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 Deux grains de folie dans le vent, deux âmes brulantes, deux enfants (30/05, 11h02)

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Ennio

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MessageSujet: Deux grains de folie dans le vent, deux âmes brulantes, deux enfants (30/05, 11h02)   Deux grains de folie dans le vent, deux âmes brulantes, deux enfants (30/05, 11h02) EmptyLun 28 Mai 2012 - 2:08

W/ NORA.

Hmmgnmgmn. Je me réveille juste, là. Quand j'ouvre les yeux, il fait déjà clair, et plus que clair. Vide et plus que vide dans la chambre, aussi, à vrai dire. Je me retourne du côté d'Evadne, réflexe que j'avais acquis à force de dormir avec elle, et je constate que la couverture est rabattue. Elle doit être réveillée depuis longtemps. Me redressant sur un coude, dans le silence pesant de la pièce vide, je fais une grimace ensommeillée. Personne. Merde, quelle heure il est ? J'attrape mon iPod, à côté de mon lit, et l'allume, m'explosant les yeux au passage avec la lumière aveuglante de l'écran. Putain. Onze heures, à peu de choses près. Oh, je m'attendais à pire, d'habitude, il y a encore au moins une ou deux personnes, à cette heure-ci. Bref, à mon tour, je rabats la couverture au bord du lit et, baillant et frissonnant, je m'extirpe de mon petit paradis du sommeil. J'étais un dormeur moi. Les maximes du genre "l'avenir appartient à ceux qui se lèvent et tout" et ses dérivées, c'était des conneries pour moi, de la pure science-fiction. Rien de tel qu'une bonne grasse matinée pour se mettre bien, quitte à perdre la moitié de sa journée. On pouvait toujours vivre la nuit, à la limite. C'est dingue quand même, comme, il y a à peine, on se les caillait en combi de ski, et là, simplement vêtu d'un caleçon, j'avais presque trop chaud. Du coup, j'envisage de me balader comme ça encore un moment, le temps d'aller boire une tasse de café histoire de me réveiller, avant d'aller sous la douche - froide, très certainement, vu l'heure. Je ramasse ma paire de lunettes que je colle sur mon nez, parce que oui, j'étais un binoclard - mais un binoclard qui s'assumait pas, ou pas tout à fait, dans la mesure où quand je pouvais éviter de les mettre, et bien, j'évitais - et mon bouquin de chevet actuel, Le Procès, de Kafka, et je sors de la pièce, direction la cuisine. Tout en marchant, j'ouvre le livre à la page cornée, je plonge dedans, sans faire gaffe à qui, que, quoi, où. Une fois que je suis dans un livre, j'en sortais difficilement. J'avais toujours adoré lire, autant que la musique même, si pas plus. C'est en évitant à moitié les gens que je croisais que j'arrive dans la cuisine, m'arrête devant la cafetière, enfin, le senseo, enfin, le truc là, pour faire du café, et je me prépare une tasse. Et j'attends. J'attends que ça finisse enfin de couler, totalement absorbé, toujours en caleçon.
Nora

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MessageSujet: Re: Deux grains de folie dans le vent, deux âmes brulantes, deux enfants (30/05, 11h02)   Deux grains de folie dans le vent, deux âmes brulantes, deux enfants (30/05, 11h02) EmptyLun 28 Mai 2012 - 18:43

