with Ambrosia vers 8h33

Me lever tôt ... Étrangement, depuis que j'étais dans la villa, cela semblait être devenue une habitude. D'ailleurs, je ne comptais même plus les nuits durant lesquels je ne dormais, en général que ... quoi ? Deux heures ? J'avais le don de me coucher très, très tard et sans savoir pourquoi, je me réveiller tôt cez temps-ci, trop tôt même. Malheureusement, dans mon cas, me réveiller tôt signifiait aussi ne pas parvenir à me rendormir. J'avais donc enfilé, une fois de plus, mon chapeau pour cacher ma tête de déterré et circuler dans la villa sans que personne ne me regarde avec un drôle d'air. J'avais finalement atterris dans le salon, avant de m'écraser sur le canapé, une couverture recouvrant mes pieds et mon chapeau cachant mes yeux. Étais-je à ce point en manque de sommeil ? Peut-être bien, mais j'avais la nette intuition que malgré mon état, dormir n'était pas une option envisageable pour mon cerveau ... Foutu cerveau. Repoussant finalement mon chapeau vers l'arrière, j'entendis quelqu'un, murmurer quelque chose ... Mon chapeau avait-il fait un vol plané et foncé sur quelqu'un ? Visiblement, je sous-estimais ma force en ce mardi matin. « Oups ... »

Dur dur le réveil, la jeune femme se sortit de son lit très très difficilement. La jolie brunette se rendit dans la cuisine, où elle commença à se préparer son petit déjeuner, en esssayant de faire marcher le tosteur, peine perdue. De toute façon, Ambrosia et la technologie, ça faisait cent, voir plus, je suis gentille. La brunette décida finalement d'abandonner sa mission, qui consistait à manger, elle avait trop la flème en ce moment. La flème était une maladie horrible, qui consistait à rien vouloir faire, et elle était très contagieuse. Finalement la brune voulut partir se recoucher, elle traversa le salon, lorsqu'elle reçut un chapeau dans la tête. Bien agréable. Ambrosia poussa un grognement, avant d'attrapper le chapeau, et de le rendre à son propriètaire. « Je crois que c'est à toi. » dit-elle naturellement avant de s'appercevoir qu'il s'agissait de Carlie. « Tu voulais me tuer ? » demanda t-elle en plaisantant avant de s'asseoir à ces côtés.

Un grognement. Ah oui, j'avais bel et bien réussi à attaquer quelqu'un. D'ailleurs, ce n'est pas ce que j'avais voulu faire, loin de là ... Agresser les gens dès leur réveil n'était pas au programme jusqu'à, maintenant. Oups. Non, mais franchement, qui aurait pu prévoir que je serais doté de la force de notre cher ami Hulk, si tôt le matin ? Surement pas moi. Au fond, peut-être étais-ce la faute de ce vilain chapeau ... Ou encore de la personne qui s'était malheureusement trouvé là. Oui, voilà, elle s'était trop approché. Elle aurait dû, rester loin ... Je devrais peut-être me promener avec un panneau ''Faites bien attention'' accroché dans le dos. C'était une idée sur laquelle je devrais méditer plus tard, pour le moment, des bruits de pas se firent entendre, alors que l'individu me rendit mon chapeau. Me mordant la lèvre, je n'osais pas me retournant et je ne fis que marmonner un : « Merci ... et désolé » tout en cachant mon chapeau sous une couverture. Je n'osais même pas me retourner pour voir qui était ma victime, de peur que celle-ci ne m'en veuille. Néanmoins, un mouvement sur ma gauche me fit tourner la tête. Ambrosia. Pfioou, j'espérais qu'elle ne m'en voudrait pas. D'après ce que je connaissais de la brunette, je ne pensais pas, qu'elle serait en colère contre moi pour ce malheureux accident, mais sait-on jamais. Lorsqu'elle poursuivit, j'eus presque l'air surprise. La tuer ? Mon chapeau était-il devenue une arme de destruction massive ? « ... Tu comptes me poursuivre pour tentative de meurtre dit ? Parce que si c'est le cas, je vais vite aller planquer mon chapeau pour ne pas qu'on remonte jusqu'à moi ... Ils n'auront pas de preuve. » Décidément, je regardais trop les séries policières à la télé.

