J'avais décidé d'aller dans le palais des rires à nouveau, c'était là où il y avait toutes les glaces tout là. La dernière fois malheureusement je n'avais pas pu le terminer alors là j'étais déterminé à le faire. J'avais envie de finir ce palais et de me dire que j'avais réussi au moins un truc quoi ! J'entrais donc dans le palais des rires et je commençais à gravir les obstacles, bon jusqu'à là rien de compliquer en fait, c'était même plutôt simple. Sauf qu'il y avait ce moment, ce moment du palais des glaces et là je détestais ça puisqu'on ne savait pas où il fallait aller. C'est là que je vis Colin qui était juste là en train de tenter de trouver une sortie lui aussi et je voyais qu'il y avait du mal. « Je vois que t'as du mal toi aussi. » dis-je avec un léger sourire. Aujourd'hui j'avais décidé d'être sympathique et de ne pas lui renverser quelque chose ou de le faire tomber. Non franchement c'était loin d'être mon but. « On dirait que mon côté danger publique et malchanceux a réussi à t'atteindre. » dis-je en haussant les épaules. Je commençais à m'aventurer à travers les glaces vers sa direction, mais j'avoue que c'était difficile, car je ne voyais pas bien où il y avait des vitres alors je plaçais mes mains devant moi dans le but de ne pas percuter une glace et de me vautrer lamentablement devant Colin. Ce qui serait à vrai dire très humiliant.

Malade, je ne sais pas quelle mouche a décidé de me piquer et de me refourguer sa merde mais je suis enrhumée comme il se doit depuis vendredi et il n’y a rien, pas le moindre traitement ou remède de grand-mère, qui soit parvenu à apaiser mes maux. Je me sens affaiblie et à la fois motivée à ne plus écouter mon lit qui m’encourage à ne rien faire d’autre que de lézarder. En temps normal je n’aurais pas moufeté histoire de ne pas transmettre mon virus à d’autres innocents mais à Fake Lover il ne vous faut que quelques heures pour avoir l’impression d’avoir tout raté. Un exemple concret qui prouve que je ne suis pas dans l’exagération qui me caractérise tant ? Le prime de dimanche soir que j’ai loupé, trop occupée à pioncer comme une gamine à cause des médicaments. J’ai raté tellement de choses, le départ de mon binôme à qui je n’ai même pas pu dire au revoir en tête de liste. Depuis on ne peut pas dire que je me sois tenue au courant, c’est tout juste si j’ai osé ouvrir les yeux à chaque fois que quelqu’un est entré dans la pièce. Je frise le ridicule et sans plus attendre je dois me reprendre en main. Autant vous dire que je risque de déchanter très rapidement, j’enchaine les séances d’éternuements contre lesquelles je ne peux rien et mon humeur est en berne, je prends l’air, très chaudement vêtue et entends du bruit non loin de moi. Les voix proviennent du palais des rires, je n’ai pas encore osé mettre les pieds là-dedans de peur de me manger une vitre ou de ne pas parvenir à ressortir facilement… Je ne pourrais plus le dire dans cinq minutes puisque déjà je m’élance, comme une furie, et me guide en jetant un petit coup d’œil par le dessus. « Oh toi !!! » Mamie Greta est très en colère et elle est pire qu’un Dinosaure dans le Monde Perdu. « Je t’ai vu lui faire un mauvais coup COLIN ! » J’hurle en arrivant derrière lui, mes doigts de part et d’autre de son oreille que je commence à tirer vers Cody. « Tu vas t’excuser tout de suite, petit con ! » J'ai la classe n'est-ce pas ? Avec ma voix enrouée et nasale !