savannah and caleb.

L'heure du repas de midi. La blonde avait préféré s'isoler, l'image des candidats entrain de manger la dégoûtait un peu, voir beaucoup. Savannah avait décidé de faire un tours à la cabane en bois, seul lieu de la maison où elle n'était pas encore allée. La blonde se rendit donc d'un pas lent à la cabane en bois, quand elle y entra, l'australienne vit que Caleb y était déjà installé. D'ailleurs en parlant de lui, elle ne lui avait pas parlé depuis le prime où elle avait faillit partir. La jeune femme pensait qu'il avait déjà bien à faire avec ses histoires Andrea, Shane et Zayne ou autre. La blonde n'avait pas suivie. Elle s'avança, se posant délicatement à côte de Caleb qui était déjà assis. Elle s'allongea, posant sa tête sur les genoux du blond. « J'attends toujours ta petite démonstration de danse. » déclara la blonde à voix basse.

J'étais installé depuis plus d'une heure dans la cabane, pas faim, et pas envie de croiser certaines personnes aujourd'hui. Surtout après le prime de la veille. Je préférais rester à l'écart le temps que les choses se calment, si elles devaient se calmer un jour. Alors que j'étais tranquillement en train d'écouter ma musique, la porte s'ouvrit et je voyais Savy entrer. J'enlevais rapidement mes écouteurs alors qu'elle se rapprochait de moi et ne s'installe. Elle posa sa tête sur mes genoux. La blonde me rappela que je lui devais toujours une démonstration de country. « Je savais que je n'aurais jamais dû te le rappeler hier ! » rétorquais-je en souriant. « Promis, tu l'auras, mais pas aujourd'hui, je n'ai pas la tête à ça. Je compte sur toi pour me changer les idées. » ajoutais-je en glissant furtivement mes doigts dans ses cheveux. J'avais besoin de parler, quoique j'en dise, mais pas à n'importe qui, et Savannah était surement une des seuls personnes à qui je pouvais encore me confier.

En venant, la blonde n'avait même pas remarqué que Caleb était avec ses écouteurs, elle ne serait sûrement pas venue, de peur de le déranger en plein moment de solitude. Il répliqua qu'il n'aurait finallement pas du le lui faire remarquer lors du prime. Trop tard, et puis maintenant la blonde ne risquait pas de l'oublier. « De toute façon, je m'en saurais souvent, tu n'aurais pas pû y échapper. ». Mais Caleb ne semblait pas d'humeur à faire la petite démonstration qu'il lui avait promise, il semblait plutôt pensif. La jolie blonde fronça les sourcils. Elle esquissa un doux sourire, essayant de se mettre à la place de Caleb, avec toute ces histoires. « Tu veux parler de tes 'problèmes' avec Andrea, et Shane.. » répondit la blonde qui avait vu pendant le prime que ce n'était pas l'amour fou entre les trois candidats, enfin pas en ce moment du moins.

« Je devrais quand même fermer ma gueule de temps en temps ! » ajoutais-je en souriant ironiquement. Lui rappeler ma promesse n'était pas grave, mais depuis quelques jours, je pouvais dire des choses que j'aurais mieux fait de garder pour moi. A l'heure d'aujourd'hui, la seule personne à qui je pouvais vraiment parler sans me cacher, c'était Micah, parce qu'il me connaissait par coeur, mais je préférais éviter certains sujet avec lui. Mais Savannah avait toujours été là pour moi depuis le début, c'était une des rares qui ne me juger pas sur mon passé, ou du moins, elle ne le montrait pas. « C'est tellement compliqué, même moi je ne sais pas ou j'en suis. » répondais-je en soupirant. J'aurais bien voulu lui confier mes problèmes, mais je ne savais pas par où commencer, tout ce que j'espérais c'est quelle devine certaines choses pour lui en parler. « Je regrette ce que j'ai pu dire hier soir, c'est peut-être la seule chose dont j'suis sur là maintenant. »

« Mais tu me l'avais promis, et une promesse reste une promesse. » lui rappella gentillement la jolie blonde, l'air faussement angélique, oui, elle savait très bien le faire. Caleb semblait essayer de commencer à parler, parler de lui, mais il avait un peu de mal. A vrai dire, la blonde ne pouvait pas se mettre à sa place, il faut dire qu'elle n'avait pas vraiment eu de problème depuis l'aventure, à part un 'incident' nommé Vadim, enfin si l'on pouvait appeller comme ça. La blonde se releva, pour se mettre à côte du jeune homme, croisant ses jambes pour se mettre en tailleur. « Tu sais, je crois qu'on a tendance à se laisser aller pendant les primes, et on finit par dire n'importe quoi. » répondit-elle, sachant qu'il devait ne pas se sentir coupable de ce qu'il avait dit sous une impulsion ou autre.

