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 you know we can't go back, 30/04 - 14h54

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Mylah

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MessageSujet: you know we can't go back, 30/04 - 14h54   you know we can't go back, 30/04 - 14h54 EmptyLun 27 Avr 2015 - 3:19

w/@allen
Mylah a déjà effectué une dizaine d’allers-retours dans les escaliers depuis le début de la journée. Elle n’a pas fait d’excès dans son régime alimentaire qui nécessite qu’elle se mette au sport dans la seconde, elle est simplement un peu préoccupée. Et comme à chaque fois qu’elle est préoccupée, son esprit a tendance à s’égarer, ce qui fait qu’elle n’agit pas comme une personne normale. Pas de visage crispé ou un besoin irrépressible de se confier à quelqu’un, non, son angoisse se traduit par une insécurité qui l’oblige à retourner régulièrement à l’étage pour s’assurer qu’elle a bien fait son lit, ranger correctement son dressing ou encore couper l’eau après être sortie de la douche. Pourtant, d’autres sont passés après elle, elle ne devrait plus se préoccuper de l’arrivée d’eau, mais sait-on jamais, il n’est pas impossible que la salle de bain n’ait plus connu présence humaine depuis qu’elle a quitté les lieux. Les sources de ses préoccupations concernent principalement le prime. Tout d’abord, sa place dans la côte de popularité. Elle s’en fiche bien, à vrai dire, elle n’est pas ici pour faire bonne impression sur chaque personne qu’elle croise, mais elle sait que la nomination n’est pas loin et qu’elle risque de ne pas en réchapper. C’était difficile au départ, mais elle commence à prendre ses marques, elle est attachée à quelques candidats et n’a aucune envie de voir son aventure se terminer subitement, maintenant qu’elle a quelques repères. Il y a le détecteur, aussi, qui ne l’a pas aidée à se détendre, remettant en cause sa conversation avec Allen de la semaine dernière. En parlant de lui, le voilà qui se dirige en direction de l’ascenseur alors qu’elle s’apprête à rejoindre l’étage pour la quatorzième fois de la journée. Elle reste immobile un instant, son regard vadrouillant entre sa silhouette et les escaliers. Elle est tentée de le suivre, mais les escaliers ne risquent pas de tomber en panne, eux. Elle hésite, se mord la lèvre et laisse finalement échapper un « attends ! » en haussant le ton, sans pour autant hurler, tout en accélérant sa marche pour se glisser entre les portes de l’ascenseur. Une fois les portes refermées, elle reste silencieuse quelques instants, détaillant la cabine dans tous ses détails, quelque peu inquiète à l’idée que celle-ci s’arrête. On ne peut pas dire qu’elle garde un très bon souvenir de la première – et elle l’espère, unique – fois où elle fut coincée ici. C’était en compagnie de Lamine, et la conversation a tourné au vinaigre. Elle n’était pas très intéressée par ses problèmes de poids, mais elle a tenté de lui apporter des solutions, qu’il a mal interprétées. Dans tous les cas, si la cabine s’arrête, la compagnie sera toutefois plus agréable que celle de Lamine, même si le détecteur est toujours un facteur de questions. « J’étais persuadée que les abysses te manquaient. » Laisse-t-elle échapper, avec un léger sourire au coin des lèvres. Elle a conscience qu’elle ne devrait pas se lancer sur ce sujet, elle a déjà constaté la semaine dernière qu’elle n’était pas la plus délicate quand il s’agit de parler des sujets qui fâchent. Enfin, c’est un peu excessif puisqu’elle ne compte pas s’énerver pour cela. Elle serait attristée si le détecteur a effectivement eu raison sur certaines questions, mais elle comprendrait aussi qu’il se détourne d’elle après les révélations de la semaine dernière, même s’il lui avait assuré le contraire. Elle garde cette idée dans le coin de sa tête depuis leur dîner et il est peu probable qu’elle disparaisse de sitôt. « Enfin, cette machine n’est pas très fiable selon Agata. » Et pas que selon elle, puisque Mylah a étudié les précédentes saisons et que c’est une réflexion qui revenait souvent. Même si elle ne peut empêcher les doutes de la préoccuper, sa confiance va en Allen plutôt qu’en cette machine. Elle n’a pas le temps de lui le préciser que la cabine émet quelques secousses. Surprise, elle se rattrape au bras d’Allen, tandis que la cabine s’arrête. Tellement prévisible. « Désolée. » Elle dit, tandis qu’elle desserre son emprise pour lui rendre son bras. « La dernière fois, ce fut interminable. » Justifie-t-elle avant de prendre ses aises – version Mylah – et de s’appuyer sur la paroi à ses côtés. La dernière fois, cela n’a pas duré plus d’une vingtaine de minutes pourtant, mais cela lui a semblé une éternité. Elle devrait le savoir, que les ascenseurs dans cette émission ne sont pas fiables. Mais loin de paniquer contrairement à la dernière fois – ou un tout petit peu, mais la présence d’Allen la rassure plus que celle de Lamine – elle se permet même de détendre un peu l’atmosphère, rapport à ce qu’elle a laissé entendre quelques instants plus tôt concernant le détecteur et pour tenter de penser à autre chose que l’enfermement. « À moins que tu ne sois derrière tout cela ? Si tu souhaites te retrouver seul avec moi, il y a d’autres moyens. » Dit-elle en tournant doucement la tête vers lui. Attention, elle a fait preuve d’une pointe d’humour, le champagne est à sortir. Ceci dit, rien ne lui dit qu’il n’a pas appuyé discrètement sur un bouton, même si elle reste persuadée que c’est principalement la production qui est derrière les pannes plus que courantes de cet ascenseur. Quoi qu’il en soit, elle a besoin d’avoir une conversation plus agréable que celle de la dernière fois, pour ne pas céder à la panique en ignorant combien de temps elle risque d’être coincée ici.
Allen

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MessageSujet: Re: you know we can't go back, 30/04 - 14h54   you know we can't go back, 30/04 - 14h54 EmptyLun 27 Avr 2015 - 5:01

Nombreuses étaient les choses auxquelles on avait le temps de penser, lorsqu'on attendait l'ascenseur. Le canadien, lui, se fit la réflexion qu'il avait du le prendre plus souvent depuis qu'il était ici que jamais auparavant. Il faut dire que chez lui, à moins de passer son temps au centre commercial le plus proche, il n'était pas courant de profiter de ce genre d'installations. Et c'est vrai qu'au bout du compte, ces semaines à pouvoir gagner l'étage sans avoir à monter la moindre marche avaient du le rendre un peu paresseux. Pas au point qu'il mourrait de désolation si demain l'ascenseur était mis hors service, mais assurément au point que c'était devenu un vrai réflexe pour lui de se diriger vers la cabine dès qu'il voulait rejoindre sa chambre. Ici, il aurait en plus vite fait de redescendre, mais disons qu'il profitait du fait de ne pas avoir à faire le moindre effort tant qu'il le pouvait encore, car tôt ou tard il serait amené à retrouver son petit chez lui, et toutes les choses qui auraient vite fait de lui rappeler que la vie de palace, c'était terminé. En attendant, c'est alors que les portes s'ouvrirent et qu'il entreprit de monter qu'il crut entendre une voix s'élever dans sa direction, et le prier d'attendre. C'est évidemment ce qu'il fit, bloquant les portes avec sa main des fois que ce soit nécessaire, avant de voir apparaître Mylah, qu'il avait effectivement cru reconnaître l'instant d'avant. Il lui sourit alors au moment où son regard croisa le sien, sans pour autant oser engager la conversation, parce que la saluer, il l'avait fait un peu plus tôt, et quant au reste il n'était pas certain du sujet à aborder compte tenu de toutes les choses qu'ils s'étaient dites la dernière fois. Il fut donc assez soulagé que ce soit elle qui initie l'échange, bien qu'il n'eut aucun mal à saisir son allusion aux abysses, et par extension au détecteur de mensonges. « Ça doit être pour ça que j'ai tant hésité au moment de répondre » répliqua-t-il dans un sourire plus prononcé, et sans le