le rejoindre. Mais il ne lui en aurait pas voulu, non, il aurait en fait plutôt maudit la production et son idée de génie, parce que choisir d'installer la loveroom ici, c'était quand même fourbe, mais aussi sacrément risqué si on tenait compte du fait qu'elle devait probablement compter sur cet endroit pour voir naître certains rapprochements. Mais heureusement pour lui, Mylah finit par le rejoindre et lorsque celle-ci laissa entendre que sa patience avait été mise à rude épreuve, il en conclut qu'elle avait pris sur elle pour ne pas lui faire faux bond, alors forcément c'est une mine rassurée qu'il arbora. « Je serais curieux de savoir jusqu'où va ton abnégation » souffla-t-il alors suite à sa remarque, qui le ravit un peu plus, car c'était forcément une idée agréable que de se dire qu'elle faisait des efforts pour lui. Il se sentait déjà chanceux de partager une réelle complicité avec la blonde, qui n'était pas aussi proche de tous ses camarades, alors ici il avait vraiment l'impression d'être un privilégié. Et ça lui plaisait, forcément. Il paraissait en tout cas évident que la production n'avait rien laissé au hasard quant à la décoration de la pièce, car il fallait bien avouer que rien n'avait été oublié. Il y avait même des pétales de rose, c'est dire s'ils avaient poussé très loin le détail. Mylah semblait penser qu'il fallait bien ça pour rentabiliser l'endroit, et il est vrai que la fonction d'un tel lieu pourrait difficilement échapper à ceux qui s'y rendaient, la production ayant misé sur des détails parfois équivoques. « C'est certain, et justement, je pense même qu'ils auraient pu rajouter une douzaine de pétales, et autant de fleurs, parce que là je ne suis pas sûr que le message soit bien passé » acquiesça-t-il alors sur un ton doucement amusé, et clairement ironique, parce qu'il avait beau ignorer ce que cette soirée leur réserverait, il savait une chose : s'il devait essayer de se rapprocher d'elle, ce ne serait pas parce que tous ces éléments riches de symbolisme l'y auraient poussé. Qu'on se le dise, il n'avait jamais eu besoin d'une mise en scène comme celle-là pour désirer une femme. L'heure n'était toutefois pas à un hypothétique rapprochement, puisqu'ils discutèrent dans un premier temps de Gigi, qui certes n'était pas le sujet qu'il était le plus agréable d'aborder ce soir, mais devait quand même être mis sur la table, parce que le canadien voulait s'assurer que Mylah savait qu'il n'y avait rien entre la candidate et lui. C'était une très bonne amie, quelqu'un pour qui il avait beaucoup d'estime, mais il ne s'était rien passé sur un plan autre qu'amical et il ne voulait vraiment pas que subsiste le moindre doute dans l'esprit de Mylah. « Si ça avait été le cas, je t'en aurais parlé avant qu'ils n'aient eu le temps de montrer quoi que ce soit » lui précisa-t-il lorsqu'elle supposa que les animateurs se seraient de toute façon chargés de montrer leur rapprochement intime s'il y en avait eu un. Il va de soi qu'il n'aurait jamais pu jouer sur deux tableaux, tenter de séduire Gigi alors que ça faisait plusieurs semaines que Mylah n'était plus qu'une simple amie à ses yeux, mais dans l'hypothèse où il aurait perdu le contrôle de la situation, il est certain qu'il n'aurait pas laissé un animateur la mettre au courant par le biais d'une vulgaire rubrique. Allen avait alors du mal à imaginer que Gigi puisse avoir des sentiments plus qu'amicaux à son égard, il tendait plutôt à penser que son mari lui manquait et que sa nostalgie influait sur pas mal de choses. Mais Mylah n'avait pas tort, depuis quelques temps Gigi ne parlait plus de son mari en des termes très élogieux.  « Ça n'a pas l'air d'être un type bien » qu'il souffla alors sur un ton légèrement pensif, parce qu'il se rappelait qu'elle lui en avait parlé comme d'un type qui allait voir ailleurs et cherchait à se donner bonne conscience en l'autorisant à avoir aussi de son coté des aventures. « Je ne suis pas certain qu'il la mérite. » Il espérait qu'elle n'imaginerait pas qu'il idéalisait complètement Gigi, c'est simplement qu'elle lui était toujours apparue comme une fille touchante, et que quand il l'imaginait avec le mari qu'elle lui avait décrit, ça lui faisait un peu mal au cœur. Mylah semblait en tout cas penser que tout ça ne lui passerait pas, à Gigi, et le canadien se pinça la lèvre. « Admettons qu'elle veuille passer à autre chose et trouver un remplaçant à son mari : ici je fais office d'homme idéal à ses yeux parce qu'elle a côtoyé un nombre restreint d'hommes pendant des semaines et que je suis peut être celui qui lui convient le plus. Mais une fois dehors, ce sera certainement différent. Parce que si elle s'intéresse à moi, je doute que ce soit pour les bonnes raisons. » Il n'était pas entrain de dire qu'elle lui avait menti toutes les fois où elle lui avait dit le trouver beau, ou quand elle lui avait prêté un tas de qualités, simplement Gigi était peut être attachée à un idéal et c'est simplement lui qui s'en était le plus rapproché. Allen tendit en tout cas une fleur à la blonde, qui d'emblée le soupçonna de vouloir l'acheter, ce qu'il aurait plutôt été de faire en s'emparant du bouquet tout entier et en prétendant qu'il l'avait cueilli ? « Peut être, mais je ne suis encore qu'un débutant dans ce domaine, contrairement à toi  et à tes talents de simulatrice, qui auriez beaucoup à m'apprendre » il fit remarquer, en se gardant bien de faire plus précisément allusion à une certaine partie qu'il n'était plus censé évoquer, même si clairement les circonstances l'auraient permis, car l’hôpital se foutait de la charité. Une chose était cependant certaine, Mylah n'ignorait plus qu'il était le roi des scénarios très élaborés, elle qui prétendit qu'elle ne risquait pas de l'oublier, ce qu'il voulait bien croire étant donné qu'il avait tout donné la semaine passée. Il esquissa alors un sourire à nouveau amusé, avant qu'il ne soit à nouveau question de Gigi, et à présent du fait qu'elle lui fasse confiance, mais pas à la brune. Mieux valait ça que l'inverse, oui. « Je n'ai pas la moindre intention de te trahir, Mylah » tint-il en tout cas à lui assurer, lorsqu'elle lui fit savoir qu'elle n'accordait pas souvent sa confiance – ce dont il se serait douté, sachant qu'elle n'avait pas été si facile à apprivoiser que ça, au départ. « J'aurais trop à y perdre. » Son estime, son affection, et leur relation d'une façon plus générale. Il ne pourrait jamais prendre le risque de la perdre, ça lui serait trop difficile à supporter. De toute façon, il n'était pas du tout du genre à se disperser. Quand il craquait pour une fille, c’est avec elle qu'il voulait être et avec aucune autre. Mylah évoqua par la suite les images diffusées dimanche soir, dans la rubrique d'Akela. Il semblerait que le comportement de Gigi ne lui ait pas plu du tout, tandis que lui ne s'était pas forcément rendu compte de ce qu'on pourrait penser en la voyant couchée près de lui. Tout simplement parce que lui n'y avait vu aucune ambiguïté. Les commentaires de l'animateur n'avaient alors rien arrangé, comme le fait que Gigi ait à coté de ça affirmé considérer Mylah comme une rivale. La blonde disait n'avoir aucune envie de le lâcher, et ça tombait bien car lui n'avait aucune envie de la laisser partir. Sur ce point, ils étaient d'accord. Un peu moins quant à la suite, cependant, car là où il peinait à comprendre le sens du mot « rivale » dans ce contexte, Mylah semblait certaine d'avoir vu clair dans le jeu de Gigi. « Pourtant il n'a toujours été question que d'un petit jeu entre elle et moi, depuis la fois où on a dansé ensemble. On s'échangeait des compliments, mais elle n'a jamais fait d'allusion sérieuse. A vrai dire, j'étais même persuadé qu'elle était la première à vouloir instaurer des limites. » Parce qu'elle était mariée et qu'à l'époque, elle se présentait encore comme une épouse heureuse. Lui, en tout cas, n'avait jamais pu la voir autrement que comme une femme mariée, alors oui il la trouvait charmante mais elle était une amie, et ce depuis le départ. Il fronça ensuite doucement les sourcils lorsque Mylah reprit la parole, car il la sentait vraiment tracassée. « C'est vraiment l'impression que tu as eu ? » Elle semblait penser que Gigi avait été à deux doigts de profiter de la situation dans le jardin botanique. « Je n'avais pas conscience que la situation pourrait à ce point porter à confusion, sinon j'aurais trouvé un prétexte pour lui faire faux bond, j'espère que tu le sais. » Il n'aimait pas fuir, surtout pas les gens qu'il appréciait, mais s'il s'était rendu compte que leur proximité pourrait vraiment être mal interprétée, il se serait empressé de se relever. Mylah ajouta quelques mots et il était décidément flagrant qu'elle avait besoin d'être rassurée. « Regarde-moi, Mylah » souffla-t-il alors, en captant son regard de façon à ce qu'elle puisse lire dans ses yeux la sincérité dont il était sur le point de faire preuve. « Il n'y a qu'une seule fille ici avec qui je voudrais pouvoir éternellement partager des moments aussi agréables que celui de la semaine dernière, et ça n'est pas Gigi. » Il avait alors repris, d'une voix très douce, lui qui n'avait pas l'habitude de la voir aussi inquiète. Une partie de lui serait alors tentée de s'en réjouir, c'était sûrement la preuve qu'elle tenait à lui, mais une autre, plus importante, n'aimait pas la savoir à ce point tracassée. « Si elle tentait quoi que ce soit, je crois que je me sentirais obligé de m'éloigner d'elle » qu'il ajouta ensuite, parce que bien sûr ça le mettrait extrêmement mal à l'aise et ça entacherait inévitablement leur amitié, mais c'était surtout qu'il serait forcé d'en conclure qu'elle n'avait aucun scrupule à mettre sa relation avec Mylah en péril, et ça il aurait du mal à le lui pardonner. « Ça ne fait rien, je ne m'attends pas vraiment à ce que vous deveniez meilleures amies, de toute manière. » Il avait repris dans un léger sourire, après que Mylah ait laissé entendre qu'elle était incapable de voir Gigi comme lui la voyait. Clairement, il ne lui demanderait pas de faire l'effort d’apprendre à la connaître, ce serait plus maladroit qu'autre chose. Sa mine s'attrista ensuite légèrement, car sa camarade disait avoir l'impression que Gigi était déjà entre eux, ce qui l'amena à se demander si leur relation ne lui pesait pas un petit peu, du coup. « Elle ne se mettra entre nous que si on lui accorde cette place et qu'on commence à agir en fonction d'elle, Mylah » lui souffla-t-il alors, parce que lui ne comptait pas laisser cette histoire avec Gigi influer sur sa façon de se comporter avec Mylah, et il espérait qu'il en serait de même pour la blonde. Il l'écouta en tout cas reprendre la parole et grimaça légèrement lorsqu'elle lui précisa qu'elle ne serait jamais totalement sereine tant qu'il serait question de la brune. « Moi je ne veux pas