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 Deux grains de folie dans le vent, deux âmes brûlantes, deux enfants.

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Quinn

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MessageSujet: Deux grains de folie dans le vent, deux âmes brûlantes, deux enfants.   Deux grains de folie dans le vent, deux âmes brûlantes, deux enfants. EmptyMer 25 Déc 2013 - 23:22

Ma tête vibre. Je grogne. Ah non, c'est pas ma tête. C'est juste mon portable. Je grommelle un truc incohérent contre la reine d'Angleterre, puis cherche l'objet du diable à tâtons quelques secondes, et je vois une forme humaine me faire une grimace, sur l'écran. OK. Qui m'appelle au milieu de la nuit ? Machinalement, je jette un regard plissé car encore à moitié endormi vers le soleil qui éclaire ma chambre à travers les rideaux grands ouverts. Hm. « Allô le room service ? je voulais vous demander, c'est pour ménager mon complexe de supériorité, le halo lumineux qui me gorge de lumière dès le matin ? j'apprécie vos efforts mais le petit dej' au lit aurait suffit, vous savez » je baragouine après avoir décroché. Je sais pas qui c'est, mais je doute que ça soit le service de l’hôtel dans lequel je pionce. Au mieux, c'est ma mère. Au pire, c'est mon patron. « T'es toujours au lit ? » j'entends à l'autre bout du fil. La voix haut perchée et surtout les accents scandalisés qui en émanent me renseignent aussitôt sur l'identité de mon interlocuteur. Ou plutôt de mon interlocutrice. Je retombe aussitôt le visage au creux de mon coude, affalé sur mon oreiller, tel un martyr. « Ménon » je râle. Lullaby ne se laissera pas attendrir. Je la connais. Elle n'a absolument aucune compassion pour moi dans ces moments-là. M'apprêtant à me faire sermonner, je passe le pilote automatique, frotte mes yeux puis tout le reste de mon visage avec ma main libre. Pourquoi j'ai si peu dormi, déjà ? Ah oui : je voulais à tout prix terminer un bouquin à la noix.  « Tu vas être en retard » elle se contente de lâcher. En retard ? Hein ? Et la lumière fut. Je dévisse aussitôt mon portable de mon oreille pour constater qu'elle a raison. Oh merde. Fait chier, fait chier, fait chier, fait chier. Je raccroche aussitôt (elle ne s'en formalisera pas, pire : elle prendra ce geste pour un "tu avais raison sur toute la ligne, Lulla" et sourira avec satisfaction, amusement et un peu de pitié, aussi, sans doute) et bondis hors de mon lit. J'ai très exactement quarante pour me réveiller (ça serait déjà pas mal), me laver, m'habiller, et me téléporter à l'autre bout de la ville. Bon, j'exagère, je dois être à dix minutes à pieds grand max, en prenant les raccourcis. Je pourrais être chauffeur de taxi dans ce bled tellement je le connais par cœur. Bref, trente minutes plus tard, je suis paré. Je m'épate moi-même, des fois. Bref, je dépose mon borsalino sur ma tête, parce que voilà, je ne sors jamais sans, même si c'est complètement démodé, et je quitte ma chambre d'hôtel, me tâtant encore sur le choix crucial qui s'impose à moi : courir ou trouver une excuse bidon pour justifier mon retard. Juste quand je me décidais à demander la charité à un cycliste, je vois une enseigne taxi tombée du ciel défiler devant mes yeux. Je parviens de justesse à l'avoir et en m'asseyant, je lâche : « Vite, suivez cette voiture ! » Grand silence. Le type me fixe dans son rétroviseur, l'air pas franchement amusé. « OK, pardon. » Je lui indique l'adresse et il démarre enfin, non sans soupirer. « Cela dit, je suis vraiment pressé. » Je suis pas certain qu'il en ait quelque chose à faire mais soit. J'arrive quand même à l'heure, donc j'ai aucune raison valable de me plaindre du mutisme de mon chauffeur. Je le paie, il se tire, et moi, je suis seul dans la rue. Bon, ça doit pas être bien loin. Quelque part par là. Oui. Mon sourire s'élargit quand je repère une tignasse brune reconnaissable entre mille. J'hésite pas, je vais me planter juste sous son nez. « Une farce ou un sort ! » je scande. Avant de lever les yeux au ciel, en pleine réflexion, et de corriger « ou un câlin. Ou alors, formule complète mais faudra payer un supplément de deux heures en ma compagnie. » Oh, c'est Skyler, elle est rodée, habituée, vaccinée à mes conneries.
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MessageSujet: Re: Deux grains de folie dans le vent, deux âmes brûlantes, deux enfants.   Deux grains de folie dans le vent, deux âmes brûlantes, deux enfants. EmptyVen 27 Déc 2013 - 16:00

