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 all my dreams and all the lights mean nothing without you ∞ vendredi 2 mars, deux heures quarante deux.

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Connor
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MessageSujet: all my dreams and all the lights mean nothing without you ∞ vendredi 2 mars, deux heures quarante deux.    all my dreams and all the lights mean nothing without you ∞ vendredi 2 mars, deux heures quarante deux.  EmptyVen 2 Mar 2012 - 0:24

    feat Sixtine


Sixtine est revenue, Sixtine est revenue, cette douce mélodie a bercé ma soirée, soirée qui commençait doucement à s’essouffler, les candidats partaient à tour de rôle. Quant à moi, j'avais une idée dernière la tête depuis plusieurs heures déjà. Je m'étais éclipsé à un moment pour mettre mon plan à exécution, ce plan consistait à kidnapper Sixtine pour la garder avec moi toute la nuit, égoïstement. Hors de question d'occuper la chambre, beaucoup trop bondé à mon goût. C'est en sortant de la piscine que l'idée avait germé dans mon cerveau qui avait dû mal à fonctionner correctement. Cette salle avait beaucoup de potentiel, si bien que j'avais disposé des coussins, beaucoup de coussins sur le sol afin de créer une ambiance douillette, j'avais même chipés quelques bougies blanches de la soirée, pour les placer dans la salle de musique. Et puis, j'avais rejoins Sixtine, et m'étais penché à son oreille. « Tu viens ? J'ai mal à la tête, j'aurais besoin d'une infirmière pour s'occuper de moi.. » Je murmure de sorte à ce qu'elle soit la seule à l'entendre. Je l'avais ensuite regardé en souriant, évidemment je n'ai pas mal et évidemment, je ne compte pas lui sauter dessus, pour le moment. J'ai juste envie de l'attirer loin d'ici. Je lui lance un regard auquel elle ne pourra pas résister, lui attrape la main et la conduit jusqu'à la salle de musique.
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Sixtine
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MessageSujet: Re: all my dreams and all the lights mean nothing without you ∞ vendredi 2 mars, deux heures quarante deux.    all my dreams and all the lights mean nothing without you ∞ vendredi 2 mars, deux heures quarante deux.  EmptyVen 2 Mar 2012 - 18:16

Je suis tranquillement en train de siroter mon énième verre de champagne lorsque Connor vient m'arracher à la soirée, me chuchotant quelques mots doux. Monsieur a besoin d'une infirmière, ce qui me fait plisser le nez tandis qu'un sourire apparaît au coin de mes lèvres. Je le suis à travers les couloirs, le pas hésitant et maladroit, jusqu'à la salle de musique qu'il a aménagée à sa sauce. « Oh mon dieu. » Je me tais un instant, admirant le joli petit décor improvisé par le candidat. Mon regard se fixe sur une flamme qui danse, comme passionné par ce spectacle, s’égarant un long moment. Puis je semble émerger de ma torpeur pour l’interroger sur un détail qui me perturbe grandement. « Mais t’es pas censé être un démon méchant et vicieux ? » Je suis très sérieuse, ébahie par tant de considérations. Je suis aussi un peu gênée, mais ça ne dure guère longtemps, puisque je m’exclame en titubant. « Eh Luciiiiiifer, y’a du relâchement dans les rangs ! » Je crie presque même s'il paraît évident que Syssoï ne peut pas m'entendre, me mettant à rire bêtement comme le font les gens bourrés, parce qu’il faut avouer que pour le coup, je ne suis pas en possession de tous mes moyens. Je me prends lamentablement le pied dans un coussin, me rattrapant de justesse en posant une main contre un pupitre qui s’écrase sur le sol. Cela ne perturbe pas mon ascension, et arrivée au centre de ce nid douillet je me laisse tomber, m’asseyant en tailleur. J’observe le liquide que je fais tourner dans mon verre, surtout ces petites bulles qui éclatent impunément à la surface comme pour me provoquer. Ca m’agace vraiment, aussi je les avale sans avertissement juste pour les embêter. De ma main libre, j’attrape une petite bougie qui répand sa lumière en tendant le bras, la rapprochant un peu trop près de mes yeux bleus. A cette allure là, je vais m’immoler vivante ou devenir la deuxième aveugle du château. Mais j’aime le feu, il me fascine. Et puis, comme sorti de nulle part, je fais remarquer avec une suspicion presque risible et un peu tardive. « C’est louche tout ça. » J’écarte la flamme de mon regard, la posant entre mes jambes au creux ma robe rouge, sans craindre de la brûler en faisant basculer l’objet d’un mouvement brusque. « Si tu crois que tu vas me voler ma virginité de diablesse avec trois coussins et deux bougies. J’suis pas une fille facile moi, eh non ! » Euh ouais bon là, je crois que je ne suis pas spécialement crédible. Ca ferait trop d’innocents dans le jeu, de toute manière. Et puis virginité et diablesse sont complètement antinomiques. Mais passons, je n’ai pas toute ma tête, je tiens à le re-préciser. Une moue boudeuse s'empare de mes traits tandis que je croise les bras sur ma poitrine, fronçant les sourcils.
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Connor
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MessageSujet: Re: all my dreams and all the lights mean nothing without you ∞ vendredi 2 mars, deux heures quarante deux.    all my dreams and all the lights mean nothing without you ∞ vendredi 2 mars, deux heures quarante deux.  EmptyVen 2 Mar 2012 - 20:30

