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 i am legend, 21:43 - 28/12 (enola)

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Lawrence

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MessageSujet: i am legend, 21:43 - 28/12 (enola)   i am legend, 21:43 - 28/12 (enola) EmptyLun 21 Déc 2015 - 15:14

@ENOLA & LAWRENCE
21:43 ~ 28/12, monday

La salle de détente ne portait pas très bien son nom, ou du moins c'était l'avis de Lawrence. Une salle polyvalante, à la limite, mais une salle de détente ? Cela sous-entendait de venir ici pour relâcher un peu la pression ... et on ne pouvait pas dire que leurs journées soient stressantes. S'il avait véritablement besoin de détente Lawrence saurait sans mal se diriger vers le spa, bien que la présence d'une ou deux masseuses manque cruellement au tableau selon lui, mais la salle de détente officielle on n'y venait surtout pour se cacher en utilisant l'excuse des films à disposition pour ne pas avouer officiellement qu'on fuyait simplement les autres. Quoi qu'il ne fuyait pas, ce soir-là, il cherchait simplement une occupation pour ne pas passer la soirée à mourir d'ennui, et quand finalement il avait croisé Enola au détour d'un couloir il avait accepté sa proposition de venir voir un film ... parce que s'occuper à deux semblait toujours plus productif que de tenter de s'occuper tout seul. Ils s'étaient calés chacun sur un bout de canapé, leur choix se portant sur I am legend parce que Will Smith était une valeur sûre, parait-il, et finalement la grosse heure et demi qu'avait duré le film était passée beaucoup plus vite que Lawrence ne l'aurait pensé. Il était rare qu'il prenne le temps de se poser devant un film quel qu'il soit, et il n'avait pas mis les pieds dans une salle de cinéma depuis une éternité. Le film terminé il avait étiré ses bras un instant, avant de se lever pour se diriger sans grande surprise vers le mini-bar. « N'empêche ... le type était tranquille, avec son chien, il ne demandait rien à personne. Et là boum, tu rajoutes une femme au tableau, et les ennuis commencent. » Attrapant la bouteille de Whisky il en avait versé deux verres, refermant la bouteille avant de se diriger à nouveau vers Enola et de lui en tendre un en concluant, l'air faussement fataliste « Un peu comme dans la vraie vie, en somme. » Coïncidence, ou simple preuve que chacun voyait dans une situation ce qu'il avait envie de voir ... et rien d'étonnant dans ce cas à ce que le raisonnement de Lawrence soit de cette trempe. Trempant les lèvres dans son verre d'un air pensif, il avait fait quelques pas dans la pièce, ses yeux glissant sur les différents instruments de musique regroupés à l'opposé du canapé, avant qu'il ne s'asseoie devant le tabouret du piano pourtant sans aucun intention de toucher au clavier. Au lieu de ça il avait bu une seconde gorgée, et reposé les yeux sur Enola.
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MessageSujet: Re: i am legend, 21:43 - 28/12 (enola)   i am legend, 21:43 - 28/12 (enola) EmptyMar 22 Déc 2015 - 22:31

L'ennui, encore et toujours, il ne se passait pas une journée sans que la salvadorienne ne tourne en rond ayant rapidement fait le tour de toutes les activités proposées dans le nid pendant les deux premières semaines d'aventure. Elle pourrait se rendre dans le grand salon avec le reste de la troupe bien que cette idée ne l'enchante guère. Elle ne se sent pas de faire d'efforts particuliers ce soir, elle veut juste disparaître une heure ou deux et fuir l'agitation permanente du nid. Un film, c'est le seul moyen qu'elle a trouvé pour retrouver un peu de calme et de sérénité. Au détour d'un couloir, elle croise Lawrence qu'elle entraîne avec elle dans la salle de détente certaine qu'il ne gâchera pas le film avec des commentaires inutiles ou des discours interminables sur des sujets dont elle n'avait que faire. S'installant chacun à un bout du canapé, avant de se mettre d'accord sur le film qu'ils étaient sur le point de visionner. Will Smith étant une valeur sûre, ils décident donc de mettre en marche I am legend sans trop discuter puisque de toute évidence elle était prête à regarder n'importe quel film tant qu'il avait le mérite de lui changer les idées. Elle avait passé une heure et de demi, les jambes repliées contre sa poitrine ne prêtant pas attention à ce camarade dans ce calme qu'elle recherchait tant. Il n'y avait que les dialogues du film et le bruit de leurs respirations confuses pour conjurer le silence dans lequel ils s'étaient emmurés. Alors que le générique défile, elle suit du regard son camarade prendre la direction du mini-bar. « On dirait que tu lis dans mes pensées » entonne la salvadorienne qui s'était dit pendant le film qu'un petit verre ne leur ferait pas de mal. Profitant de l'absence de son camarade, elle décide d'étendre ses jambes