moindre sérieux, puisque ça faisait partie des questions qui ne s'étaient pas vraiment posé, en réalité. Il n'avait jamais caché qu'il n'avait gardé que peu de souvenirs agréables de cette semaine dans les abysses, alors sa réponse n'avait du surprendre personne, et sûrement pas Mylah. Il croyait en tout cas comprendre qu'elle cherchait à discuter de ce qu'il avait répondu, et croyait surtout savoir pourquoi. « Elle ne l'est pas » souffla-t-il alors, lorsque sa camarade évoqua Agata et l'idée que la machine puisse ne pas être très fiable. « J'ai été honnête. » Il avait repris, plus doucement encore, disposé à en discuter avec elle si c'était vraiment ce qu'elle voulait. Il s'en était douté, de toute manière, au moment où il n'était apparu honnête qu'à 50%. Oui, il s'était douté qu'elle aurait envie de revenir sur ce qu'il avait pu répondre, parce que certaines questions la concernaient. Pas seulement celle où elle avait été mentionnée, aussi celles qui avaient fait écho au mariage du canadien, puisque c'est à ce sujet qu'elle l'avait questionné l'autre soir, et à ce sujet qu'elle pourrait toujours obtenir des réponses, même si ça n'était jamais simple pour lui d'en parler. « Seulement, elle doit être plus coopérative avec les jolies blondes » qu'il ajouta ensuite, sur un ton nettement plus léger, et parce qu'il repensait subitement à la fois où elle avait été interrogée et où il était ressorti qu'elle avait été entièrement honnête. Ce jour-là, ça lui avait plu de penser que le détecteur était malgré tout relativement fiable, puisqu'elle avait admis le trouver à son goût. C'est en tout cas sur cette pensée qu'il sentit la cabine trembler légèrement, avant que celle-ci ne semble s'immobiliser. Mylah s'était rattrapée à son bras pour ne pas être déséquilibrée, et c'est un doux sourire qu'il afficha au moment où elle s'en excusa. « C'est rien. » Ce n'était pas le genre de choses qui pourraient le déranger, et dans le fond il était probable qu'elle s'en doute. « Je vois qu'on garde le même souvenir de notre dernière expérience en la matière.  » Il avait repris, dans une petite grimace, lorsqu'elle lui fit savoir que la dernière fois l'attente avait été interminable, car même si lui n'aurait peut être pas employé exactement le même terme, il est vrai qu'il avait trouvé le temps long. Il n'était pourtant pas facilement impatient, mais il y avait plus rassurant, quand même, que d'être bloqué dans ce genre d'endroits. C'est qu'il ne pouvait pas s'empêcher de craindre que la cabine se décroche. Sauf qu'il éviterait de le lui faire savoir, gardant en souvenir le regard incrédule que lui avait déjà lancé Sayid la fois où il avait légèrement psychoté. Mylah reprit bientôt la parole, et c'est un sourire plus malicieux qui gagna les lèvres du brun, tandis que celui-ci plissa légèrement les yeux au moment de se tourner vers elle. « Tu sais ce que je pense du fait que tu me soupçonnes la première » qu'il énonça alors, sur un ton doucement suspicieux, sans même avoir conscience qu'il faisait malgré lui à nouveau référence à l'épisode du laser-quest, puisqu'étant véritablement décidé à ne plus l'évoquer.  « A savoir que ça pourrait bien être parce que tu n'es pas tout à fait innocente. » C'était ce qu'il avait déjà laissé entendre la dernière fois, quand elle l'avait accusé d'entrée de jeu d'avoir de vilaines intentions à son égard. C'est que là, on était effectivement en droit de se demander si elle n'était pas entrain d'essayer de lui faire porter le chapeau, alors que c'était peut être bien elle, après tout, qui avait discrètement commandé l'arrêt de la cabine. « Et puis, les scènes torrides dans les ascenseurs, c'est bon pour les comédies romantiques de troisième partie de soirée, tu crois pas ? » reprit-il cette fois en détournant légèrement le regard, souriant d'une façon plus amusée, et curieux d'entendre ce qu'elle aurait à répondre à ça. A moins qu'elle ait l'intention de lui faire partager une anecdote qui viendrait le contredire, parce qu'il y avait des choses qu'il n'avait pas forcément envie d'entendre, mais il était probable qu'elle n'ait pas besoin qu'il le lui dise pour le savoir. De son coté, en tout cas, c'avait plus été le genre de Jesse que le sien de profiter de ce genre d'occasions, alors il ne risquait pas d'avoir grand chose à raconter.
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MessageSujet: Re: you know we can't go back, 30/04 - 14h54   you know we can't go back, 30/04 - 14h54 EmptyMar 28 Avr 2015 - 3:31

Prendre l’ascenseur n’est pas dans ses plans, puisque la seule fois où elle a eu le malheur de l’emprunter, elle s’est retrouvée coincée en compagnie de Lamine, rencontre qu’elle préfère oublier. Mais le fait que ce soit Allen qui se dirige vers la cabine est un argument suffisamment convaincant pour qu’elle se décide à lui demander de l’attendre. Un voyage en ascenseur ne dure jamais longtemps, il y a peu de chances qu’elle puisse avoir une conversation particulièrement intéressante avec Allen durant un laps de temps si court, mais elle apprécie sa compagnie et ce, même pour une poignée de secondes. Alors elle se glisse dans l’ascenseur, le remerciant à l’aide d’un sourire de l’avoir attendue, tandis qu’elle est surprise qu’il se montre si silencieux, ce n’est pas quelque chose dont elle a l’habitude avec lui. Peu importe, elle compte prendre la parole, même si ce n’est pas forcément un sujet sur lequel il veut revenir, puisqu’il doit sûrement être lassé de tenter de la rassurer. C’est pour cette raison qu’elle évoque le détecteur en optant pour la question sur les abysses. Elle était certaine que cela lui manquait, oui, il était dans son élément. C’est ce qui lui confirme sur le ton de l’humour en avouant qu’il a longuement hésité avant de répondre. « Tu peux toujours demander à Cupidon un nouveau séjour là-bas. » Elle propose, l’air de rien. Il est peu probable qu’il en fasse la demande et que l’angelot l’accepte si tel est le cas, mais elle est toujours la première à proposer des solutions, n’en déplaise à certains, hm. Elle s’intéresse à la question sur les abysses, mais ce n’est qu’un moyen détourné de venir sur le sujet du détecteur. Elle sait pertinemment qu’elle n’est pas délicate, et elle aimerait éviter de reproduire les mêmes erreurs que la semaine dernière. Elle pourrait tout simplement s’abstenir de parler du détecteur, mais il est vrai que deux questions en particulier ont attiré son attention. Parce qu’elles ne cadrent pas avec ce qu’il a pu lui dire la semaine dernière, et qu’elle ne peut s’empêcher de penser qu’il s’agit là d’un moyen de la repousser indirectement, alors que c’est lui qui a eu cette impression il y a une semaine. Enfin, cette machine n’est pas très fiable selon Agata, la jeune femme lui ayant avoué que la machine n’a pas détecté certains de ses mensonges ou ayant utilisé cette mention quand elle n’avait pas lieu d’être. Allen lui confirme qu’elle ne l’est pas, avant de préciser qu’il a été honnête. « Je te crois. » Elle répond, accompagné d’un léger sourire, mais qui se veut sincère. Elle a des doutes, elle en aura toujours, c’est ainsi qu’elle fonctionne, mais elle préfère faire confiance à Allen plutôt qu’à une machine qui n’est certainement pas conforme. C’est un peu plus sérieux que cela, un détecteur de mensonges, en principe. La production devrait analyser leurs rythmes cardiaques, leurs émotions, le ton de leurs voix, pas se contenter de dire mensonge ou vérité juste en se basant sur ce qu’eux souhaitent voir afficher à l’écran. Alors oui, elle a bien plus confiance en Allen qu’en cette machine qui est seulement là pour semer le trouble entre les candidats. Il ajoute que le détecteur doit sûrement être plus coopératif avec les jolies blondes, ce qui lui arrache un sourire. « Je t’apprendrais mon secret, un jour. » Quoi qu’il soit un peu tard pour cela, maintenant qu’il a déjà été interrogé. Mais de manière générale, il y a peu de choses qui résistent à Mylah, détecteur de mensonges ou non, elle