Quand la musique retentit dans la maison, je sursautai dans mon lit. Mon lit, oui je pouvais dire mon lit car Juliet avait quitté l'aventure, à mon grand regret. Je l'aimais bien, même si on était pas vraiment très proches. Puis par la suite du prime, Amanda est devenu ma partenaire pour quelques heures, quand elle a décidé de quitter l'aventure. Aujourd'hui, ma partenaire était Faustine. Je ne suis pas obligé de vous dire que je ne suis absolument pas du tout déçu. En effet, la jeune femme est l'une des seules dans cette maison que je trouve vraiment très belle. Il me tardait de la connaître un peu plus.

Je me levai et quitté la chambre de roméo pour rejoindre celle de don juan. Je comprendrais jamais pourquoi ces deux noms ? Moi quand il y a Roméo, je pense directement Juliette mais là, il fallait penser Don Juan ensuite. Enfin bref, c'était... bizarre. En entrant dans la chambre, j'étais encore endormi alors je ne fis pas attention à la jeune femme que je venais de bousculer. En heurtant son épaule. Je me retournai en découvrant le visage de Faustine. J'esquissai un sourire avant de dire.

"Désolé, ça va ?"

BOUM. Les yeux exposés par la soudaine lumière blanche vivace, et les oreilles assourdis par un bruit semblable a une musique aussi ringarde que tapante, Faustine n'avait qu'une envie, se jeter par la fenêtre. Bien heureusement, pas de fenêtres à portées, mais une couverture sous laquelle elle ne tarda pas à s'engouffrer. Le matin il y a toujours deux types de personnes : celle qui chantent à tuent tête, appelons les, les personnes de bonnes humeurs, et celles qui ronchonnent, grognent et aboient, ne les appelons pas les chiens, mais plutôt ceux qui n'ont pas assez dormi. Pour une fois, la brunette se classait dans le second groupe : mauvaise nuit qu'avait-elle passé. Impossible de dormir une heure d'affiler, et ne cachons pas que le manque de compagnie est bien lourd à supporter dans un lit deux places quand l'on y dort seule : deux semaines que le charmant brun qui somnolait à ses côtés l'avait quitté, certes, son départ n'était pas vraiment... déplaisant, sachant que rien ne lier ces deux personnes, mais bon, ça laisse toujours un certain vide. A son grand bonheur, cupidon l'avait lié à une nouvelle personne à l'issue du départ de Amanda : Aymeric. Charmant prénom, tête pas des moins écœurantes, sans parler d'un corps (qu'elle put apercevoir de ces yeux baladeurs la dernière fois sous la douche) ... hum hum. Brefons, elle n'était pas tombé sur un poux, de quoi redonner le moral. M'enfin, reprenons. Tenté de rester un peu plus longtemps sous sa couette, l'appelle à la douche fut tout de même plus fort, et c'est avec tout son courage qu'elle sortit de son lit si confortable, chaud et... confortable encore une fois. Les deux pieds au sol, elle se leva belle et bien, remettant en place rapidement son shorty et débardeur qui lui servaient de pyjama, avant de faire de même avec sa longue chevelure, en ce matin ondulé. C'est alors qu'elle allait faire son premier pas qu'elle sentit brutalement une force se "jeter" contre elle. Bawah, autant dire, que le matin, directement, ça fait pas du bien, et n'étant pas d'humeur jouissive ce matin... Poussée, elle finit assise sur son lit : certes se n'était pas un bus qu'elle venait de se prendre, mais dès le matin étant aussi active qu'une quiche... ! Elle n'avait pas mal, mais elle sentait l'énervement monter en elle. Baissant alors les yeux, elle se disait sans cesse "calme, calme, calme (...)", puis elle finit par se relever, affichant un sourire quelque peu forcé certes, mais montrant qu'il y a eu plus de peur que de mal; Elle reconnut alors que le camion n'était autre que le charmant Aymeric : son nouveau partenaire. Allongeant sincèrement son sourire d'une façon presque timide, elle lui répondit. « Ça va... aller ! »

Oui j'avoue, je ne voulais pas de mauvaise impression sur moi de la part de Faustine mais comme je venais de lui rentrer dedans, cela ne pouvait pas ne pas être le cas, ou alors je me trompe et je suis complètement à côté de la plaque. Enfin heureusement pour moi, au lieu de tomber par terre, elle tomba sur un lit, de quoi amortir sa chute, ce qui me fit soupirer de soulagement. Je voulais faire les choses bien avec ma partenaire cette fois-ci, ba oui, je n'ai pas eu le temps de parler avec Juliet, encore moins avec Amanda, je voulais pas que les événements me dépassent cette fois. J'esquissai un léger sourire alors qu'elle me disait qu'elle allait bien.