d'une longueur interminables alors qu'elle écoute son camarade lui exposer une théorie sur la nature perfide du genre féminin ce qui a le don de lui arracher un léger rire. « Peut être que tu devrais arrêter de te lier aux femmes du nid avant qu'il ne t'arrive toutes sortes d'ennuis » . Elle réplique amusée le défiant du regard alors qu'il revient à sa hauteur un verre dans chaque main. Lawrence n'avait jamais caché sa méfiance envers les femmes tout comme elle ne gardait pas secret le fait qu'elle était maintenant incapable d'accorder sa confiance à un homme. Il n'y avait qu'à la voir dans la vraie vie, célibataire depuis deux ans enchaînant les relations sans lendemain pour se donner l'illusion qu'elle garde le contrôle de la situation. C'est vrai que vu de cette manière, le verre que lui tendait son camarade était plus que bienvenue surtout lorsqu'il ajouta qu'au final le film n'était pas si loin de la réalité. « Rassure-toi, l'inverse est tout aussi vrai » . Elle conclut trempant ses lèvres dans son verre de whisky ne quittant pas des yeux le barbu qui avait pris place sur le tabouret face au piano. « Regarde nous ... » Elle ajoute, une rire nerveux s'échappant entre ses lèvres délicates à mesure qu'elle prenait conscience de ce que la vie avait fait enduré à chacun et à quel point elle en était fatiguée. « Dis moi ce que tu détestes le plus chez les femmes et j'en ferais de même » . Elle propose reprenant une gorgée du liquide ambré qui danse harmonieusement dans le fond de son verre comme pour se préparer à entendre des vérités qui ne lui plairont peut être sûrement pas.
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MessageSujet: Re: i am legend, 21:43 - 28/12 (enola)   i am legend, 21:43 - 28/12 (enola) EmptySam 26 Déc 2015 - 1:07

Sans dire que c'était la raison principale au fait que Lawrence ait accepté de suivre Enola jusqu'ici, le mini-bar restait une récompense non négligeable pour lui pour qui rester tranquille devant un film pendant plus d'une heure et demi n'était pas toujours simple. Les gesticulations de Will Smith étaient parvenues à leur tenir en haleine jusqu'à la fin du film mais maintenant que le générique défilait sur l'écran il n'était pas mécontent de pouvoir se dégourdir un peu les jambes ... et aller chercher du ravitaillement en terme de boisson. Une idée qui de toute évidence semblait convenir à Enola également, terminant de persuader Lawrence de leur servir un verre à chacun et de revenir vers la jeune femme le temps de lui tendre le sien. Non sans y aller de sa théorie fumeuse concernant les évènements du film et leur rapport supposé avec l'apparition dans le paysage d'un personnage féminin. Un sourire narquois s'était dessiné sur ses lèvres « Tu serais du genre à m'attirer des ennuis ? » puisqu'elle faisait sans nul doute partie de la catégorie féminine des candidats auxquels il tendait à se lier depuis qu'il était là. Le cynisme flagrant dont le candidat semblait d'humeur à faire preuve n'avait en tout cas pas trop froissé la jeune femme, chose dont il s'était furtivement inquiété mais bien après que les mots lui aient échappé. Peut-être parce que ce cynisme elle le partageait aussi, de son côté, et que face à face ils avaient l'air d'un cliché de pessimisme tristement ridicule. Elle l'avait fait remarquer, un sourire amer se dessinant sur les lèvres de Lawrence tandis qu'il avalait une gorgée de whisky et secouait doucement la tête. Regarde-nous oui, désabusés et pathétiques, persuadés d'être au crépuscule du bonheur à leur âge. Ce qu'il détestait le plus chez les femmes ? La décence ainsi que quelques règles instaurées par Cupidon l'empêchait d'énoncer à voix haute certains qualificatifs qui lui passaient par la tête, particulièrement s'il pensait à son ex-épouse. « Il y a un gouffre de la taille du grand Canyon entre ce que vous dites et ce que vous pensez. » Chose qu'il estimait valable pour les situations et les conversations les plus futiles comme les plus sérieuses, et qui une fois n'est pas coutume n'était pas uniquement valable dans son esprit concernant son ex-épouse ou la mère de sa fille, bien qu'elles en soient des exemples flagrants elles aussi. « Et quand vous posez une question ce n'est jamais de façon désintéressée ... Il y a toujours une arrière-pensée, ou un sous-entendu. » Pour résumer il trouvait la gente féminine particulièrement fourbe, voilà. Et s'il se félicitait presque d'avoir réussi à répondre à la question d'Enola sans pour autant tomber dans le franchement vindicatif ou dans le mélodramatique, sûr qu'il valait mieux qu'il s'abstienne de se servir un autre verre de whisky. « A ton tour. » Déposant son verre vide sur le piano il s'était remis debout et avait fait quelques pas pour revenir vers le canapé, s'accoudant au dossier tout en observant la jeune femme d'un air attentif.
