Disons que je n'étais pas une lève-tard, malgré mon apparence, j'avais toujours du mal à trouver le sommeil, mais le moindre bruit me réveillé, si bien que ce matin là, j'étais début à huit heures. Prenant mon déjeuner dans le calme le plus complet -ce que je trouvais d'ailleurs apaisant- je décida par la suite de profiter de la salle de bain qui était souvent occupé par les autres candidates surtout et sachant qu'on était quinze filles, j'avais intérêt, d'en profiter. Pensant être seule et ayant oublié la présence des caméras, je ne m'obligea pas à porter un maillot de bain et c'est complètement nue que je plongea dans un bon bain chaud, rempli de mousse histoire de jouer comme une enfant, j'adorais ça. Puis alors que j'imaginais un monstre sortir d'en dessous de la mousse à l'aide de mes doigts, la porte de la salle de bain s'ouvrit et je vis entrer un garçon, la honte. Mes vêtements étaient étalés sur le sol de salle de bain, un peu partout et moi j'étais nue face à ce type, c'est donc les joues rouges, bien que pas du tout gênée par la situation, que je lui demandais : « Tu peux me la donner, s'il te plaît. » La chose en question était en fait ma culotte, mais bon, j'imagine qu'il en avait déjà touché et puis bien qu'on aurait pu juger cette situation d'embarrassante, je trouvais ça assez drôle quand même, c'est bien pour ça que malgré le rouge de mes joues, j'avais un grand sourire tout de même.

Featuring Hermès

J'aimais mon lit. Il n'y avait pas grand chose d'autre à dire mais j'appréciais mon lit et ses draps chaud tandis que je me réveillais en douceur. Mais ce matin là, ma mauvaise humeur était vite apparu lorsqu'Emrys avait encore pris toute la couette. Je m'étais débattu pour la lui reprendre. Après de maintes reprises à succès, la fainéantise me prit et je me levais alors qu'il n'était même pas 9 heures. Vêtu d'un caleçon, je me dirigeais sans attendre dans la salle de bain, histoire de me réveiller avec une bonne douche froide. J'ouvris la porte et découvris dans un premier temps des vêtements étalés sur le sol dont des sous-vêtements. Mon regard se releva rapidement. J'aperçus alors une jeune et belle demoiselle dans son plus simple appareil en train de prendre un bain moussant. Un sourire se dessina sur mes lèvres lorsqu'elle me demanda de lui redonner une partie de ces vêtements. J'attrapais sa culotte des mains et m'avançais vers elle. « Je ne sais pas si c'est une bonne idée... » Lui dis-je avec un ton neutre. Finalement, cette matinée qui s'annonçait mal prenait une tournure amusante. Je balançais la vêtement dans la salle de bain. Je retirais alors mon caleçon sans une once de gêne et entrais dans la bain, chaud comme je l'appréciais. « Je suis Hermès, au passage. Il serait peut-être utile de faire connaissance maintenant que nous sommes tous les deux nus dans cette baignoire. »

On peut pas dire que j'avais bien calculer mon coup, en même temps avec plus d'une vingtaine de colocataire, c'était à prévoir, enfin, tant pis, je n'étais pas complexé et sauf si ce gars était prête, je pense pas que ça le gêne autant, pourtant alors que je lui demandais de me donner ma culotte qui traînait sur le sol de la salle de bain, il le fit, mais la phrase qu'il prononça me fit froncer les sourcils, ne comprenant pas trop où il voulait en venir, jusqu'à ce qu'il balance ma culotte un peu plus loin. Ma surprise se lisait surement sur mon visage et alors que j'essayais de prendre un air consterné, un sourire au coin se dessina doucement. Au moins, j'étais sûr que ça ne me gênait pas et que ça ne le gênait pas non plus. Puis ce fut à son tour de retirer son caleçon, mais je ne me gêna pas pour continuer à le regarder, après tout, il en faisait tout autant, puis il se glissa dans la baignoire où la place était assez limité quand même, puis il me parla de faire connaissance maintenant qu'on était nu tout les deux, puis une nouvelle fois, je me mis à sourire. « Je crois que j'ai vu tout ce qu'il y avait à connaître. » lui déclarais-je, histoire de faire de l'humour. Bah il était carrément bien goalé, on ne pouvait pas dire le contraire et puis je réfléchissais pas vraiment avant de parler, alors tant pis s'il me trouvait un peu trop … « Moi c'est Marley. » lui dis-je, histoire qu'il sache mon nom aussi, puisqu'il venait de donner le sien. Qu'est ce qu'on était à l'étroit dans cette baignoire à deux et puis … Il commençait pas à faire trop chaud tout d'un coup ?