Sixtine a trop bu et Sixtine titube, chouette idée Connor, non franchement t'as fait fort. Tant pis, avec un peu de chance ça peut être marrant. Je la maintiens puisqu'elle n'a pas l'air de tenir fermement sur ses jambes, et puis on entre tous les deux. Moi d'abord logique, j'ouvre la marche, et je souris face à sa remarque. « Non moi c'est Connor, mais tu peux m'appeler comme tu veux après tout. » Je lui tire la langue enfantin, et puis elle me demande pourquoi j'suis aussi gentil, je souris une nouvelle fois. Et lève les yeux au ciel balançant la tête de gauche à droite. Jamais contente la dame ? « Si c'est pour ça que je t'ai kidnappé... » Ceci dit la soirée est finie ou presque donc bon, elle n'a pas dû s'en rendre compte, imbibé comme elle est, faut croire. « Tais-toi donc Dru', Lucifer a conduit Sue-Ellen au pieu... » Oui la pauvre, elle ne doit pas être capable de monter les escaliers dans l'état qu'elle est. Et puis, elle se cogne contre un pupitre manquant de se casser la tronche sur les bougies... Après la noyade, l’immolation, pourquoi pas. Je m'installe non loin d'elle dans mon pantalon qui m'empêche de respirer, bah oui, vous avez déjà essayé de marché avec un pantalon en cuir mouillé vous ? C'est très très peu agréable, et la technique est tout un art. « J'ai pas l'intention d'abuser toi si c'est ce que tu insinues. Enfin si, mais pas dans cet état là. » Encore que.. Ouais mais non, enfin à voir, de toute façon, vu son état je doute qu'elle soit capable de grand chose, non aussi étrange que ça puisse paraître, j'avais juste envie d'être seul avec elle. J'suis pas qu'un pervers voyons, même si dans cet accoutrement j'dois sûrement en avoir l'air. Je ris face à sa remarque. « Oui ça j'avais déjà remarqué, que t'étais pas une fille facile, hein si j'avais voulu me taper une vierge j'aurais sûrement kidnappé Zhara... » Et encore, et puis j'attrape la bougie qu'elle tient entre les jambes parce qu'elle me fait vraiment peur. On a beau avoir un pompier dans l'émission pas sûre qu'elle ait envie de travailler ce soir. Sa moue me fait sourire de plus belle. « Fais pas cette tête là, tu m'as manqué c'tout... » Je passe mon doigt sur ses lèvres, doucement, et plonge mon regard azur dans le sien.
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Sixtine
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MessageSujet: Re: all my dreams and all the lights mean nothing without you ∞ vendredi 2 mars, deux heures quarante deux.    all my dreams and all the lights mean nothing without you ∞ vendredi 2 mars, deux heures quarante deux.  EmptyVen 2 Mar 2012 - 21:52

