Il devait être plus de vingt et une heure, et la belle commençait à avoir faim. Oui, elle était humaine. L'espagnole se dirigea vers la cuisine, pour essayer de se préparer quelquechose de comestible si possible. Elle n'était pas une très grande cuisinière, elle savait que les plats de bases, pour survivre. La belle s'approcha de la cuisine avec une certaine lenteur, elle réfléchissait à ce qu'elle pouvait bien se préparer, elle n'arrivait pas de faire deux choses en même temps. Elle arriva enfin dans la pièce, et aperçut Sorcha, affairée. La brune s'approcha de la rousse, se demandant ce qu'elle pouvait bien faire. « Tu veux de l'aide? » demanda t-elle, plutôt motivée, ce qui était assez rare. Ambrosia avait l'habitude de fuir tout ce qui s'associait de près ou de loin à la cuisine.

Allez savoir, ce soir, l’appétit avait longue à venir jusqu’à moi. À vrai dire, quand je me rendis dans la cuisine pour me préparer de quoi manger, il devait être passé neuf heures. C’était loin d’être dans mes habitudes, mais bon, je n’allais pas me forcer à manger si je n’avais pas faim. Là par contre, il me fallait me préparer de quoi remplir ce ventre qui réclamait de quoi le nourrir. Fouillant dans le réfrigérateur, j’en sortis quelques légumes que je déposais sur le comptoir. C’était la seule chose qui m’avait inspirée, et je comptais bien me faire un sautée digne de ce nom. D’ailleurs, il restait encore un peu de poulet dans le frigo, et même un peu de feta. Miam. J’étais afférée à préparer mes légumes quand ma petite espagnole favorite s’invita dans la cuisine. « Tu veux de l’aide ? » me demanda-t-elle. Je lui offris mon plus beau sourire. « J’avoue que ça ne serait pas de refus. » lui fis-je en lui indiquant le plan de travail où trainait mon menu de la soirée. « Et puis, si tu m’aides, je t’offre le repas. » Service rendu pour service rendu. Je n’allais pas la laisser en plan comme ça.

« J’avoue que ça ne serait pas de refus. » Super, Ambrosia allait enfin pouvoir sevir à quelquechose aujourd'hui, car elle avait l'impression de n'avoir rien fait de la journée. Mais vraiment rien, et cela la dépprimait. « Et puis, si tu m’aides, je t’offre le repas. » L'hispanique lui souria. « Ce marché me semble acceptable, ça marche. » dit-elle avec entrain. Ambre était motivée, cela se voyait. La belle s'approcha un peu plus de la rousse, pour contempler le plan de travail. « Je fais quoi? » demanda t-elle en regardant Sorcha. L'espagnole attrappa un couteau, ça pouvait toujours servir. « Tu veux que je coupe cela ? » l'interrogea t-elle en désignant les légumes sur le plan de travial. Fallait bien commencer par le début.