feat. vadim

Vous savez ce que s'est d'avoir tellement envie de quelque chose que vous en devenez totalement cinglé ? Que vous ne pensez qu'à ça et que tout ce qui se trouve autour de vous n'a plus la moindre importance tellement vous êtes obsédé par vos envies ? Personnellement, oui, je sais ce que s'est. C'est d'ailleurs ce que je vivais à ce moment là. Je cherchais une personne bien précise, cependant je n'arrivais pas à mettre la main sur lui. Pas avant que je ne me dirige vers la cuisine, là où Vadim était en train de faire.. j'en sais rien. Un truc auquel je ne comptais pas m'intéresser. Je m'asseyais sur le plan de travail, observant le Russe avant de l'attraper et de le tirer contre moi. Enfin contre moi, à quelques centimètres d'écarts tout de même. Je levais mes yeux vers son visage et laissais, rapidement, ma main glisser du haut de son torse jusqu'à l'artillerie planquée sous ses fringues. « Je suis pas du genre à utiliser deux fois les mêmes queues, mais j'ai une putain d'envie de baiser là alors je suis prête à faire une exception. » lâchais-je en tâtant l'engin de monsieur.

Le chocolat. Tout le monde aime le chocolat, pas vrai ? Pas Vadim, il était plutôt du genre vanille. Rien à voir, au revoir. Il était dans la cuisine en train de sortir une glace à la vanille du congélateur, il s'apprêtait à se manger cette glace, et peut-être en coller un peu dans les cheveux de la première personne qu'il voyait. Mais la manger serait mieux, bien sûr. Et donc, après l'avoir sortie et l'avoir déballée, il se retourna et déjà il se fit prendre par le col et se fit ramener aux côtés d'Hivana. Oh, elle était là, elle. Tout roulait, vraiment, jusqu'à ce qu'il remarque que son cornet n'était plus dans sa main mais au sol. Hein. De puis, elle osait foutre sa main dans son caleçon. Elle était gonflée celle-là. « Quoi ? Non mais je suis en train de rêver là. T'as envie de baiser donc je dois te prendre ? Mais vas te faire foutre, vas trouver un autre pigeon pour te dépoussierer la chatte ! » Il ne rigolait pas du tout. D'accord, ils avaient couché ensemble, mais était-ce une raison valable pour qu'ils le fassent toutes les semaines ? Non pas que ça déplaisait au jeune homme, mais, comme Hivana, il n'aimait pas utiliser deux fois les mêmes queues, et pour les vagins, c'était pareil. Il se détacha finalement d'elle avant de reprendre une seconde glace du congélateur, laissant l'autre au sol. Hivana allait la ramasser, avec la langue s'il le fallait.

J'avais l'air d'avoir surpris le jeune homme en arrivant de cette façon là et en entamant directement avec ce que j'avais en tête. Et le pire, c'est qu'il s'était certainement imaginer que MOI j'allais jouer à Cendrillon pour LUI. Il a de l'espoir le petit gars, je vous le dis. J'irai me faire dépoussiérer par quelqu'un d'autre, tout comme il allait devoir aller chercher un autre candidat pour rattraper ses conneries, donnant donnant. « Ne crois pas que je vais me baisser pour nettoyer tes cochonneries, démerde-toi tout seul. » Je descendais du plan de travail, contournant la partie du sol que Vadim avait sali et avançais jusqu'à avoir quasiment quitté la pièce. Je me tournais une dernière fois vers le Russe. « Tant pis pour toi, je vais aller voir si Samuel est plus co-opératif, au quel cas il aura droit à ton deuxième tour. » lâchais-je au blond avant de me retourner, prête à partir.

Vadim n'en avait rien à faire de la petite pétasse qui trônait sur le plan de travail. Si elle pensait avoir le contrôle, c'était peine perdue, elle pouvait repartir de là où elle venait. Il entendu sa réplique, alors qu'il était toujours en train de lécher sa glace. Il avait lâché un fin rire à sa phrase. Non mais elle pensait rêver, cette abrutie. Il ne répondit rien, allant jusqu'à la fênetre, contempler ce qui se passait alors. Des talons claquèrent au sol, marchèrent jusqu'à la porte et, finalement, une phrase, une. Il se retourna, sec, nonchalant, allant jusqu'à sa hauteur. « Deuxième tour ? Mais tout le monde te passe dessus ma parole ! » Son ton méchant ne dépérissait pas. « C'est pas la fête à la maison hein ! » Il ne la quitta pas des yeux alors qu'elle se retournait. Oui, ils avaient eu du bon temps ensemble dans le cellier, mais il venait de la repousser à l'instant, pour finalement la blâmer sur ces relations du moment. Un bon meli-melo de n'importe quoi, comme Vadim voulait le faire. Il tourna les talons à son tour pour se replacer devant la fenêtre et attendre que le temps passe.