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MessageSujet: Re: i am legend, 21:43 - 28/12 (enola)   i am legend, 21:43 - 28/12 (enola) EmptyMar 29 Déc 2015 - 2:43

Une heure et demi de silence, elle n'en demandait pas plus et pourtant elle ne s'était jamais imaginée que dans ce nid sa requête relevait de l'utopie. Sûrement parce qu'à chaque fois qu'elle souhaitait renouer avec le calme, un autre candidat venait jouer les trouble-fête l'assaillant de questions à un moment où la salvadorienne n'était pas un modèle de coopérativité. Lawrence lui, n'en fit rien, se contentant de suivre le film sans dire un mot. Le silence dans lequel ils s'étaient emmurés avait fait valoir ses droits jusqu'au générique laissant la place à Will Smith de s'exprimer. L'idée de Lawrence de se diriger vers le mini-bar ne pouvait qu'enchanter la candidate qui méritait bien un petit remontant après avoir tenu autant de temps en place. Elle le suit du regard accordant une attention toute particulière au moindre de ses gestes, guettant le moment où des mots franchiraient enfin la barrière de ses lèvres. Ce film avait eu le don de faire réfléchir le barbu qui ne tarda pas à exposer sa théorie sur la perfidie du genre féminin à la latine qui ne pouvait se départir de son sourire amusée. N'importe quelle autre candidate aurait pu s'offusquer, remettre le candidat à sa place en lui signifiant à quel point son jugement était faux et dénué de sens. Enola n'est pas pourtant pas la plus à même de juger puisqu'elle est tout aussi critique à l'égard des hommes qui veulent entrer dans sa vie, cette théorie aurait pu être la sienne. Lui conseiller d'arrêter de se lier aux candidates qui peuplaient le nid semblait être une idée envisageable s'il ne souhaitait pas que les ennuis viennent à lui. D'un geste de la main, elle vient s'emparer du verre qu'il lui propose ne manquant pas d'arquer un sourcil à sa prochaine remarque. « J'aurai tendance à te répondre que non » dit-elle portant le liquide ambré à ses lèvres même si son assurance l'empêchait d'être un modèle d'objectivité. Enola n'attirait jamais les ennuis, les autres se chargeaient de faire entrer les ennuis dans sa vie, nuance. Et puisque personne n'avait décrit son influence comme particulièrement dévastatrice, elle était en mesure de lui assurer les yeux dans les yeux. « Mais tout dépend du genre de femme tu penses que je suis, après tout » . La salvadorienne peut sûrement se tromper, les hommes qu'elle laisse entrer brièvement dans sa vie n'ont jamais le temps de se faire une idée précise de sa personne si bien qu'elle n'a pas d'autres points de comparaison que des bruits de couloirs. En les voyant assis dans leurs coins comme pour mieux signifier la frontière séparant les deux genres, la salvadorienne prit conscience du piteux spectacle qu'ils devaient offrir aux téléspectateurs. Les deux pessimistes du groupe se faisant face autour d'un verre de whisky censé noyer leurs désillusions passées, persuadés qu'ils étaient condamnés à vivre dans cet état d'esprit frisant le pathétisme jusqu'à la fin de leur jour. Ô comme ils devraient se haïr