que les moments que je passe avec elle soient pour toi des sources d'angoisse » énonça-t-il, parce que non il ne voulait pas qu'elle s’inquiéte perpétuellement de le savoir avec elle, alors qu'il ne se passerait rien, la question ne se posait même pas. « Et je ne veux pas que tu envisages ce genre d'issues, pas ce soir. » Il avait ajouté en plantant ses yeux dans les siens, car la discussion n'était déjà pas des plus évidentes, alors il ne voulait pas qu'elle envisage l'idée de potentiellement quitter le jeu avant Gigi, ou tout court d'ailleurs, c'était forcément une idée dérangeante pour lui. L'avenir leur dirait combien de temps il leur restait à passer ici, mais en attendant il aimait mieux ne pas y penser. Mais alors qu'il pensait que le plus dur de la conversation était derrière eux, c'est un vrai pincement au cœur qu'il eut lorsque Mylah exprima sa crainte de le voir prendre conscience que Gigi était plus facile à vivre qu'elle, car il réalisait que cette histoire la faisait décidément douter, et pendant quelques instants il fut tenté de maudire aussi bien Gigi que les animateurs et leurs satanées rubriques. Il se rapprocha alors légèrement de façon à venir caresser le bas d'une de ses joues. « Gigi me ressemble sur beaucoup de points. Elle est enthousiaste, démonstrative et il nous arrive souvent d'être sur la même longueur d'ondes tous les deux » qu'il commença, sans trop tarder à reprendre parce qu''il avait conscience que ça n'était pas nécessairement le début le plus rassurant qu'il aurait pu lui servir. « Mais toi … » Il laissa sa phrase en suspend pour venir capter entièrement son regard, tandis que son pouce continuait de caresser sa peau. « Toi, tu es celle avec qui le temps passe toujours trop vite, celle qui m'a redonné envie de plaire et auprès de qui mes plaies se cicatrisent peu à peu, et celle que tous les tocs du monde ne rendraient pas moins importante à mes yeux. » Elle l'entendrait certainement à sa voix légèrement tremblante, où transparaissait son émotion mais aussi une certaine timidité, il était là entièrement sincère. « Tu me plais telle que tu es, Mylah, et je ne voudrais pas que tu sois différente. » Même pas un petit peu, non. Même pas dépourvue de ce dont elle lui avait parlé au restaurant, car ça faisait partie d'elle et qu'il l'acceptait toute entière. « Je tiens à toi, moi aussi » qu'il ajouta dans un doux sourire, tandis qu'il peinait à cacher que cet aveu, de la part de la blonde, le touchait énormément. Parce qu'elle n'était pas comme lui, du genre à se livrer facilement, mais surtout parce que ça sonnait différemment des fois où elle avait simplement avoué qu'il était un candidat qu'elle appréciait, un ami qu'elle était heureuse d'avoir. Quant au fait qu'elle soit possessive, non ça ne le dérangeait pas, après tout lui non plus ne voudrait pas la savoir proche d'autres garçons. Le commentaire de Mylah l'intrigua toutefois légèrement. « Est-ce qu'il y a une autre fille de qui tu me trouves trop proche ? » qu'il lui demanda, plus inquiet que curieux, car elle semblait dire qu'elle n'aimait pas l'idée de le savoir proche de plusieurs filles, or il n'estimait pas qu'il y ait d’ambiguïté avec ses camarades, le cas Gigi mis de coté. Elle lui confirma alors qu'elle ne s'était concrètement rapprochée d'aucun autre garçon, et forcément ça n'était pas pour lui déplaire. « Je suis sûr que plus d'un garçon ici aurait tenté sa chance si je n'avais pas l'air si  menaçant » qu'il affirma, sur un ton un peu trop confiant pour être crédible, car non il n'estimait pas pouvoir décourager de potentiels admirateurs, même s'il est certain qu'il ne l'aurait pas entendu de cette oreille s'il s'était rendu compte qu'un candidat cherchait à séduire Mylah. « Je sais bien, mais ça ne me laisse pas indifférent de savoir que tu peux mal vivre ce que je partage avec les autres filles. » Il savait qu'elle ne lui demandait pas de changer, mais lui ça l'embêter d'imaginer qu'elle ne verrait jamais certaines de ses relations d'un bon œil, alors qu'il partagerait toujours quelque chose d'unique avec elle. Elle le remercia en tout cas lorsqu'il approuva l'idée de ne pas s'étendre plus longtemps sur le sujet, car c'était censé être une soirée agréable, or jusqu'ici ils avaient évoqué des choses plutôt déplaisantes. C'est alors que Mylah le surprit en lui avouant qu'elle serait presque tentée de sauter sur le lit. Mais alors qu'il aurait pu retenir le fait que c'était véritablement étonnant de sa part, il retint surtout le terme « presque ». « Tu pourrais l'être le temps d'une soirée » qu'il suggéra dans un fin sourire, après qu'elle ait laissé entendre qu'elle ne se voyait pas réellement sautée sur le lit car ça ne lui ressemblerait pas. Quant au Père Noël, oui, c'était une vieille connaissance à lui. « C'est ça de ne pas avoir de grand frère sadique pour vous révéler la supercherie, forcément vous restez dans l'ignorance. » Il plaisantait, ça va sans dire, n'ayant quand même plus l'âge de croire à ce genre d'histoires. Il supposa toutefois qu'elle aurait de toute façon plein d'occasions de se racheter une conduite d'ici décembre, et sa remarque l'intrigua forcément. Toutefois, il se contenta de plisser les yeux d'une façon un peu exagérée, sachant pertinemment qu'elle ne pourrait pas lui répondre s'il l'interrogeait. Par la suite, Mylah s'inquiéta de risquer le ridicule. « Et après ? Tu sais très bien qu'il n'y a que nous ici » qu'il fit remarquer, évidemment avec l'idée de la convaincre, parce que l'inciter à sauter sur un lit il ne le ferait pas d'habitude, mais elle avait dit qu'elle en avait envie, alors maintenant il aimerait assez la voir à l’œuvre. Elle émit alors la condition qu'il soit ridicule avec elle, tandis qu'il sentit sa main frôler la sienne. « Tu as de la chance, moi non plus il n'y a pas grand chose que je ne ferais pas pour toi » souffla-t-il assez tendrement, en se perdant l'espace de quelques secondes dans son regard, avant d'être rappelé à la réalité par ce lit qui les attendait fermement. Il retira alors ses chaussures et attendit qu'elle fasse de même pour cette fois lui prendre la main et l'aider dans un premier temps à se mettre debout sur le lit. Il fit ensuite de même et afficha une mine amusée. « Tu te rends compte, c'est la production qui va être contente : deux candidats vont s'envoyer en l'air, leurs efforts n'auront pas été vains » qu'il lâcha sur un ton un peu bête, en usant d'un jeu de mots qu'elle saisirait sans mal, avant de venir attraper sa seconde main et de commencer à faire quelques bonds sur le matelas. Elle ne s'y était pas trompée, c'était là le lit idéal pour ce genre de choses. « J'ai beau chercher, je ne vois vraiment pas ce qui pourrait nous rendre ridicules » ajouta-t-il dans un léger rire, avec ironie et toujours sans s'arrêter, tandis que le large sourire qui trônait toujours sur ses lèvres laissait clairement deviner qu'il s'amusait bien dans l'immédiat. Et pourtant, sa mine enjouée laissa bientôt place à une grimace très prononcée, tandis qu'il laissa échapper un « Aïe » un peu étouffé, et qu'il dut lâcher l'une des mains de Mylah puis entreprendre d'arrêter de bondir sur le matelas. « Je suis désolé, il faut que je me pose cinq minutes. » Une main posée au niveau de son ventre, il s'assit lentement sur le lit, tandis qu'il resta avec une mine légèrement crispée quelques secondes supplémentaires, avant de se forcer à sourire légèrement lorsqu'il sentit le regard de Mylah sur lui. « Je te rassure, je ne suis pas hyper sportif, mais il en faut quand même généralement plus pour m’achever » lui précisa-t-il alors, parce qu'il se doutait bien qu'elle devait se demander ce qu'il se passait, ce qui lui était arrivé pour qu'il manifeste subitement une vive douleur. « Hier après-midi, Shay m'a blessé. Enfin, elle m'a malencontreusement frappé au ventre avec un club de golf. » Il avait soufflé les lèvres pincées, conscient que ça pourrait sembler un peu abracadabrantesque, bien qu'il s'agisse de l'exacte vérité. Il aimait les scénarios improbables, mais celui-ci était on ne peut plus réel. Déboutonnant les trois derniers boutons de sa chemise, il se risqua alors à laisser apparaître une blessure d'une taille assez importante, à mi-chemin entre une grosse éraflure et un méchant bleu. « Je sais, c'est assez impressionnant » qu'il commença en relevant les yeux vers les siens pour tâcher d'y lire une réaction, quelle qu'elle soit. « Et pas tellement  esthétique. » Non, pas vraiment, et à vrai dire c'était ce qui l'amenait à redouter ce qu'elle en penserait, de son coté, car il imaginait facilement qu'elle trouverait ça laid. « Pour tout te dire, quand je me suis habillé et que j'ai vu l'état de ma blessure, j'ai pensé annuler notre rendez-vous et te proposer de remettre ça à une prochaine fois. »  D'habitude, être amoché ne le dérangeait pas, mais cette semaine ça l'embêtait d'être blessé, parce que même si un rendez-vous dans la loveroom ne signifiait pas automatiquement un rapprochement charnel, il s'était dit qu'au cas où, il aurait l'air fin avec ça sur le ventre.. « Mais je me suis dit que si l'épisode du club de golf était diffusé dimanche soir, tu allais t'imaginer que je t'avais au départ invitée avec une idée derrière la tête, une idée qui nécessitait forcément de retirer ma chemise. » Or il ne voulait pas qu'elle pense qu'il l'avait choisi parce qu'il avait été certain de la façon dont les choses se dérouleraient, et en l'occurrence du fait qu'ils passeraient une nuit ensemble. « Ça n'est pas le cas » lui assura-t-il alors, parce que c'était important pour lui qu'elle le sache, histoire qu'elle ne s'imagine pas que tout était manigancé alors que non, encore maintenant il ne savait pas où les mènerait cette soirée. « Maintenant, je n'aurais pas non plus la mauvaise foi de prétendre que je n'ai pas nourri certains espoirs, malgré tout. » Ça, en revanche, il voulait bien l'admettre. Parce qu'espérer, c'était différent de se persuader qu'une chose était réalisable. Il pourrait prétendre qu'il n'éprouvait aucun désir pour elle, mais ce serait faux. Il pourrait prétendre que lui faire l'amour lui déplairait, mais ça le serait tout autant. Parce que ce qu'il ressentait pour Mylah, c'était beaucoup plus qu'une simple attirance physique. Elle lui plaisait, bien sûr, mais il était surtout énormément attaché à elle. Et il savait que contrairement à une époque révolue, il serait aujourd'hui incapable de faire l'amour à une femme qui ne comptait pas réellement pour lui. Parce qu'il était devenu romantique, sûrement. « Mais je ne serai ni déçu ni contrarié si tu préférais rester dormir seule » ajouta-t-il finalement, tandis que ses joues s'étaient empourprées et qu'il entreprit de le cacher en baissant légèrement la tête, profitant d'avoir les yeux à nouveau rivés vers son ventre pour reboutonner complètement sa chemise.
