GIOANOUCHKACESARLUCYPENNYZIYANSIDKARLAACHANAALYCRISTOPHERRHEA
FAWNGOLSHIFTEHLINADASHRICHARDBASTIANLEONJOAQUIMMAZEJULIETTEULISESTIMEO
Le Deal du moment : -20%
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, ...
Voir le deal
399 €

Partagez
 

 let it go

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Maha

Maha
MESSAGES : 433
LOCALISATION : PARIS, FR.
JUKE BOX : let it go, JAMES BAY. animals, MAROON 5. sexual healing, MARVIN GAYE. fast car, TRACY CHAPMAN.
POINTS : 335

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE:
RELATIONS:
PARTENAIRE:

let it go Empty
MessageSujet: let it go   let it go EmptyDim 21 Juin 2015 - 12:45

Léo.


Je prie pour qu'aucun voisin ne sorte maintenant. En même temps, c'est samedi et il est huit du matin donc peu de risque mais on ne sait jamais. J'ai décidé d'investir dans un canapé en même temps cela commençait à devenir problématique de vivre sans, même si cela ne fait que deux semaines environ. C'est déjà assez long me concernant. Mais je n'avais pas prévu qu'on allait devoir se taper à deux le trajet de l'entrée de l'immeuble jusqu'à l'appartement. Heureusement que l'ascenseur est large de base, mais rien que le fait de l'amener sur notre palier m'a tué. Cela fait une occasion en or à Léo de se foutre de ma gueule et un argument ultime pour moi: il faut que je me remette rapidement au sport pour limiter les dégâts. Je suis obligée de déclarer une pause. On s'est assis, pas très habillés puisqu'on sort du lit, un peu surpris par la livraison très matinale. J'en profite pour m'allumer une cigarette pendant que Léo reprend son souffle et ses esprits. Je veux bien partager même. « Je pensais qu'on avait pris l'option livraison complète, c'est complètement débile de nous laisser le canapé en bas de l'immeuble, je ne comprends pas le concept » je balance soudainement pensive alors que Léo tente de savoir si le divan va passer la porte d'entrée. Y a plutôt intérêt sinon ça ne va pas le faire. De toute façon j'ai appris à faire des réclamations et à me plaindre en italien, donc tout va bien jusque là. Il initie la reprise du travail, mes opales de bichette se vrillent aux siennes pour lui faire comprendre mon léger agacement. Je n'aime pas me sentir inutile et là, on peut dire que c'est Léo qui fait tout. J'affiche une simple moue contrariée avant de terminer rapidement mon bâton de nicotine. « Je tire et tu pousses, c'est assez simple » je m'amuse à coordonner parce qu'il faut qu'on économise nos forces. Parce que je ne voudrais pas insulter la virilité de Léo, mais ce n'est pas une montagne de muscles. J'ai eu le loisir de découvrir que monsieur est très sec, sans un gramme de graisse mais bon, si je peux essayer de servir, ça serait pas mal. « Fais attention à tes mains, tu ne me servirais plus à rien sans » je l'informe avec un rictus narquois pour aller prendre ma position. Les genoux un peu fléchis, mes mains s'agrippant à l'accoudoir, un peu penchée vers l'arrière, je n'ai pas l'air ridicule. On finit par arriver à le faire rentrer dans l'appartement, heureusement. « On peut le laisser au milieu du salon, ça passe » je déclare de ma voix de princesse parce que j'ai plus de patience et que j'en ai marre. De toute façon, le salon est très vide, au moins, l'espace sera un peu occupée. Je croise simplement mes bras sur ma poitrine avant de pivoter mon visage de poupée vers Léo.
Léo

Léo
MESSAGES : 351
POINTS : 297

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 0 €
RELATIONS:
PARTENAIRE: Mylah

let it go Empty
MessageSujet: Re: let it go   let it go EmptyLun 22 Juin 2015 - 23:01