pourra très bien briefer Allen sur le sujet, elle répond toujours présente quand il est question de partager ses connaissances, et puisqu’elle ne peut guère se vanter de réussir des cocktails ou d’exceller au laser-quest, il faut bien qu’elle se trouve un petit quelque chose qui fait la différence. La cabine profite de cet instant pour les secouer, avant de s’immobiliser. La blonde se rattrape immédiatement au bras d’Allen lorsqu’elle sent son équilibre fragilisé, mais plus de peur que de mal puisqu’elle parvient à rester sur ses deux jambes après s’être rattrapée. Elle détache son emprise avant de s’excuser, elle ne compte pas retenir son bras en otage plus longtemps ou du moins, pas le martyriser plus longtemps, bien qu’elle doute de lui avoir fait mal. D’ailleurs, Allen ne semble pas lui en vouloir. « C’est vrai que je ne risque pas de t’infliger un bleu, moi. » Dit-elle avec un regard accusateur, avec qu’un sourire se dessine sur ses lèvres. Elle lui en avait un peu voulu à la suite de cette partie de paint-ball, mais cela n’avait pas duré longtemps, puisqu’elle a beau être rancunière, elle est plus tolérante quand elle sait qu’il n’y a pas de mauvaises intentions qui se cachent derrière un acte malheureux ou des paroles maladroites. « Mais je ne reviendrais pas plus longtemps sur cet épisode, je te dois bien cela. » Et puis, parce que ce n’est pas son genre. Il est vrai que jusqu’ici, elle n’a pas eu l’occasion de retourner la situation à son avantage, mais même si cela avait été le cas, il est peu probable qu’elle prenne plaisir à revenir constamment sur sa défaite. En tout cas, Allen a accepté de ne pas revenir sur l’épisode de laser-quest, ce n’est pas pour qu’elle, elle fasse référence au bleu infligé par le brun. Elle émet ensuite un commentaire sur la première fois où elle fut coincée ici et il est vrai que ce jour-là, le temps lui parut interminable. Expérience que partage Allen. Elle est tentée de lui demander avec qui il s’est retrouvé coincé, mais cela impliquerait sûrement de parler à son tour de son expérience, et elle aimerait autant oublier son échange avec Lamine. « On va essayer de ne pas rester sur un échec, alors. » Ce serait dommage que cet ascenseur devienne source d’angoisse et de mauvais souvenirs. D’angoisse surtout, pour elle, puisque bien que la présence d’Allen ait un effet apaisant sur elle, il est vrai qu’elle n’est pas très à l’aise à l’idée d’être coincée ici, elle qui s’imagine souvent les pires scénarios possibles. Elle tente de détendre un peu l’atmosphère, principalement pour éviter de penser à son angoisse qui monte, et se permet même une réflexion humoristique, chose plutôt rare chez elle. Il faut croire qu’Allen a une bonne influence sur elle, comme elle l’a déjà sous-entendu la semaine dernière. Il est peut-être derrière l’arrêt de cet ascenseur, mais si c’est le cas, il y a d’autres moyens pour passer du temps seul avec elle, qui ne nécessite pas forcément d’utiliser les grands moyens. Mais il semblerait qu’il soit innocent et que ce soit plutôt elle la coupable, puisque le fait qu’elle le soupçonne peut cacher ses réelles intentions. « Je ne suis pas ainsi. » Commence-t-elle, un sourire innocent sur les lèvres, toujours ses prunelles plantées dans les siennes. « On me donnerait le bon dieu sans confession, tu ne trouves pas ? » C’est évident qu’entre eux deux, elle est celle qui semble la plus innocente et la moins susceptible d’avoir une idée derrière la tête. La blondeur, sûrement. Sa prochaine réflexion a le mérite de lui provoquer un léger rire. « Je n’ai jamais parlé d’une quelconque scène torride dans cet ascenseur, c’est à se demander ce que tu as derrière la tête. » Réplique-t-elle, sans le quitter des yeux. Elle a parlé de se retrouver seuls tous les deux, sans préciser comment ils pourraient occuper le temps. Une telle idée ne lui viendrait pas en tête, elle est trop rationnelle pour y songer sérieusement. Et ce n’est pas la première fois qu’il lui fait le coup, il a déjà mis sur le tapis la possibilité qu’elle profite qu’il soit alcoolisé pour profiter de son corps, c’est évidemment elle la plus innocente entre eux.
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MessageSujet: Re: you know we can't go back, 30/04 - 14h54   you know we can't go back, 30/04 - 14h54 EmptyMar 28 Avr 2015 - 18:29

A choisir de prendre l'ascenseur avec quelqu'un, il est clair qu'il aimait autant que ce soit avec Mylah. Ça n’était plus un secret pour personne, elle était celle dont il était le plus proche dans le nid, alors passer un moment avec elle était forcément une perspective réjouissante. Il est vrai que leur dernier échange avait été riche en émotions, mais il ne regrettait ni ce qu'il avait pu lui confier sur la façon dont il avait vécu le départ d'Andrea, ni le fait de ne pas avoir pris ses distances avec elle suite à ce qu'elle lui avait confié sur elle, et sur ce qui pour elle avait un caractère obsessionnel. Tout portait donc à croire que la conversation d'aujourd'hui serait détendue, tout du moins c'est ce qu'il pensa jusqu'à ce que Mylah fasse discrètement référence au détecteur, en revenant sur la question qu'on lui avait posé au sujet des abysses, une question qui l'avait placé face une terrible hésitation, oh oui. « Ah mais c'est prévu, seulement je me vois pas y retourner tout seul, ça aurait tout de suite beaucoup moins d'intérêt » affirma-t-il alors au moment où Mylah laissa entendre qu'il pourrait toujours demander à Cupidon de refaire un petit séjour sur le campement. La mine enthousiaste, il resta quelques instants à la fixer, avant d'ajouter d'une voix confiante. « Et comme je sens que t'allais justement te proposer, c'est toi que je demanderai à emmener avec moi. Parce que je sais que toi aussi, tu n'as plus goût à rien depuis que tu ne dors plus dans une tente. » C'était d'autant plus crédible qu'elle était probablement celle qui lui avait donné l'impression de vivre le plus péniblement le séjour dans les abysses. Allen avait en tout cas compris qu'elle désirait parler du détecteur de mensonges, et de ce qu'il avait pu y répondre, car à en croire la machine il n'avait été honnête qu'à moitié, et certains points avaient inévitablement fait écho à ce dont il avait pu lui parler l'autre soir. Il trouvait donc légitime qu'elle ait besoin d'être rassurée – ce qu'il supposa à la façon qu'elle eut de laisser entendre qu'Agata jugeait que la machine n'était pas très fiable – c'est donc pour ça qu'il n'attendit pas plus longtemps pour affirmer qu'elle ne l'était effectivement pas, car lui estimait avoir été honnête. Comme il l'avait dit à Léo, il n'était pas parfait, en l’occurrence il lui arrivait de mentir quand les circonstances le nécessitaient, mais il avait pris cette histoire de détecteur assez au sérieux pour avoir été sincère, c'est pourquoi il avait été un peu déçu qu'on insinue qu'elle ait pu douter de certaines de ses réponses. « J'espère » qu'il souffla dans l'esquisse d'un nouveau sourire, rassuré il est vrai qu'elle dise le croire, car c'était important pour lui, elle devait s'en douter. « Ce que je t'ai raconté la semaine dernière, il n'y a qu'Agata et toi qui le sachiez. » Il avait repris, encore plus doucement, en tâchant de capter son regard pour qu'elle lise dans ses yeux que ça n'était pas anodin pour lui de lui avoir parlé de ce par quoi il était passé ces derniers mois. Il n'avait jamais caché à quiconque qu'il était seul aujourd'hui, mais il n'avait réellement pris la peine de revenir sur ce qu'il avait vécu qu'auprès d'Agata et Mylah. La première était sa partenaire, elle savait plus de choses sur lui que n'importe quel candidat, et ils avaient été amenés à discuter de choses assez personnelles dès le premier soir. Quant à la seconde, il n'avait pas hésité à lui donner des détails lorsqu'elle avait exprimé le besoin d'être informée de l'état de sa relation avec Andrea, or ça n'était pas des choses qu'il aurait nécessairement pu dire à tout le monde ici, parce qu'on