Mylah

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MessageSujet: Re: in this bed where i rest, i'm homeless ~ 05/05 / 21h15   in this bed where i rest, i'm homeless ~ 05/05 / 21h15 EmptyVen 8 Mai 2015 - 4:32

Mylah ne peut que maudire la production, puisque parmi toutes les pièces à leur disposition, il faut que la suite Rose & Jack soit accessible uniquement à travers la galerie des glaces, alias la pièce qu’elle a probablement le plus en horreur dans cet hôtel. Si elle n’avait pas un objectif précis auquel se tenir, elle aurait très certainement rebroussé chemin au bout de dix minutes. Sauf qu’elle parvient à arriver à destination après un parcours des plus éprouvants. Une chose est certaine, ses visites ici ne seront qu’occasionnelles, elle ne compte pas déménager dans cette chambre. Le moins que l’on puisse dire ce qu’elle accepte beaucoup de choses pour Allen, il a de la chance. « Quand elle te concerne, loin. Beaucoup trop loin. » Trop loin, oui. Pas qu’elle le regrette, mais elle a un seuil de tolérance bien plus élevé avec lui qu’en temps normal. Ils ne tardent pas à entrer dans la pièce et à découvrir celle-ci et la décoration la laisse tout d’abord sceptique, tant cela est kitsch. Mais elle suppose qu’il faut bien cela s’ils veulent que cette suite serve à ce pourquoi elle a été intégrée à l’hôtel. « Et une flèche lumineuse pour désigner le lit, sait-on jamais. » Dit-elle d’un ton qui lui est inconnu. D’ici quelques mois, elle pourra presque tenter un onewoman show, à ce rythme. Ceci dit, leur conversation légère ne tarde pas à faire place à un sujet bien moins agréable, ce sujet étant Gigi ou plus précisément la relation qu’Allen entretient avec cette dernière. Ou plutôt n'entretient pas, puisqu’il lui précise qu’il ne se passe rien entre eux. Et l’entendre à voix haute n’est pas pour lui déplaire, car le précédent prime fut quelque peu éprouvant pour la blonde, suite aux nombreuses allusions d’une relation plus qu’amicale entre Gigi et Allen. Entre les animateurs, les commentaires de certains candidats ou le détecteur de la brune, on ne peut pas dire que Mylah fut très rassurée, elle qui voyait déjà Gigi d’un mauvais œil avant ce prime. Celui-ci n’a donc rien arrangé. Et s’il s’était effectivement passé quelque chose entre le canadien et Gigi, les animateurs s’en seraient donné à cœur joie, notamment Akela, en diffusant des images plus qu’explicites. Allen aurait cependant pris l’initiative de lui en parler avant qu’elle ne soit mise au courant de la situation à travers une rubrique. Même si elle ne souhaite pas à en arriver à une telle conversation, il est vrai que c’est agréable – mais pas rassurant pour autant – de savoir qu’Allen viendrait lui en parler personnellement pour lui éviter le choc d’apprendre cela à travers les propos d’autres personnes. « Je le sais. » Réplique-t-elle en esquissant un maigre sourire. Elle a pu laisser entendre le contraire en parlant des animateurs, mais elle sait pertinemment qu’il aurait affronté le conflit, à sa façon, tout en délicatesse, mais il l’aurait affronté.  Allen semble avoir une explication quant au caractère ambigu de la brune, explication qui est loin de convaincre Mylah. Elle ne met pas en doute le fait que l’absence de son mari puisse peser à Gigi, mais à l’entendre parler de lui dernièrement, on ne peut pas dire qu’elle semble être la parfaite petite épouse amoureuse. Alors elle n’a pas l’impression qu’il s’agisse d’un manque, mais plus d’une prise de conscience. Prise de conscience que son mariage n’a rien du conte de fée et que son mari est loin d’être celui qui lui convient, contrairement à Allen qui regroupe toutes les qualités que les femmes recherchent chez un homme. « C’est vrai, je veux bien l’avouer. » Le mari de Gigi n’a pas l’air d’être un type bien et ce n’est pas parce qu’elle n’apprécie pas la jeune femme qu’elle compte se voiler la face sur ce point. Il y a bien une raison qui la pousse à avoir changé d’avis sur lui depuis le début de l’aventure, et ses sentiments pour Allen n’en sont pas la seule raison. « Personne ne mérite d’être coincé dans un mariage qui ne le rend pas heureux. » Pas même Gigi, il faut juste qu’elle se trouve une autre cible pour remplacer Melvin. Gigi mérite mieux et Melvin aussi. Alors bien qu’elle ne porte pas la brune dans son cœur, elle n’en est pas au point de lui souhaiter dix ans de malheur supplémentaires, même si elle ne serait certainement pas celle qui viendrait lui tendre la main. « Ne te sous-estime pas, Allen. » Elle commence dans un premier temps avant de capter son regard. « Je veux bien croire que tu n’es pas parfait, mais on ne peut pas t’inventer toutes ces qualités simplement parce qu’on a envie de les retrouver chez quelqu’un. » Certes, le contexte de l’enfermement aide à apprendre à connaitre les gens plus rapidement, plus facilement aussi, mais cela ne rend pas les gens aveugles ou stupides, les qualités que Gigi lui trouve – qui sont les mêmes que Mylah lui trouve – existent bel et bien, elle ne s’intéresse pas à lui par dépit, contrairement à ce qu’il semble penser. Mylah a bien compris qu’il n’était pas à l’aise à l’idée d’être qualifié de parfait, mais il ne peut pas espérer que ses nombreuses qualités cessent de faire de lui un homme idéal, car il est un très bon candidat à ce rôle. Par la suite, Allen en vient à lui tendre une fleur et si cela l’aide à se changer les idées un court instant, le timing n’est pas idéal et on pourrait croire qu’il tente d’acheter sa sympathie pour qu’elle cesse de parler de Gigi. Heureusement qu’elle le connait et qu’elle sait que cela ne lui ressemble pas, sans quoi elle aurait pu être vexée. Elle n’aurait été qu’à moitié étonnée s’il s’était emparé d’un bouquet en prétextant l’avoir cueilli lui-même, elle a déjà pu constater son côté fourbe. « Mettre mes talents de simulatrice en avant dans une telle pièce, c’est ironique. » Elle lance, avec un léger sourire, se permettant une allusion qui ne lui ressemble pas. Mais elle aime retourner la situation en sa faveur et cette fois-ci il ne pourra pas l’embêter sur le fait qu’elle reprenne ses arguments. Mylah n’en arrivera pas là, car elle a une connexion avec Allen qu’elle a rarement eu avec d’autres, mais c’était bien trop tentant pour être ignoré. Mais le geste d’Allen a beau lui faire plaisir, cela ne change rien au fait que la conversation concernant la brune n’est pas finie. Il y a encore quelques points sur lesquels Mylah a besoin d’être éclairée. Allen la connait à force, il sait pertinemment qu’elle angoisse parfois pour un rien, même si dans ce cas précis il n’est pas question d’une inquiétude anodine. Pas de son point de vue, en tout cas. Elle lui a accordé sa confiance, un geste loin d’être insignifiant venant d’elle. Allen est un privilégié et s’il vient à perdre ce privilège, il ne pourrait guère le retrouver. Elle esquisse un simple sourire quand il lui assure qu’il n’a pas l’intention de la trahir. C’est évidemment la réponse à laquelle elle s’attendait, car si elle semble douter de lui et de sa relation avec Gigi, il ne faut pas oublier que, justement, elle a confiance en lui. « Moi aussi. » Elle souffle dans un sourire, car oui, elle aussi aurait trop à y perdre, car elle ne pourrait se résoudre à tirer un trait sur ce qu’il se passe entre eux. Et elle ne pourrait concevoir de percevoir Allen comme un ennemi, comme celui qui lui a fait du mal. Mais heureusement, cela n’arrivera pas. Toutefois, loin d’être apaisée, la voilà qui évoque les images diffusées par Akela et plus particulièrement le comportement plus que limite de Gigi. Son visage était trop proche de celui d’Allen, leurs lèvres à seulement quelques centimètres, c’est une proximité qui déplait fortement à la blonde. Elle est jalouse, voilà tout. Parce qu’Allen n’est pas un simple ami avec qui elle a fauté une fois, non, c’est bien plus que cela. Outre les images de la rubrique de l’animateur, il y a aussi eu le détecteur de Gigi, durant laquelle cette dernière a admis la considérer comme une rivale. Manque de chance pour l’ukrainienne, Mylah ne compte pas s’écarter et lâcher Allen. Il n’est pas sa propriété, pour autant elle ne va pas mettre un terme à ce qu’il se passe entre eux pour faire plaisir à Gigi. Cette dernière est sa rivale pour une bonne raison, Mylah a une place qu’elle souhaitait obtenir. « Mais maintenant tu sais que son mariage est loin d’être idyllique et que certaines limites pourraient être franchies. » Un peu comme Mackenzi avec Lamine, qui semble chaque jour prête à dépasser ces fameuses limites. Elle acquiesce silencieusement quand Allen lui demande si c’est vraiment l’impression qu’elle a eue en voyant les images, à savoir celle que Gigi était à deux doigts de passer à l’acte et de sceller leurs lèvres par un baiser. « Oui, je le sais. » Lui affirme-t-elle. Elle doit reconnaître qu’Allen se montre parfois trop gentil, presque naïf et même si cela est loin de lui avoir déplu chez lui, dans ce cas précis on ne peut pas dire que ce fut agréable pour elle. « Au moins, maintenant tu sais ce que je ne suis pas en mesure de supporter. » Un tel rapprochement, donc, et elle espère que si la situation se reproduit, il saura mettre une distance. Elle ne l’empêche pas de prendre Gigi dans ses bras si elle a besoin d’être réconfortée, ni de déposer un baiser sur sa joue pour la saluer, mais il s’abstiendra de laisser leurs visages à deux doigts l’une de l’autre. Toutefois, elle n’est toujours pas pleinement rassurée, car elle a besoin d’avoir la certitude que si Gigi venait à tenter quelque chose, il ne la laisserait pas faire, aussi tentant soit le rapprochement. Elle relève les yeux sur lui à sa demande tandis qu’elle l’écoute silencieusement, avant qu’un sourire sincère ne se dessine sur ses lèvres. « Je suis heureuse de l’entendre. » Car cela la rassure peu-à-peu. Il va devoir apprendre à composer avec ce détail de son caractère, elle n’est pas jalouse au point de lui faire des crises chaque jour ou dès qu’il pose les yeux sur une autre fille, mais elle peut vite se monter la tête pour parfois pas grand-chose. « Je suppose que je passe pour une horrible personne si je te dis que cela me ferait plaisir ? » Pas qu’il s’éloigne d’elle, parce qu’elle sait que la jeune femme compte pour lui et elle ne compte pas mettre un terme à leur amitié, mais elle parle du fait qu’il l’arrêterait, car s’il s’en éloignerait, c’est bien parce qu’il ne se serait pas montré réceptif. Si elle ne doute pas des intentions d’Allen envers Gigi, elle est plus sceptique quant au cas de figure inverse. Elle sait qu’Allen connait l’ukrainienne mieux qu’elle, mais cela ne l’aide pas à avoir confiance en la jeune femme et elle en est désolée. « Tant mieux, car cela n’arrivera jamais, j’en suis certaine. » Elle ne dit pas qu’elle serait incapable de la tolérer, mais s’imaginer proche de la jeune femme, c’est hors de question. Si ce rôle devait être attribué dans cette aventure, ce serait celui d’Agata. Même s’il ne compte pas laisser Gigi s’immiscer entre eux, Mylah doit avouer qu’elle a déjà cette impression. « Je sais que je lui accorde trop d’importance. » Elle admet, en se pinçant la lèvre. C’est elle qui lui fait une place entre eux, en se focalisant sur ses intentions sans laisser à Allen le soin de gérer ce sujet.