Je ne travaille pas aujourd'hui, j'ai pris ma journée de congé parce que Quinn revient dans le coin et que je pouvais quand même pas passer à côté de ça. Puis en tant que photographe indépendante, j'ai pas mal de libertés donc je fais souvent selon mes envies. Malgré ce congé, je n'en profite pas pour faire la grasse matinée, au contraire, je suis tellement anxieuse à l'idée de le revoir que je me suis levée avant que le réveil ne sonne. C'est assez rare alors je trouve que c'est important de le faire remarquer. J'ai passé un temps fou dans la salle de bain, tentant de dompter au mieux mes cheveux bruns. Au final, c'est pas trop mal. J'ai de la chance, ils sont quand même assez maniables comparés à certaines personnes. Céleste - avec qui je vis désormais- se fout un peu de ma gueule, après tout ce n'est qu'un vieux copain, pas la peine de se mettre dans un état pareil. Mais bon, j'suis comme ça. Je sors alors de la salle de bain, presque prête et ma soeur m'attend assise sur mon lit, une tasse de thé entre les mains. « Sky, tu oublieras pas de t'habiller quand même » qu'elle lâche moqueuse. Gnagnagna ! Tout de même, je n'en suis pas encore à ce stade-là, je sais encore veiller à ma tenue avant de sortir. Ouvrant mon dressing et m'y engouffrant, j'en ressors quelques instants plus tard avec deux tenues. Une dans chaque main. Je scrute ma soeur du regardça ou ça ? ». Elle plisse les yeux, examine attentivement chacune des tenues que je tiens devant moi. Puis, finalement, elle fait son choix et opte pour la première. Une jupe, c'est plus canon quelle dit. Je m'empresse donc d'enfiler le tout et je parviens à être prête largement dans les temps. J'ai appris à être ponctuelle, parce que tout le monde a pu remarquer lors des primes de fake lover que ça n'était pas mon fort. Décidant de ne pas perdre le temps précieusement gagné, je sors rapidement dans la rue après avoir embrassé ma soeur. Prenant le taxi, comme toujours, je lui donne l'adresse à laquelle je dois me rendre. Exactement la même que j'ai donné à Quinn quelques jours plus tôt. Je reste d'ailleurs à cet endroit seule pendant un petit moment mais c'est de ma faute étant donné que je suis à l'avance. Et finalement, une voix que je connais si bien et qui m'avait tant manqué se fait entendre derrière moi. « Une farce ou un sort ! » Je ne peux empêcher un sourire de naître sur mon visage. Il est bon de voir qu'il n'a pas changé.« ou un câlin. Ou alors, formule complète mais faudra payer un supplément de deux heures en ma compagnie. » un câlin ! Je l'ai bien mérité depuis le temps non ? « Déjà, je vais prendre le câlin » que je dis en m'avançant pour le serrer contre moi. Posant ma tête contre son épaule, je reste immobile durant quelques secondes, peut-être même une minute avant de me redresser. « Et maintenant j'accepte de payer pour profiter de ta compagnie ! Tu m'as manqué chaton » Ouais, le surnom aussi il est resté. Après tout, pourquoi cela aurait-il du changer ? Nous nous entendons toujours aussi bien, c'est juste que je n'ai pas le chance de le voir aussi souvent que je le souhaite. «Alors, où est-ce que tu m'emmènes aujourd'hui ? Puis tu me diras aussi si des choses ont changés dans ta vie ... Fin, nous faudra au moins six heures en fait.»clairement, deux, c'est pas suffisant.
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MessageSujet: Re: Deux grains de folie dans le vent, deux âmes brûlantes, deux enfants.   Deux grains de folie dans le vent, deux âmes brûlantes, deux enfants. EmptyLun 2 Juin 2014 - 17:16