semblait le voir comme quelqu'un de souriant et d'assez positif, et il ne tenait pas à ce que tout le nid ait conscience de son mal être. « Je vais finir par croire que tu t’es mise toute la production dans la poche » reprit-il par la suite, et sur un ton faussement suspicieux, au moment où Mylah laissa entendre qu'elle lui apprendrait son secret, celui qui expliquait que le détecteur ait pu être aussi coopératif avec elle, et qu'à moitié avec lui. Elle devait se douter qu'il n'était pas sérieux, pas plus que la fois où il avait insinué qu'elle pouvait être dans les petits papiers de la production. La cabine leur fit en tout cas l'honneur de s'agiter légèrement, ce qui laissa penser qu'elle ne tarderait pas à s'immobiliser, comme ce fut effectivement le cas. Mylah s'était alors rattrapée au bras du canadien, que ce contact n'avait évidemment pas dérangé, et qui esquissa un sourire amusé à la remarque de la blonde. « C'est pourtant pas faute d'en avoir toujours eu envie, avoue. » Parce qu'elle devait en rêver, de lui faire un joli petit bleu, depuis le prime où ils s'étaient affrontés dans une partie de paint-ball. C'était un moment auquel il repensait avec une certaine satisfaction, pas parce qu'il avait réussi à viser Mylah, mais parce que c'était de là qu'était parti leur désir commun de s'affronter à n'importe quelle occasion, et il eut été probable que sans ce soir-là, ils ne se soient jamais retrouvés dans le bar, l'autre jour. « J'apprécie » affirma-t-il ensuite, dans un hochement de tête convaincu, après qu'elle lui ait fait savoir qu'elle ne comptait pas revenir plus longtemps sur cet épisode, parce que lui tâchait de laisser de coté celui du laser-quest, alors c'était un peu la moindre des choses, même si en vérité ça n'était pas une discussion dérangeante pour lui. Mylah laissa entendre que sa dernière expérience dans l'ascenseur n'avait pas été des plus agréables, apparemment parce qu'elle était restée bloquée longtemps, et lui-même fut forcé de faire référence à ce qu'il avait vécu de son coté. Car lui non plus n'aimait pas rester bloqué trop longtemps dans ce genre d'engins, et la dernière fois la compagnie de Sayid avait beau avoir été agréable, il avait passé un moment à imaginer le pire. « D'après Imma, la production a des oreilles partout, alors j'ai bien peur qu'ils nous trouvent un peu trop optimistes et que ça leur donne envie de nous laisser là deux fois plus longtemps » souffla-t-il alors lorsque sa camarade parla de ne pas rester sur un échec, parce que tout portait déjà à croire que la production n'avait pas l'intention d'être moins sadique aujourd'hui que les autres jours. Et tel qu'il les connaissait, il ne serait effectivement pas étonné qu'ils aient envie de les laisser poiroter là pendant des plombes. Allen s'amusa en tout cas de la prochaine réflexion de Mylah, qui semblait insinuer – bien qu'avec humour, il le nota sans mal – qu'il avait pu commanditer l'arrêt de la cabine dans le but de rester seul avec elle. Par le passé, elle lui avait déjà fait le coup de l'accuser subitement, alors oui il la soupçonnait à nouveau de chercher à cacher le fait que c'était peut être elle, dans le fond, qui était responsable de la situation. Elle prétendit qu'elle n'était pas comme ça, ce à quoi il répondit par une moue peu convaincue, avant que son prochain commentaire ne le fasse sourire. « Justement, à ce point-là, ça cache forcément quelque chose » qu'il affirma, parce que oui elle avait ce qu'on pouvait appeler un visage angélique, et c'était justement pour ça qu'elle cachait sûrement des intentions peu louables. Lui, en tout, il tendait à penser que les scènes torrides dans les ascenseurs, c'était surtout bon pour les films pas très profonds diffusés en fin de soirée. Mais Mylah, apparemment, n'avait jamais parlé d'une quelconque scène du genre. « Ah non ? J'aurais pourtant juré » lui assura-t-il, évidemment conscient qu'elle n'en avait effectivement rien dit, mais tenté il est vrai de faire preuve d'un peu de mauvaise foi sur ce coup-là. « Et bien sûr, Akela n'est jamais là quand on a besoin de lui. » Parce qu'évidemment, Akela se serait empressé de lui donner raison, en montrant le moment où … elle n'avait rien dit de tel, hm. « Bon » qu'il reprit-il après s'être éclairci la voix, et tandis qu'il détourna à nouveau le regard. « J'imagine qu'un petit bisou n'est pas non plus prévu au programme. » Il prit un air très innocent, allant même jusqu'à croiser les bras et orienter ses yeux vers le plafond de la cabine. Ça pourrait donner l'impression de sortir de nulle part, ça aussi, mais cette allusion n'était pas si surprenante que ça si on tenait compte du fait qu'ils s'étaient déjà embrassés, suite à l'initiative du brun, et que c'était un échange qui pourrait tout à fait se reproduire. Après tout, ils n'étaient pas en couple, mais ils étaient quand même plus proches que de simples amis à ce jour. « C'est que je ne voudrais pas être forcé d'improviser une crise de panique pour que tu te sentes obligée de me rassurer. » Que ne ferait-il pas pour que ce soit elle, cette fois, qui prenne les devants ? Il va de soi qu'il ne ferait pas une maladie du fait qu'elle puisse ne pas avoir envie de repartager ça avec lui, même si ça lui ferait forcément plaisir. « Parce que je suis sûr que sur ce coup-là, l'inspiration serait au rendez-vous » conclut-il, toujours l'air de rien, bien sûr en référence à leur discussion de la dernière fois et aux excuses peu inspirées qu'il lui avait réservé ce soir-là. C'était à croire qu'elle coopérait quand ça l'arrangeait, sa fameuse inspiration.
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MessageSujet: Re: you know we can't go back, 30/04 - 14h54   you know we can't go back, 30/04 - 14h54 EmptyJeu 30 Avr 2015 - 2:15

Même si elle n’est jamais contre l’idée de passer du temps avec Allen – même pour une poignée de minutes – Mylah a toutefois une petite idée derrière la tête en lui demandant de l’attendre. Pourtant, les voyages en ascenseur ne durent jamais longtemps, il est donc déconseillé de se lancer dans une grande conversation, celle-ci finissant forcément par être écourtée. Mais voilà, Mylah n’agit pas toujours comme le commun des mortels et son sens logique lui fait parfois défaut. Vu ainsi, elle semble plus tendre un piège à Allen pour parler du détecteur que véritablement vouloir partager ces quelques secondes d’ascenseur avec lui. Elle aurait pu attendre qu’ils soient arrivés à l’étage pour aborder le sujet ou tout simplement s’en abstenir, même si elle a – une nouvelle fois – besoin d’être éclairée sur certaines choses. Quoi qu’il en soit, elle fait d’abord référence à la question sur les abysses, puisque cela lui semble être préférable plutôt que d’aborder immédiatement les questions plus personnelles, concernant son mariage et sa relation avec elle. Les abysses lui manquent atrocement, c’est certain, même s’il a laissé entendre le contraire dans sa réponse au détecteur. Il peut toujours essayer d’en parler avec Cupidon pour que ce dernier lui offre un nouveau séjour en pleine nature, avec un peu de chances l’angelot accédera à sa demande. Sauf qu’il ne s’imagine pas y retourner seul, comme c’est étonnant. Elle sent son regard sur elle et comprend où il souhaite en venir, raison pour laquelle elle bouge doucement la tête de droite à gauche de façon à lui faire comprendre que non, il est inutile de la mêler à cette demande, bien que cela ne l’empêche pas de reprendre la parole. « Oui, c’est flagrant. » Qu’elle n’a plus goût à rien depuis qu’elle ne dort plus dans une tente à même le sol, enroulée dans un sac de couchage et à prier pour qu’aucun insecte ne vienne lui tenir compagnie au beau milieu de la nuit. Ce n’est pas une surprise que cela ne lui manque pas, elle avait parlé du fait qu’elle n’était pas à l’aise dans ce décor dès leur première rencontre. « Deux jours, pas une semaine. C’est tout ce que je peux t’offrir. » Elle ajoute ensuite, en se pinçant la lèvre. Elle sait qu’il n’irait