Formation étoile de mer, je ne me gêne pas pour prendre toute la place dans le lit puisque désormais il est devenu mon entière et exclusive -ou presque- propriété. Et, je ne démords pas du sommeil qui m’assaille. Oh non, on est tellement mieux sous sa couette. Je suis pas flemmarde mais j’ai la flemme. Jusqu’à ce que mes premiers rayons de soleil parviennent à me déranger et que je finisse par ouvrir les yeux tant bien que mal. Je reste immobile entre les draps, cligne des yeux à plusieurs reprise pour actualiser ma vision, et rive mes prunelles vers le plafond blanc. Les minutes, les heures passent. Je suis réveillée depuis un moment maintenant mais la flemme m’accable si bien que je décide de rester dans mon lit à comater, à entre dans un entre-deux: entre le sommeil et le réveil. Je vois les habitants de la chambre se lever, faire des allers et venues sans broncher. D’un geste lent, si lent que j’ai l’impression que mon mouvement dure des heures, j’attrape mon Ipod sur la table de nuit. Je place les écouteurs à mes oreilles et appuie sur play lançant la lecture aléatoire. Je me laisse bercer par les différentes mélodies, fredonnant doucement. Je baille, je m’étire. Et, j’ouvre encore les yeux. Je sonde mon esprit, l’état de mon corps, et décrète qu’il est tant de se lever. Sans attendre je joins la parole au geste et m’extirpe du lit. Je m’étire encore avant de soupirer bruyamment et secouer vigoureusement la tête. Je balance l’Ipod sur le lit en sortant. Je fais escale par la salle de bain. Je décide de rester en pyjama parce qu’on est bien plus à l’aise dans ces fringues là qu’autre chose. Faut voir la gueule du pyjama aussi: t-shirt trop large et short. Depuis l’incident de la culotte avec Ennio, je prends mes précautions. Et même si c’est un bout de tissu en plus, je préfère porter un short en dessous. Bien que le connaissant, ca n’aurait rien changer. Disons plutôt que ca le ralentira si l’envie lui reprend, vous voyez le genre. D’ailleurs, en parlant du loup… Je débarque à la cuisine pour prendre mon petit déjeuné que je aperçois le pervers cleptomane face à la machine à dosette, vêtu d’un simple boxer. Automatiquement, un sourire malicieux étire mes lèvres, et une idée -et pas n’importe laquelle- émerge dans mon esprit. N’ai-je pas parlé de vengeance ? Ne l’ai-je pas prévenu de se méfier ? Haha. L’heure de la vengeance a sonné. Je m’avance en faisant mine d’être encore embrumée par le sommeil. Je me frotte les yeux en m’avançant, étouffant un bâillement. Une fois à son niveau, lui toujours dos à moi, je me hisse sur les pointes de pied, m’équilibrant en posant mes mains sur ses épaules avant d’aller déposer mes lèvres sur l’une de ses joues. « Bonjour » je lui fais d'une voix douce en esquissant un sourire alors qu’il tourne le visage vers moi. Faut croire que je suis câline de bon matin. Toujours perchée je lui murmure un: « Pardonne moi... » et, sans lui laisser le temps d’enregistrer ce qu’il se passe et va se passer, mes mains agrippent le seul bout de tissu qui le couvre encore, et le descendent à la vitesse de l’éclair jusqu’à ses pieds. Je ne traine pas plus et pars en courant dans un rire dégénéré. « Je t’avais dit de te méfier ! » je lance fièrement en fuyant. C’est une bonne guerre. C’est bon enfant. Puis, je l’aime bien ce clepto. Je savais que ma journée commencerait bien.
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MessageSujet: Re: Deux grains de folie dans le vent, deux âmes brulantes, deux enfants (30/05, 11h02)   Deux grains de folie dans le vent, deux âmes brulantes, deux enfants (30/05, 11h02) EmptyLun 28 Mai 2012 - 21:36

Ma tasse se rempli, et enfin, je peux tremper mes lèvres dans le café. Putain, ça fait du bien. Il n'y a rien de mieux que le café le matin, sérieusement. C'était le genre de petit plaisir dont on ne se lassait pas. Rien que l'odeur me foutait de bonne humeur. Chez moi, j'avais le senseo avec les capsules là, et putain, ça me prenait toujours mille ans, parce que j'adorais et j'avais la sale manie de sentir les capsules avant de les mettre dans la machine. Je ne serai jamais lassé de cette odeur, j'crois. J'aurais pu la renifler toute la journée. Il y a des odeurs et des parfums, comme ça, qui te marquent et que tu pourrais sentir encore et encore et encore et... Bref, je sirote tranquillement mon café, du moins le début. J'aurais pu en profiter encore un peu, mais non, le destin en a décidé autrement. Je ne la vois pas tout de suite arriver, mais quelques secondes plus tard à peine, je sens deux mains se poser sur mes épaules et je ne peux même pas tourner la tête pour connaître l'identité de cet intrus matinal - bien que je devine parfaitement - parce que déjà, je sens qu'on me marmonne un truc à l'oreille, me confortant dans l'idée que j'avais de l'identité de l'intrus. Je sens un bisou se poser sur ma joue, j'entends des mots grommelés à l'arrache puis... « J'rêve putain ! » je gueule en français, sans y réfléchir. Je lâche brusquement ma tasse, me sentant nu, tout à coup. Cette sale... ! traîtresse ! Je savais qu'elle allait se venger, je le savais, je le sentais ! Mais ça ! Ça ! Quelle... Grrr waf waf ! heureusement pour moi, la pièce était complètement vide, si on excluait Nora qui se faisait la malle en hurlant une maxime aussi frustrante que l'éternel "je te l'avais bien dit". la tasse m'éclate sur les pieds, répandant mon précieux café partout sur le sol. Mais je m'en fous, c'est pas le plus important, là, tout de suite, franchement pas, non. Précipitamment, je me baisse, attrape l'élastique de mon caleçon et me presse de le remonter, peu désireux de rester trop longtemps les fesses - et plus si affinité - à l'air. Sauf qu'en me redressant, je me cogne violemment la tête contre le rebord du plan de travail où se trouvaient cafetière, grille-pain et tout. « Aie... » Comme une grosse merde, je porte la main sur le sommet de mon crâne, avant de m'effondrer.
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MessageSujet: Re: Deux grains de folie dans le vent, deux âmes brulantes, deux enfants (30/05, 11h02)   Deux grains de folie dans le vent, deux âmes brulantes, deux enfants (30/05, 11h02) EmptyMar 29 Mai 2012 - 3:42

