Owen a un tas de défauts, mais ce ne sont que des petits détails lorsqu’on le voit cuisiner. Oh la troisième guerre mondiale dans la cuisine, qu’il a réussi à convaincre Moïra de ne jamais préparer à manger. Bon certaines personnes sont payées pour le faire aussi, comme les autres tâches ingrates… Et c’est assez drôle, mais ce n’est pas un talent qu’il rêve de posséder puisqu’il peut le déléguer à quelqu’un d’autre… D’ailleurs ce quelqu’un d’autre doit être sacrément doué en cuisine à en croire l’odeur, que le roux suit sans hésiter. Qu’il n’est pas le seul à suivre d’ailleurs, parce que la grande sauterelle qu’est Sandy est là également. Un autre mec cuisine, d’ailleurs il leur propose des spaghettis. S’ils en veulent ! Deux vrais gamins. « Je donnerai ma part à personne ! » Il parle en pinçant ses lèvres, rêvant déjà de cette assiette qui arrive comme par magie devant lui. Il n’attend pas et prend sa fourchette qu’il tourne dans ses pattes. « Ouai bon appétit ! » Il fait le mouton, moins emballé qu’eux, mais plus gourmand. Il fourre sa fourchette dans sa bouche, alors que le cuisinier leur demande d’où ils viennent. « Pas d’Italie comme toi, apparemment ! » Il lance ça un sourire aux lèvres, sa bouchée à peine avalée. Ce n’est pas une critique, un fait seulement. Owen lance à Sandy un geste de la main pour le laisser commencer. Il est trop occupé à manger lui. Mais il écoute en même temps : Sandy est américain. Il donnait plutôt l’allure d’être anglais, sans accent particulier. Parce qu’un petit silence s’installe et que les regards sont braqués sur lui, il avale les spaghettis qu’il mange. « Argh moi je ne suis pas aussi exotique que vous. Dublin, Irlande. La porte d’à côté » Il dit ça avec une pointe d’amertume. Oui parce qu’il avait eu une sacrée envie de voyager, de voir autre chose et Fake Lover lui semblait être le meilleur endroit pour ça et finalement, il se retrouve enfermé dans son pays. Il l’aime évidemment, mais franchement pas pour des vacances ! À la suite de Sandy, il ajoute : « C’est vrai que c’est excellent. Je crois que je vais te suivre dès que j’aurai faim, ça te dérange pas j’espère… » Il lâche un rire. « Comment tu t’appelles déjà ? » Il demande au cuisinier.