mortellement d'exister l'un l'autre alors que la simple évocation des mots femme et homme suffisait à ressortir les rancoeurs qu'ils gardaient enfouis en eux. Ils ne pouvaient pourtant pas se résoudre à se détester parce qu'elle avait trouvé en Lawrence quelqu'un qui partageait le défaitisme dont elle ne pouvait se départir lorsqu'il s'agissait de ses déboires sentimentaux. Masochiste jusqu'au bout, elle lui demande ce qu'il déteste le plus chez une femme lui assurant qu'elle ne manquerait pas de faire de même une fois son explication terminée. Sirotant distraitement son verre, elle écoute le candidat d'une oreille attentive reprocher aux femmes d'être malhonnête dans tout ce qu'elles racontent. Il compare même le fossé entre ce qu'elles disent et ce qu'elles pensent au Grand Canyon et en tant que résidente de l'état du Nevada elle était la plus à même de visualiser. Elle l'invite à poursuivre d'un subtil haussement de sourcil pour finalement apprendre que les femmes ne font jamais rien innocemment, sans arrière pensées ou autre attentions malsaines. « Nous sommes des harpies, rien de plus, rien de moins » . Elle constate, finissant son verre de whisky qu'elle gardait néanmoins vide entre ses mains alors que Lawrence venait de quitter le piano pour se poster accoudé au canapé surplombant la salvadorienne de sa hauteur. C'est à son tour parait-il. « Vous prenez tout pour acquis » . Elle déclare, convaincue par la véracité de ses propos. Enola savait de quoi elle parlait, elle qui avait été marié pendant six ans alors qu'elle ne connaissait rien des hommes et de leurs défauts. Son mari, quand bien même elle l'avait aimé, n'avait jamais été un modèle de coopération dans la construction de son bonheur conjugal. À ses yeux la salvadorienne lui appartenait déjà car il avait perçu la cérémonie de mariage comme un aboutissement à tous les efforts qu'il avait entrepris pour s'attirer ses faveurs. « Vous pensez trop souvent qu'on vous appartient, que nous ne sommes que votre propriété, vos jouets. Une fois que vous vous lassez ou quand les choses deviennent compliquées vous nous laissez bien sagement dans un coin en vous disant que rien n'aura changé à votre retour. » . Et si cette situation résumait parfaitement son mariage avec Adam, elle avait bien la preuve qu'elle n'avait pas été la seule dans ce cas et que des millions de femmes souffraient de ces travers du genre masculin. « Mais nous sommes assez stupides pour rester, je te l'accorde » . Elle reprend avant même que Lawrence n'ait eu le temps de reprendre la parole. Stupide, c'était le mot lorsqu'elle pensait à toutes ces femmes, elle incluse, qui restaient malgré tout alors que leur relation était bancale et sans avenir. Épuisée, à bout de souffle, la jeune femme décide de se relever pour ramasser leurs deux verres vides. « Ravitaillement » . Elle avait annoncé dans un fin sourire, prenant la direction du mini-bar où la bouteille trônait toujours sur le comptoir. Ne laissant pas le choix à son camarade, elle remplit les deux verres. Ça l'occupe quelques secondes, assez pour lui permettre de penser à autre chose.