Insouciante et bien contente d’avoir pu assouvir ma petite vengeance sur Ennio, j’en gambade presque dans toute la maison. Un sourire niais aux lèvres. Franchement, prête à scander et raconter mon exploit à n’importe qui veut bien écouter. Je passe la porte de la cuisine, arrive près du salon. J’entends qu’une tasse se brise au sol, un juron, mais rien de plus. Je m’arrête, arque un sourcil perplexe. Et, inévitablement, en ne le voyant par arriver, je me dis qu’un truc cloche. Un énorme truc même. Parce que, personnellement, je l’imaginais me courser pendant des heures jusqu’à ce que nos jambes nous lâchent et que le sol se dérobe sous nos pieds. Masi rien. Ou alors, il est lui-même extrêmement choqué de ce qu’il vient de se passer et met du temps à s‘en remettre. Blague. J’y crois pas deux secondes à cette seconde hypothèse. Ennio choqué ? Impossible. Alors, je retourne sur mes pas doucement, précautionneusement. Pas question de tomber dans un guet-apens. Ouais, le brune est tout à fait capable de ce genre de chose. Je ne remets pas en doute sa fourberie. Ce serait me planter considérablement et lui laisser une chance de se venger. Une ouverture comme on dit. Je me fais l’effet d’une espionne en pleine mission, rasant les murs, m’accroupissant par moment, me déplaçant avec agilité et légèreté. Et, vu de quoi il est capable et de ce que je lui ai fais là, ce n’est pas cher payé. D’autant que je commence presque à crainte son prochain coup. Presque, j’ai dis. D’ailleurs, bien que la pièce demeure vite, j’espère que les caméras n’ont rien loupé du spectacle que je leur ai servi sur un plateau d’argent. Je me penche légèrement, passant la tête dans l’encadrement de la porte. J’y aperçois qu’il a presque fini de remonter son caleçon mais surtout que dans ce mouvement là, il se frappe violemment -enfin, ca me parait violent- la tête contre le rebord du plan de travail. Automatiquement je lâche un cri apeuré. « ENNIO ! » je m’écris en me ruant vers le jeune homme qui vient de s’effondrer, me jetant à son côté. Je commence à penser que c’est de ma faute, je me ressaisi automatiquement histoire de faire preuve d’un peu de sang froid. J’ai vu bien pire. Je le bouge pas, évidemment. La première chose que je fais, est d’approcher mon oreille près de ses lèvres, dans le même temps je jette un furtif coup d‘œil vers sa poitrine qui se soulève et s‘abaisse doucement. Il respire. Je soupire soulagée. Agenouillée à son côté, je prend son visage entre mes paumes. « Ennio ? Ennio ? Tu m’entends ? S’il te plait, réponds moi. Ennio ? » je fais doucement penchée légèrement vers lui, les yeux plantés sur son visage à l'affut d'un quelconque signe, alors que mes pouces se mettent à caresser doucement sa peau. « Ennio, s'il te plait, réveille toi... » Bordel, réveille toi. J’ai presque envie de lui crier dessus, de lui ordonner de se réveiller. Mais, je calme mes ardeurs et me fais patiente.
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MessageSujet: Re: Deux grains de folie dans le vent, deux âmes brulantes, deux enfants (30/05, 11h02)   Deux grains de folie dans le vent, deux âmes brulantes, deux enfants (30/05, 11h02) EmptyMar 29 Mai 2012 - 21:32