J’apprends que Connor s’appelle Connor. Mais ça je le sais déjà, il me prend pour une conne ou quoi ? Je suis peut-être blonde, mais quand même. Je ne suis évidemment pas en état de comprendre la subtilité de sa blague, aussi je me contente de l’ignorer. Je suis ensuite informée que mon chef de groupe raccompagne son épouse en lieu sûr, et c’est d’ailleurs là que je devrais être, moi aussi. Je laisse échapper un bâillement à cette idée, plaçant ma main devant ma bouche. Je suis peut-être un peu pompette, mais je n’en oublie pas les bonnes manières. Puis, il me signale qu’il n’a aucunement l’intention d’abuser de moi. Sérieux ? Parce qu’en fait je n’attends que ça. Bon, en même temps il est vrai qu’une jeune femme ivre n’est pas la meilleure victime qui soit. Un, il y a une possibilité pour que je porte plainte après l’émission. Deux, je risque de m’endormir après les premières caresses. Et trois, je pourrais bien décider de lui coller un poing dans la figure après avoir accepté ses baisers. Cependant c’est un choix difficile à faire, car tout le monde sait que l’alcool a un effet relativement positif dans ce domaine sur la gent féminine. Enfin, je respecte son choix, je ne vais pas faire la difficile. Je souris doucement après cette fantastique révélation, posant ma main sur ses doigts, approchant mon visage du sien en le fixant de mes yeux bleus. Je suis désormais dans les meilleures dispositions qui soient, cela dit il évoque la possibilité d’enlever Zhara et subtilise ma jolie bougie, autant de mauvais choix qui me font attraper un coussin qui repose à mes côtés. Il a beau me gratifier un compliment à faire rougir les murs d’un hôpital, je ne manque pas de lui balancer l’objet en pleine figure pour le punir de tant de méchanceté. « Ben va-y kidnappe la ta Zhara ! Au risque de la voir sortir la Bible pendant votre nuit d’amour pour demander pardon à Dieu. De toute façon c’est une lesbienne, t’as AUCUNE chance. » Comment déformer les mots d’autrui pour ne retenir que la partie qui nous intéresse, puis en changer le sens. Première leçon avec une blonde alcoolisée. Ce n’est pas du tout ce qu’il a laissé entendre, et je m’en aperçois juste après l’avoir verbalement agressé. Bof, de toute façon il s’en remettra, je l’ai déjà attaqué à coup de coussin et il n’en a pas gardé de séquelles. Je porte ma main sur son front qui a accusé le choc, caressant délicatement sa peau. « Désolée, j’t’ai pas fait mal ? » Si si, je viens de lui provoquer un traumatisme crânien particulièrement grave. « J’crois que j’ai . . . enfin tu vois quoi. » Trop bu ? Sans rire. Je baisse la tête, un peu honteuse, redessinant les plis de mon coussin avec mes doigts. Je ne réclame pas ma bougie même si elle me manque un peu, rougissant légèrement en repensant à ses derniers mots. Je sais que c’est la vérité, puisque je l’ai vu de mes propres yeux sur mon petit écran de télévision. Et à moins d’être le plus machiavélique des candidats, cela ne résultait pas d’un jeu d’acteur talentueux. « Ouais enfin ça va, j’suis là maintenant. » Je toussote, me caressant ma nuque en effleurant mes cheveux mouillés. Je n’ai jamais été douée pour ce genre de conversation, mieux vaut s’en éloigner à vitesse grand V. Cependant je ne trouve rien d'intelligent à dire, aussi je me contente d'un truc vraiment stupide. « J'ai faim. »
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Connor
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MessageSujet: Re: all my dreams and all the lights mean nothing without you ∞ vendredi 2 mars, deux heures quarante deux.    all my dreams and all the lights mean nothing without you ∞ vendredi 2 mars, deux heures quarante deux.  EmptyVen 2 Mar 2012 - 22:40

Qu'est-ce qu'elle fait aussi proche de moi de cette façon ? Avec ce regard qui plus est. Elle touche ma main, et me fixe. Bon encore deux secondes et mes bonnes résolutions vont finir par partir en fumée. Parce que mine de rien, elle est sacrément sexy, et même plus encore. Et j'suis qu'un mec, un mec qui brûle de désir pour cette fille et qui s'est déjà fait envoyé sur les roses une fois. Elle va me rendre dingue. Je m'approche un peu, sauf qu'au lieu de recevoir un baiser comme on en fait plus, c'est un coussin que je me prends en pleine tronche. Aie ! Enfin non j'ai pas mal, c'est surtout, merde, elle m'a encore frappé. Ca comment à devenir une habitude maintenant, va falloir qu'elle se calme la Sixtine. Je ne bouge pas, un peu étonné, et puis elle se met à crier, des choses incompréhensible à propos de Zhara. N'importe quoi, je souris, et attends qu'elle ait fini. « Eh oh on se calme, la seule fille de tout ce nid avec qui j'ai envie d'avoir une ou des nuits d'amour c'est toi, compris ? » Je pose mon doigt sur son nez, et souris. Et puis, je me rends compte de ce que j'viens de sortir, à voix haute, oh merde. Quand même, après avoir chialé son départ, et m'être morfondu durant des jours, voilà que je me mets à lui faire une pseudo déclaration. Qu'est-ce qui m'arrive. Bon, j'essaye de faire comme si de rien était, si ça se trouve, elle a rien capté. Et puis, de toute façon, elle me demande si elle m'a fait mal, et caresse mon front. Ok c'est bon là, j'en peux plus. « Si, beaucoup, même, à ta place j'serais pas fier. » J'exagère là, j'ai rien senti, j'suis pas une chochotte, encore qu'avec ma chance, elle aurait pu me faire mal au crâne. J'ai un peu bu moi aussi, du coup c'est pas forcément la folie dans mon cerveau là. Mais non. « Trop bu ? C'est rien t'es mignonne quand même. . » Elle baisse la tête, c'est marrant, et puis je lui relève le menton en souriant. Elle semble un peu gêné de mes effusions à son égards, oui on est loin du moment où je la kidnappe à la soirée et où elle me mordait les fesses. Ah oui c'est peut être ça, sa morsure a dû éveiller des trucs inattendu en moi. J'ai bien envie de répondre sauf que je m'abstiens, elle est assez gêné comme ça. Et puis de toute évidence, elle casse tout en annonçant qu'elle a faim... Bah tiens ! Je ris aux éclats, et me lève. « Très romantique... » J'arrive près de la porte et m'apprête à actionner la poignée. « Bouge pas j'reviens, et t'endors pas sinon, j'serais obligé de te réveillé. » Ouais comme la semaine dernière, j'suis pas sûr qu'elle apprécie, enfin si justement c'est ça le problème. Je ne vais pas très loin, il doit rester des trucs à la piscine, qui est d'ailleurs désormais déserte. J'aperçois un plateau avec des brochettes en tout genre, nickel. A vrai dire, il reste un bon paquet de nourriture ici, quant à l'alcool, le stock a vite été épuisé. Tiens donc. J'attrape un morceau de chocolat et le fourre dans ma bouche et retourne en direction de la salle de musique. « Ca va j'ai pas été trop long ? »
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Sixtine
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MessageSujet: Re: all my dreams and all the lights mean nothing without you ∞ vendredi 2 mars, deux heures quarante deux.    all my dreams and all the lights mean nothing without you ∞ vendredi 2 mars, deux heures quarante deux.  EmptySam 3 Mar 2012 - 12:01