« Je ne vais pas lui laisser cette place. » Souffle-t-elle ensuite, d’un air convaincu, façon pour elle de faire comprendre à Allen qu’après cette soirée, le sujet sera clos, du moins elle l’espère. Mais il n’y a pas de raison pour que ce ne soit pas le cas. « Ce jeu touche à sa fin, je devrais pouvoir le supporter d’ici là, après cela elle ne sera plus constamment dans les parages. » Peut-être qu’elle s’avance un peu trop en évoquant un hypothétique futur tous les deux, sans Gigi, mais c’est une option qu’elle envisage de plus en plus, même si elle s’est montrée réticente il y a quelques semaines. « C’est compris. » Rétorque-t-elle avec un sourire quand il lui demande de ne pas envisager sa sortie. Pourtant, elle s’y retrouvera bien confrontée un jour ou l’autre et elle s’imagine que cela sera avant celle de Gigi. Toutefois, puisqu’elle ne compte pas revenir sur le sujet après cette soirée, il y a un dernier point qui la met mal à l’aise. En réalité, le vrai problème de Mylah n’est pas de savoir que Gigi est tactile avec Allen, mais plutôt que ce dernier pourrait réaliser que la brune est plus agréable et surtout plus facile à vivre qu’elle. Elle lui a exposé ses problèmes, elle lui a expliqué que ce n’était pas forcément de tout repos de la supporter, tandis que Gigi semble s’adapter à n’importe quelle situation et dans la joie et la bonne humeur, qui plus est. Ce n’est pas que Mylah n’est pas heureuse, mais elle est nettement moins expressive. Le contact de la main d’Allen sur sa joue est loin d’être déplaisant, comme à chaque fois qu’il la touche, ainsi un sourire se dessine malgré tout sur ses lèvres, sourire qui disparait cependant bien vite à mesure qu’Allen parle. Mylah fronce les sourcils, s’apprête à ôter la main du brun, lorsqu’il lui annonce que Gigi et lui se ressemblent sur beaucoup de points et qu’ils sont souvent sur la même longueur d’ondes. Elle sait qu’elle n’a pas tant de points communs avec Allen, mais ils sont toutefois sur la même longueur d’ondes, non ? Et puis, il reprend vite la parole, mais le contact sur sa peau est moins agréable, puisqu’elle s’attend forcément à des propos qui risquent de lui déplaire. Sauf qu’il n’en est rien et un sourire niais reprend place sur son visage. Niais, parce qu’elle a beau être froide et distante, elle n’en reste pas moins sensible de temps à autre, même si certains semblent penser le contraire. « Ne me fais plus jamais un coup pareil. » Elle l’avertit dans un premier temps, tandis que sa main vient se déposer machinalement sur sa poitrine, pour s’assurer du bon fonctionnement de son cœur, puisqu’elle s’est tout de même inquiétée. Elle se contente dans un premier temps de déposer, durant quelques instants, ses lèvres sur celles d’Allen en un baiser qui se veut tendre et délicat, car elle s’exprime parfois mieux à travers les gestes que les paroles. « Je ne suis pas aussi douée que toi avec les mots, je me rattrape comme je peux. » Avoue-t-elle un peu gênée, parce qu’il a déjà fait les frais de son manque de délicatesse et que c’est malheureusement valable dans tous les domaines, pas uniquement quand il s’agit de s’expliquer. « Tu m’aides chaque jour, et ce n’est pas rien. » À son contact, elle a appris à se comporter différemment. Pas de changer du tout au tout, mais elle accepte certaines choses qu’elle n’aurait jamais accepté en temps normal, comme elle le lui l’a déjà dit, mais c’est un effet bénéfique qui ne cesse pas. « Et je ne voudrais pas non plus que tu sois différent. » Il est bien l’un de seul à l’accepter avec ses multitudes de défauts, avec ses problèmes de comportement, avec son esprit parfois un peu dérangé. Il ne faudrait pas qu’il change, même si cela implique de le savoir parfois proche d’autres filles parce qu’il est tactile, parce qu’il a le cœur sur la main et qu’il met un point d’honneur à toujours être l’épaule sur laquelle on peut pleurer. Elle termine en lui avouant qu’elle tient à lui, propos qui sont loin d’être anodin venant d’elle et il semble en prendre conscience. Elle sait qu’il tient à elle, mais il fallait qu’elle le lui dise de son côté. Elle ajoute toutefois que la possessivité est l’un de ses nombreux défauts et que, par conséquent, il va falloir composer avec ce détail. Il reconnait qu’il ne voudrait pas qu’elle se montre trop proche d’autres garçons et elle juge utile de préciser qu’il est donc à même de ressentir ce qu’elle, elle ressent quand elle le voit proche d’autres filles. « Je t’avoue qu’il y avait Shay durant un certain temps, mais c’était avant cette fameuse soirée au bar. » Et il comprendra donc sans peine qu’elle s’intéressait déjà à lui avant qu’ils n’échangent ce fameux baiser, même si le détecteur avait déjà certifié son attirance pour lui. Sans pour autant faire de Shay sa rivale, il y avait déjà une pointe de jalousie à cette époque-là, même si cela ne remonte pas à si longtemps, en fin de compte. Ainsi, à l’exception de Gigi, il n’a pas à se soucier de son comportement avec les autres filles. Elle a parlé au pluriel parce que fut un temps où Shay était comprise dans l’équation, mais cela n’est plus d’actualité. Dans tous les cas, à l’exception d’Allen, elle ne s’est rapprochée de personne, du moins pas de cette façon. « C’est surement cela, oui. » Elle rétorque avec un léger sourire. Allen est terriblement menaçant, il est en tête de liste des candidats dont il ne faut pas trop s’approcher, c’est certain. Elle ajoute, pour terminer, qu’elle ne compte pas le changer malgré ce qui ses propos qui pourraient s’apparenter à des reproches. Mais ils n’en sont pas, il s’agit simplement d’une mise au point qui était nécessaire. « Ne te soucie pas de ce point, si j’estime qu’il y a quelque chose qui m’insupporte, je m’adresserais directement à la principale intéressée, cette fois-ci. » Car la seule relation qu’elle vit plus ou moins mal, c’est celle qu’il partage avec Gigi. « Ne t’interdis pas d’agir comme tu le souhaites juste pour moi. Enfin, évite juste les visages trop rapprochés. » Elle conclut en un sourire, car elle sait que même si Gigi vient à tenter quelque chose, Allen ne laisserait pas le rapprochement se faire et c’est tout ce dont elle a besoin d’être certaine, au final. Ils se mettent ensuite d’accord pour changer de sujet, car il est vrai qu’elle aimerait éviter de penser à Gigi alors qu’ils sont dans une telle pièce.  C’est alors que dans son envie de changer de sujet rapidement, la voilà qui fait une confession pour le moins étonnante venant de sa part. Elle a envie de sauter sur ce lit telle une gamine. Cela ne lui ressemble pas pourtant, elle qui prend soin de toujours contrôler le moindre de ses gestes, ce serait s’accorder bien trop de liberté. Mais Allen a raison sur un point, elle pourrait être cette gamine excitée par tout ce qui l’entoure, ne serait-ce que le temps d’une soirée. « Je ne sais pas. » Elle rétorque en se mordant la lèvre, car lâcher prise de la sorte lui semble difficile. C’est une envie, oui, mais elle ne se sent pas prête à l’exécuter.  « Heureusement que je suis entrée dans ta vie pour rétablir cette vérité. » Dit-elle par la suite avec un sourire aux lèvres. Oui, elle l’a sauvé, tout simplement, en lui ouvrant les yeux sur l’inexistence du Père Noël. Elle aura le temps et l’occasion de se racheter une conduite, elle n’en doute pas le moins du monde, elle qui reste persuadée qu’elle fait le bien autour d’elle – à sa façon – bien que certains ne partagent pas son opinion. Ceci dit, il faut déjà qu’elle accepte de se rendre ridicule avant de penser à la façon dont elle se rachètera auprès du Père Noël, puisqu’il y a qu’auprès de lui qu’elle compte se racheter si elle en vient à lâcher prise, c’est évident. Elle ne devra pas du tout se justifier – même pour si peu – auprès de ses parents s’ils viennent à tomber sur de telles images, non, pas du tout. « C’est ce qu’ils disent, mais je n’en suis pas certaine. » Laisse-t-elle échapper en glissant son regard sur la pièce à la recherche d’une caméra bien dissimulée, mais bien présente aussi. Elle n’est pas totalement sereine, c’est un fait. La seule chose qui pourrait la persuader de devenir une gamine l’espace de quelques instants, c’est qu’Allen accepte d’être ridicule avec elle. Elle en vient même à frôler sa main pour se montrer plus convaincante, se doutant bien qu’il ne pourra résister à sa supplication. « Je le sais bien, et je crois que j’en profite un peu trop. » Rétorque-t-elle avec un sourire. Enfin, cela reste dans les limites du raisonnable, tout de même. Elle se pince une nouvelle fois la lèvre avant de laisser échapper un léger soupir de façon à s’encourager, tandis qu’elle imite le canadien en ôtant ses chaussures dans un coin de la pièce, parce que tout de même, ce n’est pas parce qu’elle souhaite s’amuser qu’elle en oublie l’ordre. Enfin, la pièce n’étant pas non plus immense, elle ne s’est pas éloignée du brun et ne tarde pas à se saisir de sa main pour grimper sur le lit, avant qu’il ne la rejoigne. Par la suite, elle est bien forcée de laisser échapper un léger rire à la réflexion d’Allen, même si elle n’est pas portée sur l’humour, elle est bien obligée de reconnaître que son jeu de mot est bien trouvé. En tout cas, ce n’est pas elle qui y aurait pensé. « Nous avions une telle pression sur les épaules que c’était inconcevable de les décevoir. » Ils n’ont désormais plus la moindre pression, ils se sont effectivement envoyés en l’air, la production ne peut être qu’heureuse. Plus sérieusement, elle ne ressent pas la moindre pression de la part de la production malgré la décoration plus que suggestive, elle n’est pas facilement influençable. Allen vient se saisir de sa seconde main et il commence à faire quelques bonds, bientôt suivi par une Mylah des plus hésitantes, qui ressemble plus à une grand-mère tentant de faire sa gymnastique matinale qu’à une jeune femme qui tente de s’amuser. Elle avait raison, ce n’est pas pour elle, même si elle s’exécute et qu’elle n’est pas non plus traumatisée par cette expérience. En fait, l’idée du trampoline n’est pas si mal, c’est juste elle