Bordel de merde. Je me pensais plus doué que ça, vraiment. D'habitude, la maladresse, j'arrivais à y être totalement étranger. J'étais toujours de ceux qui restaient debout quand le bus effectuait un tournant particulièrement déroutant ou freinait brusquement sans prévenir. J'avais un très bon sens de l'équilibre et j'avais toujours tenu bon sur mes pieds. C'est pour ça que je ne m'étais jamais lassé de nos annuelles semaines dans le sud de la France ou en Italie durant l'hiver, à skier toute la journée avec toute la famille. Enfin, personnellement, j'étais plutôt snowboard depuis que j'avais atteint l'âge de comprendre que le ski c'était pour les gosses et les vieux, mais c'était un détail. Plus j'y repense, plus je me dis que partir au ski avec sa famille, c'était vraiment the activité de beauf. Enfin, non, en soi, partir aux sports d'hiver ne faisait pas de toi un beauf mais entre nous, l'image des quatre assis autour de leur fondue au fromage, les cheveux en bataille, à moitié en tenue de ski, la marque des lunettes sur le bronzage, c'était quand même pas super glamour. Enfin, mon splendide pétage de gueule - et c'était, pour le coup, vraiment le cas de le dire - sur le rebord du meuble ne devait pas avoir l'air beaucoup plus classe. Et je m'étais salement cogné, à vrai dire. Pas au point d'avoir une réaction plus expansive qu'un simple aïe, néanmoins. J'étais résistant à la douleur. Je m'en étais rendu compte lorsque, vers quatorze ans, je m'étais cassé le poignet en me rétamant lors d'un cross. Sans rien dire, je m'étais relevé, et j'avais recommencé à courir. Ce n'est que plus tard que je m'étais rendu compte que c'était fracturé. Rien d'aussi tragique, là. Mais l'occasion était trop belle. Sans chercher à résister au choc, je m'étais laissé tomber par terre, yeux clos. J'étais certain qu'elle reviendrait, et j'étais certain d'avoir raison d'être certain. Preuve en était que quelques instants plus tard, j'entendais déjà mon prénom appelé. Une fois. Deux fois. Je me retenais de sourire. J'étais sadique, des fois. Je la sens écouter ma respiration. Tordant. Elle flippe, elle m'appelle. Je la laisse mariner dans son jus un instant. Elle croyait m'avoir, mais c'était bien simple : j'étais plus fort qu'elle à ce jeu-là. Finalement, au bout de plusieurs minutes à profiter de son petit massage facial, je me décide. En espérant qu'elle n'ait pas son visage trop proche du mien. Brusquement, je me redresse, rouvrant les yeux et... « BAH ! » je hurle, avant d'exploser de rire en la voyant faire un bond. Les larmes me montant aux yeux, je retombe sur le dos, incapable de me contenir. Si seulement elle avait pu voir sa tête !
Nora

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MessageSujet: Re: Deux grains de folie dans le vent, deux âmes brulantes, deux enfants (30/05, 11h02)   Deux grains de folie dans le vent, deux âmes brulantes, deux enfants (30/05, 11h02) EmptyMer 30 Mai 2012 - 1:29