Je suis en train d’effleurer son front meurtri lorsque les mots de Connor parviennent jusqu’à mon cerveau, qui les analyse avec autant de rapidité qu’un escargot qui se rend à la Tour Eiffel depuis la place de la Bastille. Je cesse aussitôt mon geste, écartant mes doigts de sa peau comme si elle s’était soudain mise à brûler, fermant le poing que je ramène sur ma robe. Est-ce qu’il ne vient pas de me faire une sorte d’aveu ? Je décortique ses paroles une à une, et j’en arrive à la conclusion que oui et non. Il précise ‘‘une’’ ou ‘‘des’’ nuits, ça veut bien dire qu’une ça lui suffirait, ou qu’il serait susceptible de changer d’avis. Salaud. Par contre il a aussi laissé échapper un ‘‘seule fille’’, ce qui est plutôt une confession d’exclusivité temporaire qui m’arrache un joli teint de pivoine et accélère mes pulsations cardiaques. Ca veut dire qu’il m’aime bien, non ? Peut-être même plus que bien ? Je ne suis pas sûre de tout comprendre, mais il essaie probablement de m’embrouiller pendant que je suis pompette. Salaud bis. Je fais la moue devant cette phrase trop compliquée pour moi, particularité dont il a le secret. Ce n’est pas la première fois que ses mots sont aussi clairs qu’une eau boueuse de marécage, et déjà qu’en temps normal je ne suis pas toujours apte à bien les interpréter, cet effort est actuellement impossible. Je décide par conséquent d’y revenir plus tard, et regrette de ne pas avoir d’appareil électronique servant à enregistrer cette conversation à son insu. Parce que j’ai une chance sur deux de ne pas m’en souvenir demain, ce qui serait bien dommage. Je n’ai pas entendu la suite de ses paroles, plongée dans mes réflexions décousues et nébuleuses, ne percevant qu’un ‘‘mignonne’’ tandis qu’il relève mon menton. « Je ne suis pas mignonne moi, non mais oh. » Je croise à nouveau son regard, et mon bleu se trouble. Je cligne des paupières plusieurs fois, déglutissant en écartant mon visage de son emprise. J’ai chaud, trop chaud alors que je suis encore trempée de la tête aux pieds et que je devrais trembler comme une feuille. Et cela n’est pas uniquement dû aux vapeurs alcoolisées, j’en suis parfaitement consciente. Je lâche alors une bombe afin de casser l’ambiance électrique, me mordillant la lèvre. Au moins, ça le fait rire. Et finalement, je me mets à rire aussi. C’est clair que c’est moyennement romantique, mais je suis la dernière sur la liste dans cette catégorie. En plus, c’est vrai. J’ai le ventre qui crie famine, ce qui arrive assez souvent lorsque je m’enfile trois verres de rhum, deux coupes de champagne, et un cocktail détonnant made in Elvis ressemblant d’avantage à un cercueil. Le tout, sans avoir avalé quoique ce soit, hormis une brochette maigrichonne. « Tu devrais plutôt t’inquiéter d’un départ de feu. » Je ris à nouveau, trouvant cette remarque hilarante alors qu’en fait, il n’y a rien de drôle là-dedans. Mais je m’imagine déjà en train de rassembler les bougies d’un œil malsain afin de mener des expériences pour déterminer quel instrument de musique prend feu le plus rapidement. Le jeune homme disparaît, et je m’ennuie aussitôt. J’attrape le pic de la brochette sur laquelle j’ai enfoncé trois plumes du costume de Baptiste, la retournant entre mes doigts, mais cela ne m’occupe guère plus d’une minute. Je la fais voler dans les airs avec un petit bruit d’avion, la propulsant devant moi pour voir si elle parvient à flotter avec ses jolies petites ailes. Je suis plutôt déçue du résultat, puisqu’elle vient se planter entre deux touches du piano. Je me lève, attrapant un coussin en m’y reprenant à deux fois, puis le pose sur le tabouret déjà confortable avant de m’y installer. Mes doigts se posent sur les touches, hésitants, commençant à jouer la mélodie de Mad World. Amis dépressifs, bonjour, mais c’est la seule que je connais, à part au clair de la lune bien entendu. Etonnamment le son qui sort est plutôt juste, malgré un rythme un peu plus lent que la version originale, et quelques imperfections qui font grincer des dents. Je m’abstiens aussi de chanter, vu la qualité de ma voix. En plus, j’ai mal à la gorge, et je crains de couver quelque chose. Je m’interromps lorsque jolies fesses refait son apparition, les bras chargés de nourriture. J’esquisse un large sourire pour l’accueillir, remarquant qu’il a pris soin d’enfiler un short et d’attraper une serviette dont je m’empare aussitôt. Je me frotte les cheveux avant de la poser sur mes épaules qui frissonnent un peu, refermant mes doigts sur une brochette de tomates. « Un peu, mais tu es tout pardonné. » Je lui fais de la place sur le tabouret afin qu’il puisse m’y rejoindre, embrassant sa joue en signe de remerciement. Je tourne rapidement mes yeux vers les touches blanches et noires, les caressant du bout des doigts. « Le piano en revanche, t’en voudra peut-être d’avantage . . . » D’avoir eu à subir mes assauts de pianiste débutante.
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Connor
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MessageSujet: Re: all my dreams and all the lights mean nothing without you ∞ vendredi 2 mars, deux heures quarante deux.    all my dreams and all the lights mean nothing without you ∞ vendredi 2 mars, deux heures quarante deux.  EmptySam 3 Mar 2012 - 18:13

