Réveil tardif en cette belle matinée : encore un jour d'été qui s'annonçait digne de ce nom. Et à peine les yeux apercevant la bleuté du ciel, l'emploi du temps de Faustine se dessina dans sa tête : piscine, piscine, cocktail et encore piscine, comme à la bonne vacancière. Planifiant alors toute sa belle journée, elle commença comme à sa grande habitude par se doucher, s'habiller, et puis bien sûre, manger. Elle s'empressa ensuite d'enfiler son maillot deux pièce, accrochant sa serviette blanche autour de la taille, ray ban posée sur le bout de son nez. Onze heures sonnante, et elle était fin prête pour piquer une tête dans l'eau tiède de la piscine. Passant la baie vitrée menant au jardin, elle put apercevoir le charmant italien, dit aussi Alcéo ou encore toute sorte d'autre surnom qu'elle prenait plaisir à lui infliger. S'avançant tranquillement vers le jeune homme tout en affichant un clair sourire, elle lui lança pour l'informer de sa présence. « Hé ...! » Aucun surnom non connu ne lui vint à l'esprit en accompagnant, étonnant mais, tant pis, elle ferait sans. Elle s'approcha un peu plus de lui encore l'écoutant lui répondre. Prête ? Elle fronça un sourcil, essayant de trouver sur quel point voulait-il en venir, et rien du tout lui atteint l'esprit. Fronçant un sourcil avant de ressortir de ses lointaines pensées, elle lui répondit soupçonneuse. « Prête... pour quoi donc ? »

Elle prit le temps une nouvelle fois de replonger dans ses pensées avant d'avoir, comment dire, l'illumination. Elle releva rapidement ses yeux sur le brun, affichant son sourire habituel pour lui répondre. « Le truc de peinture, là... ! » Cherchant ses mots, elle ne savait pas vraiment comment le définir : en ce moment même c'était autant sa tête qui flanché que sa mémoire, mettons ça sur le dos de la fatigue. Sans donc finir sa phrase, elle passa à autre chose. D'un rapide coup d'oeil elle s'inspecta elle même, déposant sa serviette au sol. Elle releva une nouvelle fois ses yeux pour le questionner. « Je... enfin, ça te conviens ? »

Était-il devenu muet ou la timidité l'avait épris ? Pourquoi chercher aussi loin, peut-être et simplement était-il bien calme en cette mâtiné. Elle l'observait donc, lui répondre par de simple signes dont un hochement de tête peut-être plus expressif qu'une ribambelle de mots. A présent la question était que faire... Faustine s'auto contempla une seconde fois : elle n'en avait pas la moindre idée, après tout, c'était peut-être à cause de l'embarra du choix, ou par simple fainéantise de s'imaginer avec ces différents modèles de peinture sur le corps. Elle réfléchissait pourtant, toujours et encore, certes. Elle leva une fraction de seconde les yeux au ciel avant de les redescendre les perdant dans la bleutée du regard du charmant brun à genoux face à elle. "Machant" ses lèvres, elle lui répondit hésitante. « A vrai dire, j'en ai pas la moindre idée... » Elle regarda de droite à gauche d'un simple réflexe, avant de revenir sur lui une nouvelle fois, soupirant délicatement. « Euh... tu sais quoi, je t'en laisse le choix. »

Affichant un long sourire blanc, le suivait du regard, attendant une action ou une réponse de sa part. Le suivant jusqu'à la manière dont il prenait ses artifices de peintre, elle finit par être perturber par la visiaire de sa casquette qui l'empêche de continuer l'action présente. Sans guère réflexion, elle tapa dedans, pour la lui enlever, la faisant voler à quelques mètres plus loin. Délirant d'elle même, elle ne put s'empêcher de rire. « Désolé, elle me... perturbait ! »

Elle venait de lui balancer sa casquette, décidément, c'était une vraie gamine, mais qui s'assumait. En fait, elle trouvait qu'il était tellement mieux sans, à vrai dire, allait chercher pourquoi, elle hait ses trucs tous ces trucs qui peuvent être posés sur une tête, comme donc les casquettes par exemples. M'enfin bon, revenons en à l'essentiel : l'art ! Il avait donc décidé d'essayer de lui réaliser un haut de maillot de bain... tiens tiens, le petit pervers qui sommeillait derrière la douceur de ces yeux bleus se serait-il réveillé ? LOL n'est-ce pas. D'ailleurs, quoi qu'il aurait décidé de faire, la demoiselle se serait retrouvé dans cette même position, et quelle ne vienne pas se plaindre étant donnée que c'est elle même la source de ces "conséquences". Enfin bon. Elle eut tout de même un léger moment d'hésitation : à ne pas croire, la brune n'est pas spécialement pudique, disons qu'elle n'est pas spécialement... exhibitionniste -mot peut vu dans cette maison à vrai dire. Bref, après quelque seconde de contemplation du sol, elle releva la tête, allongeant de plus belle son sourire lui répondant. « Qu'est-ce que je ne ferais pas pour un artiste dans ton genre... » Prenant le scotch qu'il venait de lui déposer dans la main, elle joua de ses lèvres lui répondant d'une mine bien assez parlante.

Souhaitant donc se débrouiller comme une grande, elle se retourna (simple réflexe), et arrachant de ses dent deux simples bouts de scotch elle "dissimula la partie la plus visible" comme disait-il, tout en délicatesse et discrétion. Puis elle se retourna à nouveau, prit une de ces mains y déposant à nouveau le scotch. Puis s'approchant légèrement de lui, elle se retourna alors se mettant donc en toute logique dos à lui. Levant d'une main sa longe chevelure brune, elle lui présentait le noeu derrière sa nuque qui retenait encore le haut de son maillot. Par simple fainéantise de devoirs s'étirer les bras dans tous les sens pour l'atteindre, elle préférait demander aide à son cher compagnon. « Pourrais-tu... ? »

Délicatement, elle sentit son haut se détacher, et sans rien y ajouter, elle le laissa se déposer au sol : c'était fait. Et aussitôt défet de celui ci, un lourd frisson venait l'avertir qu'il avait déjà commencer à l'enduire de peinture. Agréable, a pesant, doux et une nouvelle fois agréable : la peinture donnée comme une sensation de fraicheur à la demoiselle, bizarre ? Peut-être, mais à ses yeux ça semblait être des plus normal. Et déjà commencé, elle avait hâte, hâte de voir le chef d'oeuvre qu'il allait lui réaliser en guise de maillot. Impatiente elle s'imaginait déjà le résultat, essayant de deviner qu'elle sorte de motif il dessinait, quelle couleur utilisait-il, et toutes ces même sortes de chose en fait. Plongée donc dans sa débordante imagination, elle avait totalement perdu la notion du temps, ne sachant même plus depuis quand elle est debout, ici, Alcéo lui peignant le dos. C'est lui même qui vint la sortir de ces rêves lui demandant s'il elle ne s'ennuyait pas trop. Ce retournant alors du simple réflexe de parler à une personne de face, elle ne réfléchit pas réellement à si elle l'avait déranger en plein milieu de la réalisation; chanceuse comme elle est, ce ne serait pas des moins étonnant si la gaffe se produit au moment clef de la chose. « Non, c'est b... Ahem laisse moi deviner, j'ai tout fait capoté ? »