qui n’est pas la bonne candidate pour cela, puisqu’elle ne peut s’empêcher de penser à l’image qu’elle doit renvoyer à Allen. Elle sait qu’il est très tolérant, mais elle n’affiche pas un aussi large sourire que lui. À vrai dire, c’est plus le sourire sur les lèvres d’Allen que l’activité en elle-même qui fait que ses lèvres s’étirent. « Je peux te le dire, si tu veux. Ou te le montrer, en réclamant les images à la production. » Dit-elle, faisant référence à ce qu’il avait pu lui dire après leur affrontement au laser-quest, signifiant là qu’elle prend enfin la chose avec un certain recul. Quoi qu’il en soit, c’est au moment où la blonde commence à se laisser gentiment aller qu’Allen laisse échapper une légère plainte ne manquant pas de l’inquiéter. « C’est vrai, ce n’est plus de ton âge, pardonne-moi, je n’y pensais plus. » Se surprend-elle à lui dire avec un sourire légèrement moqueur après sa réflexion. C’est qu’elle prendrait presque goût en la taquinerie à force de le côtoyer. L’imitant et s’asseyant à ses côtés, elle l’observe silencieusement, malgré tout inquiète quand à ce qui a pu l’obliger à laisser échapper une plainte. « J’espère bien, parce que je ne voudrais pas avoir, par inadvertance, ta mort sur la conscience. » Elle répond, toutefois sérieuse. Elle sait qu’il n’est pas un grand sportif, mais s’il était du genre à faire un infarctus après quelques minutes d’effort, elle espère qu’il l’aurait mise au courant bien avant aujourd’hui. « J’espère pour elle que c’est bien involontaire. » Car clairement, on ne s’attaque pas à Allen ainsi. Enfin, Mylah sait pertinemment que cela ne peut être que par maladresse, sans quoi Shay aurait déjà fait ses valises puisque la violence est prohibée dans ce nid. Mais tout de même, le timing n’est pas des plus parfaits. Elle fronce légèrement les sourcils avant que ses traits fassent place à une légère grimace quand il lui montre l’ampleur des dégâts. Elle a tendance à être perturbée par peu de choses, Mylah, est une tâche sur la peau en fait partie, même quand il s’agit d’un bleu qui finit tôt ou tard par disparaitre. Autant dire que lorsqu’elle a affiché le sien durant quelques jours à la suite de la partie de paintball, c’était loin d’être facile pour elle. « Ce n’est pas le mot que j’aurais employé. » Même si c’est impressionnant, c’est certain. « En effet. » Continue-t-elle en fixant la blessure, tandis que ses doigts viennent l’effleurer par curiosité, une fraction de secondes, avant qu’elle ne réalise que c’est peut-être douloureux. « Désolée. » Dit-elle tandis qu’elle relève enfin les yeux sur lui. « J’ai supporté mon reflet durant quelques jours avec un bleu bien mal placé, je devrais pouvoir supporter le tien. » Il est vrai que ce n’est pas esthétique, que c’est en mesure de la perturber, mais pour autant, elle n’aurait pas forcément apprécié que le rendez-vous soit reporté. D’abord parce qu’elle n’aurait pu rester plus longtemps dans l’inconnu en se contentant d’imaginer cette suite plutôt que de la voir de ses propres yeux et ensuite, parce que l’idée de passer un moment avec Allen à l’abri des regards est une opportunité qui se présente rarement. « Tu sais, je ne suis pas stupide, j’ai conscience qu’on ne vient pas dans cette pièce pour jouer aux cartes. » Rétorque-t-elle, les lèvres légèrement pincées. Car sans même l’épisode du golf, elle sait pertinemment qu’Allen ne l’a pas forcément conviée ici pour lui faire la lecture. Mylah se doutait bien qu’il n’était pas forcément contre un rapprochement un peu plus significatif qu’un baiser, sans nécessairement être pressé au point de lui sauter dessus à peine la porte franchie. Alors cela ne l’étonne pas qu’il ait pu penser à cette option, sans pour autant que ce soit l’idée qui ait primé lorsqu’il a décidé d’enchérir pour cet accès, puisque cela n’est pas le cas, comme il le lui confirme. « Voyez-vous cela. » Ne peut-elle s’empêcher de laisser échapper quand il reconnait avoir nourri certains espoirs. De son côté, il est évident qu’elle est attirée par Allen et qu’elle n’est pas angoissée à l’idée d’officialiser les choses de ce côté-là, mais elle est toutefois sceptique sur le lieu. « Tu sais, il y a un juste milieu entre passer à l’acte et faire chambre à part. » Réplique-t-elle en déposant sa main sur la sienne alors qu’il reboutonne sa chemise. Elle ne sait pas s’il se rhabille dans l’hypothèse où elle aurait admis vouloir dormir seule et qu’il aurait déserté les lieux ou s’il est plus à l’aise ainsi. Ce qui serait stupide, ils seront amenés à se voir un jour ou l’autre dans l’intimité. « Je ne vais pas te mentir et te dire que je ne te désire pas. » Commence-t-elle tandis que ses doigts s’affairent à déboutonner la chemise d’Allen, car après tout, il n’y a pas de raison qu’elle ait eu le droit qu’à un aperçu de son bleu, hm. Pour autant, le déshabiller semble en contradiction avec ce qu’elle s’apprête à lui dire. « Mais je ne suis pas totalement sereine ici. J’ai l’impression que c’est la seule issue possible à notre venue et je n’aime pas cela. Et je n’ai aucune certitude quant au fait que cette pièce soit effectivement dépourvue de toute caméra. » C’est le plus dérangeant. Parce qu’ils sont quand même bien obligé d’en avoir une, ou alors un micro, au cas où les choses tourneraient mal. Pas qu’elle s’imagine qu’Allen ait une envie subite de l’étrangler, mais la production doit certainement envisager la moindre option. Elle espère, du moins. Et puis, même si Mylah n’est pas très spontanée, on peut dire qu’elle l’est de ce côté-là, et l’idée de profiter de la pièce comme la production l’entend parce que c’est le but de cette suite, cela lui déplait, elle ne se sent pas forcée, mais c'est fortement sous-entendu, malheureusement elle ne se laisse pas influencer aussi facilement. Ce n’est pas déplaisant de savoir qu’Allen n’utilise pas le même stratagème que la production. « Je ne veux pas dormir seule pour autant, accepterais-tu de me tenir compagnie ? » Elle demande d’un regard qui se veut presque implorant, même si elle sait qu’il ne pourra pas lui refuser cette demande. Mylah finit par dénuder une des épaules d’Allen, un sourire malicieux au coin des lèvres. « Rien ne nous oblige à être totalement sages. » Elle glisse, tandis que ses lèvres viennent rencontrer son épaule, dans un baiser délicat, avant de remonter doucement jusqu’à son cou, pour finalement s’arrêter au coin des lèvres d’Allen. Car être totalement sage, elle en sera incapable, pas avec lui à ses côtés.
Allen

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MessageSujet: Re: in this bed where i rest, i'm homeless ~ 05/05 / 21h15   in this bed where i rest, i'm homeless ~ 05/05 / 21h15 EmptySam 9 Mai 2015 - 18:53

Allen avait bien évidemment conscience que Mylah avait du prendre sur elle pour ne pas abandonner l'idée de le rejoindre devant la porte de la loveroom, et il lui en était forcément reconnaissant, parce qu'il savait depuis leur dîner au restaurant qu'elle avait un rapport un peu particulier avec le temps et qu'elle ne supportait notamment pas qu'il lui échappe. Alors oui, il comprenait qu'elle avait tendance à accepter beaucoup de choses pour lui, et il se demandait du coup jusqu'où pouvait bien aller son abnégation. Beaucoup trop loin, disait-elle. « Et ça te fait peur ? » qu'il l'interrogea alors, en lui adressant un fin sourire censé lui faire comprendre qu'elle n'avait pas à s'inquiéter du fait qu'il puisse tôt ou tard en profiter, car il n'était pas comme ça. Déjà parce qu'il n'avait pas franchement l'habitude qu'on soit prêt à faire beaucoup de choses pour lui, mais surtout parce qu'utiliser les gens pour obtenir ce qu'il voulait, ça n'était pas le genre de la maison. Il ne leur fallut en tout cas pas plus de quelques secondes après leur entrée dans la suite pour noter que la production n'avait pas fait les choses à moitié. Mais il fallait bien ça, c'est vrai, pour rendre l'endroit rentable. Quoi que de l'avis du canadien, ils n'avaient peut être pas poussé le détail encore assez loin. Par exemple, plus de pétales n'auraient pas été un luxe. Quant à l'idée de Mylah, elle eut le mérite de le faire rire. « C'est vrai que chez moi, on le remarquerait tout de suite, mais ici c'est tout juste s'il ne passe pas inaperçu » répliqua-t-il en prenant un air presque snob, qui ne lui ressemblait pas du tout. Il est certain qu'un lit comme celui-ci dénoterait complètement avec la décoration et la taille plus que raisonnable de la chambre du canadien. Elle ne serait sûrement pas étonnée d'apprendre qu'il ne vivait pas dans le luxe, ça n'était pas comme s'il en avait fait un secret. La discussion ne tarda en tout cas pas à porter sur tout ce qui avait pu être insinué sur le prime au sujet de sa relation avec Gigi, qui à en croire les animateurs ou certaines réponses de la brune elle-même ne serait pas seulement amicale. Elle l'était pourtant, et c'est ce qu'il ne tarda pas à assurer à Mylah, parce qu'il ne voudrait pas qu'elle le pense capable de jouer sur plusieurs tableaux, mais plus encore de jouer avec elle. Parce que s'il s'était rapproché de Mylah, ça n'était certainement pas pour entreprendre ensuite de se rapprocher d'une autre candidate. Il était de toute façon certain que s'il s'était passé quelque chose entre Gigi et lui, il n'aurait pas laissé les animateurs en informer Mylah, et aurait plutôt pris son courage à deux mains pour le lui en parler lui-même, tout simplement parce qu'il était correct, certainement pas du genre à se défiler dans ce genre de circonstances, bien qu'il n'ait jamais vraiment été confronté à ce genre de cas de figures, même à l'époque où il était moins sérieux. Il fut alors rassuré de l'entendre dire qu'elle savait qu'il le lui en aurait parlé de lui-même, c'était la preuve qu'elle le connaissait bien, et il fut ensuite question du mari de Gigi, que la brune ne semblait effectivement pas pressée de retrouver. Comme tout le monde, il avait passé des semaines à la penser éperdument amoureuse de cet homme, à s'être imaginé qu'ils vivaient une histoire magnifique parce qu'elle en avait toujours parlé avec des étoiles plein les yeux, mais ces derniers temps, il est vrai que le discours de Gigi avait changé. Son Melvin n'avait manifestement rien de l'homme qu'il imaginait au départ, et c'est vrai que depuis qu'il savait qu'il ne se gênait pas pour aller voir ailleurs et qu'il l'incitait à faire de même simplement pour se donner bonne conscience, il tendait à penser que ça n'était pas un mec bien. Et étrangement, Mylah semblait d'accord avec lui, elle qui alla même jusqu'à dire que d'après elle, personne ne méritait d'être coincé dans un mariage qui n'avait rien d'épanouissant, ce à