Bon, elle a entendu, elle a même peut être compris puisqu'elle enlève brusquement enlevé sa main de mon front qu'elle effleurait du bout des doigts. Et merde, et le pire c'est que j'ai dit un peu n'importe quoi. Une ou des nuits d'amours, mais quel abruti. C'est quoi cette expression, pourquoi une ou des ? Pourquoi pas lui dire, si tu fais l'affaire je n'hésiterais pas à recommencer aussi ? Crétin. Rha mais pourquoi j'suis aussi con parfois ? Pourquoi j'balance des trucs sans réfléchir ? Bien qu'au départ ça partait d'un bon sentiment, le résultat est des plus bancales. Mon coeur s'accélère, un silence s'installe, elle ne répond pas, non au contraire, elle fait la moue. De mieux en mieux. Si j'avais eu envie de m'enfoncer six pieds sous terre lorsqu'elle m'avait surpris dans la chambre, là, j'aurais été capable de m’immoler à l'aide de l'une des bougies si ce n'était pas aussi stupide. La stupidité étant pourtant une chose que je maîtrise plus que bien parfois. Elle ouvre enfin la bouche, affirmer son désaccord quant à ma déclaration. J'arque un sourcil, son ton me fait pourtant sourire. « Non c'est vrai, t'es tellement laide et tellement... Laide. » N'importe quoi, puis elle se libère de l'emprise de mes doigts, elle a l'air mal, et je plisse légèrement les yeux, inquiet. J'espère qu'elle ne va pas nous faire un malaise ou quoi que ce soit. Cassant toute possibilité de rapprochement - qui de toute évidence n'aurait sûrement pas eu lieu - avec sa remarque quant à l'alcool, je ris, et plusieurs secondes après, elle joint son rire au mien. J'préfère m'exécuter plutôt que de la voir tourner de l'oeil, et puis ça ne devrait pas me prendre bien longtemps. Je préfère ignorer sa remarque quant à l'incendie, même je reste immobile durant un instant; elle ne pourrait pas mettre le feu intentionnellement, si ? Je préfère ne pas me poser de question, de toute façon je ne serais pas bien long. Je reviens au bout de quelques minutes, bien plus à l'aise, même mon short est clairement moins sexy que mon pantalon, mais au moins, je peux faire un pas devant l'autre sans craindre que mon pantalon ne craque. J'ai pas pris la peine d'enfiler un tee-shirt puisque de toute évidence, je n'ai plus envie de me cacher lorsque j'suis avec elle. Et puis, je m'apprête à ouvrir la porte lorsque j'entends quelques notes de musique, provenant du piano. Je reste un moment dernière la porte, le sourire aux lèvres tandis que je reconnais la mélodie qui s'y échappe. Et puis je rentre comme si de rien était. Sixtine est installé dernière le piano, forcément. Je dépose le plateau sur l'instrument et m'installe aux côtés de la jeune femme. Elle dépose même un baiser sur ma joue, je souris l'oeil brillant. Puis attrape une brochette de fruit, finalement, j'ai faim aussi. « J'suis pas un expert mais pour le peu que j'ai entendu, c'était pas mauvais... » Je souris une nouvelle fois, espiègle alors qu'elle parle du piano. Mes doigts effleurent cet instrument que je n'ai pas encore osé approché depuis mon arrivée ici. Il faut dire que je n'en ai pas jouer depuis si longtemps. Nostalgique, je reporte mon attention sur la jeune femme avant de sombrer dans le mélodrame. J'ôte même une petite mèche blonde trempé qui lui obstrue le visage.

