Je n'avais pas menti lors des inscriptions lorsque j'avais dit que j'étais bordélique. Regardé le résultat d'un Roman écossais une semaine seulement après le début du jeu. Pour commencer une partie de mes fringues traîne sur le lit, je ne sais même pas comment Maia arrive à le supporter mais elle ne s'est pas encore plaint ... Ensuite ma valise se situe sous le lit et le reste de mes fringues se trouvent encore être rangés dedans. Donc pour résumé, mes fringues sont soit sur le lit, soit dans ma valoche et je dois avouer avoir abandonner un ou deux caleçon à la salle de bain. Tout ça pour dire que rien n'est correctement rangé à sa place dans une armoire comme l'ont fait beaucoup de candidat, un minimum organisé au sein de cette maison. D'ailleurs, pris d'une motivation venant de nul part, j'avais décidé de ranger les affaires traînant sur mon lit. Quand je dis rangé, je veux dire aller les déposer dans le panier à linge sale mais c'est déjà un bon début n'est-ce pas ? Je tentais de récupéré tous mes vêtements sans prêter attention à la couleur de ceux-ci puisque de toute façon je n'avais jamais compris le système d'une machine à laver. Alors que je venais de lancer l'un de mes boxer vers l'arrière je vis quelqu'un entré dans la pièce et le réceptionner. « Si j'étais toi ... je toucherai pas ça. Je l'ai porté ce caleçon et il est censé aller directement dans mon linge sale. » Je ne m'étais retourné que très rapidement, sans même faire attention au candidat que c'était.

Libre

J'avais pas encore eu la chance de visiter la chambre voisine à la notre, si bien qu'après avoir manger, j'y fis un petit détour pour voir à quoi celle-ci ressembler. Alors que j'entrais dans la pièce, un slip volant m'arriva droit au visage, mais je l'attrapa, ayant d'assez bon réflexe, puis la phrase venant du type qui venait de le balancé me fit le lâcher immédiatement avec une petite moue dégouté. « Je suis contente de ne pas être dans cette chambre. Je sens que j'aurai déjà brûler tes vêtements sinon. » lui dis-je calmement, tout en regardant la chambre un peu partout. « La chance, votre chambre est plus jolie que la notre. » lui dis-je, regardant une photo qu'un des candidats avaient accrocher au mur. Puis je me tourna enfin vers le brun, du nom de Roman, si mes souvenirs étaient bons. « Tu veux peut être un coup de main ? » lui demandais-je enfin, voyant qu'il n'allait pas s'en sortir avec autant de bordel. Heureusement que Elyan n'était pas comme ça, il y a bien longtemps que je l'aurais étriper pendant son sommeil.

Alors que celle-ci parla du fait qu'elle aurait sans aucun doute brûler mes vêtements si elle avait été dans notre chambre, je ne pu me retenir de rire nerveusement. Je comprenais que mon bordel permanent puisse en déranger plus d'un. Pourquoi aurais-je décidé de ranger un peu sinon ? Puisque moi, ce bordel, ne m'empêchait aucunement de respirer et de vivre. Seulement, j'avais été éduqué avec un minimum de respect envers les autres et c'est c respect qui parlait ce soir puisque j'avais pris l'initiative de ranger de foutoir. Je ne pu cependant m'empêcher de rire d'avantage en repensant au fait qu'elle avait demandé à Neve de couper dans ses vêtements lors d'un jeu qu'elle avait organiser dans le salon.«Tu ne peux t'empêcher de vouloir détruire les vêtements des autres toi ... C'est ton secret ? » N'avais-je pu me retenir de lui demander en me retourner comprenant bien que c'était à Sheelah que j'avais affaire.«Je n'ai pas encore visiter la votre, faudrait que je le fasse entres deux rangement de slip. Je fûs plutôt étonné de voir cette dernière me demander si je souhaitais qu'elle m'aide. Après tout, nous ne nous connaissions pas et cela ne se faisait pas de demander à une inconnue de ranger mes slips. Même si c'est ce que faisait mes femmes de ménages à qui je n'avais jamais prêté un mot. Enfin, sauf Amy, celle-là je l'aimais bien et nous parlions souvent ensembles mais là n'est pas la question. « Ca me gêne de te demander ça tu sais. C'est pas ce qu'il y a de mieux comme première rencontre. Sinon, il te suffit de t'asseoir sur ce lit plein de vêtements, c'est le mien et de discuter avec moi pendant que je range. »