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MessageSujet: Re: i am legend, 21:43 - 28/12 (enola)   i am legend, 21:43 - 28/12 (enola) EmptyMer 30 Déc 2015 - 22:19

La véhémence de Lawrence vis-à-vis de la gente féminine n'allait pas jusqu'à se montrer méprisable avec elles de façon gratuite et sans autre forme de procès ... Ce n'était même pas qu'il ne les aimait pas, simplement qu'il ne les estimaient pas dignes de confiance. Ou pas pour les sujets sérieux, tout du moins. Les chances qu'une candidate lui attire ici des ennuies restaient malgré tout relativement faibles, mais la réflexion d'Enola lui avait malgré tout arraché une question narquoise à laquelle elle avait répondu de manière somme toute relativement sérieuse ... Non, elle ne serait pas du genre à lui attirer des ennuis, mais avec une certaine réserve. « Le genre qui pourrait m'attirer des ennuis seulement si elle en a sciemment envie. » Le plus vénéneux, en somme, et sans qu'il ne puisse dire avec certitude si c'était simplement une fausse image qu'elle dégageait ou bien si elle était véritablement le genre auquel il valait mieux ne pas tourner le dos lorsque l'on avait quelque chose à se reprocher. « Alors tout dépend du genre d'homme tu penses que je suis aussi, probablement. » Et quelque part cela les mettait à nouveau à égalité, avec leurs méfiances respectives, leur verre de whisky à la main et leur air de paumés pétris de désillusions. Les lèvres pincées il avait passé une main sur le couvercle du clavier du piano, avant de relever la tête vers Enola tandis qu'elle lui demandait ce qu'il reprochait, concrètement, aux femmes en tant qu'ensemble. Des réponses à cette question il y en avait des tas, de plus ou moins bonne fois, et des plus ou moins avouables dans un cadre tel que celui d'une émission de télévision. Pour ça comme pour le reste Lawrence ne pouvait pas se permettre de dire n'importe quoi, du point de vue de son poste à la mairie et pour d'autres raisons plus personnelles. Mais il les trouvait fourbes, les femmes, jamais entièrement honnêtes et toujours un peu tendancieuses dans leur manière d'envoyer des signaux  peu clairs ou contradictoires. Tenant parfois un discours qui n'avait rien à voir avec ce qui se tramait dans leur esprit. Il n'était pas fermé à la discussion pourtant, pas forcément contre un droit de réponse de la part d'Enola, et quittant le piano pour revenir s'appuyer contre le dossier du canapé et la détailler du regard un court instant, il avait laissé un léger rire - peut-être un peu tinté d'amertume - tandis qu'elle résumait cela avec le mort harpie. « Je ne devrais peut-être pas dire ça, mais c'est le terme que j'ai l'habitude d'utiliser pour désigner mon ex-femme, quand je suis contrarié. » Et dieu sait que lorsqu'il était question d'elle Lawrence était relativement souvent contrarié, aussi le fait que l'un et l'autre n'aient plus aucun contact était assurément une bonne chose, pour leurs nerfs et leur santé mentale à tous les deux. « Mais c'est de bonne guerre, je suis certain qu'elle a trouvé quelque chose de tout aussi charmant pour me désigner de son côté. » Pas qu'il ne se cherche des excuses mais bon, il estimait être déjà suffisamment passé pour le méchant de l'histoire, et pas toujours à raison. S'il n'avait pas été un mari modèle elle non plus n'aurait jamais pu concourir au titre d'épouse de l'année. Reste que Lawrence, à la fois curieux et pas totalement désintéressé à l'idée de tenter de cerner Enola, attendait maintenant de savoir ce qu'elle avait à reprocher à la gente masculine, de son côté. Ils prenaient tout pour acquis, c'était là ce qu'elle avait à leur reprocher le plus, semblait-il. Il n'avait pas fait de commentaire, se contentant de continuer à la fixer en attendant qu'elle développe, qu'elle ajoute autre chose, ce qu'elle avait fini par faire. Il aurait aimé pouvoir ne pas être d'accord, lui opposer une réponse malgré qu'elle ne l'ait pas fait avec lui ... Mais il y avant peut-être un fond de vérité, dans ses paroles. Dans la complainte de l'épouse qui vous reprochait de ne pas être souvent là et qui s'entendait répondre qu'elle savait à quoi elle s'engageait, dès le départ. « Il était souvent absent ? » Il savait de par la rubrique d'Akela qu'Enola avait été mariée, et cru comprendre sans que cela soit dit explicitement que son époux était décédé. Il se demandait si c'était lui qu'elle dépeignait sous des traits aussi peu flatteurs, mais avait l'impression d'une femme que l'on avait laissé trop souvent "dans un coin" et dans l'attente du retour qu'elle mentionnait. « Parfois c'est ce qu'on espère ... » Retournant chercher la bouteille il avait rempli le verre de la jeune femme avant d'accorder le même traitement au sien, et finalement avait repris sa place à côté d'elle sur le canapé, en même temps qu'il reprenait le fil de sa phrase « ... qu'à notre retour rien n'aura changé. » Il était bien placé pour le savoir, lui. Avec le regard accusateur de Catherine quand elle le regardait boutonner son treillis ou réajuster la casquette de son uniforme de cérémonie, suivant s'il rejoignait l'état-major ou directement la zone d'embarquement de la base, jamais sans pouvoir lui dire où il allait ou combien de temps il serait absent. Jusqu'à ce qu'elle ne demande plus, ne s'y intéresse plus, et finisse par ne même plus se soucier qu'il s'en aille ou qu'il reste, pourvu qu'ils fassent en sorte de se croiser le moins possible tant qu'ils étaient là. Parce que les choses avaient changé, justement. « Et pourtant tu continues à croire au mariage. » Sinon pourquoi exercer un tel métier, si elle ne croyait pas elle-même à ce qu'elle venait ? Cela n'aurait pas de sens. Approchant son verre de celui d'Enola il avait trinqué, à nouveau, et avalé une gorgée de whisky tout en croisant à nouveau le regard de la jeune femme.