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Sixtine
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MessageSujet: Re: all my dreams and all the lights mean nothing without you ∞ vendredi 2 mars, deux heures quarante deux.    all my dreams and all the lights mean nothing without you ∞ vendredi 2 mars, deux heures quarante deux.  EmptySam 3 Mar 2012 - 20:18

Je souris doucement sous sa caresse qui me dégage une mèche récalcitrante, penchant la tête sur le côté en plantant mon regard clair dans le sien. Il a vraiment des iris fascinants, vifs et malicieux, dans lesquels je me perds volontiers. Mais là, ils semblent plus ternes et lointains. Je me demande un instant si c’est à cause de moi qu’il semble aussi chagriné. J’interprète mal ses paroles, passe du coq à l’âne avec plus d’aisance que d’habitude, ne réponds pas à la moitié de ses questions, et me comporte de façon plus incontrôlable que jamais. Je pourrais tout aussi bien faire flamber son petit short que me frapper la tête contre les touches du piano, lui planter un pic dans la cuisse pour vérifier sa sensibilité que l’embrasser à pleine bouche. Tiens, ce n’est pas une mauvaise idée ça, cependant j’y renonce avec dépit. Je dois sentir l’alcool à trois kilomètres à la ronde, comme Siomha la dernière fois que je l’ai surprise en train de se prendre une cuite en solitaire. Et ce n’était pas joli joli. Olala, j’ai tellement honte que je me planquerais bien sous le tabouret. Néanmoins les quelques brochettes que j’ai avalées me permettent de retrouver une lucidité passagère qui m’empêche d’agir de cette étrange façon. Je me contente de me tortiller sur le siège, agrippant le bras du jeune homme en le serrant contre moi. Je pose ma tête blonde sur son épaule, mes doigts autour de son biceps. Je suis bien là, tout contre lui. Sa présence m’apaise, même si j’ai le cœur qui se serre comme avant de me présenter à un entretien déterminant pour mon avenir. Je me laisse aller à cette douce vague de chaleur qu’il me procure chaque fois qu’il pénètre mon périmètre de sécurité, fermant les paupières en soupirant. Je remarque que cela fait bien longtemps que je n’ai pas songé à l’environnement, à ces considérations qui font pourtant partie intégrante de mon quotidien hors du château. Ca doit constituer un record personnel, mais j’ai le sentiment d’avoir trahi ma cause. Ma sœur doit s’estimer très fière de me voir là, assise près d’un garçon en m’accrochant à lui comme une abeille à son pollen. M’emmêler dans cette jungle de sentiments que je préfère d’habitude ignorer superbement. Saleté de famille, ça vous fait faire n’importe quoi. J’ouvre à nouveau les yeux, me perdant dans la contemplation d’une partition oubliée sur le pupitre. Je perçois le reflet de Connor dans le vernis du piano, toujours plongé dans ses songes dont il m’écarte. « Tu penses à quoi, là, tout d’suite ? » Je relève la tête, pointant mon doigt entre ses deux sourcils froncés, tentant de réduire ce signe de contrariété à néant. Je ne peux m’empêcher de dévier ma trajectoire sur son cou que j’effleure lentement, descendant jusqu’à son torse dénudé en suivant ma main de mes yeux bleus. Je retrouve ces fameuses cicatrices dont le secret est scellé par ses lèvres depuis le début de l’aventure. Les traits de mon visage se crispent, mon regard se fait plus triste encore que le sien, et je l’interroge d’une petite voix. « Quand tu m’as dit que tu me raconterais leur histoire, ce sera uniquement si ton secret est découvert ? Parce que j’ai l’impression de passer à côté de quelque chose d’essentiel sur toi, et ça me contrarie. » S’il ne me croit pas, il n’a qu’à détailler ma bouille abattue. Je ne veux pas me contenter de cette attirance physique, du délice de sa peau contre la mienne, de la décharge qui me parcourt quand il me touche. J’en veux davantage, plus encore, de l’ordre de l’esprit. Je veux le comprendre, tout savoir de lui, et ne pas pouvoir le faire provoque en moi une frustration intolérable. Je me rends compte que finalement, je connais très peu de ce jeune homme qui me fait face.

