Leonie - le quatre février 2012 à 18h05.

Passant pas loin de la chapelle, et par conséquent, du vieux cimetière en ruines, la jolie brune s'arrêta un instant, regardant si quelqu'un se trouvait actuellement dans le cimetière. Puisque apparemment, pas mal de personnes aimaient s'y rendre. Ne voyant personne au début, la demoiselle remarqua rapidement une candidate, debout, au milieu du cimetière. Elle était de dos et donc, Enya ne savait pas encore qui cela pouvait être. Peu importe. De toute façon, n'ayant rien de mieux à faire, elle commença à marcher. Entrant dans le cimetière, les mains dans les poches, elle s'approchait peu à peu de la candidate. Celle-ci semblait d'ailleurs particulièrement intéressée ou inspirée -peu importe- par ce qu'elle regardait. Étrange. Enfin, c'était.. un cimetière. A moins qu'elle n'était dans ses pensées, tout simplement. « Yo ! » lança t-elle doucement, en arrivant derrière elle. C'était histoire de ne pas l'effrayer plus que cela quoi, au cas-où elle ne l'avait pas entendue arriver. La contournant, Enya se retrouvait maintenant face à la candidate sans que celle-ci n'ait eu le temps de se retourner. Affichant un sourire, la jolie brune reconnut enfin Leonie. Enfin, si elle ne se trompait pas. Elle espérait que sa mémoire ne lui fasse pas faux-bond, pour le coup. « Dis moi, tu m'avais l'air particulièrement inspirée par.. peu importe, je ne sais pas ce que tu regardais. » lança Enya, afin d'engager la conversation. « C'est parce que tu adules les cimetières ou bien tu essayais, en vain, de décrypter une de ces tombes? » demanda t-elle amusée. Encore fallait-il que l'humour pourri de la brune passe auprès de la candidate..

Rien de fascinant dans un cimetière, je vous l’accorde. Et encore … Il y avait tout de même une sorte d’atmosphère relevant du mystique qui n’était pas pour me déplaire. Non, détrompez vous, je n’étais pas du genre gothique, les habits noirs, les pensées noires, les paroles sombres, les rituels macabres, non vraiment pas. Mais j’avais un certain attrait pour les films d’horreur, ce qui incluait – parfois – un cimetière. Je m’étais donc approchée du lieu, me sentant en confiance, stupidement, comme si je savais agir – grâce aux nombreux films que j’avais vu – si un spectre, ou un zombie, ou un squelette, se présenterait. Mais bien sûr, pas l’ombre d’un petit ectoplasme. Enfin, restait mon imagination qui s’amusait à regarder l’espace autour de moi en créant divers scénario tous plus pourris les uns que les autres. Ce fut dans cet incroyable état de créativité qu’une jeune femme se présenta face à moi. Pour le coup, j’en aurais presque sursauté si elle ne m’avait pas salué avant. Mon cerveau plongé dans une sorte de démence l’avait déjà incorporé dans mon scénario dans le rôle de la victime parfaite. D’où mon sourire en coin. « Tu crois qu’ils cachent un trésor sous une tombe ? » Oui, ça relevait du délire. « Peut-être que décrypter les inscriptions de chaque tombe n’est pas une mauvaise idée. » Je lui lançais un regard entendu, faussement complice, avant d’éclater de rire. « Nan, nan. Je ne m’esquintais pas les yeux à essayer de lire quoique ce soit. C’est juste le meilleur endroit pour mettre en scène un superbe film d’horreur. Non ? A moins que tu ne préfères Indiana Jones ... »