quoi il acquiesça. « C'est ce que je pense moi aussi. » Parce qu'il était romantique, sa vision du mariage était celle d'une union heureuse, faite d'années merveilleuses passées auprès d'une personne qu'on aime de tout son cœur et qui nous le rend bien. « Même si je sais qu'il n'y a rien de plus dur que de se retrouver tout seul » reprit-il toutefois sur un ton à la fois songeur et légèrement mélancolique. Il ne voulait pas lui donner l'impression qu'il pensait à Andrea, parce que ça n'était même pas le cas. Il était simplement bien placé pour savoir que la solitude n'était pas nécessairement plus facile à vivre qu'un mariage malheureux. « Tu as peut être raison » qu'il ajouta par la suite, lorsque Mylah laissa entendre qu'il était peu probable que Gigi lui ait inventé toutes les qualités qu'elle ne cessait de mettre en avant dès qu'elle parlait de lui, simplement parce qu'il lui fallait les retrouver chez quelqu'un. « Mais je pense que si demain Ronan refait surface, elle reverra du tout au tout sa définition de l'homme idéal. » Il avait ajouté en haussant les épaules, sur un ton qui n'avait rien d'amer, même si ça ne lui plairait pas forcément d'avoir le sentiment qu'elle s'était rapprochée de lui à défaut d'avoir sous la main le garçon qui lui plaisait depuis le départ. Il aurait l'impression d'avoir été légèrement utilsié, et ce ne serait pas agréable. « Je ne dis pas ça méchamment, il a sûrement plein de qualités, mais je ne pense pas qu'on ait grand chose en commun lui et moi. » A vrai dire, il osait espérer qu'on le voyait comme quelqu'un d'un peu plus ouvert que Ronan, qui n'avait pas forcément fait beaucoup d'efforts pour s'ouvrir aux autres candidats du temps où il était là. Donc oui, il tendait à penser qu'ils étaient assez différents, et qu'elle ne pourrait décemment pas voir en chacun d'eux la représentation d'un seul idéal. Quant à la fleur qu'il tendit par la suite à Mylah, elle n'eut pas pour but de l'acheter dans le but de la mettre dans les meilleures dispositions pour la suite de cette conversation qui s'annonçait peu agréable. A la rigueur, s'il avait eu cette intention, il aurait plutôt mis sur le bouquet entier, ce qui ne sembla pas l'étonner puisqu'elle semblait le penser fourbe à ses heures. Dieu sait pourtant qu'elle aurait beaucoup à lui apprendre, et son commentaire, bien trouvé il faut le dire, l'amusa nettement. « Alors là, je n'aurais jamais fait le rapprochement, c'est à se demander ce que tu as derrière la tête » souffla-t-il, l'air de rien, et en référence à ce qu'elle avait pu laisser elle-même entendre dans l'ascenseur, la semaine passée, quand il avait été question d'une hypothétique scène torride. Ici, il n'y avait effectivement pas pensé, mais c'aurait pu, c'est vrai. Il n'hésita en tout cas pas à rassurer Mylah sur le fait qu'elle ne prenait aucun risque en lui faisant confiance, car il n'avait pas la moindre intention de la trahir. Il estimait être quelqu'un de fiable, mais c'était surtout parce qu'il tenait à elle et qu'il ne pourrait jamais prendre le risque de perdre ce qu'ils partageaient tous les deux, qu'il était si sûr de lui. Il esquissa alors un tendre sourire à sa réponse, avant qu'il ne soit cette fois question de la rubrique d'Akela, et des images diffusées par l'animateur. Le moment qu'il avait passé avec Gigi dans le jardin botanique avait été montré, notamment la proximité qu'il y avait eu entre les deux corps, mais surtout entre leurs deux visages. Mais en plus de ça, il y avait aussi eu le détecteur, et les réponses un peu intrigantes de Gigi, qui avait été jusqu'à laisser entendre qu'elle considérait Mylah comme une rivale. Lui, il avait un peu de mal à y croire, n'ayant jamais eu l'impression que Gigi désirait le séduire, et ayant même toujours eu le sentiment qu'elle ne comptait pas dépassé certaines limites. Mais Mylah semblait penser que puisqu'elle n'était pas heureuse en ménage, elle pourrait tout à fait y renoncer à présent. « Elle a laissé entendre une fois qu'elle ne pourrait pas le tromper, même en ayant son autorisation » qu'il laissa alors entendre, pas pour avoir le dernier mot mais parce que c'était la vérité, c'était ce qu'il avait retenu d'un de leurs échanges, qu'elle n'était pas une adepte de l'infidélité et qu'elle ne pourrait jamais faire à Melvin ce qu'il lui faisait. Mylah semblait en tout cas persuadée que Gigi serait passée à l'acte si elle avait pu, et lui ça le perturbait forcément un petit peu, car il ne s'était pas rendu compte, sur le moment, que la situation pourrait à ce point porter à confusion, auquel cas il se serait débrouillé pour écourter ce moment. Elle disait le savoir, et ça le rassurait, tandis qu'il esquissa ensuite un fin sourire à sa reprise de parole. « Oui, mais ça ne se reproduira pas, tu peux être rassurée » qu'il lui assura, en captant bien son regard pour qu'elle n'ait aucun doute quant au fait qu'il veillerait à ce que Gigi ne se rapproche plus de lui comme à ce moment-là. Il ne la fuirait pas s'il restait dimanche, ne l'empêcherait pas de se comporter comme une amie avec lui, mais il ferait assurément en sorte qu'elle ne se couche plus à quelques centimètres de lui. De même, si Gigi venait un jour à tenter quelque chose, il est clair qu'il ne serait pas réceptif, car il n'y avait qu'une seule fille qu'il pourrait embrasser longuement, et ça n'était pas Gigi, non. Mylah sembla rassurée, ce qui le fit à nouveau sourire. Il lui précisa ensuite clairement qu'il s'éloignerait d'elle s'il estimait que c'était nécessaire, en l'occurrence si elle tentait quoi que ce soit. « Non » souffla-t-il lorsque Mylah s'inquiéta de potentiellement passer pour une personne horrible en laissant entendre que ça lui ferait plaisir, parce qu'il voyait bien évidemment où elle voulait en venir. « Ce serait forcément rassurant pour toi, et je le comprends. » Il avait alors ajouté, dans un sourire sincère, parce que oui il imaginait bien que savoir qu'il n'avait pas été réceptif à une tentative de Gigi ne pourrait que la rassurer, bien qu'il soit à peu près certain qu'elle n'ait de toute façon rien à craindre de la brune. La blonde se disait alors incapable de voir Gigi telle que lui la voyait, et ça ne l'étonnait pas tellement, après tout ça n'était pas comme s'il s'attendait à ce qu'elles deviennent meilleures amies, ce qui d'après Mylah était effectivement très compromis. « Du moment que ça se calme, moi c'est tout ce que je demande » qu'il souffla doucement, car il n'avait pas besoin qu'elle se rapprochent et deviennent de très bonnes amies, il désirait simplement que les choses deviennent plus confortables, car en l'état il savait qu'il pourrait difficilement se retrouver dans une pièce avec les deux demoiselles, ou pire encore, entre elles pendant un prime. Elle disait en tout cas avoir l'impression que Gigi était déjà entre eux, mais ça n'était pas le sentiment du brun, qui tendait à penser qu'elle ne prendrait cette place que s'ils la lui attribuaient, et ça n'était pas son intention. « Je le crois aussi. » Oui, il avait aussi un peu l'impression qu'elle accordait trop d'importance à Gigi, au final. Ils en avaient beaucoup discuté ce soir, mais il semblerait qu'ils n'aient plus à le faire ensuite, puisque Mylah laissa entendre qu'elle n'avait justement pas l'intention de lui laisser cette place, elle non plus. « Bien » qu'il énonça dans un sourire contenté, car c'était forcément une idée appréciable, il n'aimerait pas qu'elle passe son temps à penser à Gigi quand elle était avec lui, il y avait quand même des sujets plus réjouissants à aborder. Elle reprit la parole et son sourire s'élargit encore davantage, autant parce qu'il n'était pas mécontent d'apprendre qu'elle supporterait Gigi jusqu'à la fin du jeu, que parce qu'il croyait comprendre qu'elle envisageait de passer du temps avec lui après celui-ci. « Contrairement à toi, j'espère » se permit-il alors de souffler, parce qu'il aimait quand même mieux avoir confirmation du fait qu'elle pourrait apprécier de le revoir, ne serait-ce que de temps en temps, même si lui aimerait idéalement pouvoir passer chaque jour auprès d'elle. Seulement, il avait peur qu'elle estime qu'il s'emballait un peu trop, raison pour laquelle il gardait cette pensée pour lui. Mylah accepta par la suite ne pas plus évoquer l'idée qu'elle pourrait être éliminée avant la brune, car ça n'était pas une perspective réjouissante et à laquelle il faisait bon de penser, surtout après cette conversation. Conversation d'ailleurs pas tout à fait terminée, car Mylah s'inquiéta subitement qu'il puisse tôt ou tard s'apercevoir que Gigi était plus facile à vivre qu'elle, ce qui fut loin de le laisser indifférent, étant donné qu'il comprit à ce moment-là combien cette histoire l'avait décidément faite douter. Il commença alors par déposer une main sur sa joue, qu'il caressa doucement, avant de laisser entendre que Gigi et lui se ressemblaient sur beaucoup de points, ce qui leur permettait d'être souvent sur la même longueur d'ondes. Il sentit que Mylah n'appréciait pas forcément cette mention, que ça ne la tranquillisait pas, bien au contraire, c'est pourquoi il ne tarda pas à reprendre, et à ajouter qu'avec elle, c'était bien différent, car elle n'était pas qu'une bonne amie avec qui il lui arrivait de bien rigoler, elle était celle avec qui il avait l'impression de parvenir à se reconstruire, celle qu'il acceptait telle qu'elle était et, il fallait bien le dire, celle dont il ne pouvait plus se passer. Il esquissa alors un sourire amusé à la remarque de la jeune femme. « Tu le sais, pourtant, que j'aime ménager le suspense » souffla-t-il à ce moment-là, en se mordant légèrement la lèvre parce que ça lui faisait quelque chose de la sentir touchée, d'avoir cette impression que c'était ce qu'elle avait envie d'entendre. La blonde déposa ensuite un baiser sur ses lèvres, et il déposa furtivement une main dans le bas de son dos, avant qu'elle ne se recule et laisse entendre que c'était sa façon de rivaliser avec lui et les mots qu'il venait d'employer. « Je suppose que ça ne t'étonnera pas si je te dis que c'est loin de me poser un problème » reprit-il à ce moment-là, sur un petit ton innocent qui ne la surprendrait certainement pas non plus. Elle devait bien imaginer que des baisers, il voulait bien en recevoir autant qu'elle aurait envie de lui en donner, ça n'était vraiment pas lui qui risquait de s'en plaindre. « Et j'ai bien l'intention de continuer, si tu m'y autorises. » Il avait ensuite ajouté, tendrement, après qu'elle ait laissé entendre qu'il l'aidait, car même s'il n'avait la prétention de le penser, il avait effectivement bien l'intention de rester auprès d'elle, d'autant plus si