Carlie sembalit genée, la jeune femme souleva legèrement les épaules, pour lui signaler que ce n'était pas très grave, ça aurait pu être pire, même si ce n'était pas franchement agréable de se recevoir un chapeau dans la tête. Enfin rien de bien grave dans tous les cas. La rousse prit son chapeau rapidement, cela se voyait qu'elle n'osait pas jeter un coup d'oeil sur Ambrosia. « Tu peux me regarder, ça va je suis présentation, je n'aurai pas de bleus va. » ajouta t-elle en souriant largement, amusée par la réaction de la jolie petite rousse. Bizarrement la conversation avait dévié, et c'était retrouvé sur le sujet du meurtre, très charmant. Surtout que ce n'était pas pas première conversation qu'elle avait sur ce sujet, avec Marley aussi. Comme quoi, peut-être qu'Ambrosia leur donnait envie de parler de ce sujet morbide, qui sait. « Je me disais bien que tu avais l'esprit d'une meurtrière, à vouloir cacher ses preuves comme ça. » plaisanta t-elle. « Tu as mal dormi ? » observa t-elle en regardant Carlie-Ann et sa couette, installée sur le canapé.

Quand la brunette me signala que je pouvais la regarder, c'est exactement ce que je fis, même si, au fond, je ne comptais pas vraiment fuir son regard tout le temps. Après tout, elle ne semblait pas du tout m'en vouloir et me sentir mal pour quelque chose qui ne la dérangeait pas s'avérait idiot. Moi, recevoir un chapeau en plein figure, j'aurais surement été prise d'une crise de fou rire. Quoique cela dépendait toujours de l'humeur qui m'habitait au moment précis. Moi ? L'esprit d'une meurtrière ? Tout à fait ... au fond, j'avais une âme de Sérial Killer et tout le monde avait dû s'en rendre compte, non ? « Ahhh, mais soit on est méticuleux soit on l'est pas, hein ... Je tiens pas à me retrouver en prison. Je survivrai pas un jour. » Je souris. Après tout, c'était vrai. À défaut de réussir à tuer quelqu'un, c'était moi qui allait se faire dégommer si je me retrouvais un jour en prison ... À moins que je me mette soudainement au karaté. Tiens, un personne de plus, qui voyait à quel point je dormais plus ou moins bien ... Visiblement, je devais apprendre à camoufler ma tête de déterrer. « Exactement ! Et j'ai toujours pas trouvé pourquoi ... C'est peut-être les coups de coudes de Loup » Je souris. Ce n'était absolument pas ça, mais quand même.

Carlie-Ann lui répondit qu'elle ne survivrait pas en prison. Pas faux. L'espagnole avait du mal à s'imaginer la candidate en prison, et il ne vallait mieux pas. La jeune femme en riant secoua sa tête de droite à gauche, en confirmant les dires de la jeuen femme. « Une poupée fragile comme toi ne survivrerait pas, c'est sûr, alors fait attention. » lâcha t-elle. C'était totalement vrai. En même emps Ambrosia n'était jamais allée en prison -heureusement- et ne pouvait pas vous dire quelle était l'ambiance qui y régnait.
Apparement la jolie brune avait vu juste, la pauvre Carlie-Ann dormait plutôt mal, peut-être Loup? Quoique qu'il n'avait pas une tête de violent, enfin il ne fallait pas trop se fier aux apparences. « Pousse-le une ou deux fois du lit, ça le calmera, tu vas voir. » répondit-elle, très amusée.

Je m'imaginais aux côtés d'une dame aux gros bras et avec un regard de meurtrière et j'en frissonnais ... note à moi-même : Ne jamais me retrouver en prison pour mon bien-être et ma santé mentale, déjà plutôt fragile. Je lui souris ... Une poupée fragile, c'était la première fois qu'on me qualifiais de poupée fragile, mais cela servait surtout à signifier que Carlie en prison = en danger, ce qui était vrai. « Tu me dénonceras pas à la police, hein ? » J'essayais d'arborait un air implorant, mais étant donné que tout ça n'était pas tout à fait vrai, je devais avoir l'air très peu convaincante. Après quelques minutes à prier en silence pour ne pas me retrouver dans cet endroit horrible un beau jour, Ambrosia ajouta autre chose concernant mes durs nuits de sommeil et je souris. « Ça va régler le problème, tu crois ? ... Je pense plutôt qu'il va me pousser à son tour et là, ça sera pas mieux au final. » Je rigolais presque. Je m'imaginais pousser Loup en bas du lit et lui, faire de même avec moi ... À mon avis, ce n'était pas la meilleure solution.