pas faire une telle demande, mais s’il vient à avoir un coup de folie, il est prévenu. Elle ne s’infligera pas une nouvelle semaine ainsi ou du moins pas tout de suite. Deux jours, c’est déjà beaucoup venant d’elle et c’est bien parce que c’est lui. « Je viendrais te dire bonjour depuis le belvédère. » Elle ajoute avec un léger sourire. Oui, si elle le délaisse après deux jours, elle tâchera tout de même de lui tenir compagnie à sa façon, cela lui aidera à passer le temps. Mais la question sur les abysses n’est pas celle qui a le plus retenu son attention. Il s’agit de deux questions bien moins agréables que celle-ci, puisqu’une la concernait directement tandis que l’autre était en rapport avec le mariage d’Allen, sujet qu’ils ont déjà abordé la semaine dernière. Et le doute proclamé par la machine ne cadre pas avec ce qu’il a pu lui dire, alors forcément, elle s’est posée quelques questions. Il lui assure avoir été honnête et elle le croit, comme elle ne tarde pas à lui dire. Elle peine à faire confiance aux autres, mais dans ce cas-là, elle préfère s’en tenir aux propos d’Allen plutôt qu’aux précisions de la machine. Elle l’observe d’un regard convaincu tout en hochant la tête pour le certifier qu’il n’a pas à espérer, mais à en être certain. « Et je te remercie pour  ta sincérité. » Elle ajoute par la suite, avec un sourire sincère. Elle se sent évidemment privilégiée qu’il lui ait parlé des difficultés par lesquelles il est passé à la suite de sa rupture. Il n’était pas obligé, elle souhaitait simplement savoir où en était les choses, mais il est vrai qu’elle a apprécié qu’il se montre le plus sincère possible, puisque cela l’a évidemment aidée à faire la part des choses et à être certaine qu’elle ne se met pas au milieu d’un mariage. Mylah ne compte pas revenir sur le sujet, parce qu’elle sait que ce n’est pas évident pour Allen, et parce qu’elle se sent stupide de constamment douter et d’avoir besoin d’être rassurée sur des éléments qui peuvent paraitre futiles. C’est le meilleur moyen pour qu’Allen se lasse d’elle et ce n’est pas ce qu’elle souhaite. « Il faut bien que je trouve une alternative, à défaut de me mettre tous les candidats dans la poche. » Elle a conscience qu’elle ne fait pas l’unanimité ici. Cela ne la dérange pas, ce n’est pas différent à l’extérieur. Il est probable que certains se demandent ce qu’elle fiche encore ici, l’excuse de la production pourrait presque devenir crédible avec le temps. Cette même production qui décide d’arrêter l’ascenseur, à croire qu’elle n’apprécie pas Mylah tant que cela, au final. Elle s’excuse après s’être emparée du bras d’Allen pour garder son équilibre et ne peut s’empêcher de faire une remarque sur le bleu dont il fut responsable, au début de ce jeu. Ce n’est pas en l’agrippant comme elle l’a fait qu’elle risque de le blesser. « Si on doit être quitte, je devrais t’en infliger un au visage, et ce serait dommage d’en abimer un aussi beau, tu n’es pas d’accord ? » Rétorque-t-elle quand il parle d’une envie qui ne l’aurait pas quittée. Il est vrai qu’elle n’aurait pas dit non à lui rendre la monnaie de sa pièce, mais Mylah n’est pas d’un tempérament violent, elle a bien vite abandonné l’idée, étant incapable de lui provoquer un bleu, peu importe la manière. Et puis, c’est vrai que ce serait dommage d’abimer un si beau visage, même si lui ne s’est pas gêné, hm. « Et je n’ai pas envie d’avoir tes groupies à dos parce que j’ai osé toucher au candidat le plus sexy de cette saison. » Continue-t-elle avec un léger sourire. On lui en voudrait, c’est certain. Autant à l’extérieur qu’à l’intérieur, elle est certaine que Gigi serait la première à consoler Allen. Mais que ce dernier se rassure, Mylah ne compte pas revenir plus longtemps sur ce sujet. Il a évité de parler explicitement du laser-quest, elle évitera de parler de sa maladresse. Elle découvre qu’Allen a eu la même expérience qu’elle la dernière fois qu’il s’est retrouvé coincé dans cette cabine, il vaudrait donc mieux qu’ils puissent effacer ces mauvais souvenirs et vivre l’expérience d’aujourd’hui d’une manière plus agréable. « Et ce serait un problème ? » Répond-t-elle quand il est question de rester ici deux fois plus longtemps. Techniquement, oui, cela en serait un, pour elle en tout cas, mais le fait d’être coincée avec lui et non avec quelqu’un qu’elle ne supporte pas l’aide à ne pas trop paniquer. En tout cas, elle espère qu’il ne perçoit pas la chose comme un vrai problème. « Si je suis en mesure de le supporter, tu devrais aussi. » Elle précise, un léger sourire sur les lèvres. Elle lui a avoué, la semaine dernière, qu’elle n’aime pas quand la situation lui échappe, ce qui est le cas en étant ainsi coincée contre sa volonté. Alors oui, si elle est en mesure de ne pas paniquer pour si peu, il doit pouvoir le supporter à son tour. Et il vaudrait mieux, elle n’aimerait pas que la situation les oblige à passer leurs nerfs l’un sur l’autre. Elle émet ensuite une hypothèse quant à l’arrêt de la machine, rejetant la faute sur lui, ce qui semble être une habitude. Mais il ne peut guère la soupçonner de son côté, elle a un visage si angélique qu’on ne peut pas lui prêter de mauvaises intentions. « Je pourrais dire la même chose de toi. » Dit-elle, avec un sourire amusé. Elle est blonde aux yeux bleus, physique souvent comparé à de la naïveté, mais elle est assez froide, contrairement à lui qui est proche des autres. Entre eux, il est bien celui qu’on ne peut pas soupçonner, même si elle s’est permis une telle accusation. Alors oui, elle pourrait lui faire la même réflexion, ce serait d’autant plus crédible. Ce qui veut dire que c’est bien lui à l’origine du problème technique de l’ascenseur, elle a retourné la situation à son avantage. Allen lui parle de scènes torrides dignes des films relégués à la troisième partie de soirée, et elle ne peut que lui faire une réflexion sur le fait qu’elle n’a jamais parlé de cela, c’est lui qui a l’esprit mal tourné. « Tu interprètes les choses comme cela t’arrange. Comme quoi, tu ne peux pas être parfait dans tous les domaines. » Dit-elle, avec une pointe de provocation. Il faut bien qu’il ait une faiblesse, ne serait-ce que pour la rassurer elle. « Ce n’est pas plus mal. » Continue-t-elle quand il est question d’Akela. Ce n’est pas plus mal, autant pour elle que pour lui. Pour lui, parce que l’animateur ne viendra pas lui mettre la vérité sous le nez et pour elle, parce qu’elle n’apprécie pas trop les commentaires qu’il fait lors des primes. Par la suite, elle laisse échapper un léger rire quand il évoque un bisou qui n’est pas prévu au programme, ce qui semble être un véritable drame. « On peut toujours négocier sur ce point. » Lui chuchote-t-elle à l’oreille en se rapprochant de lui. Et si la négociation s’avère être un échec, il a un plan de secours qui consiste à improviser une crise de panique afin d’être rassuré, ce qui permettrait à son inspiration d’être au rendez-vous. Elle se détourne de lui pour venir s’appuyer contre la paroi face à lui. « Alors je te regarde. » C’est qu’elle doit avoir une vision optimale de la scène si elle veut l’évaluer et décider s’il mérite ou non d’être rassuré. Il a intérêt à être crédible, et pas uniquement à ses yeux. « C’est bénéfique pour nous deux. Tu montres tes talents d’acteur aux éventuels producteurs qui regardent cette émission et de mon côté, je peux tester ton inspiration. » Ajoute-t-elle en croisant les bras et en le défiant du regard. Elle l’a dit, c’est bénéfique pour chacun d’entre eux. Maintenant reste à savoir s’il sera dans l’exagération ou non, elle ne serait pas étonnée qu’il décide de ne pas prendre la chose au sérieux. « Peut-être même que tu auras ce que tu désires, si tu te montres convaincant. » À vrai dire, même si ce n’est pas le cas, il est peu probable qu’elle lui refuse un baiser, car l’idée est loin de lui déplaire. Mais comme elle l’a dit, elle aimerait beaucoup tester son inspiration et surtout, avoir un aperçu de ses talents d’acteur.