Mon sommeil est de plomb, je dors parfaitement bien en tout circonstance par contre on peut pas en dire de même pour la fugitive professionnelle avec laquelle je partage le lit. J’insiste sur « le » lit puisqu’il n’est pas entièrement à moi. Pour la première fois de ma vie je partage l’achat de meubles avec une personne et ce matin j’ai tendance à le regretter amèrement lorsque je me fais secouer sous prétexte qu’il faut aller gérer la livraison du canapé. L’excuse que ce ne soit pas propriété ne fonctionne donc pas. Si j’avais su j’y serais pas allé en simple touriste à caleçon parce que le coup de pute des livreurs c’est limite. Mais bon, on peut se débrouiller avec nos gabarits de déménageurs. Même la tête dans le cul je suis plein d’optimisme par contre j’aurais pensé ça plus facile, rien que de le ramener dans l’ascenseur est une galère. Physiquement je gère la situation même si la fréquence de ma respiration traduit bien le nombre de clope que je m’enfile par jours. Par contre celle que j’appelle dorénavant Raïssa a un peu plus de mal et ça, ça n’a pas de prix. Méritant bien une petite pause je crois que je viens de sceller mon pacte d’amitié avec le canapé. « T’as dû oublier un truc, je te rappelle que j’ai juste fait semblant de comprendre. » Au cas où elle l’aurait pas remarqué la gestion de la livraison avait été entièrement à sa charge. Madame s’allume sa clope et me la tend. Je lui accorde un regard outré parce qu’elle mérite bien ça. « Tu veux me tuer ? Aucun respect et zéro pitié. » En plus d’enfumer les voisins en clopant tranquillement dans le couloir elle veut me supprimer le pauvre souffle qu’il me reste. Je me lève, mesurant approximativement du regard le cadre de la porte et la largeur du canapé. « En le penchant à 40° ça va passer nickel. » J’annonce la couleur dans un sérieux remarquable alors que tout ce qu’il faut retenir est : il faut le pencher. L’histoire de degrés c’est de la fioriture d’Einstein. Entre ça et le caporal de contrefaçon, on est une grosse équipe. « J'espère que c'est une histoire de conviction personnelle que que tu veuilles prendre le rôle le plus difficile et pas une insulte envers mes capacités athlétiques. » Je l’aurais plutôt vue à ma place à pousser le canapé, c'est-à-dire à se contenter de suivre le mouvement, mais au moins cette option m’offre le sketch de l’année. Elle est en plein dans mon champ de vision et le large sourire qui se forme sur mon visage laisse éclater mon hilarité. « C’est la première fois que tu portes quelque chose ? » Simple question. Au moins on finit quand même par y arriver, bon pas jusqu’au bout mais on s’en fou. Sa precessitude fonctionne à merveille avec ma flemme. « Ouais c’est parfait comme ça. » J’en profite pour m’écrouler sur le canapé dans un long soupir de soulagement, pieds sur l’accoudoir d’en face. « Viens essayer le canapé mon amour. » Je l’invite avec ma voix courtoise dégueulant de paillettes tandis que je me prélasse comme un pacha. « Je finirais bien ma nuit ici moi, t’as plus besoin de moi de toute façon maintenant. » Yeux fermés, sourire béat, je suis au paradis.
Maha

Maha
MESSAGES : 433
LOCALISATION : PARIS, FR.
JUKE BOX : let it go, JAMES BAY. animals, MAROON 5. sexual healing, MARVIN GAYE. fast car, TRACY CHAPMAN.
POINTS : 335

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE:
RELATIONS:
PARTENAIRE:

let it go Empty
MessageSujet: Re: let it go   let it go EmptyMer 24 Juin 2015 - 0:38

Je retiens que les déménageurs italiens ne sont pas très très cools, pas arrangeants du tout, je n'ai même pas essayé de négocier à vrai dire vu leurs têtes peu engageantes. Je laisse Léo se la jouer grand ingénieur tandis que je lui informe qu'il serait temps de bouger maintenant. Il ne peut s'empêcher de relever l'étrangeté de la scène. Il n'a pas tord. « J'ai tellement confiance en ta force, cela ne se voit pas ? » je demande avec une voix faussement mielleuse en roulant des billes. « Tu es tellement musclé mon dieu, ça m'a tout de suite plu chez toi » je me marre parce que c'est tout juste s'il est plus épais que moi. Bon j'exagère mais on ne peut pas dire qu'il soit costaud pour autant. Léo se moque de ma posture j'imagine. Je me redresse, port de tête royal, lui offrant mon regard le plus blasé du monde. « Ça ne m'atteint pas » je lâche en feignant de lui offrir un baiser de loin accompagné de la main avec un air de pimbêche très bien imité, plutôt authentique sur le moment.  « J'ai l'habitude qu'on me fasse tout » je lui rappelle avec ma petite tête de princesse. Enfin je ne fais pas trop la maline parce qu'il faut que je tire de toutes mes forces pour le moment. Je ne dois pas gaspiller mon énergie alors que j'ai l'impression d'être déjà à plat. On se contente de le laisser trôner en plein milieu du salon. Très bien, cela sera sa place désormais. Léo m'invite à le rejoindre, je lui offre une petite révérence, prête à m'exécuter. « Tu prends toute la place » je me contente de souligner en arquant un sourcil avant de faire deux pas en direction de notre nouvelle acquisition. Il faut dire qu'on était d'accord sur une chose; on allait pas faire un grand investissement vu qu'on est pas sur de rester encore très longtemps ici. Je tente de me glisser de tout mon long sur le canapé, contre lui, parce qu'il prend beaucoup d'espace au final. « Très bon choix » je balance quand même, c'est confort, par contre il est hors de question que Léo passe sa vie ici. Il veut dormir. Je le regarde comme s'il venait de dire la plus grosse connerie de sa vie mais il a déjà les yeux fermés donc il s'en fout, très très bonne technique. « J'espère que tu n'es pas sérieux » je déclare de mon doux soprano en vrillant mes prunelles vives aux siennes.  « Je n'ai pas sommeil » je me contente de dire avec un rictus moqueur sur mon minois de poupée qui à lui seul veut tout dire. En semaine, je n'ai pas le temps d'exprimer mes caprices parce que je me cherche du boulot, ça m'occupe, pour l'instant je garde les gamines d'une des voisines, mais ce n'est que temporaire. Alors il a des vacances la semaine, il faut bien que je continue à être la fille chiante le week-end tout de même, j'ai une réputation à tenir aussi ! « Je suis sûre qu'on va trouver un truc de constructif à faire » je claironne avec ma voix de fille sage. Je sais pas, il est déjà huit heures du matin, on a la journée devant nous maintenant. A ce qu'il parait, le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt. « Genre commencer par te doucher ou t'habiller, parce que la façon dont tu ballades est carrément indécente » je me moque avec une voix faussement outrée, oui, à moitié à poil, on a vu mieux. Je me lève pour aller dans la cuisine pour me servir un bol et des céréales. Je retourne où j'ai laissé monsieur, le virant d'un des accoudoirs pour m'asseoir, l'observant vaguement avant de tenter de petit-déjeuner.
Léo