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MessageSujet: Re: all my dreams and all the lights mean nothing without you ∞ vendredi 2 mars, deux heures quarante deux.    all my dreams and all the lights mean nothing without you ∞ vendredi 2 mars, deux heures quarante deux.  EmptyDim 4 Mar 2012 - 7:42

J'suis là assis sur ce tabouret en compagnie de Sixtine pourtant ce piano, m'a ramené dans le passé. J'suis retourné à l'époque où ma mère me force à prendre ces fichues leçons qui ne m'intéresse pas plus que tout ce qui vient de son monde. Celui auquel je ne pense pas appartenir, j'suis qu'un adolescent qui rêve d'ailleurs, de voyage, de liberté dans la simplicité des plus totales. Et puis, d'autres images me viennent en tête, ma soeur, que je n'ai pas vu grandir, et qui dans ma tête n'a que cinq ans. Je ne sais même pas pourquoi je pense à cela. J'ai la sensation d'avoir raté ma vie, d'avoir loupé tellement de choses. J'ai beau être ailleurs, je sens Sixtine se serrer contre moi, mon coeur s'emballe comme toujours, lorsqu'elle me touche ou est simplement aussi proche. C'est nouveau, cette sensation m'est étrangère et pourtant si agréable. J'suis tellement bien que j'pourrais rester des heures ainsi, sauf que mes préoccupations ne s'évaporent pas. Pourquoi j'pense à ça ? Pourquoi je ne peux pas m'empêcher de détourner mon regard du piano, j'suis entrain de faire une dépression là j'crois. Une dépression interne, mon cerveau lâche, il implose totalement. Comme si, comme si, j'en sais rien, sauf que je connais parfaitement cette sensation et qu'elle me plait moyennement. J'sais que ça allait arriver, c'était une évidence, des flashs, des images, des sons. Et puis la voix de Sixtine résonne. Je ne réagis pas immédiatement, il me faut un léger laps de temps avant de refaire surface. A quoi je pense ? « A ma vie, des tas de regrets, ma soeur, c'est ce fichu piano et les leçon que j'détestais. » J'réponds sans réellement réfléchir, en toute honnêteté, même si au fond, elle ne doit sûrement rien comprendre. J'suis même pas sûr de me comprendre totalement. J'suis pas encore totalement revenu de mes songes, mais je ferme mes yeux sous ses caresses, j'inspire apaisé. Et puis ses doigts s'arrêtent sur ces cicatrices. Je l'observe quasi impuissant, jusqu'à ce que sa voix ne brise le silence. Sa révélation me brise le coeur, je plonge mes yeux dans les siens, je m'apprête à ouvrir la bouche mais je me ravise, un instant. « J'suis désolé. » Et puis, mes doigts vinrent caresser son visage délicatement, sa joue, ses lèvres qui sont un appel à la déraison. Je déteste cette moue, ce regard, je ne le supporte pas et puis finalement... « Des éclats de verres... J'ai... Un accident. J'ai été projeté. Un chauffard ivre qui m'a... Ça n'a pas d'importance. » Je m'arrête brusquement lorsque j'entends le mécanisme de l'une des nombreuses caméras de cette pièce, comme ramené à la réalité, de toute façon j'en ai déjà trop dit. Je cherche quelque chose dans son regard, comme ... J'en sais rien en réalité, peut être la certitude d'avoir rassasié sa curiosité en partie du moins, parce que c'est bel et bien l'histoire de ces cicatrices, un putain d'accident survenu il y a quelques temps et qui pourtant me donne encore des sueurs froides. Je me moque soudainement de ce que je lui ai dit au début, je me penche vers elle et l'embrasse, parce que j'en ai besoin, parce que je me suis dévoilé à elle et que c'est plus que dur que ce que je pensais. Et puis, j'en ai envie tout simplement.

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MessageSujet: Re: all my dreams and all the lights mean nothing without you ∞ vendredi 2 mars, deux heures quarante deux.    all my dreams and all the lights mean nothing without you ∞ vendredi 2 mars, deux heures quarante deux.  EmptyDim 4 Mar 2012 - 13:34