Il avait refusé mon petit jeu, très bien. En attendant je parie que d'autres seraient prêts à sauter sur l'occasion. Sauter.. sans mauvais jeu de mots cela dit. La réponse du Russe, où il déclara que tout le monde me passait dessus, me fit rire, amèrement, mais elle me fit tout de même rire. Je ne le pensais pas si différent de moi, et c'est ce qui m'amusais le plus dans sa phrase. Quoique je ne faisais pas que le penser, il était évident que lui et moi, sur la route du plus dévergondé, ou du plus ouvert, whatever, nous ne devions pas avoir beaucoup d'écart. Enfin bref.. « C'est bien à toi de me dire ça, tiens ! » J'avais dans l'intention de quitter la pièce, une seconde fois, mais il reprit, et je ne pu m'empêcher de me taire. « Expliques-moi ce que ça peut bien te faire, Vadim. » lâchais-je en insistant bien sur son prénom.

Hivana commençait sérieusement à lui taper sur les nerfs. Non pas qu'il la croyait supérieure à qui que ce soit ou quoi, seulement elle avait le don de casser les couilles de chaque personnes qu'elle croisait. Comme une sorte de pouvoir, un plan machiavélique qui faisait d'elle une tête à claques. Enfin, plus que d'habitude. Les coups de langue qu'il effectuait sur son cornet se faisaient plus rapides alors que la jeune femme passait, encore, son temps à jacter. Jacter, jacter, jacter encore. Mais qu'elle ferme sa gueule et qu'elle se casse, comme elle en avait eu souvent l'occasion. « Sois je te saute, sois tu sautes. Choisis bien tes alliés. » C'était clair et net : elle ne devait pas faire confiance à Samuel. Ce petit con voulait seulement la foutre dans son lit et se la taper jusqu'à pas d'heures. Vadim, lui, se l'était certes, faite, mais avait quand même assez de décence : la preuve, il avait refusait une seconde partie de jambe en l'air. Bizarre, normal ? On s'en fiche un peu car Vadim avait toujours envie de casser la gueule à cette petite conasse. Il s'approcha d'elle et planta sa glace dans son nez. Bouffe, Hivana. Il lui adressa un sourire plein d'hypocrisie avant d'essuyer ses mains pleines de vanille sur les vêtements de sa camarade. Rage ? Jalousie ? Juste de la provocation, comme d'habitude.

Idiot. C'est le premier mot qui me venait en observant Vadim. D'accord, il avait tout à fait le droit de refuser de me laisser user de son joujou magique, en revanche, il ne pouvait pas m'empêcher d'aller en trouver un plus coopératif, et ceux quelque soit son possesseur. Mais, ce qui me mettait encore plus hors de moi était sa phrase là, son « C'est pas la fête à la maison hein ! » en quoi se sentait-il concerner par ce que JE faisais dans le nid ? Ce n'est pas comme si nous étions proche, alors je me demandais sincèrement ce que ça pouvait lui faire de savoir qui m'avait plantée, qui ne l'avait pas fait et tout ce qui suit. Il s'avança vers moi sans que je me méfie une seule seconde, puis m'écrasa sa glace sur le visage. Plaisanterie que j'avalais d'une façon très amère. « Espèce de petit con vas ! » Si il croyait que je me contenterai de ça, il se foutait littéralement le doigt dans l'oeil. J'attrapais sur le plan de travail à ma gauche le premier truc qui me vint à porter de mains. Malheureusement pour lui, j'avais saisi une bouteille d'huile d'olives, seulement à moitié pleine. Je la débouchais, et la déversais sur ses cheveux blonds, observant le contenu de la bouteille couler le long du crâne du jeune homme, allant s'écraser sur ses épaules ou perdant leur trajectoire en allant s'échouer directement sur le sol de la cuisine. A mon tour, je lui offrais un sourire plein d'hypocrisie. « Je connais quelqu'un ici qui n'aura plus de problèmes de cheveux secs. » déclarais-je fière de moi.