Léo
MESSAGES : 351
POINTS : 297

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 0 €
RELATIONS:
PARTENAIRE: Mylah

let it go Empty
MessageSujet: Re: let it go   let it go EmptyMer 24 Juin 2015 - 23:39

« Etrangement pas du tout. » Je contrecarre ses faux airs de fille sage tout naturellement avant que Raïssa n’en rajoute une couche. Je me marre un peu moins qu’elle sur le coup mais son tour viendra, ce n’est plus qu’une histoire de timing avant que son petit physique soit mis à l’épreuve. Au moins côté épaisseur on est plutôt assortis. « Je te ferais remarquer que les déménageurs faisaient pas les malins tout à l’heure. Continue comme ça et je te laisse en plan dans ce couloir. » Je la menace sans gêne, un sourire en coin apparaissant sur mon visage à l’image que je me fais de la scène. Et qu’est-ce que je disais déjà ? Ah oui le timing. Elle peut y mettre toute la volonté du monde pour essayer d’avoir l’air digne la galère qu’elle vit se lit sur tout son corps. Je fais mine d’esquiver son baiser comme un débile et on est repartis. Résultat : au top. « N’importe quoi. » Je prends pas toute la place. Certes dans cette position on y est serrés à deux mais au moins c’est chaleureux. Je suis reparti pour ma nuit. La scandaleuse s’indigne et je lui accorde un regard simplement dans le but de lui faire affronter la vérité les yeux dans les yeux. « Si. » Je referme les paupières et même sans la voir j’arrive à deviner son agacement. Un sourire discret s’imprime sur mes lèvres rien qu’à l’imaginer là, à quelques centimètres avec une moue sur le visage. J’ai commencé répertorier son éventail d’expressions et j’arrive même à en imiter quelques-unes autrement que caricaturalement, je crois que je progresse. J’ai été réveillé par sa faute donc j’estime avoir le droit de me rendormir et ce même si ça implique un ennui mortel de son côté. Non parce que j’ai bien compris : madame a besoin de quelqu’un pour s’occuper. Mais même sans être actif je peux remédier à son caprice. « Fais le ménage. » Un large sourire moqueur s’installe sur mon visage parce que je suis fier de ma réponse à la fois moisie et machiste. Quoi que je suis sympa j’aurais pu lui demander de trouver une vraie place au canapé. J’aurais peut-être dû parce que là elle met fin à tous mes espoirs de matinée de pacha. Rien que son emploi de la troisième personne me raidit, ce qui est encore pire quand elle annonce le mot fatidique : constructif. Donc concrètement c’est mort pour ma matinée familiarisation avec le nouveau canapé. « On vient de le faire. » Je tente au cas où. J’abdique et je finis par ouvrir les yeux, plus indigné qu’autre chose par ses propos tandis qu’elle s’éloigne dans sa tenue dévoilant ses jambes interminables. J’hausse les sourcils, une moue traversant mon visage. Je suis dépassé. « Pourtant la voisine d’à côté m’a dit qu’elle aimait bien la dernière fois. L’indécence. » que j’ajoute avec un air poétique, comme si le mot m’avait inspiré tel un artiste en plein délire. « Et je te rappelle que si je suis pas fringué c’est parce qu’on m’en a pas laissé le temps/ » J’en oublie pas non plus de me défendre en me plaignant comme un gosse. Elle revient et, docile, je me redresse pour lui laisser de la place. En guise de récompense j’en profite pour piquer des céréales dans son bol, il parait que c’est mal élevé. « Au fait t’as le bonjour de Gigi. » que je lui balance l’air de rien comme si c’était tout à fait normal. « Oui, on est en contact régulier elle et moi. » J’me justifie comme ces commerciaux qui se la racontent et je me vautre de l’autre côté du canapé. « On peut fare un giro de la citta romantico si tu veux. Ma que caliente la raggazza bonita. » J’agite mes mains à l’italienne, me redressant pour tenter un instant de la séduire à la latine avec les mots que j'ai retenu. Cela dit j’ai lancé l’idée : aller faire un tour. Je sais, c’est innovant et passionnant. Et surtout déjà fait.
Maha

Maha
MESSAGES : 433
LOCALISATION : PARIS, FR.
JUKE BOX : let it go, JAMES BAY. animals, MAROON 5. sexual healing, MARVIN GAYE. fast car, TRACY CHAPMAN.
POINTS : 335

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE:
RELATIONS:
PARTENAIRE:

let it go Empty
MessageSujet: Re: let it go   let it go EmptyVen 26 Juin 2015 - 0:57