Elle a pas changé, Skyler. Pas d'un poil. Oh, bien sûr, elle a arrangé ses cheveux, elle s'habille plus classe, elle a une autre allure que lorsqu'on s'est rencontrés, mais c'est presque superficiel. Pour le reste, tout est là. Car elle n'a rien perdu de son expression que je connais par cœur, de sa façon de parler, de sourire. C'est toujours la Skyler dont j'ai fait la connaissance il y a trois ans. Mon chaton. Je l'accueille dans mes bras avec un grand sourire. Et on reste comme ça pendant quelques temps. Sans doute une minute ou peut-être même plus, mais ça me semble durer quelques secondes à peine. C'est que ça me fait plaisir de la voir, depuis tout ce temps. La suivant du regard tandis qu'elle gigote et se dégage, je serre un poing victorieux et largement surjoué lorsqu'elle finit par accepter de traîner avec moi aujourd'hui. « Ça fait combien de temps qu'on ne s'est pas vus ? Deux siècles ? T'as carrément des rides, là » je soupire faussement triste, en désignant vaguement son visage. C'est des conneries, évidemment. Elle est toujours jeune, jolie, rayonnante, tout ça. Tout de même. J'imagine que j'ai pas beaucoup changé non plus. Si ce n'est que j'ai atteint un quart de siècle. Moi, personnellement, je m'en fous un peu, mais pour Lullaby, ça a été la dépression pendant des jours. On est à présent plus proches des jeunes trentenaires que des gosses de vingt ans. On est diplômés, on bosse, on ne vit plus chez nos parents (fraîchement rabibochés, comme quoi, tout arrive). J'aime assez cette nouvelle vie d'indépendance, à vrai dire. Contrairement à d'autres, je n'ai vécu qu'avec une seule idée durant toute mon adolescence : me tirer de chez moi et vivre ma vie. J'aime ma mère, et j'ai appris à aimer un père désormais présent, mais ma soif de liberté a toujours surpassé le reste. Quoi qu'il en soit, j'acquiesce et fais mine de réfléchir. Honnêtement, j'avais prévu de rester là toute la journée. Deux heures, c'est tellement peu comparé à tout ce qu'on a à se dire, à faire. « J'avais loué une soucoupe volante pour l'occasion. » j'annonce. Et ouaip ! Cool hein ? « Mais je l'ai crashée en voulant être à l'heure. » J'esquisse un petit sourire coupable. C'est la partie moins cool. Ma surprise est ratée. Franchement, ça l'aurait pas fait de venir la chercher à bord de l'Étoile Noire ? « On va manger ? » je propose alors gaiement. Oui, j'ai le ventre vide, j'ai faim, je suis un estomac sur pattes, ça non plus, ça n'a pas changé. Cela dit, comme elle est la native de Dublin, de nous deux, je doute pouvoir la surprendre réellement avec un choix de resto. Aussi, je passe le bras derrière ses épaules pour l'entraîner dans la rue. « Je t'ai vue à la télé l'autre jour, tu passes drôlement bien à l'écran, chaton. Toi aussi tu en as des choses à me raconter. » je la gronde gentiment. J'accepte de parler de moi à la seule condition qu'elle en fasse autant. Je veux tout savoir de tout ce que j'ai manqué. C'est-à-dire pas mal de trucs. Sans compter que ça risque d'être encore pire avec le nouveau boulot que je suis sur le point de me dégoter. Donc je veux profiter au maximum de mon court séjour à Dublin. On finit par entrer dans un restaurant à la façade presque totalement vitrée. J'esquisse un sourire parce qu'au premier coup d’œil, je constate qu'il se situe parfaitement dans le point de rencontre de nos deux styles de vie. On va pas se mentir : elle a bien plus de classe que moi et mon vieux chapeau. Or, nous venons de pénétrer dans ce qui doit être le repaire des jeunes bourgeois qui se donnent un mal fou à ne pas avoir l'air bourgeois. Enfin, ils passent de la bonne musique, c'est le principal. Je croise le regard du type à l'accueil qui me fusille du regard et, instinctivement, je lève les yeux vers mon borsalino. Râleur, je l'ôte et le fait rouler entre mes doigts tandis qu'on va s'asseoir. « Alors, dis-moi tout, comment se porte le prince Harry ? » je demande alors, un large sourire taquin aux lèvres. La vérité, c'est que je ne sais même plus d'où je sors cette blague. Mais bon, ça me fait marrer, ce n'est qu'une façon de savoir comment ça va sa vie.

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