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MessageSujet: Re: you know we can't go back, 30/04 - 14h54   you know we can't go back, 30/04 - 14h54 EmptyJeu 30 Avr 2015 - 20:09

Que Mylah fasse référence au détecteur de mensonges, ça ne l'étonnait pas tellement, il s'était après tout douté qu'elle aurait envie de revenir dessus, compte tenu du fait que la machine avait laissé entendre qu'il n'avait pas été tout à fait honnête, et dans la mesure où certaines questions la concernaient plus ou moins directement. Sa camarade choisit néanmoins de ne pas en venir immédiatement aux faits, puisqu'elle revint dans un premier temps sur la question qui portait sur les abysses, et à laquelle il avait répondu qu'elles ne lui manquaient pas. En réalité, il vivait un manque de chaque instant, si bien qu'il ne demanderait effectivement à Cupidon d'y refaire un petit séjour. Oui mais pas seul, cela dit, et en ce qui concerne la personne avec qui il pourrait y retourner, c'était déjà tout vu. Parce que Mylah n'avait plus goût à rien depuis qu'elle ne dormait plus dans une tente, c'était évident. « Voyons voir, ça nous ferait deux repas au coin du feu, deux bains dans le lac, deux nuits à partager notre tente … Ma foi, oui, ça me convient » énonça-t-il alors lorsque la blonde lui fit savoir qu'elle ne pourrait lui offrir que deux jours, et non une semaine. Il va de soi qu'en réalité, ni lui ni elle ne retournerait là-bas, mais ça lui plaisait de l'inclure à cet audacieux projet. Il esquissa par la suite un sourire amusé à la remarque de Mylah. « Je suis sûr que si tu me vois porter le même short pendant une semaine, tu résisteras pas à l'envie de me tenir compagnie pour quelques jours supplémentaires. » Il avait soufflé, sur un ton teinté de malice mais qui n'était pas moqueur pour autant. Elle devinerait sûrement qu'il faisait référence à ce qu'elle lui avait appris la dernière fois, en l'occurrence à la partie où elle avait dit détester que ses fringues – ou des fringues en général, supposait-il – ne soient pas propres. C'était une façon comme une autre de lui faire comprendre que ça ne posait décidément aucun problème à ses yeux, qu'il était même disposé à s'en amuser, comme il le faisait généralement avec la plupart de leurs sujets de discussion. Mylah finit par la suite par faire un peu plus clairement référence aux questions qui concernaient la discussion qu'ils avaient eu l'autre soir. Il est vrai que ce qu'il avait pu dire avait été pratiquement contredis par le détecteur, qui avait laissé entendre qu'il n'était pas sûr de ce qu'il disait. Pourtant, il l'était. Sûr de ne plus compter sur l'idée de voir Andrea revenir dans sa vie, mais sûr aussi de vouloir aller plus loin avec Mylah. Ainsi tint-il à lui assurer que la machine n'était pas fiable, car lui il estimait avoir été honnête, quoi qu'en dise cette machine qui après tout n'était ni dans sa tête, ni dans son cœur. Mylah semblait lui faire confiance, et c'était forcément une idée agréable. Allen lui précisa alors que ce qu'il lui avait confié la semaine dernière, Agata et elle étaient les seules à le savoir. Car elle avait maintenant connaissance de détails que les autres candidats ignoraient, bien évidemment parce que ce qu'ils partageaient était spécial aux yeux du canadien, et qu'il avait voulu qu'elle en sache un maximum, n'ayant rien à lui cacher. Il esquissa en tout cas un doux sourire lorsqu'elle le remercia de s'être montré sincère, tandis qu'il lui parut préférable de ne pas revenir là-dessus plus longtemps, pas dans l'immédiat du moins. « Tu n'as pas besoin de te mettre tous les candidats dans la poche, de toute façon » commença-t-il alors par la suite, après qu'elle ait laissé entendre qu'elle était bien obligée de faire en sorte que la production l'ait à la bonne, à défaut de pouvoir espérer la même chose de ses camarades. « Il y en a un ici qui t'apprécie au moins autant que si tout le nid te portait dans son cœur, ce qui d'après lui devrait d'ailleurs être le cas. » Il arbora une mine doucement innocente, alors qu'elle ne serait sûrement surprise ni d'apprendre qu'il l'appréciait énormément, ni de savoir qu'il estimait que tout le monde devrait l'estimer autant que lui. Il n'était peut être pas toujours très objectif la concernant, mais il la trouvait attachante, et avait un peu de mal à comprendre que certains ici ne prennent pas nécessairement la peine de la connaître vraiment. Mylah s'était en tout cas emparée furtivement de son bras pendant les secousses qui avaient agité l'ascenseur, elle qui aurait sûrement eu du mal à lui faire un bleu même si elle l'avait voulu. Car il espérait évidemment se tromper lorsqu'elle insinuait que ça ne devait pas être l'envie qui lui manquait de prendre sa revanche, depuis le temps. « Ça dépend, ça pourrait casser mon image un peu lisse et me donner un petit coté bad boy » supposa-t-il après avoir esquissé un sourire, lorsqu'elle lui fit savoir qu'il serait dommage de lui infliger un bleu au visage, car ça reviendrait à l'abîmer. « Je sais qu'il y a quinze ans, ça plaisait bien aux filles. » Il avait ajouté, l'air de rien, peut être pour voir si elle réagirait. Parce que ça pourrait donner l'impression qu'il se souciait de plaire à la totalité des filles, d'ici et d'ailleurs, alors que lorsqu'il se rapprochait d'une jeune femme, il se souciait généralement peu d'être attirant aux yeux de toutes les autres. Mylah reprit ensuite la parole et évoqua cette fois l'award du candidat le plus sexy, et ses groupies qui pourraient lui en vouloir si elle l'amochait. « Et moi qui pensais que tu avais fait jouer tes relations au sein de la production pour que j'obtienne cet award » laissa-t-il entendre, en feignant de bouder légèrement, comme si sa vie perdait subitement tout son sens. Dans le fond, c'est vrai qu'il espérait que Mylah ait pu être tentée de lui donner son vote, là encore parce que c'était bien la fille à laquelle il voulait le plus plaire, mais de là à sérieusement penser qu'elle aurait fait en sorte de truquer les résultats pour lui, non, quand même pas. Le canadien était en tout cas d'accord avec l'idée de garder de cet endroit un meilleur souvenir que lors de leurs précédentes expériences, même s'il tendait à penser que sadique comme était la production, elle pourrait être tentée de les laisser là deux fois plus longtemps. Mais serait-ce vraiment un problème ? « Seulement s'il vient à ne plus y avoir assez d'oxygène pour nous deux » reprit-il alors, en lui lançant un regard entendu, parce que oui dans les faits ce ne serait pas nécessairement la chose la plus agréable qui soit que de rester trois plombes dans ce petit espace, mais être coincé avec Mylah l'aiderait forcément à relativiser. « C'est certain, mais c'est surtout la compagnie qui m'y aiderait. » Ce n'était pas comme si elle risquait d'être surprise de l'apprendre, après tout. Ce n'était pas d'hier qu'ils aimaient passer du temps ensemble, alors dans cet ascenseur ou bien ailleurs, dans le fond, ça ne manquerait pas d'être plaisant. Pour autant, il n'était quand même pas allé jusqu'à stopper lui-même la machine, contrairement à ce dont elle l'accusait ouvertement. Et justement, le fait qu'elle le soupçonne la première, c'était louche, après tout ça pourrait bien être elle qui était responsable de l'arrêt de l'ascenseur. Elle avait beau prétendre qu'on lui donnerait le bon dieu sans confession, ça n'en était pas moins suspect. Un visage angélique était parfois trompeur. « Tu vois, tu as si peu d'arguments pour m'incriminer que tu es obligée de reprendre les miens, je crois que ça veut tout dire » fit-il en tout cas remarquer lorsque sa camarade laissa à son tour entendre qu'elle pourrait tout aussi bien dire la même chose que lui. Il est vrai qu'il aimait autant avoir une tête qui inspirait confiance, mais là tout de suite il était forcé d'envisager l'idée qu'elle puisse ne plus savoir comment l'accuser à sa place. Quant aux scènes torrides dans les ascenseurs, il est vrai qu'elles étaient surtout réservées aux films pas très profonds diffusés en fin de soirée. Il semblerait toutefois que Mylah n'ait à aucun moment parlé d'une scène du genre, ce qui n'empêchait pas Allen de le prétendre malgré tout, dans un élan de mauvaise foi. Elle disait alors qu'il interprétait les choses comme ça l'arrangerait. « Oh alors parce que je suis un homme, tu en conclus que c'est forcément mon fantasme absolu » fit-il mine de s'indigner, sans pouvoir toutefois s'empêcher de sourire. Il aurait sûrement du mal à lui faire croire que l'idée lui déplairait, cependant ça n'était généralement pas le genre d'endroits où il faisait ce genre de choses. Si tant est qu'il se souvienne du dernier endroit où il avait fait ça. « Et puis, c'est vous qui semblez tous penser que je suis parfait, moi c'est bien la dernière chose que j'irai prétendre. » Il avait repris, un peu plus sérieusement cette fois, parce que ça n'était pas la première fois qu'on employait ce terme pour parler de lui, or il aimait autant qu'on ne le pense pas irréprochable, parce que comme tout le monde il avait pu faire des erreurs, se mettre dans des situations pas forcément glorieuses, et ça ils en auraient conscience tôt ou tard. Ça n'était en tout cas pas plus mal, en effet, qu'Akela ne soit pas là pour lui