Je pourrais faire le ménage pour m'occuper ? Je ne réfléchis même pas une seconde à la proposition. « La blague » je siffle avec une moue. Genre il se la joue macho, il faudrait lui dire qu'il n'est pas crédible. « Tout est nickel » je rétorque avant de le regarder avec un air mauvais. Je suppose que la prochaine étape est que je fasse le repassage et la cuisine ? « Mais c'est toujours bien de s'accrocher à ses rêves » je concède dans un haussement d'épaule. Je sens bien que je le bouscule un peu trop maintenant et qu'il n'a rien envie de faire, mais moi oui, on est donc coincé, il est obligé de capituler. Je tique. « La voisine de 70 ans ? Ça ne m'étonne pas » je laisse entendre d'un air léger avant de vriller mes prunelles claires aux siennes, un sourire satisfait trônant sur mon minois. Il ne vaut mieux pas chercher la logique dans les propos de Léo qui n'a pas de fil rouge, en même temps vu l'heure, je veux bien l'excuser. Léo m'annonce qu'il a gardé contact avec Gigi, ce qui m'étonne sachant qu'elle ne le porte pas trop dans son coeur. D'ailleurs, ça me rappelle que je n'ai aucune nouvelle de la demoiselle. J'en prendrai, plus tard. Je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire taquin parce que personne n'est dupe. « Tu la traques sur les réseaux sociaux tu veux dire, ce n'est pas la même chose » je corrige en arquant un sourcil avant d'aller me caler contre lui, ronronnante même si j'ai beaucoup d'espace maintenant. Mes mollets squattant tranquillement et sans gêne en plus ses genoux, je continue de manger, enfin, si on peut appeler cela comme ça. Il gesticule. Ridicule. J'esquisse un rictus amusé. « J'aime bien faire la touriste » je déclare simplement en levant mes opales de poupée sur lui. Découvrir jusqu'à ce qu'on lasse. Voilà pourquoi je suis incapable de rester une année au même endroit. « Au moins ça nous occupera un peu » je balance sans terminer mon bol. « Aller à la douche ! » je me lance avant de tenter de m'insuffler un peu de force pour me lever, je n'ai pas la foi ce matin je vous jure. Je file à la cuisine pour déposer le récipient sur le plan de travail qu'on utilise assez rarement. « Faudra quand même un jour arranger le salon, pour pas avoir honte si tu veux inviter des gens » je balance simplement en haussant les épaules, je parle surtout pour lui, parce que mon cercle d'amis est assez mince, voir inexistant, ce qui n'est pas son cas il me semble. Vaguement autoritaire, je lui indique la salle de bain du menton, il faut que je le motive un peu, avant d'attraper mon portable. Je consulte rapidement mes messages, pour savoir si je dois m’inquiéter ou pas. J'ai une alerte qui m'indique quand des mots clés comme "Palestine" et "fake lover" reviennent souvient, un peu trop quoi. Mais rien à signaler cette fois. Je peux souffler. Je tends l'oreille et j'entends que l'eau commence à couler. Je roule des billes, ce n'était pas trop tôt. « Je peux te rejoindre ? » je demande de ma voix cristalline en rentrant dans la pièce. Evidemment ma question entraîne une réponse positive de sa part, je n'accepte pas les refus, à moins qu'ils soient très bien justifiés. « Je suis écolo, pour la diminution de la dépense d'eau, sauver la planète, tu vois » j'annonce de ma voix très sérieuse avant de saisir nos respectives pour les poser sur le lavabo afin de les rapprocher. Je retire le trop large tee-shirt qui me servait de chemise de nuit et le reste avant d'enjamber rapidement la baignoire, aidée par Léo. Telle une princesse, je profite que ce soit lui qui tienne le pommeau pour me mouiller. Oui, vaut mieux que ce soit lui qui souffre d'une crampe au bras que moi non à force de le tenir ? Je pourrais presque tendre ma main impérieuse dans sa direction dans l'attente d'une noisette de gel douche, mais je tiens encore trop à la vie je crois.
Léo

Léo
MESSAGES : 351
POINTS : 297

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 0 €
RELATIONS:
PARTENAIRE: Mylah

let it go Empty
MessageSujet: Re: let it go   let it go EmptyDim 28 Juin 2015 - 14:26