Un simple coup du genre ne peut avoir de telles conséquences. Si bien que je commence m’inquiéter sérieusement. La peur, elle-même commence à me guetter. Littéralement. Vicieuse et insidieuse. Puis, j’ai du mal à me concentrer sur quoi parce que justement, il n’y’a rien à faire sauf attendre. Attendre que ce feignant finisse par m’entendre et daigne se réveiller. Il est vivant, c’est un fait. Il s’est pris un coup à la tête. Ce genre deux choses, c’est à double tranchant: soit ça tue, soit ça te plonge dans un sommeil plus ou moins long selon les cas. Lui, d’après ma rapide analyse et de ce que j’ai vu, ce n’est pas grave. Non, il va se réveille. Je le sais. « Ennio… » je murmure d'une voix presque suppliante, les yeux rivés vers lui, attendant un quelconque signe de sa part, scrutant son visage avec une attention particulière à l’affût. Rien. Oui rien. Alors, je m’agite, je me mords l’intérieur de la joue. Je deviens nerveuse. Aller Ennio. Il ne peut pas laisser notre jeu se terminer ainsi. C’est…dramatique. Presque. Je m’engage même à être son infirmière au besoin. Sait-on jamais qu’il garde des séquelles. C’est ma faute, putain, c’est ma faute. Je les enchaine cette semaine. C’est pas possible. Puis, soudainement, oui soudainement, et même brusquement, cet enfoiré hurle un quelque chose et se redresse en explosant de rire. Je le regarde ahurie et même sidérée. Il a osé. C’est tellement bas ! J’en reviens pas. Non, ca me choque. Il en rit aux éclats, jusqu’à en pleurer, limite à se tortiller de rire. Et moi, je reste là immobile, comme une conne. A genoux, à le regarde se foutre de moi et très probablement de ma réaction. Si je l’ai mauvaise ? Évidemment. J’ai eu la trouille. Une vraie trouille. Celle qui vous prend, vous retourne le cerveau. Angoisse. Une sensation étrange m’envahis. Un gout amer. Je me suis inquiétée pour sa gueule et il me la carrément faite à l’envers. Non, ca ne se fait pas. On ne joue pas avec la vie comme ça. Ma réaction ne se fait pas attendre, je le repousse presque violemment au sol alors qu’il tentait un mouvement pour se relever. Il retombe au sol. « T’es vraiment trop con » je lance d’une voix dure et sérieuse alors que des larmes perlent dans mes yeux. Ce doit être le choc. Je me remets ensuite sur mes pieds. Une larme ruisselle le long de ma joue. Je le regarde, dans les yeux. D’autres larmes se bousculent à mes yeux pour pouvoir s’échapper et finir leur vie le long de mes joues. Puis, je pivote sur les talons et repars en courant vers la sortie, une main venant essuyer le flot qui s’intensifie. Quel crétin.
Ennio

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MessageSujet: Re: Deux grains de folie dans le vent, deux âmes brulantes, deux enfants (30/05, 11h02)   Deux grains de folie dans le vent, deux âmes brulantes, deux enfants (30/05, 11h02) EmptyMer 30 Mai 2012 - 21:38

Franchement, j'étais fier de ma blague. Bon, c'était pas the blague of the year, mais quand même, c'était drôle. Y'avait des blagues comme ça, t'avais beau les faire et refaire, et refaire encore, elles te faisaient toujours autant marrer. Tu vas pas me dire que je suis le seul à ne jamais m'être lassé de me cacher derrière les portes pour faire sursauter la première personne qui passe. Après, bien sûr, il y en avait toujours qui te faisaient rire, puis d'un coup, que tu saches pourquoi ou non, d'ailleurs, elles ne te faisaient plus du tout, mais alors là plus du tout marrer. Par exemple, l'éternel j'te retire ta chaise au moment où tu t'assieds. Ça, c'était le coup à la mode quand j'avais dans les huit ans. C'était quasi impossible de t'asseoir du premier coup sans vérifier que personne ne se pointe pour te faire un sale coup. Et évidemment, petit et con que j'étais, ça m'amusait tout autant que les autres petits cons. Sauf qu'un jour, j'ai pas fais gaffe, et lorsque j'ai voulu poser mes fesses, mon meilleur ami m'a fait le coup. Ce qu'il n'avait pas prévu, c'était que je retombe mal, et que je me fasse un splendide crin sur le coin du banc de derrière. ah, il a tout de suite moins rigoler en voyant que je pissais le sang du la tête, ça c'est sûr. Enfin bref, depuis lors, cette plaisanterie à tout de suite arrêter de me faire rire. Et une chose était certaine aussi, c'était que là, Nora, elle ne rigolait plus. Plus du tout, même. Elle avait même l'air sacrément secouée, et sacrément remontée. La preuve, elle m'envoie chier avec une force que je ne lui soupçonnais pas, et se relève d'un coup. Han merde. Si on peut même plus rigoler. Sauf qu'en la voyant s'enfuir en cachant ses larmes, je me sens un peu coupable. Bon, j'avais peut-être été un peu loin... Peut-être... Un peu... Naaan, elle avait juste pas d'humour, c'est tout. Mais comme j'avais pas envie qu'elle me fasse la gueule, je saute sur mes pieds et j'pars à sa recherche. Avec mes jambes plus longues que les siennes, je la rattrape assez vite. « Nooooooora » Je m'intercale entre elle et la sortie, pas non plus de façon trop clichée, l'air défait et les bras écartés, mais presque. Je la vois qui a l'air vraiment mal. « Oh j'suis désolé, c'était pour rire, j'suis désolé, désolé, vraiment » j'enchaîne, sans m'arrêter, dans un souffle. Au moins, je l'avais pas appelée Giselle, pour une fois. C'était déjà bien. Non? Non, vraiment, ça me tuait qu'elle soit mal, comme ça. J'avais pas envie qu'elle soit mal. En preuve de ma bonne foi, je prends gentiment son visage entre mes mains et lui dépose un bisou sur le front, comme un frère, tu sais. « J'te jure, je serai gentil, maintenant... Nora ? » je risque, sur la défensive, peu désireux de me prendre, exemple parmi d'autres, une bonne grosse gifle dans la tronche.
Nora