« Je n'ai qu'une parole, rassure-toi ! » rétorquais-je, presque surpris qu'elle doute de moi, ou qu'elle fasse semblant en tout cas.. Elle avait compris que j'aurais du mal à dire ce qui me trottait dans la tête depuis quelques jours. « Tu as sans doutes raisons, mais j'ai été blessant comme rarement, et je m'en veux. Maintenant, je suis certain qu'elle ne me pardonnera plus du tout. » répliquais-je dans un nouveau soupir et en levant les yeux au plafond. La présence de la jeune blonde me faisait du bien, j'étais vrai et sincère avec elle, j'aimais tout nos moments. Notre complicité grandissait petit à petit, au point que nous n'avions plus besoin de parler pour se comprendre. « Heureusement que tu es là ! » lancais-je dans un léger sourire, qu'elle savait me donner.

« J'espère bien mon p'tit. » dit-elle, bien que ce n'était qu'une façon de parler, évidemment elle devait avoir vingt voir trente bons centimètres de moins que lui. C'était la petite dans l'histoire. Bref. Caleb lui expliqua la raison de son mal-être, sa peur de ne pas être pardonné. La jeune femme poussa un soupir, avant de lui répondre. « Mais tu n'en sais stric-te-ment rien. Tu lui as parlé en tête à tête, seuls, au calme ? » articula la blonde qui n'aimait pas voir Caleb se laisser abattre « Tu vas vite te ressaisir ! » lui répondit la blonde, tapant sur la joue du jeune homme, affectueusement. Oui, on pouvait dire qu'après plus de six semaines d'aventure, les deux candidats restaient encore proches, ils n'avaient pas de mal à parler. « Ah que ferais-tu sans moi ? » dit-elle l'air faussement pensive, en souriant, amusée.

Le blond se moqua de la blonde qui n'était pas très crédible dans son rôle, fallait bien l'avouer. « C'est le but. » s'exclama la blonde, ayant du mal à garder son sérieux. Caleb lui répondit qu'elle ne lui parlait pas, même pendant la soirée. En même temps, la blonde pouvait comprendre, il lui arriveait toujours des évenements improbables pendant les soirées, d'abord la médiévale, puis la soirée de mariage.. « Oui, j'ai vu ça. Va la voir, et prends le temps de lui parler. » répondit la jeune femme comme si cela était une évidence, c'était plus facile à dire qu'à faire, elle en avait conscience. « Si seulement ? Aller finis ta phrase.. » lui demanda la jeune femme, car là elle ne pouvait vraiment pas deviner à quoi il pensait. La réplique suivante fit rire la jeune femme. « Non merci, je te tiens pas à voir le reste des habitants débarquer ici.. » ajouta t-elle en riant. C'est vrai que Caleb avait vraiment pas de chance, à chaque fois qu'il se passait quelqueschose, tout le reste était au courant. « Oh, je ne me lasserai jamais d'entendre ses mots si vrais. » répondit-elle en souriant.

Evidemment, je voulais la laisser espérer, même si nos sourire montraient bien à quel point nous n'étions pas sérieux. « J'aimerai que ça soit aussi simple, crois moi. Lui avouer maintenant ce que je ressens, elle ne me croira pas, et je resterai comme un pauvre con, et je serai obligé de venir te saouler avec mes problèmes » répondais-je pour essayer de ne pas trop plomber l'ambiance. Elle insista pour que je finisse ma phrase, chose que je n'avais pas plus envie de faire que ça. Mais bon, c'était Savannah, et je ne pouvais pas lui mentir. « Si seulement, j'avais refusé de venir, rien de tout ça ne serait passé. » avouais-je à la jeune femme. Pas que j'avais de nouveau envie de partir, mais je me demandais vraiment si le jeu en fallait la chandelle. Certes, j'ai renoué des liens avec mon frère, mais on aurait pu le faire à l'extérieur. « Moi je ne suis plus à ça près. Au moins, ça donne des sujet à Sydney pour sa rubrique ! » répondais-je en souriant. Puis elle avoua qu'elle ne pourrait pas se passer d'entendre ce que je venais de lui confier. « Profite, je ne te le dirai pas tout les jours ! » rétorquais-je en lui tendant la main pour la redresser.