Raïssa dégomme mon plaisir perso, autre que celui de me dire qu’elle serait une parfaite fée au logis, mais j’ignore son air triomphant et j’hausse les sourcils étonné. « N’importe quoi je te parle de sa petite fille, tu l’as pas croisée toi ? » J’invente mais après tout j’ai bien le droit de me faire plaisir en m’imaginant une belle blonde à l’accent italien me faire des compliments en battant des cils. Cela dit c’est pas dramatique non plus, ma brune filiforme me convient très bien. Ses relations un peu moins mais de toute façon c’est pas comme si en trois mois à fréquenter les mêmes personnes on s’était fait ne serait-ce qu’un ami en commun. « Il faut bien que je m’occupe quand ma petite femme n’est pas là. » Je pleurniche digne d’un homme dépendant alors que je me galère à essayer de trouver un gagne-pain. Même en postulant pour les jobs les plus ingrats je m’arrache les cheveux à tenter de m’en sortir avec la langue mais j’ai une nouvelle astuce : tenter de passer par des relations. Le piston y a qu’ça d’bon. Donc je tente de faire dans le relationnel… ou les cours de soutien, enfin bref c’est un casse-tête. « Et je te signale qu’elle n’attend que ça : que je commente. » Je me justifie parce que j’estime que sans moi pour regarder son fil d’actualités personne ne s’intéresserait vraiment aux clichés de Gigi. Alors que mes doigts effleuraient tranquillement sa peau, madame se lève et me retire ma distraction. Elle est vraiment déterminée à bouger et je soupire, las, en l’observant s’éloigner. J’ai parfois l’impression d’être un gosse fainéant à côté d’elle… ce qui n’est peut-être pas tout à fait faux. « Pourquoi je te suffis au point que t’aies pas envie de te faire d’amis ? » Ça doit être ça. Je finis par me lever sur ordre silencieux en entamant la route de la salle de bain. « De toute façon c’est pas très grave Hugo sera pas regardant. » En parlant d’inviter des amis, j’ai passé l’invitation à son préféré d’entre tous. Je souris fier de moi même si l’ancien candidat n’a pas donné d’informations précise quant à une éventuelle visite. Me glissant sous l’eau chaude, j’autorise la demoiselle à me rejoindre. Pour sauver la planète, à ce qui parait. « N’importe quoi arrête de me voler mon rôle c’est moi l’écolo du binôme. » Je lui tends ma main de libre afin qu’elle s’en aide pour parvenir jusqu’à moi avant d’articuler le pommeau de douche en sa direction. Minutieusement mes doigts viennent repousser ses cheveux derrière ses épaules et je m’applique à humidifier le haut de son corps comme si j’avais affaire à une poupée de porcelaine toute fragile. D’ailleurs je constate qu’on en est pas loin. « J’ai l’impression que t’as maigri. » En fait j’ai aussi remarqué qu’elle n’avait plus d’appétit. Je joue les médecins inquiets dans la douche, j’estime que c’est un moment super adapté. « Tu peux me mousser ? J’ai les mains prises. » Disons que la princesse palestinienne n’a pas vraiment le choix : j’ai une arme en ma possession. Sourire innocent à l’appui, je me serais bien rapproché mais on est plus chez FL ici donc y a pas besoin. Je lui accorde un baiser que je décide de prolonger sur l'instant en guise d'ultime argumentation. A quelques centimètres de son visage un sourire glisse sur mes lèvres. « Merci. » Elle n'a donc pas le choix de réponse, j'ai bien emballé la chose.
Maha

Maha
MESSAGES : 433
LOCALISATION : PARIS, FR.
JUKE BOX : let it go, JAMES BAY. animals, MAROON 5. sexual healing, MARVIN GAYE. fast car, TRACY CHAPMAN.
POINTS : 335

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE:
RELATIONS:
PARTENAIRE:

let it go Empty
MessageSujet: Re: let it go   let it go EmptyMar 30 Juin 2015 - 16:14

Il sait qu'il n'est pas crédible parce que je connais quand même ceux qui habitent dans l'immeuble. « Attends laisse-moi deviner, elle est blonde, souriante, les yeux bleus et avec des courbes parfaites ? » je balance en prenant un peu l'opposée -soyons honnêtes- de ma personne avant de rouler des billes sans me cacher.  Je ne peux m'empêcher de souligner aussi l'obsession qu'il porte au compte twitter de Gigi. Je ne peux m'empêcher de grimacer. "Sa petite femme" .... Je fais mine de lâcher un soupir de désespoir. « C'est horrible à entendre, t'en as conscience ? » je lui demande en pivotant mon minois dans sa direction. Je lui fais quand même comprendre qu'il faudra qu'on prenne du temps pour agencer un peu l'appartement au lieu de poser les meubles n'importe où, en fonction de notre énergie surtout. La remarque de Léo me fait sourire. « Non, je me contente de toi, pour l'instant, c'est tout » je me moque en haussant les épaules comme-ci je le corrigeais. « Mais ça ne durera pas indéfiniment » je fais mine d'ajouter telle une menace en carton. « Enfin on a le temps, je ne suis pas douée pour me faire des amis, ne t'inquiète pas » je lui lance parce que c'est vrai en plus. Mes seuls amis sont en Palestine donc on a le temps avant qu'ils sortent du pays pour commencer. « Préviens-moi avant, que je déserte le temps de sa venue, je me sentirai de trop entre vous deux » j'ironise en battants des cils. J'arrive enfin à le faire migrer jusqu'à la salle de bain, c'est déjà une victoire en soit, franchement. Je ne tarde pas à venir avec lui. C'est Léo l'écolo de nous deux, apparemment. « Et on peut pas partager ? » je laisse, en feignant l'outrage alors que je le laisse faire. Léo s'inquiète ? C'est tout comme. « Je crois que t'es le seul qui peut s'en rendre compte » je déclare simplement parce que je me vois tous les jours, je n'y fais plus attention. Enfin il peut parler, il n'est pas mieux. Mes mains se posent à plat contre ses côtes. « Assisté jusqu'au bout, donc » je conclus de ma voix chantante, oui. Par contre quand c'est la situation inverse qui se produit, je ne suis pas assistée, j'ai juste besoin d'aide, c'est une grande nuance. Il croit que m'embrasser va réellement peser dans la balance apparemment. J'étire simplement un rictus moqueur sur mes pulpeuses, c'est toujours beau l'espoir. « Ne crois pas que c'est ça qui me fait accepter, j'ai juste décidé d'être conciliante avec toi ce matin » je précise tout de même pour ne pas qu'il pense que c'est simplement avec ses baisers qu'il peut me faire plier, on ne sait jamais, qu'il s'emballe vite comme ça parce qu'il suppose avoir compris tout le système. C'est juste que je l'ai réveillé très tôt, alors je veux bien lui faciliter la vie pour le reste de la journée seulement. D'ailleurs je pourrais très bien lui souligner qu'il y a un support pour accrocher le pommeau, en hauteur, mais bon, je veux bien m'exécuter, pour une fois. Oui, il m'arrive rarement de bien aimer prendre soin de lui, sans être pour autant sarcastique et moqueuse. Je cueille un peu de gel douche, mes paumes de main parfois s'écrasent en douceur sur son torse et plus bas, alternant aussi avec la colonisation de son dos, de temps en temps le bout de mes doigts parcourent ses bras, de tout leurs longs, effleurant son épiderme. Je redresse la tête pour capter ses prunelles. Je lui subtilise le pommeau que j'accroche plus haut. Je l'oblige, mon corps contre le sien, à reculer pour qu'il se rapproche de ce jet d'eau désormais immobile afin de se rincer. Machinalement je plaque ses cheveux contre son crâne pendant qu'il se débarrasse du savon. « J'ai officiellement fini » je déclare presque solennellement alors que mes opales croisent simplement les siennes. Ma main glisse sur sa nuque, je me hisse sur la pointe de pieds pour déposer mes lèvres contre les siennes avec toute la délicatesse donc je suis capable. Je le lâche une poignée de secondes après pour m'occuper de ma personne vu qu'il est propre.
Léo