La première parole prononçait par le jeune homme me fit rire à moi aussi. Il était assez comique, il faut l'admettre. Je lui tendis son bout de tissu déjà utilisé qui m'écœurait assez de toucher. J'avais une petite envie de lui balancer de la même manière que je l'avais reçu, mais je n'étais pas non plus la reine du conflit et des moments tranquille me plaisait aussi. Je m'avança vers lui, rigolant encore de ce qu'il venait de me sortir. « Oui, d'ailleurs tu serais mignon de ne pas aller buzzer. » lui dis-je, regardant tout de même son tas de linge qui me faisait frissonner. J'avais en face de moi le type le plus bordélique que j'avais rencontré et moi j'étais l'une des filles les plus maniaque de cette émission, enchanté. « Non, tu t'y prends tellement mal. Laisse-moi faire. » lui dis-je avec un sourire rayonnant, le bousculant en attrapant les vêtements qu'il tenait dans les mains. Je plia d'une manière plus ordonné, lui jetant dans les mains sans qu'il ne puisse dire quoi que ce soit, les vêtements déjà utilisé ou qui avait juste besoin d'un bon lavage. « On peut faire connaissance de cette façon aussi, alors je t'écoutes, raconte-moi tout » lui dis-je, concentré dans la manière dont je m'occupais de ses affaires.

Elle avait bien prit ma remarque et cela me rassurait. En effet, je n'étais pas venu dans ce jeu dans le but de me faire des ennemis. Je l'admets, nous ne vivons pas au pays des bisounours et certains conflits seraient inévitables mais pour ma part, je préférais la joie et la bonne humeur. Un large sourire apparut sur mon visage, dévoilant toutes mes dents à la jeune femme qui s'était rapproché de moi. « Oh tu sais, je suis attiré par ce buzzer plus que par n'importe quel candidat de ce jeu, alors je ne peux rien te promettre ... »lui avais-je fait remarquer en pliant maladroitement l'un de mes pantalons qui me semblait propre. Je dis bien semblait, parce qu'avec moi on est jamais sur de rien pour tout dire. Je ne suis pas un porc, je me lave tous les jours, mes vêtements sont propres quand je les mets ... Disons que j'ai simplement un problème d'organisation et puis c'est pas comme si c'était ma faute. Je n'ai jamais jamais fait ça de ma vie. Mais alors, JAMAIS. Visiblement ma façon si maladroite de plier les choses ne lui avait pas échappé puisqu'elle m'avait poussé pour le faire à ma place. Elle me semblait d'ailleurs plutôt ravie de le faire. Étrange. « Vas-y je t'en prie. Fais-toi un kiffe et plie mon linge. »avais-je dit en riant voyant l'empressement qu'elle avait de faire cette tâche qui m'irritait assez. Elle balançait des vêtements dans mes bras, sans que je puisse vraiment comprendre ce qu'ils faisaient là, et me demanda de parler afin de faire connaissance. « Et bien sache que tu as l'honneur d'être en face du plus grand bordèlique de toute l'écosse. Mais faut croire que c'est génétique, mon père est pareil. Sinon, je sais pas quoi dire moi. Je parle toujours pour ne rien dire et les trois quarts du temps, les gens en ont marre. Mais toi aussi tu peux me parler de toi en même temps que tu ranges. Parait que les femmes savent faire deux choses à la fois, ce serait con que tu démontre le contraire dans une émission pareil. »

Je venais de prendre en commandement le rangement des vêtements de monsieur. Je n'allais pas dire que c'était le plus dur combat que j'allais mener, mais ce n'était pas le plus facile non plus. Il semblait ne pas très bien prendre ma prise de pouvoir assez brutale, mais j'avais toujours agit de la sorte. Je le pointa, non pas du doigt, mais avec un t-shirt, le regardant très sûr de moi. « Je te promets que dans quelques heures, tu me remerciera d'avoir fait un tel rangement dans tes affaires. » lui dis-je, finalement avec un court rictus. Puis m'attelant à la tache, je l'écouta aussi attentivement que je pliais des chemises et des pantalons, puis lorsque son récit pris fin, je le regarda quelques instants, fin sourire au lèvre. « J'ai écouté tout ton blabla et je pliais ton linge en même temps, alors je crois que j'ai bien prouvé la théorie qui dit que les femmes savent faire deux choses à la fois. Et il n'y a rien d'intéressant à mon sujet. Mon père est mort, je ne connais pas ma mère, je vis chez une grand-mère aigri qui va surement me chasser de la maison après avoir entendu ces mots. Que dire de plus ? » lui dis-je, toujours avec un grand sens de l'humour qui était le mien.