La nudité n'avait jamais été un problème pour moi. Être nu devant une presque inconnue ne dérangeait guère. C'est pourquoi, j'avais retiré la dernière parcelle de tissu que je portais la nuit, ici, dans la maison. En effet, je pouvais bien avouer que je préfère dormir dans le plus simple appareil. Désormais dans la baignoire, je m'appuyais contre le rebord bien que que le robinet me rentrait dans le dos. « Et encore, tu ne sais rien de tous ces atouts que tu a pu entrevoir... » Déclarais-je innocemment, histoire d'attiser sa curiosité et de laisser quelques mystères me concernant. « Enchanté. » Lui rétorquais-je lorsque son prénom résonna dans la pièce. « Maintenant que les présentations sont faites, notre soudaine nudité mutuel ne me posera aucun problème. Pas que cela me déranger mais j'aime connaître le prénom de jeunes et belles demoiselles comme toi. » Je la fixais dans les yeux, tentant de détecter une réaction de son regard azuré. Ma jambe effleura la sienne et un rictus se dessina sur mon visage. Je trouvais notre situation particulièrement innovante et amusante.

La phrase de Hermès me fit sourire de plus belle, voyant très bien où il voulait en venir, enfin c'était quand même moi qui avait commencé à le provoquer sans vraiment le vouloir, sachant que j'avais un humour bien particulier, malgré tout sa réponse était assez inédite et j'aimais beaucoup celle-ci, continuant à le regarder avec pleins de malice, après m'être présenté, il sortit un espèce de compliment du dragueur du dimanche, mais j'aimais bien, c'était assez drôle en fait à vivre et j'aimais bien lorsque des situations pareilles m'arrivaient, puis alors que j'allais lui répondre, sa jambe effleura la mienne, me surprenant m'attendant pas à ce qu'il y est un quelconque contact, puis voulant déplacer ma jambe, pensant qu'il manquait de place, je rentrais directement en contact avec son intimité, comme quoi je choisissais toujours des bons moments pour me mettre dans des situations aussi ''drôle'', puis retirant doucement mon pied, continuant malgré tout de sourire, sans m'excuser, sachant que ça n'avait pas dû le déranger une seule seconde, je brisa le silence qui venait de s'installer d'un rire cristallin avant de lui dire « J'ai l'impression d'être dans un vieux film érotique à mon père. » Oui, une fille pouvait regarder parfois des films pornos ou érotique, ça m'était déjà arrivé à mon adolescence et je n'avais aucune honte de le dire, bien que je ne savais pas vraiment comment il allait réagir à cette déclaration.

Jambe contre jambe, je compris rapidement la surprise de Marley lorsqu'elle déplaça la sienne pour finalement venir s'échouer sur mon entre-jambe. Surpris sans le montrer, j'émis un "mmh" avant de prendre la parole face à ce geste surement imprévu. Quoi qu'il y ait bien plus de femmes aussi entreprenantes que l'on ne pourrait le penser... « Ma belle, ceci est un atout dont je préfère garder le contrôle encore un bon moment. » Lui dis-je en rigolant légèrement. Elle retira son pied. Je me sentais déjà plus à mon aise sans cette pression sur mon intimité. Elle rigola et j'enchainais après ses paroles : « Érotique ou non, je prends ça comme un compliment. » Je rigolais et repris un air sérieux en déposant mes bras sur les rebords de la baignoire qui m'entouraient. « Alors comme ça, tu regardais les films privés de ton paternel ? Intéressant... »

J'avais toujours le chic pour finir dans des positions compromettante, s'il aurait suffit qu'on me voit nu, il fallait en plus que je partage ma baignoire avec un nudiste, bien que ça ne me déplaisait pas tant que ça non, j'avais une vie gratuite sur des attributs masculins appartenant à un type pas du tout vilain, bien au contraire. Puis lorsque Hermès repris la parole, je ne pus m'empêchai de rire une nouvelle fois, cachant rapidement ma bouche avec mes doigts, puis un sourire malicieux se dessina sur mes lèvres. « Jamais vous n’avez eu le contrôle, c’est ça l’illusion ! » lui dis-je, sur un ton solennel, continuant de sourire avant de reprendre. « Réplique de Jurassic Park, désolé, ça ma échappé. Plus sérieusement, je n'ai qu'une chose à dire : Si tu veux contrôler le peuple, commence par contrôler sa musique.  » Les citations de ce genre pleins de sous-entendu, j'adorais ça, maintenant comprendrait qui veut, puis le sujet déviait sur les films érotique de mon père, pas vraiment le sujet qu'on entendait régulièrement, mais il fallait s'en douter. Avec une fille hors norme tel que moi, on ne parlait jamais de chose banale, puis alors qu'il posait tranquillement ses bras sur le rebord de la baignoire, je repris peu à peu mon calme, juste avant qu'il ne décide de reprendre cette discussion, d'ailleurs sa question me fit sursauter, me rendant pas compte que j'en dévoilais toujours un peu plus, c'était un vrai défaut si on jugeait que parfois les choses que je disais pouvait se retourner contre moi, mais je n'étais pas du genre à me méfier, naïve et gamine que j'étais. « Disons que c'est arrivé une ou deux fois pendant mon adolescence, pour m'entraîner. » lui avouais-je, puis me rendant compte des dossiers phénoménales que je lâchais sur mon compte, je me tapa sur le front, hilare. « Est-ce que tu t'y prends de cette manière à chaque fois pour coucher avec une fille, est-ce que je suis une privilégiée ou alors je suis juste à côté de la plaque ? » lui demandais-je alors, gardant mon sourire au lèvre malgré tout.