clouer le bec. Lui, en tout cas, osa énonça l'idée qu'aucun bisou ne soit probablement non plus au programme, sur un ton qui s'était voulu légèrement équivoque, il est vrai. Après tout, leur premier échange du genre avait été agréable, et tandis qu'ils étaient aujourd'hui plus que des amis, ça ne lui semblerait pas choquant qu'ils revivent un moment comme celui-ci. Mylah s'approcha alors pour lui souffler quelques mots à l'oreille, et il esquissa un sourire amusé. « Quelque chose me dit que tu es dure en affaires. » Ça ne l'étonnerait pas, après tout il lui connaissait un tempérament affirmé, et une certaine détermination, alors oui il supposait qu'elle ne se laisserait pas convaincre facilement. Il valait donc peut être mieux miser sur une crise de panique qui la forcerait à le consoler, sachant que pour le coup son inspiration n'oserait sûrement pas le laisser tomber. Cette idée sembla alors plaire à sa camarade, qui fit remarquer qu'ils auraient tous les deux quelque chose à y gagner. « Tu vas voir de quoi elle est capable quand on ne la brusque pas » nota-t-il en lui lançant un regard faussement provocateur, bien sûr en référence à l'autre soir, quand elle avait fait remarquer que son inspiration se faisait désirer. Ses lèvres s'entendirent ensuite en un sourire plus malicieux. « Crois-moi, à l'issue de mon interprétation, tu me supplieras de t'épouser. » Il hocha même la tête avec conviction, avant de reprendre presque aussitôt la parole. « Enfin, tu m'as compris. » Toujours est-il qu'il comptait bel et bien improviser un petit quelque chose, et se montrer aussi convaincant qu'il pourrait l'être après avoir enchaîné les tournages pour des pubs sordides pendant des années. Il était peu probable qu'on lui décerne un oscar, mais il avait quand même l'intention de ne pas faire les choses à moitié. Ainsi adopta-t-il subitement une mine pensive, voire tracassée, tandis qu'il posa une main à plat contre la paroi et baissa légèrement la tête, non sans laisser régler un parfait silence pendant quelques secondes. Eh oui, le tout était d’instaurer d'entrée de jeu une certaine tension. « La production vient d'appeler » souffla-t-il alors, sur un ton grave qu'elle n'avait sûrement pas l'habitude de l'entendre utiliser, et pour cause, ça ne donnait pas un résultat extrêmement naturel, à moins d'être dans un film. « Nous sommes enfermés avec un virus mortel qui pourrait se propager à l'ensemble de la population et décimer toute la planète. » Le ton était donné, il ne se contenterait pas d'une crise de panique ordinaire, non, il avait carrément élaboré un scénario catastrophe digne des plus grands blockbusters de son temps. Ça ne rigolait pas. « La seule façon de sauver l'humanité, c'est de détruire la source du virus, et donc cette cabine » ajouta-t-il, en se tournant légèrement vers Mylah, à qui il adressa un regard dramatique, tandis qu'il soupira ensuite lourdement. « Elle s’auto-détruira dans trente secondes, ainsi donc nous vivons là nos derniers instants. » Évidemment, il n'avait pu résister à l'envie de faire d'eux les héros qui sauveraient la race humaine en acceptant de sacrifier leurs deux vies pour en épargner sept milliards d'autres. Le canadien finit par s'approcher de sa camarade, et vint longuement capturer son regard, tandis qu'il allait justement en venir au plus important. Car il avait pensé à tout, elle devait certainement s'en douter. C'était un professionnel, rappelons-le. « Je n'ai qu'une seule dernière volonté : mourir heureux » lui souffla-t-il alors, d'une voix teintée d'une vive émotion, comme s'il se préparait véritablement à l'idée de mourir et qu'il articulait là ses derniers mots. « Et tu es la seule à pouvoir accéder à cette requête. » Il voulait bien évidemment parler de lui donner un baiser, car c'était un peu ce à quoi tout héro qui allait mourir espérait avoir droit avant de passer l'arme à gauche. Et puis, c'était pour ça qu'il se donnait du mal, ne l'oublions pas. Elle noterait en tout cas qu'il faisait exprès de placer des silences entre chaque phrase qu'il énonçait, car il s'imaginait dans un film hautement dramatique où une musique de fond viendrait appuyer chacune de ses interventions. « Mylah » ajouta-t-il avec difficulté, tandis qu'il vint déposer délicatement sa main sur la joue de la blonde et qu'il baissa légèrement les yeux, pour se donner un petit air torturé. « Je ne veux pas être mort en vain. » Et ça, c'était comme qui dirait la phase poignante qui était censée donner tout son sens à son discours, celle qui accentuerait définitivement l'intensité dramatique du moment. Mais aussi et surtout celle qui était censée donner envie à Mylah d'accéder à la dernière volonté qu'il avait implicitement énoncée, ça va sans dire.

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MessageSujet: Re: you know we can't go back, 30/04 - 14h54   you know we can't go back, 30/04 - 14h54 EmptyDim 3 Mai 2015 - 0:50

Le sujet des abysses est bien plus facile à aborder que celui d’Andrea, raison pour laquelle Mylah préfère commencer en douceur. Pourtant, ce n’est pas un terme qui s’applique à elle, ou du moins lorsqu’il s’agit de parler. Elle fait généralement preuve d’aucune délicatesse, même si ce n’est pas volontaire de sa part. Elle est simplement habituée à être directe et à ne pas tourner autour du pot trop longtemps. Et c’est ce qu’elle fait à présent, afin d’éviter de répéter le schéma de la semaine dernière. Elle ne souhaite pas être brusque, pas avec Allen, mais il est vrai que les affirmations du détecteur l’ont perturbée plus que de raison. Elle se verra contrainte de lui en parler tôt ou tard, le plus tôt sera le mieux. Elle pourrait garder ses interrogations pour elle, mais ce n’est pas la meilleure des solutions puisque cela finira tôt ou tard par ressortir, quand le sujet ne sera plus d’actualité, ce qu’elle aimerait autant éviter. Les abysses donc, qu’il peut certainement retrouver s’il en fait la demande à Cupidon. L’angelot ne lui refusera certainement pas cela, vu qu’il a certainement dû prendre plaisir à voir les candidats s’adapter à un tel environnement. Mais bien évidemment, Allen ne compte pas y retourner seul et elle comprend vite où il veut en venir quand elle sent son regard sur elle. C’est une mauvaise idée, une très mauvaise idée. Mais elle veut bien lui accorer deux jours, pas plus, et uniquement parce que c’est lui. Qu’est-ce qu’elle ne ferait pas comme sacrifice, il a bien de la chance. « Qui a parlé de partager notre tente ? » Réplique-t-elle aussitôt. Il y a des dizaines de tente à leur disposition, ils peuvent très bien faire tente à part. « Ce serait un bon moyen de te punir pour avoir cité mon prénom comme celle pouvant t’accompagner. » Il n’a rien sans rien, s’il souhaite bénéficier de sa présence, cela a un prix. Mylah reste par la suite muette quelques instants, sceptique quant à la réflexion d’Allen. C’est qu’elle prend tout au premier degré et, durant quelques secondes, elle a cru qu’Allen utilisait son obsession de la propreté pour se moquer. Cependant, elle reprend bien vite ses esprits, car elle sait pertinemment qu’il n’est pas capable de cela. C’est de l’humour, gentil, qui n’a pas pour but de la mettre mal à l’aise. « Ce serait plutôt un motif d’éloignement, si tu veux tout savoir. » Rien que cela, oui. Comme quoi, la théorie du belvédère n’est pas si étonnante. Elle exprime ensuite plus clairement le fond de sa pensée, sans pour autant lui faire part des questions qui la préoccupent. Elle préfère simplement parler du détecteur en général, en prenant en compte l’avis d’Agata qui suppose que la machine n’est pas des plus fiables. C’est ce que Mylah a cru comprendre, pour autant elle aimerait avoir l’opinion d’Allen sur certaines des précisions fournies par la machine à la suite de ses réponses. Inévitablement, savoir que la machine suppose qu’il doute quant à son refus d’une seconde chance avec Andrea, cela ne peut que la préoccuper. Mais il lui assure s’être montré honnête, elle ne compte donc pas chercher plus loin. Elle ne donne pas sa confiance facilement, mais elle estime Allen digne de l’avoir. Alors elle s’abstient de poser des questions plus détaillées, elle a déjà obtenu de nombreuses réponses la semaine précédente et elle ne compte pas remuer le couteau dans la plaie, ayant conscience que le sujet s’avère encore douloureux pour Allen, d’autant plus qu’il lui précise qu’elle et Agata sont les seules à être au courant de certaines choses. Elle ne compte pas revenir sur le sujet afin de le laisser respirer sur celui-ci. Il est ensuite question de ses affinités supposées avec la production, qu’elle serait parvenue à mettre dans sa poche. C’est qu’il lui faut bien cela pour compenser tous les candidats avec lesquels le courant ne parvient pas à passer. « Si tu veux mon avis, il n’est pas très objectif. » Car elle est bourrée de défauts et il ne semble pas les voir – ce qui ne la dérange pas, c’est certain – contrairement à leurs camarades. « Il peut toujours se lancer dans une campagne pour redorer mon image auprès des autres. » Mais il aura du travail. Elle ne fait pas l’unanimité, mais elle le vit bien. Elle ne peut pas en vouloir aux autres, elle se comporte différemment avec Allen parce qu’elle l’apprécie, mais certains la laissent relativement