Léo
MESSAGES : 351
POINTS : 297

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 0 €
RELATIONS:
PARTENAIRE: Mylah

let it go Empty
MessageSujet: Re: let it go   let it go EmptySam 11 Juil 2015 - 0:12

Raïssa me perce à jour, c’est carrément flippant qu’elle soit au courant d’un détail aussi intime que mon idéal féminin. J’veux dire, y a tellement rien en commun avec elle que ça pourrait être mal interprété. « Ah tu vois tu l’as croisée ! » que je tente comme l’évidence même en claquant l’air de rien mon pouce et mon annulaire droit entre eux pour la désigner. Qu’elle se rassure, si la palestinienne n’a rien d’une blonde aux yeux bleus elle me convient parfaitement, c’est ma petite femme quoi. « J’vois pas c’que tu veux dire. » Je feigne de ne pas relever l’atrocité qui est sortie, volontairement je tiens à préciser, de ma bouche. J’peux la qualifier comme il me plait puisque de toute façon elle ira pas voir ailleurs. Pour l’instant, précise-t-elle. « Je vais me contenter de profiter de l’instant présent de vivre au jour le jour alors. » Mon intention est de faire pleurer les chaumières sur mon triste sort d’homme usager, j’y ai mis toute l’émotion que j’avais dans ma voix. Sauf que mademoiselle se sent l’âme de me concurrencer avec ses faibles capacités sociales. « N’importe quoi, ce sera beaucoup plus facile maintenant que tu ne te caches plus derrière une autre. » C’est un fait, la question est encore de savoir si c’est difficile pour elle ou non. Je me demande encore si rester elle-même lui demande des efforts ou si c’est naturellement qu’elle arrive à réadopter des attitudes qu’elle s’est forcée à gommer. Je lui balance un « Tu ne seras jamais de trop entre nous deux. » de bon gros lourd du fin fond du couloir et je file sous la douche. A défaut de la partager je l’ai pour moi tout seul sous la douche, que demande le peuple ? Ah bah qu’elle me laisse mon profil d’écolo tiens, en parlant de partage. J’suis embêté par l’idée puisque je la positionnais comme la matérialiste du couple. « … techniquement non. T’es intéressée c’est pas pareil. » Voilà et comme toute chose a une logique c’est moi qu’elle finit par doucher et pas l’inverse. Je ne m’estime pas comme un assisté, non. Je tente de la convaincre d’un baiser, j’y mets toute ma conviction et ça fonctionne mais bien sûr elle est trop fière pour admettre que je l’ai fait flanché. « Conciliante ? Tu vas me trainer dehors alors que j’étais prêt à terminer ma nuit. J’appelle ça un argument parfait et imparable ma chère. » Elle se doit bien de l’admettre. Au pire juste pour me faire plaisir. Je la regarde s’exécuter sans broncher, un sourire venant naturellement se glisser sur mes lèvres sans que je m’en aperçoive. A la seule exception que je lui envoie un caprice télépathique par le biais du regard lorsqu’elle m’enlève le pommeau pour aller l’accrocher. J’ai pas envie de m’activer. Mais bon, y a un minimum à respecter pour se laver correctement donc j’obéis à l’ordre silencieux dicté par son corps. « C’est un dix sur dix. » Elle le mérite. Je m’en fou j’ai une récompense. Et, oui, je suis un enfant mais ça Raïssa le sait. Ce qui explique qu’avec un bisou moi je suis content. « Je rectifie, tu décroches le point bonus. 11/10. » Calé sous l’eau chaude je l’observe se mousser avant de l’attirer doucement vers moi mains sur ses hanches afin qu’elle se retrouve sous le jet. Ces dernières remontent sur sa peau en la débarrassant du savon, mon visage glissant au même instant près de son oreille. « T’es sûre de vouloir sortir ? » que je lui susurre pour être sûr parce qu’assurément moi j’en ai pas envie. Mais bon ça c’est depuis le début, j’veux dire la ballade on peut la remettre à plus tard. « On est tout propres, tu sens la vanille… » c’est l’argument imparable, sachez-le. Je m’en fou même qu’elle soit pas lavée complètement, franchement. Je colonise l’os de sa mâchoire de baisers. Je lui demande pleins de concessions ce matin mais bon c’est le moment puisqu’elle est conciliante. C’est ce que racontent les rumeurs. « …et j’ai monté le canapé. » Je lui fait un argumentaire. Ma connerie me rattrape j’y peux rien. « Bref j’ai tous les mérites, même celui d’être musclé. » C’est totalement ridicule mais je contracte, prenant des pauses d’Apollon vaniteux dans mes caresses. Qu’elle ne me remercie pas pour ce rêve devenu réalité.
Maha