J’aimerais être un organisme minuscule capable de me loger dans son esprit et d’y lire ses pensées comme un livre. Cela m’étant impossible, je me contente de l’écouter attentivement. Je ne peux m'empêcher toutefois de me redresser subitement, serrant son bras entre le mien. « Ah non. Non, tu n’as pas le droit ! » D’accord, là il doit se demander ce que la folle lui veut encore. Je fronce les sourcils, très mécontente par cette révélation à laquelle je ne comprends finalement pas grand-chose. Tout ce que je suis parvenue à identifier clairement, ce sont ces regrets qui paraissent le ronger. « Il ne faut jamais avoir de regrets. Jamais. » Je conserve un air parfaitement sérieux, chacun de mes sentiments étant poussé à l’extrême par l’alcool qui coule dans mes veines. J’en pleurerais presque tant cette idée est inconcevable dans mon esprit et me semble affligeante. Comme Jackson qui m’affirme avoir renoncé au bonheur, voilà que Connor est bourré de remords. Moi aussi, je pourrais en avoir des tas, une tonne de ressentiments chaque fois que je me retourne sur le passé. « Chacun de nos choix ont été faits pour une bonne raison. Le chemin qu’ils trace n’est pas toujours facile, mais c’est forcément pour te conduire vers quelque chose de bien, et pour faire de toi ce que tu es. » Voilà que je me mets à philosopher, et j’ignore s’il comprend où je veux en venir. Dans ma bouche ces mots reflètent une certaine idée de fatalité, comme un destin auquel on ne peut pas échapper. Peut-être. Finalement, j’estime que quoique l’on fasse, c’était écrit de cette façon pour accomplir un objectif supérieur qui transcende nos petits choix. On devait le faire comme ça, parce que ça nous conduit vers le meilleur. Même si sur le moment certaines conséquences nous paraissent insurmontables, injustes, terribles. Ce n’est pas grave, parce que c’est nécessaire pour nous forger tel que nous sommes, pour nous amener vers des instants plus beaux. Je ne suis pas croyante pourtant, je n’imagine pas que Dieu nous manipule comme des pantins pour nous pousser là où il le désire, nous éprouvant volontairement par des combats à surmonter. A la place du tout-puissant, j’imagine la force de l’existence, une sorte de courant qui nous traverse et nous relie tous. Bon sang, c’est tellement dur à expliquer que ça me donne mal au crâne. Je fronce le nez, posant la paume de ma main sur mon front. Réfléchir aux regrets dans cet état n’est pas forcément une idée lumineuse. Je décide conserver le silence sur sa sœur, parce que si elle est associée à sa vie et à sa nostalgie, il y a de fortes chances pour que quelque chose d’affligeant se soit abattue sur elle. Je me demande si elle est morte ou malade. Il est aussi possible que mon interprétation soit mauvaise, et qu’elle lui manque, tout simplement en étant toujours bel et bien vivante et en pleine santé. Je ne sais pas, aussi je décide de l’épargner d’une nouvelle révélation, juste au cas où. Je laisse glisser mon regard sur le piano tandis qu’il le contemple à son tour, contraint d’en apprendre le fonctionnement. « Peut-être qu’au final, c’est toi qui est sorti victorieux de ces leçons. Ca peut servir à impressionner les filles, tu sais ? » Je le pousse un peu pour le taquiner, esquissant un sourire espiègle. Il disparaît néanmoins face à son excuse, sa caresse qui cherche à effacer mes traits revêches. Je déplore aussitôt mes mots, je n’aurais pas du lui laisser entendre que ne pas parvenir au plus près de lui résulte de son fait. Je le bouscule peut-être trop, de manière excessivement intrusive et rapide. J’ai le don de m’imposer pour sonder l’autre, une sale manie qui peut parfois conduire à des confessions personnelles que l’autre aurait préféré garder. Il me confie des bribes d’explication, s’arrêtant à un instant qui semble primordial dans sa déclaration. J’élabore aussitôt tout une théorie autour de cet accident, mon regard reflétant une angoisse soudaine qui tend désagréablement mes muscles. Est-ce que je vais trop loin, ou est-ce que je touche la vérité du doigt ? Je l’ignore, mais ce n’est pas ce soir que je l’apprendrais. J’estime qu’il a rempli sa part du marché. Je n’ai pas l’intention d’approfondir sa confidence, aussi je ne brise pas le silence et me contente de fermer les paupières sous ce baiser chargé de tristesse et de convoitise. Je souris doucement en écartant mon visage, retraçant les contours de ses pommettes de mes doigts. Je les fais glisser jusqu’à son maxillaire, attrapant son cou afin de lier mes lèvres aux siennes dans un nouveau baiser. Plus passionné, se délectant de la douceur de ses lèvres. Je me laisse guider par la flamme dévorante qui me brûle le ventre, l’étau douloureux qui se desserre au contact de nos langues avides de combler un appétit vorace et insatiable. Mes mains se perdent dans son dos, sa nuque, ses cheveux sombres, avant de se poser sur ses cuisses tandis que je m’éloigne à nouveau. Je suis heureuse qu’il se soit ouvert à moi de cette façon, même je n’ai pas saisi la moitié de ce que cela implique. J’ai des pistes, et cela est suffisant pour le moment. Je fais descendre ma main le long de son bras, attrapant ses doigts que je pose tranquillement sur le piano, comme pour l’inciter à jouer. A me bercer d’une mélodie, d’une musique qui me transportera.

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