Le contrôle... Je l'avais toujours eu et ce n'était pas une vulgaire citation qui me ferait dire le contraire. Marley pouvait jouer sur et avec les mots que je n'en démordrais pas. J'avais toujours le contrôle de tout et plus qu'elle ne devait le penser. Mais je préférais encore garder quelques atouts dans mes poches. Je n'allais pas tout dévoiler lors de cette première semaine. Je fixais la jeune femme alors qu'elle parlait et terminais par jouer du bout des doigts avec l'eau. Pas que je m'ennuyais mais je n'étais pas fait pour les mots et encore moins pour les comprendre. Je n'avais pas une âme de littéraire. Je portais mon regard sur mon amusement du moment et finis par pousser un léger rire lorsque j'entendis son affirmation concernant le visionnage des films de son père. Un ange pouvait donc bien cacher de petits secrets diaboliques. Elle me posa une question qui attira mon attention. Avec un petit sourire en coin, je relevais mes yeux bleus dans sa direction et arrêtais de jouer comme un gamin avec l'eau. « Tu es complètement à côté de la plaque, effectivement. Si j'avais voulu coucher avec toi, tu ne serais pas à une aussi longue distance de moi depuis déjà un bon moment. Bien que tu sois une belle femme, je ne suis pas intéressé par tes formes ce matin. Redemandes-moi demain et peut-être que ton vœu se réalisera. »

La question n'était qu'une provocation de plus, la réaction du jeune homme m'intéressait vachement, car je ne saisissais pas encore pleinement les réactions du jeune homme, enfin c'est pas après quelques minutes passaient avec le jeune homme que j'allais le connaître par cœur, mais habituellement, je pensais pouvoir deviner les actions de mes interlocuteurs, mais ce n'était vraiment pas le cas avec Hermès. Lorsqu'il me parla d'une grande distance, je ne pus m'empêcher de rire, oui bon, on pouvait faire plus loin comme distance, mais il me faisait rire, c'est tout ce qui comptait. « Je reviendrais demain, dans ce cas. » lui déclarais-je, en me mordant la lèvre, avant de me remettre à rire rapidement. « Je plaisante ... » repris-je aussitôt, de peur qu'il ne pense vraiment que j'attendais que ça de sa part, alors que ce n'était vraiment pas le cas. Commençant à légèrement avoir froid dans ce bain, j'entrepris d'enfin quitter ce candidat de choc. « Tu ne m'en veux pas, mais ce que tu viens de me dire m'a refroidi, je crois que je vais te laisser. » lui dis-je, essayant de voir sa réaction, puis avant qu'il ne dit quoi que ce soit, je me mis à rire de nouveau. « Je plaisante. » répétais-je, trouvant ça vraiment drôle, me levant tout de même du bain, m'entourant avec ma serviette, bien que je n'avais plus vraiment rien à cacher, puis alors que je commençais à ramasser mes vêtements, je releva la tête tout d'un coup, regardant Hermès. « Tu as entendu ? Je crois qu'on va pas avoir le choix. » mentis-je, t-elle une enfant, alors que je savais très bien tout comme Hermès, qu'il n'y avait aucun son, aucune musique, mais pourtant,je m'avançais vers Hermès, puis me pencha pour saisir ses lèvres à l'aide des miennes, dans ce qui ressemblait plus à un contact qu'à un véritable baiser, puis me reculant, je ne le lâcha pas pour autant des yeux, continuant de sourire malicieusement, plongeant mes doigts dans l'eau avant de lui balancer quelques gouttes en pleins visage.

Je faisais rire Marley. C'était déjà un bon début et la suite semblait même prometteuse puisqu'elle m'avoua vouloir revenir demain. D'un seul coup, elle m'intéressait. Cependant, ce n'était qu'une plaisanterie. Je perdais alors mon enthousiasme naissant à une vitesse folle. Elle prit à nouveau la parole et mon impassibilité face à ses remarques aurait pu l'énerver. Cependant, je lui aurais bien répondu : « Fais ce que tu as à faire, je ne suis pas là pour te tenir la main ». Mais elle plaisanta à nouveau. Je ne rigolais pas. Je restais même perplexe. Je la regardais sortir et étaler mes jambes une fois la place libre. Je me sentais beaucoup mieux tout en continuant de l'observer au minimum d'un œil. Serviette en place, je fus déçu du final de ce spectacle. Cependant, elle réussit à faire remonter l'étonnement et la surprise lorsqu'elle prononça quelques mots dont je ne comprenais pas vraiment l'utilité sur l'instant présent. Elle se pencha alors vers et déposa ses douces lèvres sur les miennes. Bras sur le rebord, je me laissais faire et apprécier ce geste à sa juste et simple valeur. Elle m'éclaboussa par la suite. Je souris. C'était un comportement purement enfantin mais retourner en enfance ne m'avait jamais posé de problème. J'attrapais alors la jeune femme par la taille pour la faire basculer dans l'eau avec sa serviette. Riant à cœur joie, j'étais fier de mon action... Elle, peut-être moins.