ça lui était aussi profitable qu'elle le disait. Elle reprit pour dire qu'elle ne voudrait pas non plus qu'il soit différent et il se pinça la lèvre. « J'espère que tu n'auras jamais à revenir sur cette affirmation » qu'il énonça d'une voix un peu tracassée, parce qu'il ne voudrait pas la décevoir un jour, l'amener à prendre conscience qu'il n'était peut être pas non plus aussi facile à vivre qu'elle se l'imaginait. Ce qu'elle découvrirait tôt ou tard n'avait a priori aucune raison de se mettre entre eux, mais tout dépendrait en fait de la façon dont elle percevait la chose, et de ce qu'elle choisissait de retenir de tout ça, car c'était compliqué. Ils en virent par la suite à s'avouer qu'ils tenaient véritablement l'un à l'autre, ce qui eut probablement pour effet de les rassurer tous les deux, car ils avaient beau s'être beaucoup rapprochés ces derniers temps, c'était forcément agréable d'être certain de compter pour quelqu'un autant qu'il comptait pour nous. Il fut ensuite question de la possessivité de Mylah, qu'il comprenait dans le sens où lui non plus n'aimerait pas la savoir proche d'autres garçons. Elle supposa alors qu'il comprenait ce qu'elle pouvait ressentir quand elle le savait proche d'autres filles, ce qui l'amena à lui demander s'il y avait une autre demoiselle, à part Gigi, de qui elle le jugeait trop proche. Elle cita alors Shay, mais précisa qu'elle n'était plus jalouse de la candidate depuis la soirée qu'ils avaient passé dans le bar. « Ah oui ? Je me demande bien ce qui a pu se passer de si crucial ce soir-là » qu'il laissa entendre, en arborant une mine excessivement pensive, avant d'écarquiller les yeux. « Oh si, ça me revient. Est-ce que ça n'avait pas un rapport avec ... » Il se tut brusquement pour venir à son tour capturer les lèvres de la jeune femme, dans un baiser un peu moins timide que ce fameux soir, mais l'idée était là, n'est-ce pas. « … quelque chose dans ce goût-là ? » qu'il ajouta dans un souffle, au moment de se détacher d'elle, et avant de lâcher un léger rire. Une chose était au moins certaine, ce genre de contacts étaient devenus naturels, et ça n'était pas pour lui déplaire. Il reprit toutefois ensuite son sérieux. « Shay va avoir besoin de temps pour faire confiance à un homme à nouveau, je ne pense pas qu'elle aurait pu s'enticher de quelqu'un dans ce jeu. » Il tenait quand même à ce qu'elle sache qu'avec Shay, il n'y aurait probablement rien pu se passer, même au départ, même avant qu'il se rapproche d'elle, et même dans l'hypothèse où Mylah et lui seraient restés des amis. Shay avait beau lui avoir dit une fois qu'elle ne l'estimait pas que comme un ami, et qu'il lui avait permis de se fier à nouveau à un homme, il savait bien que ça n'était pas aussi simple et qu'elle ne lui aurait pas fait si facilement une place dans son cœur. Quant à Mylah, elle disait ne s'être rapprochée d'aucun autre garçon, et il paraissait évident que c'était uniquement parce qu'Allen était bien trop intimidant dans son genre. Comment les autres candidats auraient-ils pu risquer de subir sa colère ? « Après tout, c'est bien connu, en matière de sang chaud les canadiens n'ont rien à envier aux latins. » Il avait d'ailleurs affirmé, en hochant vivement la tête, après qu'elle ait fait mine de lui donner raison. Oui bon, qu'on se le dise, ça n'était pas Allen qui risquait de faire mentir l'idée reçue selon laquelle les canadiens étaient des pacifiques. Cela dit, il ne savait pas comment il réagirait s'il voyait un garçon se comporter d'une façon inappropriée à l'égard de Mylah. Comme n'importe quel homme, il était un peu jaloux, alors qui sait, peut être que dans ces cas-là il pourrait effectivement perdre un peu son sang-froid. Mylah lui précisa en tout cas qu'elle ne comptait pas changer ce qu'il était, mais lui n'aimait pas forcément l'idée qu'elle puisse mal vivre ses relations – bien que seulement amicales – avec les autres filles. Elle disait cependant que si à l'avenir quelque chose l’insupportait à nouveau, elle irait régler ça directement avec la principale intéressée. Gigi, donc, supposait-il. « Je ne pense pas que tu auras à le faire, et heureusement d'ailleurs » qu'il souffla dans un fin sourire, parce qu'il n'avait pas tellement envie de l'imaginer se quereller avec Gigi, ça paraissait évident. « Ça dépend avec qui » reprit-il ensuite, sur un ton plus malicieux, quand elle lui précisa qu'il n'avait pas à s'interdire quoi que ce soit, à part les visages trop rapprochés. Il va de soi que s'il comptait effectivement éviter ça avec les autres filles, avec elle en revanche ça n'était pas prévu au programme. Ils s'entendirent heureusement par la suite pour changer de sujet, car il est certain qu'il n'aimerait pas passer sa soirée à évoquer Gigi, ce n'était pas le sujet qui les mettait l'un et l'autre le plus à l'aise. Mylah lui fit alors un aveu étonnant, car on ne peut pas dire qu'il se soit attendu à ce qu'elle lui confie avoir envie de sauter sur le lit, ne l'ayant pas tellement habitué à ce genre de choses. Pour autant, il ne trouvait pas ça ridicule, d'où le fait qu'il rebondisse sur le fait qu'elle dise n'être pas une gamine excitée par ce genre de choses, car elle pourrait l'être le temps du soirée, ça n'était pas pour autant que c'aurait des conséquences sur son existence. « Je suis sûr que ça t'irait bien » qu'il insista doucement lorsqu'il la sentit encore un peu hésitante, sans se dépourvoir d'un sourire qui se voulait rassurant. Il paraissait en tout cas évident que sans Mylah, il n'aurait jamais su la vérité au sujet du Père Noël. « Oui, d'ailleurs tu aurais quand même pu t'arranger pour arriver un peu plus tôt » qu'il affirma, parce que bon, il aurait quand même apprécié de ne pas rester dans l'ignorance pendant trente-quatre ans, il avait bizarrement l'impression d'être en retard sur les autres là. Il supposa en tout cas qu'elle aurait de toute façon l'occasion de se racheter une conduite, ce qu'elle lui confirma par quelques mots qui l'intriguèrent forcément, mais sur lesquels il préféra ne pas rebondir, supposant qu'elle ne pourrait pas lui en dire plus. Mylah semblait toutefois craindre d'être ridicule, alors qu'il n'y avait a priori qu'eux ici. Quoi qu'elle semble penser qu'ils n'étaient pas aussi seuls qu'on aimait le leur faire croire, et il comprit en la voyant regarder autour d'elle qu'elle s'attendait à trouver une caméra dissimulée dans un coin. « Shay avait l'air d'en douter elle aussi » qu'il énonça alors sur un ton légèrement pensif, parce qu'il se remémorait sa discussion de la veille avec la candidate, qui avait laissé entendre qu'il était effectivement probable que la loveroom soit filmée elle aussi. Mais en dépit de cette éventualité, Mylah accepta fort heureusement de se lancer, à la seule condition qu'il accepte d'être ridicule avec elle, ce qui était gagné d'avance, elle devait le savoir. Après tout, lui aussi il n'y avait pas grand chose qu'il ne ferait pas pour elle. « Tant que tu n'en profites pas pour me demander de sauter par une fenêtre, je crois que ça n'est pas près de me déranger » qu'il s'amusa suite à la réplique de la blonde, comme s'il pouvait sérieusement l'imaginer le mettre en danger, ce dont il ne la pensait pas du tout capable, autant le dire. Ils enlevèrent ainsi par la suite leurs chaussures, parce que ce serait dommage de salir ces draps immaculés, et tandis qu'ils s'apprêtèrent enfin à sauter, le canadien fut inspiré d'une réflexion de circonstances, qui sembla amuser Mylah. « Oh oui, et rien qu'imaginer Akela heureux de pouvoir enfin faire partager une information croustillante aux téléspectateurs, ça m'émeut au plus haut point. » Il est certain que l'idée que deux candidats se soient envoyés en l'air avait des chances de grandement satisfaire la production, puisqu'il avait cru comprendre que la suite n'avait pas été franchement exploitée par leurs camarades. Bon mais, il va de soi que ça n'était pas les efforts qu'avait pu faire la production pour décorer cet endroit qui auraient tendance à l'influencer. Toujours est-il qu'après avoir saisi sa seconde main, Allen commença à faire quelques bonds sur le matelas, constatant avec satisfaction que Mylah se lançait également, bien qu'il la sente un brin crispée tout de même. Lui, en tout cas, ne voyait vraiment pas ce qu'ils pourraient avoir de ridicule. Après tout, ça n'était pas comme s'ils avaient soixante ans à eux d'eux, n'est-ce pas. « Tu as de la chance, j'ai beaucoup d'autodérision » prétexta-t-il en tout cas au moment où Mylah osa laisser entendre qu'elle pourrait, à défaut de lui expliquer ce qui pouvait les rendre ridicules, aller demander les images à la production. Ce n'était évidemment pas sans lui rappeler la légendaire polémique qui avait suivi l'épisode du laser-quest. « Mais quelque chose me dit que ça n'est pas ton cas, ainsi donc je ne sais pas si tu te rendrais service en faisant ça. » Il disait ça, il disait rien bien sûr. C'est simplement qu'elle ne l'avait pas tellement habitué à savoir rire d'elle-même alors oui, il supposait qu'elle n'aurait pas nécessairement l'idée du siècle en allant réclamer les images à la production. Après tout, c'est bien elle qui il y a encore cinq minutes, craignait de passer pour une gamine. Mais voilà qu'après quelques minutes passées à sauter sur le lit, le canadien fut prit d'une douleur qu'il exprima par une petite plainte et qui le contraignit à se stopper net, avant qu'il ne se sente obligé de faire savoir à Mylah qu'il allait avoir besoin de se poser cinq minutes. De quoi inspirer un charmant commentaire à la blonde. « J'apprécie bien évidemment cet élan de solidarité » qu'il s'amusa suite à son commentaire, loin de s'offusquer de ce genre de choses, elle devait le savoir. A présent assis sur le lit, il préféra en tout cas la rassurer, lui faire savoir qu'il n'était certes pas sportif, mais qu'il en fallait quand même généralement plus pour l'épuiser. « Et moi que tu ais des problèmes avec la production, surtout qu'ils pourraient s'imaginer de drôles de scénarios, vu l'endroit et les circonstances du décès. » Il avait ajouté dans un nouveau rire, tenté d'imaginer la production convoquer la police scientifique, et celle-ci tenter d'expliquer le fait qu'il soit mort sur le lit, mais encore tout habillé. C'était décidément son truc, les scénarios tarabiscotés. Il finit en tout cas par révéler à Mylah que Shay l'avait en fait blessé au ventre, la veille, avec un club de golf. « Dans le cas contraire, je dois m'attendre à vous voir vous battre dans la boue ? » souffla-t-il, toujours aussi amusé, au commentaire de la blonde et non sans lui avoir lancé un petit regard entendu. « Non, elle ne l'a pas fait exprès, et