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MessageSujet: Re: i am legend, 21:43 - 28/12 (enola)   i am legend, 21:43 - 28/12 (enola) EmptyDim 3 Jan 2016 - 2:05

L'aversion de Lawrence pour certains travers inhérents au genre féminin continuait à amuser une Enola qui partageait une opinion très similaire sur la question de ses homologues masculins. Dans le meilleur des cas la solution pour le barbu serait d'arrêter de fréquenter les femmes du nid, elle comprise, afin d'éviter toutes sortes d'ennuis. Enola ne s'estimait pas totalement comme une fauteuse de trouble dans la vie des hommes qu'elle fréquente. Elle ne donne jamais de numéro, ne rappelle jamais et ne donne aucune nouvelle, c'est plus simple comme ça. Ces hommes ne sont que de passage dans sa vie, elle ne reste jamais assez longtemps pour leur causer le moindres soucis. Quant à Adam ... et bien disons qu'il avait toujours plus été un problème pour elle que l'inverse. C'est donc avec une certaine surprise qu'elle avait découvert qu'elle donnait l'impression de pouvoir causer des ennuis seulement son bon plaisir. Son audace et son assurance devaient probablement y être pour beaucoup. « Alors disons que pour l'instant je n'en ai encore jamais manifesté l'envie » conclut-elle en fronçant les sourcils un court instant, pensive, avant d'esquisser un léger sourire de satisfaction. S'il s'agissait vraiment de l'impression qu'elle laissait aux hommes alors elle était pleinement satisfaite de passer du statut de proie à celui de prédatrice. Quel changement. En observateur clairvoyant, Lawrence venait sûrement de pointer du doigt une facette de sa personnalité qu'elle ne s'avouait qu'à demi-mot. Dans un soucis d'équité, il l'invite à faire de même. « Le genre d'homme qui veut tellement tout contrôler qu'il a construit des remparts tout autour de lui pour ne plus jamais laisser les ennuis entrer dans sa vie » . Et par ennui, elle sous-entendait bien entendu les femmes puisqu'elles semblaient être la source de tous les maux du barbu. La raison d'une telle méfiance n'avait pas manqué d'intriguer la brune qui s'était empressée de demander à son camarade de lui en dire plus. Assis sur la tabouret près du piano, il n'avait pas manqué de lui conter avec une pointe d'amertume les causes d'une telle défiance, de ces défauts inhérents qu'il avait retrouvé dans chacune des femmes qu'il avait laissé entrer dans sa vie. De leur manque d'honnêteté, de leur perfidie et de ces créatures pleines d'arrières-pensées et de fausses bonnes attentions. Elle l'avait écouté dépeindre les femmes telles des harpies, ces êtres vénéneux dont un simple regard suffisait à vous glacer le sang. Quittant son poste pour s'accouder au dossier du canapé, Lawrence s'était enthousiasmé d'entendre le mot harpie sortir de la bouche de la salvadorienne car c'était bien souvent le surnom qu'il donnait à son ex-femme lorsqu'il était contrarié. Elle avait ri avant de reprendre un gorgée dans son verre. « Elle risque de t'affubler d'autres surnoms tout aussi charmants si elle tombe sur ces images » plaisante-t-elle avec avant que son sourire ne s'évanouisse en réalisant que c'était à son tour de livrer ses ressentiments concernant la gente masculine. Aussi triste que celui puisse être, un seul homme dans la vie de la salvadorienne avait réussi à la rendre méfiante à l'égard de tous les autres. L'échec de leur relation influençait encore beaucoup les choix de vie de la salvadorienne qui était peu encline à laisser un homme graviter trop près autour d'elle. Des monstres d'égoïsme bien trop heureux de pouvoir l'exhiber comme un trophée lors d'une soirée pour mieux la délaisser le lendemain, voilà à quelle genre d'homme elle avait eu à faire dans sa vie. Les hommes, et en particulier son Adam, prenaient tout pour acquis en voyant le mariage comme une finalité à toute la séduction dont ils avaient