Maha
MESSAGES : 433
LOCALISATION : PARIS, FR.
JUKE BOX : let it go, JAMES BAY. animals, MAROON 5. sexual healing, MARVIN GAYE. fast car, TRACY CHAPMAN.
POINTS : 335

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE:
RELATIONS:
PARTENAIRE:

let it go Empty
MessageSujet: Re: let it go   let it go EmptyVen 17 Juil 2015 - 21:09

Je pourrais et devrais surement me sentir menacée par son faible pour les blondes mais bon d’ici qu’il en trouve une qui veuille bien de lui, je suis large. J’ai le temps de m’inquiéter. Je suis mauvaise, je sais. « Oui en même temps que son copain » je balance faussement pensive comment si je tentais réellement de me souvenir de la scène. Il invente, je fais de même. Je crée naturellement une barrière, un bouclier devant sa blonde faite de fumée et de connerie. En attendant, si on a le temps pour qu’il se trouve une autre fille, je peux toujours partir. Alors il faut que Léo savoure chacun des moments passés en ma compagnie, ils valent de l’or. J’essaie quand même de le préparer mentalement pour plus tard, histoire qu’il se fasse à l’idée un jour ou l’autre. Il devrait peut-être bien aménager l'appartement pour que je m'y sente à l'aise et que je décide de rester plus longtemps même. « Justement je suis moins attrayante que ce que j’étais, je donne moins envie » je laisse échapper avec un vague sourire accompagné d’un haussement d’épaules nonchalant. On avait plus envie d’être pote avec la chieuse Maha, c’est un fait quasiment scientifique. Hugo est la preuve vivante que je ne sais pas sociabiliser quand je ne suis pas intéressée. Je lui fais quand même comprendre que je ne suis pas une fan d’Hugo et que je préfère laisser Léo et son pote tous les deux, pour les retrouvailles, très peu pour moi. Il faut dire que je n’ai pas réellement gardé le contact avec les candidats de notre saison si ce n’est Shay surtout et ça me suffit. « Quel loveur ... » je ronronne en roulant des billes pour lui faire comprendre ce que j'en pense. Une phrase tout droit sortie de la drague pour les nuls, un bouquin de ce style mais ça m’arrache quand même un vaste sourire lorsque je constate que monsieur est peut-être disposé à bouger. J’entrevois une lueur d’espoir. Je le suis rapidement parce que si je l’abandonne, la flemme va encore une fois l’envahir et on est mal barré après pour espérer rentabiliser la journée. Je suis l’intéressée du couple. J’arque un sourcil, me stoppant, je pose rapidement ma main sur ma poitrine, à l’endroit du cœur ... « C’est bas » je minaude avec ironie avant de m’appliquer à ma tâche. Léo s’emploie une nouvelle fois à démonter ce que je dis. Je fronce simplement les sourcils pendant une poignée de secondes. « Toi par contre t’es contrariant quand tu n’as pas eu tes dix heures de sommeil » je relève d’une voix badine sans pour autant relever la tête avant de l’obliger à se rincer rapidement bien que je sens qu’il était prêt à rester un pantin quelques minutes supplémentaires. Le contraire m’aurait étonné aussi. Il s’occupe de noter le service que je lui ai rendu. Que 11/10 ? Je vaux bien plus. Je fais la moue pendant une seconde. Je peux enfin m’occuper un peu de moi avant que monsieur me ramène aussi sous le jet d’eau. La chevelure trempée, je m’active à dégager rapidement mon visage lorsqu’il me demande si j’ai bien envie de bouger. Je le laisse galérer à tenter de trouver des arguments qui ne tiennent pas la route. Genre celui du canapé ...  « C'était un travail d'équipe » je rectifie quand même parce que tout le seul, on serait encore par terre pendant quelques semaines hein ! Il continue. J’affiche simplement un rictus narquois sur mes pulpeuses, c’est beau de rêver comme ça. « Muscles découverts que très récemment alors » je moque en douceur. Mais il est vrai que Léo n’a pas un seul gramme de graisse, prétendre le contraire serait mentir. Avec une aisance étonnante, je me hisse, les jambes autour de son bassin, les bras sur ses épaules. Je me cale entre lui et le mur de la douche. « Je teste le matériel » je siffle en prenant un air faussement royal. De toute façon je suis un poids plume, qu’on se le dise. Mes frêles bras s'en vont entourer tranquillement sa nuque. « Et tu veux sortir ou pas, de la douche aussi ? » je lui demande d’une voix tranquille alors que mon regard s’en va chercher le sien. Je ne voudrai pas trop le presser, vous comprenez, il est fragile Léo. « Je te laisse décider aujourd'hui » j’annonce avec un air bienveillant feint sur mon minois de poupée. Je suis généreuse, comme ça il n’ira pas dire que je suis conciliante. « Je ne voudrai pas que tu ailles te plaindre parce que je te brime, dictatrice que je suis » je le taquine encore un peu, mon nez frôlant innocemment le sien. Mes lèvres se posent rapidement sur les siennes.
Léo