puis c'est moi qui me suis approché sans faire de bruit. » Il plaidait coupable pour le coup, il savait que ça n'était jamais une bonne idée de s'approcher d'une personne munie d'un club de golf sans crier garde. Et Shay, en l'occurrence, était bien la dernière personne qu'il imaginait violente. Le canadien prit en tout cas le risque de voir Mylah quitter la pièce précipitamment, déboutonnant les derniers boutons de sa chemise de façon à lui montrer l'étendue des dégâts. Ça n'était jamais qu'un hématome, certes plus imposant que s'il s'était simplement mis un coin de table, mais c'était plus impressionnant qu'autre chose, bien que Mylah semble dire que ça n'était pas le terme qu'elle aurait personnellement employé. Il est vrai que la blessure était surtout peu esthétique, ainsi ne fut-il pas étonné qu'elle lui donne raison sur ce point. Il la sentit alors effleurer sa blessure et esquissa un sourire après qu'elle se soit excusée. « Ça va » qu'il tint à lui assurer, parce que ça n'était pas en passant doucement son doigt sur son hématome qu'elle réveillerait à nouveau sa douleur. Il n'aurait probablement pas eu mal de la soirée s'il n'avait pas oublié, le temps de sauter sur le lit, que faire des bonds n'était pas forcément recommandé dans son état. « Je suis quand même désolé de t'imposer ça, je sais que tu ne raffoles pas de ce genre de choses. » Il avait ajouté en se pinçant les lèvres car véritablement confus de lui mettre ça sous les yeux, bien qu'il préfère qu'elle sache la vérité, et pourquoi il avait du s'arrêter de sauter. Il avait bien compris que Mylah avait un certain goût pour ce qui était esthétique, et se souvenait effectivement de la fois où elle n'avait pas apprécié de se retrouver elle-même avec un bleu sur le visage. Il lui avoua en tout cas qu'il avait pensé à annuler leur rendez-vous lorsqu'il avait vu l'état de sa blessure, mais qu'il s'était dit qu'elle finirait bien par être au courant de l'épisode du club de golf et qu'elle aurait vite fait de s'imaginer des choses. Il esquissa par la suite un sourire à son commentaire. « Ça n'empêche que je n'aurais pas voulu que tu penses que je n'attendais que ça » qu'il précisa alors, parce que bien sûr il imaginait bien qu'elle savait ce que cette pièce représentait et ce qu'un garçon pouvait éventuellement espérer en invitant une femme dont il était très proche en ces lieux, maintenant il n'en avait pas fait une idée fixe. A vrai dire, il aurait même plutôt abordé la chose avec timidité. « Il y a en a certainement bien assez comme ça qui le pensent. » ll avait repris en grimaçant légèrement, forcé d'imaginer que leurs camarades n'avaient pas manqué de spéculer sur ce qu'il se passerait à l'intérieur, pensant sans doute que le canadien aurait vite fait de tenter sa chance. Il n'y avait qu'à voir ce qu'avait insinué Shay la veille, justement. Un peu plus et il se serait vraiment senti jugé. Il finit toutefois par avouer que oui, en dépit de tout ça, il avait pu malgré tout fonder quelques espoirs quant à cette soirée. Il n'avait aucun intérêt à prétendre le contraire, Mylah avait bien conscience du fait qu'elle lui plaisait, et forcément, seul avec elle dans cet endroit qui les coupait des autres, il n'aurait pas refusé d'aller un peu plus loin avec elle. Il sourit alors timidement lorsqu'elle releva ses propos, avant de lui faire savoir qu'il ne serait cependant ni déçu ni vexé si elle préférait rester dormir seule. En réalité, peut être qu'il serait un peu déçu quand même, car même sans aller plus loin avec Mylah, la perceptive de dormir avec elle était loin d'être déplaisante. « Je sais, oui » souffla-t-il alors dans un nouveau sourire, parce que oui il savait que ne pas aller plus loin ne les empêcherait pas de partager leur lit. La main de la blonde s'était en tout cas posée sur la sienne, et il se surprit à rougir quelques peu lorsqu'elle entreprit de déboutonner les boutons de sa chemise, après avoir laissé entendre qu'elle le désirait. Elle reprit toutefois rapidement et il ne fut pas nécessairement surpris d'apprendre qu'elle ne se voyait pas accéder à la volonté première de la production en partageant un moment intime avec lui dans cet endroit clairement prévu à cet effet. Et pas plus de l'entendre faire à nouveau mention au fait qu'il y ait peut être quand même une caméra, dans un coin. « Je comprends » souffla-t-il doucement, tandis qu'il n'était pas contrarié, bien au contraire, il aimait autant qu'elle lui explique ce qui lui posait problème. « Je crois que moi non plus ça ne me plairait pas forcément de leur donner cette satisfaction. » Il avait beau la désirer en retour, il n'était pas certain qu'il aurait lui-même apprécié de lui faire l'amour dans ces conditions, alors qu'il y avait fort à parier pour que la production s'en réjouisse, et que ça finisse tôt ou tard dans une rubrique. Rien de tel pour banaliser l'instant. « On ne pourra probablement jamais échapper à leur surveillance » ajouta-t-il ensuite, en relevant un regard timide jusqu'au sien, parce qu'il réalisait forcément que s'il ne se passait rien ici, il ne se passerait rien ailleurs. Et c'est vrai que sans le déranger réellement, ça l'attristait quand même un petit peu, parce qu'il ne savait pas quand ils auraient à nouveau l'occasion de se retrouver seuls, étant certes nominé mais croyant très fort en les choses de Mylah d'aller au plus loin dans l'aventure. « Tu noteras en tout cas que je n'ai pas quitté la pièce » qu'il reprit ensuite dans un sourire plus amusé, en référence bien sûr à la soirée qu'ils avaient passé au restaurant, et au moment où il avait quitté la table. Ici, il ne se sentait pas rejeté, car il avait eu plus de preuves de l'affection que lui portait Mylah qu'il ne l'aurait espéré. Qu'ils n'aillent pas plus loin tous les deux, ça ne jetait en aucun cas un froid sur leur relation, et il tenait autant à ce qu'elle soit rassurée à ce niveau-là. Mylah reprit toutefois à son tour la parole, laissant entendre qu'elle n'avait pas envie de dormir seule pour autant et cherchant à savoir s'il accepterait de lui tenir compagnie. Les lèvres du canadien s'étendirent alors dans un large sourire, parce qu'il n'aurait définitivement pas cherché à s'imposer auprès d'elle, mais puisqu'elle semblait d'accord pour qu'ils partagent le même lit, il est certain qu'il ne se ferait pas prier. « Ma foi, l'idée me plaît bien » souffla-t-il alors, en plissant légèrement les yeux comme s'il risquait encore de changer d'avis, alors que c'était peu probable. « C'est d'accord. » Il lui sourit avec tendresse, véritablement enchanté par la perspective de rester ici avec elle, parce qu'ils n'avaient jamais eu l'occasion de dormir ensemble et que partager ce genre de moments sans avoir à craindre d'être réveillés en pleine nuit par un de leurs camarades, c'était d'autant plus appréciable. Mais voilà qu'elle dénuda son épaule, ce qui surprit légèrement le canadien, sur les lèvres de qui un sourire aussi amusé que conquis ne tarda pas à trouver place. « En effet, rien ne nous y oblige » qu'il approuva sans surprise, parce que lui non plus ne voyait pas pourquoi ils devraient forcément rester sages, après tout. Qu'ils n'aillent pas concrètement plus loin, c'était une chose, mais qu'ils s'allongent comme deux petits vieux l'un à coté de l'autre, sans se rapprocher d'une quelconque façon, c'en était une autre. Et clairement, cette idée ne le tentait pas particulièrement. Il sentit alors les lèvres de Mylah se déposer sur son épaule, et au contact de celles-ci sur son cou, il ferma les yeux et laissa échapper quelques courts soupires. C'était évidemment agréable, mais c'était surtout des sensations auxquelles il n'était plus habitué, il était ainsi particulièrement sensible à ce genre de contacts. Sentant finalement que ses lèvres arrivaient au coin des siennes, il rouvrit les yeux et planta son regard dans celui de Mylah. Inclinant la tête pour entreprendre d'initier un baiser, il plaça contre toute attente une main sur la nuque de la jeune femme, de façon à ce qu'elle incline la tête en arrière et lui permette d'accéder à sa gorge, qu'il recouvra de baisers furtifs, pendant de longs instants. Sa seconde main, elle, ne tarda pas à se frayer un chemin jusqu'à ses cheveux, dans lesquels elle se perdit. Puis, à travers des gestes toujours délicats, il l'aida à se redresser et profita de cette nouvelle proximité entre leurs deux visages pour cette fois capturer ses lèvres, dans un baiser empreint de passion, qui n'avait plus rien à voir avec la toute première fois qu'ils en avaient partagé un. Mêlant son souffle au sien, effleurant sa langue de la sienne, il l'enlaça de façon à la garder tout contre lui et profita de cet échange quelques instants supplémentaires, avant de finir par reculer doucement son visage. « Si vraiment on est filmés, j'aime assez l'idée de leur faire une fausse joie » qu'il souffla dans un léger rire, parce que s'il y avait effectivement quelqu'un pour les observer en ce moment-même, ou pour visionner les enregistrements un peu plus tard, il l'imaginait nourrir l'espoir d'assister à un rapprochement plus poussé encore, vu combien ils n'avaient effectivement pas l'air de vouloir rester sages en dépit du fait qu'ils n'utiliseraient pas cette pièce de la façon dont la production devait l'espérer. Déposant un baiser plus furtif sur les lèvres de Mylah, il saisit doucement sa main de façon à l'attirer contre lui au moment où il s'allongea sur le matelas, passant bientôt ses bras autour d'elle pour prolonger leur étreinte. « Tu es tellement belle » laissa-t-il entendre à ce moment-là, sans plus la quitter des yeux, tandis qu'il se sentait sur le point d'aborder un sujet qu'il lui semblait légitime de mettre sur la table à cet instant précis. « Je me sens chanceux. » Il avait alors repris, laissant une nouvelle fois sa main lui caresser les cheveux, tandis qu'il inspira doucement. « Est-ce que je le suis ? » Par cette question plutôt subtile, il cherchait tout simplement à savoir s'il était en droit de considérer qu'ils étaient officiellement plus que des amis, qu'importe leurs sentiments respectifs, qu'importe le fait qu'il ait certainement pris un peu d'avance sur elle à ce niveau-là. Il ne la demandait pas en mariage, il désirait simplement savoir si elle avait à présent envie d'officialiser leur relation, quoi qu'ils soient réellement l'un pour l'autre aujourd'hui. Il se fichait en soi de mettre des mots sur tout ça, il voulait simplement pouvoir la présenter autrement que comme son amie, ou sa camarade. Il voulait être avec elle et il ne savait tout simplement pas comment le lui dire autrement.

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