"Eum.. désolé.. encore."

Il se trouve que Faustine ne souffrait d'aucune douleur, du moins, douleur dans le sens du terme invivable. Un léger mal de crane dut au choc (genre on aurait vraiment l'impression qu'elle s'est pris un camion...) qui allait passé bien plus rapidement qu'on ne pourrait croire, et c'était tout. En gros, plus de peur que de mal. Mais le jeune homme s'excusa une nouvelle fois, même sachant que la brunette allait bien : mignon, et adorable vous ne trouvez pas. Comme quoi ce n'est pas ce "choc" qui vint perturber l'impression que Aymeric laissait entrevoir à la demoiselle. En effet, elle était bel et bien satisfaite de son nouveau partenaire et de ces premières impressions, elle s'attendait déjà à ce que le "Aymeric et Faustine" soit plus développer que le "Zack et Faustine" qui n'allait pas plus loin à leur connaissance réciproque et minimale de leur prénom. Enfin bon. Affichant toujours ce même sourire chaleureux et amical, elle se rapprocha quelque peu de lui avant de lui dire sous un ton aussi ironique que curieux. « Essayes donc de te faire pardonner ma brute de partenaire : dis moi qu'ai-je donc à savoir sur toi ? »

« Essayes donc de te faire pardonner ma brute de partenaire : dis moi qu'ai-je donc à savoir sur toi ? »

Je souris et vint m'asseoir aux côtés de Faustine. Elle avait l'air super sympa malgré ma bousculade ce qui me rassura. Ba oui, ma partenaire n'était pas une folle, ou encore pire, une mangeuse d'hommes ! Je vais trop loin je sais. Par où je pouvais commencer pour lui parler de moi ?

" Et bien, pas grand chose on va dire. Je suis pas extraordinaire. Mais si tu veux tout savoir, ma couleur préféré est le bleu. Mon livre préféré quand à lui est Be Safe, je sais pas si tu connais. Mon film préférait : Never Back Down. Je viens de France, donc j'habite loin on va dire. Enfin bon, je crois avoir tout dit, j'ai pas trop.. envie, de rentrer trop dans l'intimité."

J'esquissai un petit sourire gêné. Je suis pas très doué pour parler de moi.

Faustine put d'apercevoir quels avaient énormément de point commun avec le jeune homme, rien que leur pays d'origine est le même : La France, le comble serait encore qu'ils vivent dans la même ville, connaissent les même personnes (...) j'avoue je pousse un peu. Forcément donc, elle était assez étonnée, surprise, mais de façon bien plus qu'agréable : elle sentait pour la première fois quelle avait en face d'elle quelqu'un de normal (et oui parce que l'anormalité règne dans cette maison), de familier, avec qui elle pourrait partager des sujets de conversations qu'elle ne pourrait pas avec tout le monde... Souriant donc de plus bel, elle s'empressa de lui répondre, plus excitée encore. « Héééé ! Je viens de France aussi ! Tschèèèck ! » Tschèèèck à prendre comme un "tape la", signe qui reflète pour elle une grande complicité, dans le cas là, elle n'est peut-être pas si grande, mais c'est un début hé ! Elle leva donc ça main attendant simplement qu'il la frappe. Une fois fait elle reprit. « Ah et never back down, certes peut-être pas mon film préféré, mais j'aime beaucoup, et puis Cam d'ailleurs... ! Tschèèèck ! » Elle leva donc à nouveau la main, attendant une nouvelle fois qu'il la coigne pour reprendre une troisième fois. « Et puis le bleu... je préfère le rouge, mais j'aime le ciel, et le ciel est bleu donc on s'en fou ! Puis je connais pas ton livre, mais tant pis, tschèèck quand même! juste pour le fun. » Levant une dernière fois sa main, elle n'attendait plus qu'il la lui tape. Décidément Faustine restera donc un grand enfant, mais elle aimait être comme ça, que ça plaise ou non...

Puis elle s'allongea sur le dos, guettant le plafond, pensante. Après quelques secondes de néant dans sa tête, elle s'appuya sur ses coudes en arrière, reposant son regard sur son partenaire, avant de lui demander. « C'est vrai ce qu'on raconte pour Summer et toi, toi et Summer ? » Était-elle trop curieuse, certainement, d'ailleurs elle ne se rendit pas tout de suite compte que ça pourrait l'affecter, et que surtout, il n'aurait peut-être pas envie d'en parler. Elle reprit ensuite. « Tu peux m'envoyer chier si tu n'as pas envie d'en parler... »