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MessageSujet: Re: Deux grains de folie dans le vent, deux âmes brulantes, deux enfants (30/05, 11h02)   Deux grains de folie dans le vent, deux âmes brulantes, deux enfants (30/05, 11h02) EmptySam 2 Juin 2012 - 3:02

Je m’attèle à masquer mon visage et mes larmes. Parce que ce n’est jamais franchement gratifiant. Non que je me soucies de l’image que je renvoie. Mais ca reste, tout de même, personnel les pleurs. Non ? Bref, on s’en fout. Le fait est que sa blague ne m’a fait que moyennement rire et que je préfère me barrer. Sait-on jamais. J’pourrais réellement l’assommer et le faire sombrer dans un sommeil sans retour. Je l’entends qui beugle mon prénom et je ralentis quelque peu mon rythme. Et, de toute façon, il finit par me rattraper. Il me bloque le passage. Mais, je ne relève pas les yeux. Non. Au contraire, je baisse même la tête afin que mes cheveux viennent couvrir mon visage à la façon d’un rideau. Je l’écoute s’excuser. Enfin essayer. Malheureusement, il ne sait pas qu’on ne s’excuse pas soit même. Je vous jure. Ennio a vraiment l’air désolé ceci dit. Il finit même par prendre mon visage entre ses mains, dieu merci j’ai encore les yeux humides, et dépose ses lèvres sur mon front. Tout ce temps là, je demeure silencieuse. Et, laisse quelques spasmes secouer mon corps. Spasmes non pas à cause des pleurs…mais des rires. Rire que je contiens tant bien que mal. Et plus mal que bien au final. Vous ne comprenez pas ? Ok, stop la comédie. Rembobinez la cassette. Sa blague était plus que géniale. Bien trouvée. J’aurais fais la même. C’est comme lorsque l’on vous noie et qu’au final vous restez sous l’eau plus longtemps pour faire croire que vous vous êtes noyé. L’autre commence à avoir la trouille, à culpabiliser, à avoir peur, paniquer. Puis, vous le laissez mariner, et dès que vous en pouvez plus, vous ressortez tout fier de l’eau. Là, c’est la même. Ennio me promet d’être gentil blablabla. Une esquisse tente d’étirer mes lèvres. Je l’ai assez fait attendre non ? Sans croiser son regard, je m’approche et me laisse tomber légèrement vers lui afin que mon front entre en contact avec son épaule. Ca donne un petit air dramatique, triste. Bref. Je laisse filer quelques minutes durant lesquelles mon expression change. « Ennio… » je commence d’une petite voix. « JE T’AI BIEN EU ! » je claironne ensuite en me reculant arborant un air fier en me mettant à rire. Une sorte de rire machiavélique. « Tel est pris qui croyait prendre » je chantonne en me mettant limite à sautiller devant lui, dessinant de parfait cercles. Franchement, on ne me l'a fait pas à moi. J'ai grandi au milieu de deux mecs, sérieusement, je suis rodée, haha.

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» ✗ le deux novembre, à vingt heure trente deux, quarante secondes, last meal
» Unchained Melody † mardi 9 octobre, vingt-deux heures quarante deux.
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» When everything feels like the movies you bleed just to know you're alive ∞ mercredi 7 mars, deux heures quarante deux.

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