Buzz gratuit. C'était ce que Quinn avait gagné via le téléphone rose. Enfin "gagné" vu qu'il n'avait absolument aucune piste sur le secret de Vadim. Cependant, il se rendit jusqu'à la cabane en bois, et buzza, tentant de trouver un truc plus ou moins potable à dire. Puis vint le moment de la confrontation. Il s'installa confortablement dans le fauteuil. Arriva Vadim, auquel il prêta à peine attention au début. Ses doigts trituraient doucement sa lèvre inférieure, et ses sourcils étaient froncés, son regard rivé vers le pied du siège face à lui. « Hmm, je pense que Vadim souffrait d'éjaculation précoce, lorsqu'il était plus jeune. » Boh. C'était le premier truc auquel il avait pensé, à vrai dire. Faut dire qu'il le connaissait pas vraiment. Il sourit. « Si j'te pose des questions tu répondras ? » Il n'attendit pas un assentiment, et continua. « Est-ce que ton secret est en rapport avec ton passé ? Et si oui, est-ce que ça a toujours une incidence sur toi, maintenant ? »

C'était la première fois que Vadim se faisait buzzer, et, pour le baptême, c'était Quinn. Cool. Il s'attendait à une franche connerie, tout droit sortie de son cerveau d'abruti fini. Il se dirigea vers la cabane lorsque Cupidon l'y convia, nonchalant, comme à son habitude, avant de s'asseoir sur le fauteuil opposé de celui du jeune homme. Il écoutait alors ce qu'il avait à dire, arrachant un bâillement pendant qu'il parlait. Inintéressant. C'était de la pure provocation, dommage pour lui, Vadim n'en avait strictement rien à foutre et Quinn pouvait aller se faire voir. Il se leva, ne voulant pas qu'il lui pose des questions. « Non, au revoir. » Nonchalant à souhaits, il quitta la petite cabane, pour vaquer à ses occupations.

Quinn, tu as le choix, tu peux confirmer mais comme ce buzz est gratuit tu ne risques rien, ou alors te rétracter. Que choisis-tu ?

Quinn éclata de rire. Vadim l'avait planté, répondant d'une phrase quasi monosyllabique avant de se casser dans demander son reste. Bah, il s'y était attendu. « Ouais, je m'en doutais. » Puis résonné la voix de Cupidon. Au choix qui s'offrait à lui, le jeune anglais réfléchit un instant. Puis il sourit. « Allez, soyons fous. Je confirme. »