indifférente, elle se montre donc froide, comme à son habitude lorsqu’elle n’a pas d’affinités particulières avec quelqu’un. Elle se raccroche à Allen pour ne pas perdre son équilibre lorsque la cabine branle légèrement avant de s’immobiliser. Elle n’aime pas chuter en temps normal, elle aimerait logiquement éviter que ce soit le cas en présence du canadien. Elle n’a pas serré son bras suffisamment fort pour lui infliger un bleu et même si elle le voulait, elle n’y parviendrait certainement pas. Même si elle rêve d'une vengeance depuis qu'il l'a visée au paintball, mais pour cela elle devrait lui causer un bleu au visage et il serait dommage d'en abimer un aussi beau. « Tu sais, les choses évoluent en quinze ans. » Ne peut-elle s’empêcher de répliquer, un sourire aux lèvres. Bon, certes, le côté bad boy semble toujours être un succès à l’heure actuelle. « Ce serait plus perturbant qu’autre chose selon moi. Je te préfère nettement comme tu es là. » Le côté bad boy, cela ne l’attire pas particulièrement. Tout d’abord parce qu’elle vient d’une bonne famille et que c’est tout bonnement impensable d’être attirée par des pseudos-criminels, et puis parce qu’elle n’arriverait pas à se concentrer sur autre chose que son bleu, ce serait effectivement perturbant. Il faut également compter sur les groupies d’Allen – puisque certains aiment utiliser ce terme – qui risquent de lui faire payer si elle a le malheur d’abimer son visage. « Tu méritais une victoire honnête. » Elle répond par la suite quand il fait référence à son award. Il est évident qu’elle souhaitait le voir remporter ce prix, même cela ne dépendait pas d’elle. Fort heureusement, la majorité fut de son avis. Ils semblent tous les deux garder un mauvais souvenir de leur précédent incident avec l’ascenseur, il est donc préférable de remédier à cela pour ne pas que cette cabine devienne source de cauchemars. Enfin, cela n’irait sûrement pas jusqu’ici, mais si cela peut être évité, ce n’est pas négligeable. Et s’ils doivent rester ici deux fois plus longtemps, elle préfère ne pas s’en prendre à Allen parce que la panique la gagne. « J’ose espérer que la production n’est pas sadique à ce point. » Dit-elle, un peu plus nerveuse cette fois-ci, quand il lui parle d’un manque d’oxygène. La production n’oserait pas les mettre dans une telle posture tout de même, si ? Il ne lui en faut pas plus pour imaginer le pire. Dans tous les cas si elle, qui a tendance à paniquer facilement, est en mesure de supporter l’enfermement dans cet espace clos, il le devrait lui-aussi. Et c’est sa compagnie qui peut l’y aider. « Je vais faire de mon mieux, mais il faut que tu fasses de même et que tu t’abstiennes de parler d’un quelconque manque d’oxygène, par exemple. » Réplique-t-elle avec un léger sourire. Car, clairement, cela ne la détend pas d’imaginer une telle issue. Et si c’est effectivement lui qui a arrêté cette cabine, il aura sa mort sur la conscience. Car oui, elle s’imagine qu’il est derrière cela, même s’il y a d’autres moyens de passer du temps seul avec elle. Sauf que le canadien ne se laisse pas accuser aussi facilement et ne tarde pas à la mettre en cause, elle et sa gueule d’ange. Elle semble si innocente que cela parait louche. Elle pourrait dire la même chose que lui, même si c’est effectivement reprendre son argument. « À force de te côtoyer, je deviens aussi inspirée que toi. » Répond-elle non sans le provoquer. Sa fameuse inspiration qui lui sert pour trouver des excuses toujours plus faciles. Allen évoque des scènes torrides dignes de mauvais films, mais elle est forcée de lui faire remarquer que de son côté, elle n’en a jamais parlé. Alors oui, il interprète les choses comme cela l’arrange. Et le voilà qui s’offusque et il manque sérieusement de crédibilité. « Et je n’ai pas non plus parlé de fantasme absolu, tu te grilles tout seul, Allen. » Le mot fantasme n’a jamais franchi ses lèvres. Il accumule, là, il serait presque préférable qu’il se taise. « Tu te dois de l’être, j’ai suffisamment de défauts pour deux. » Elle rétorque en haussant les épaules. Personne n’est parfait, mais elle, elle est loin de l’être. Elle a conscience de ses traits de caractère qui apparaissent comme des défauts aux yeux des autres, même si elle ne les considère pas forcément comme tels. Elle se doute bien qu’Allen a quelques défauts, mais globalement il est loin de les accumuler. Allen en vient à parler d’un baiser qui ne se fera pas et même si l’idée est loin d’être déplaisante, elle ne compte pas céder à sa demande si facilement. Il peut toutefois tenter de négocier. « Mais je suis certaine que tu seras un très bon négociateur. » Réplique-t-elle après qu’il ait évoqué le fait qu’elle soit dure en affaires. Il le faut bien.  S’il souhaite vraiment obtenir un baiser, il va falloir qu’il improvise sa crise de panique. D’ailleurs, elle lui fait une proposition qui peut être bénéfique pour eux deux. Elle, elle peut tester son inspiration et lui, il peut convaincre d’éventuels producteurs et – cerise sur le gâteau – obtenir ce qu’il souhaite s’il se montre suffisamment convaincant. Et il le sera, elle n’en doute pas, il lui a prouvé par le passé qu’il prenait les choses au sérieux. « Tout de suite les grands mots. » Elle ne l’a pas tant brusquée que cela, son inspiration, la dernière fois. Elle est juste capricieuse, voilà tout. Il va se montrer si convaincant qu’elle le suppliera de l’épouser. Il se reprend aussitôt et elle esquisse un sourire. Cette fois, elle a bien compris le trait d’humour, elle ne s’est pas inquiétée. « Oui. » Répond-elle simplement, histoire de le rassurer. Ce n’est pas une surprise pour lui qu’elle est un peu plus lente que lui concernant ce qui se passe entre eux, mais il ne l’a pas inquiétée pour autant avec sa remarque. Se plaçant face à lui, elle l’invite à se lancer, tandis qu’elle revêt le rôle de spectatrice, mais aussi de juge. Il a intérêt à ne pas la décevoir. Première surprise, la mine qu’il affiche avant de débuter son interprétation est loin d’être celle dont elle a l’habitude avec Allen. Elle sait que c’est faux, mais c’est tout de même perturbant de le voir ainsi. S’installant confortablement contre la paroi, elle ne le quitte plus des yeux tandis qu’il débute. Sa voix est elle aussi différente, mais cette fois-ci, elle esquisse un sourire, tant cela ne lui semble pas naturel en comparaison à la voix habituelle d’Allen. Il est question d’un virus mortel capable de décimer la planète, évidemment. C’est bien lui qui parlait de films dignes d’une troisième partie de soirée ? Et bien évidemment, la source du virus est cette cabine où ils sont coincés, qui s’autodétruira dans quelques secondes. Il marque des pauses, probablement pour accentuer l’effet dramatique, ce qui ne fait que dessiner un sourire sur les lèvres de Mylah. Et le meilleur est pour la fin, puisqu’elle est la seule à pouvoir accéder à sa dernière requête qui consiste à mourir heureux. En l’embrassant, donc. Il se contente de peu, mais c’est dans ses cordes, oui. Elle esquisse un sourire quand elle sent sa main se déposer sur sa joue, tandis qu’il lui annonce ne pas vouloir mourir en vain. Elle reste silencieuse quelques instants, lui permettant de terminer son interprétation par un nouveau silence dramatique. Elle ne l’a pas interrompu une seule fois puisqu’elle n’est pas le premier rôle féminin, mais bien la spectatrice. Toutefois, avant de lui donner sa réponse – à savoir, s’il a été assez convaincant – elle tente de l’imiter, pour marquer le suspens comme il l’a fait, bien que le second degré – puisqu’il s’agit de cela dans son cas à elle – ne soit pas sa tasse de thé. Heureusement qu’elle a un excellent modèle. « Allen. » Dit-elle d’une voix qui se veut hésitante, tandis que sa main vient rejoindre celle du brun, déjà posée sur sa joue. « Tu ne vas pas mourir en vain. » Continue-t-elle sur le même ton. Fort heureusement, ce n’est pas elle l’actrice de leur duo, sans quoi elle serait abonnée aux razzie awards. Sa main libère bientôt celle d’Allen pour venir délicatement se placer sur la nuque du canadien, tandis qu’elle s’approche de lui et scelle, sans plus attendre, leurs lèvres en un baiser qui se veut passionné. Pour cadrer au contexte catastrophe, mais surtout par envie. Il n’y a plus de timidité entre eux, plus depuis cette fois au bar où elle n’a pas repoussé Allen. Et puisqu’elle sait qu’il ne compte pas le faire de son côté, elle se laisse guider par son envie. Se détachant après quelques secondes, elle se recule pour venir s’appuyer à nouveau contre la paroi, en espérant avoir été, à son tour, suffisamment convaincante pour qu’il ne soit pas déçu. « Je félicite ton inspiration, mais je te propose qu’on la garde pour nous. » Il s’est surpassé et en vue de l’intonation de sa voix ou de ses expressions, il a pris la chose au sérieux, Mylah ne peut pas le nier, mais son scénario, lui, par contre… « Si tu as des propositions à la sortie du jeu, promets-moi d’accepter de meilleurs scénarios que celui-ci. » C’est un conseil qu’elle lui donne, parce qu’elle souhaite le voir réussir dans son projet, il est donc préférable qu’il vise un peu plus haut, même si son scénario l’a plutôt amusée, ce qui n’était pas gagné avec elle.

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