Léo
MESSAGES : 351
POINTS : 297

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 0 €
RELATIONS:
PARTENAIRE: Mylah

let it go Empty
MessageSujet: Re: let it go   let it go EmptyDim 22 Nov 2015 - 23:10

J’ai l’impression que l’esprit de ma belle brune a switché avec celui de la voisine –qui n’est malheureusement pas blonde et qui a bel et bien passé la cinquantaine depuis quelques décennies. Ses lamentations sont ridicules, je pourrais lui sortir toute une liste d’arguments pour aller à leur encontre. Ce qui me choque le plus est qu’elle puisse penser que la lignée de personnalités qu’elle a pu s’inventer étaient plus intéressantes que celle qui lui est propre. Bien que mon affection se soit initialement développée pour Maha la casse-couille je me suis fait une raison. Je suis parti du principe que je me suis attaché à elle lorsqu’elle a commencé à baisser sa garde et à montrer une partie de son vrai visage. Parfois j’me dis que notre relation est pas saine mais bon on s’en fou. Je suis pas sain de toute façon. « Tant mieux c’est tout bénef pour moi. » J’hausse les épaules et colle un baiser sur ses lèvres. J’évite les éloges qui auraient fait office de réconfort puisque je lui offre déjà une bonne réplique de dragounette spéciale « comment les mettre toutes à vos pieds », une Bible que j’ai scrupuleusement lu pendant mon adolescence. « J’ai une maîtrise. » que je lâche, une grimace vaniteuse sur le visage. Par contre elle, elle maitrise pas super bien la géolocalisation. « T’exagères je dirais que c’est vers le milieu. » Un peu au-dessus même. Je parle de son cœur. Je le trouve normalement placé moi. « Enfin si tu parles de tes p’tits seins ça va encore, t’es large avant qu’ils commencent à tomber. » Je crois que je suis en train de me perdre là. Elle a peut-être raison quand elle dit que je suis contrariant. Quoi que laissez-moi réfléchir… non je crois que ça va. « Roh. » Je l’ai vexée ? J’agite affectueusement ma main sur le dessus de sa tête. Je lui octroie un 11/10 pour la peine. Contente ? J’espère parce que c’est pas le moment de me la mettre à dos, je voudrais pas ruminer de la frustration pour le reste de la journée. Je fais les choses bien, je lui sors le grand jeu là alors que je pourrais tout simplement lui sauter dessus mais j’estime que c’est trop réchauffé. « Et alors ? J’ai quand même été essentiel à 50% » Elle joue un peu sur les mots là. Qu’importe j’ai d’autres arguments, physiques cette fois-ci, qu’elle ne pourra pas nier. Bon ça aurait été le cas s’ils avaient été réels mais on peut faire comme si, je vois pas où est le problème. « Pas plus tard qu’il y a une heure. Surprise. » Pour être précis, j’ai découvert ma montagne de muscles au moment où il a fallu encastrer le canapé dans l’ascenseur. J’hausse les sourcils en mimant l’effet de surprise tandis que Raïssa juge bon de vérifier mes propos. Un sourire -sûrement ridicule- prend place sur mes lèvres alors que mes mains glissent sous ses cuisses pour venir assurer son maintien. « C’est assez solide pour mademoiselle ? » Ça doit l’être sinon elle se serait déjà cassé la gueule. Mon regard tombe dans le sien, un sourire en coin prenant place sur mes lèvres face à sa proposition. Du Raïssa tout craché. Elle me laisse un semblant de pouvoir de décision mais ainsi soit-il, ce n’est assurément pas le moment de sortir de la douche. « C’est vraiment très gentil mais je crois que je vais rester là. Et par conséquent toi aussi. » Puisque son petit corps est à ma charge. Je prends mon air offusqué face à d’éventuelles plaintes. C’est pas mon genre. « Je me plains pas. » Justification qu’elle évite grâce à un baiser furtif, ainsi soit-il. Bon un peu parfois à cette fameuse voisine qui pige rien à ce que je lui raconte mais ça arrive à tout le monde d’avoir des petits coups de mous. Me penchant vers elle j’embrasse son épaule pour remonter le long de sa clavicule, ma nuée de baiser remontant jusque sa mâchoire pour arriver à ses lèvres tandis que mes mains vagabondent sur son corps. Heureusement qu’elle a insisté pour acheter un tapis de fond de baignoire sinon on serait déjà morts. Je prends mon temps dans un trop plein d’amour, mon corps se pressant un peu plus contre le sien, mes mains étant venues se déposer sur son visage de manière à l’encadrer. « Enfin parfois, mais là tu n’oserais pas. » que je souffle une fois le baiser terminé, frôlant son oreille. Ma main glissant vers sa poitrine, près du cœur, pile à l’endroit qu’elle avait estimé « bas » précédemment, je fais de nouveau face à son visage. « Surtout qu’il bat la chamade. » Pour souligner l’évidence j’hausse les sourcils, un maigre sourire sur les lèvres. Genre à elle peut rien me refuser, m’voyez.

Contenu sponsorisé

let it go Empty
MessageSujet: Re: let it go   let it go Empty

 

let it go

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
FAKE LOVER :: L'AFTER :: Au delà du nid :: Le reste du monde-