dû fait preuve avant d'arriver devant l'autel. Après ça, plus rien, la jeune épouse peut bien rester seule pendant des jours voire des mois puisque de toute évidence elle ne partira jamais maintenant qu'elle a cette bague au doigt. La salvadorienne s'étonne de voir le visage de son camarade aussi impassible, pas même un timide froncement de sourcils ne vient assombrir son visage. Le barbu fait pourtant le rapprochement entre sa complainte et son mari qui est sa première source d'inspiration en la matière. Machinalement elle vient tripoter son annulaire gauche où la bague de leur union siège encore, de son autre main elle fait tourner l'anneau de métal autour de son doigt comme pour mieux se rassurer alors qu'elle s'apprête à parler d'un sujet qu'elle n'aime pas vraiment aborder. « Autant qu'il le pouvait » . Soit parce que sa profession l'y obligeait ou tout simplement parce qu'il ne souhaitait pas supporter les regards inquisiteurs d'Enola qui avait pourtant tant de mal à le regarder partir à chaque fois. « Il exerçait le genre de profession qui vous oblige à partir loin de votre famille sans savoir si vous allez revenir un jour » ajoute-t-elle en vrillant son regard dans celui du barbu qui devait bien évidemment comprendre le sous-entendu lui qu'elle savait ancien militaire de formation. « Et pourtant ce n'est pas ce genre de métiers qui vous pousse à chercher le réconfort dans d'autre draps que les vôtres » ponctue-t-elle, une pointe d'amertume dans la voix toujours occupée à faire tourner son alliance autour de son annulaire. Loin d'elle l'idée de jouer les épouses acerbes et vénéneuses puisqu'elle lui avait toujours tout pardonné. Parce qu'il était Adam, celui qui l'avait sorti de ce futur sombre qui l'attendait au Salvador et qui tombait toujours à ses genoux quand le poids de la culpabilité devenait trop lourd. « Mais notre mariage est loin d'être une référence » ajoute-t-elle, un brin nostalgique car c'est ce qu'il aimait tant lui répéter lorsqu'ils sentaient le sol se dérober sous leurs pieds. Ses doigts arrêtèrent de martyriser le petit anneau dorée trônant sur son annulaire alors que Lawrence se dirige vers la bouteille de whisky laissant sa phrase inachevée. Interdite, elle le regarde reprendre place à ses côtés avec ses deux verres pleins et son regard empreint d'une certaine mélancolie. Une mélancolie qu'elle devinait aussi dans ses propos et la conclusion abrupte de cette phrase qu'il avait laissé en suspens ne faisait que le confirmer. « Et pourtant tout est différent » Elle répond alors que le coude de la salvadorienne vient s'appuyer sur le dossier du canapé afin de laisser sa tête reposer contre sa main. « Mais nous ne sommes pas celles qui avons changé » . Lorsqu'Adam rentrait, bien souvent, il fallait quelques jours à la brune pour retrouver des petits fragments de cette homme qu'elle avait eu tant de mal à laisser partir. Il n'était jamais le même à chaque fois, toujours un peu plus sombre, renfermé et secret que la dernière fois même s'il était paradoxalement toujours plus vulnérable. Usant de patience, elle avait su réapprendre à aimer cet homme qui n'avait de cesse de l'éloigner d'elle. Alors non, elles n'étaient pas celles qui revenaient changées, peut être avaient elles beaucoup de tords mais celui-ci n'en faisait pas parti. Avec une certaine ironie, Lawrence s'était amusé de constater que la jeune femme continuait à croire aux valeurs du mariage malgré tout et qui méritait bien qu'on trinque en cette honneur. Elle avait souris avant que son verre vienne retrouver bien vite le chemin de ses lèvres charnues. « Je crois au bonheur des autres » se justifie-t-elle. Enola n'a peut être plus d'espoir en ce qui concerne sa pauvre petite personne, elle se doit alors d'offrir aux autres le bonheur dont elle est privée depuis des années.


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