Que faire par un mercredi après-midi de merde ? Pas grand-chose hélas. Le temps se déchainait, il y avait tellement de vent que j’en avais perdu ma cigarette en début de journée lorsque j’étais sorti pour fumer un coup. Obligé de rester enfermé je tournais donc en rond, cherchant quelque chose de marrant à faire. J’étais d’humeur gamine aujourd’hui, j’avais besoin de me dépasser pour rire et qui d’autre que Sixtine pour m’accompagner dans ce genre de choses ? Partant à sa recherche je me retrouvais très vite dans les chambres, fouillant la première je finissais par la trouver dans la seconde. Un petit sourire amusé sur le visage je sautais sur son lit, elle ne dormait pas, elle rêvassait juste comme beaucoup de monde en ce moment. La couvrant de mille et une chatouilles je me décidais à m’arrêter le temps de lui demander quelque chose. « Sixtiiine, t’es ma collègue de prostitution alors t’as pas le droit de me laisser m’embêter tout seul. » Une moue boudeuse sur le visage je restais à califourchon sur elle, ne m’appuyant pas totalement sur elle histoire de ne pas l’écraser.

Je suis allongée sur mon lit, immobile. J’ai retiré les fringues de Ruben pour me glisser sous les couvertures afin que personne ne me voie, et je n’ai pas envie de bouger. Cependant je suis interrompue après à peine quelques minutes de solitude, par un Baptiste survolté. Il m’attaque à coup de chatouilles, et je commence par rire avant de me calmer soudainement, le repoussant d’un air sérieux. « Oh, bas les pattes j’suis pas une poupée Corolle ! » Certains bébés qu’on achète aux gosses et qui adorent les chatouilles, pour les incultes. « J’préfère encore qu’on se roule des pelles. » Là il doit se demander ce qui se passe, parce que visiblement il n’a pas percuté, et que lui et moi on ne s’est jamais embrassé. Je conserve mon air parfaitement sérieux, cependant je lui fais un clin d’œil subtil qu’il captera sûrement. « Et puis moi c’est Ruben d’abord, plus doué pour dans le rôle du strip teaseur que dans celui de la pute. » Je m’esclaffe d’un rire grave, enfilant un t-shirt vert fluo avec Mr Grincheux représenté dessus par-dessus mon propre pyjama. Celui du gorille bien sûr, que je garde toujours sous la main au cas où. Je me suis bien renseignée sur le Ruben pendant ces derniers jours, et je connais toutes les informations importantes à son sujet, dont sa volonté de se désaper dans la Chapelle en compagnie de Moore. Sur ce plan là, mon compagnon de prostitution l’a imité la semaine dernière avec son costume de flic, mais en choisissant Zhara comme public. Moins efficace. Je désespère intérieurement de ne pas pouvoir entretenir une conversation normale avec le pauvre gus, cependant cela n’empêche pas que nous pouvons quand même nous livrer à quelques unes de nos bêtises habituelles, si ? « Mais mon p’tit Baptiste, je veux bien te distraire moi, vu que ta Sixtine a l’air d’avoir déserté le coin. Tu proposes quoi ? » Je croise les bras sur ma poitrine, haussant un sourcil.

Cette semaine Sixtine, à cause de ce cher Téléphone Rose se retrouvait dans une position très amusante. Elle allait devoir se mettre dans la peau de Ruben pendant une semaine, et pour ne pas faire les choses à moitié elle devait même s’habiller comme lui. Je ne doutais pas une seule seconde du côté fétichiste de Sixtine, au non, je n’étais pas surpris et j’étais persuadé qu’elle prendrait plaisir à se travestir en Ruben… Sans les poils parce que même sans se raser pendant le reste de l’aventure il lui serait bien impossible d’arriver au même niveau que ce dernier. Bref, je ramenais ma fraise pour embêter ma collègue. « Oh, bas les pattes j’suis pas une poupée Corolle ! » Moi inculte ? Fort possible. Je poursuivais ma petite série de chatouilles prenant quand même quelques secondes pour ajouter. « Me parle pas avec des mots savants… Je te rappel que j’ai arrêté les cours au bac... Et puis… Une telle culture chez une pute ça le fait pas trop mon chou. » Je lui souris, reprenant mes chatouilles jusqu’à ce que je me décide à passer au stade supérieur, je m’arrêtais restant quand même à califourchon sur elle. « J’préfère encore qu’on se roule des pelles. » Je rigolais, il est vrai que nous n’avions encore jamais échangé ne serai-ce qu’un simple smack depuis le début de l’émission. « Tu m’as rien demandé aussi… » Je lui laissais admirer ma superbe moue boudeuse qu’elle voyait très souvent de toute manière. Je fais l’impasse sur sa plaisanterie concernant Ruben, bon c’est marrant mais j’étais un peu blasé et je ressentais plutôt l’envie de me foutre de la gueule de Sixtine, de lui faire savoir qu’elle ne volait pas bien haut ce soir. « Mais mon p’tit Baptiste, je veux bien te distraire moi, vu que ta Sixtine a l’air d’avoir déserté le coin. Tu proposes quoi ? » Je rigole, bon, je vais devoir m’adresser à un Rubinou plus blond que nature. « Cap d’aller toucher le cul de Moore ? »

Défi accompli ici
Je remonte dans la chambre, retrouvant Baptiste en brandissant mon trophée. « TADAAAAM ! » Je m’installe à nouveau sur le lit, toujours en tenant le pantalon entre les doigts de ma main droite pour éviter qu’il ne tombe. « Cap d’aller lécher l’oreille du tigre ? » Je sais qu’ils ne se sont pas vraiment quittés en bons termes, aussi je ne manque pas de choisir un défi relativement compliqué. Je lui tends mon appareil photo en lui jetant un regard provocateur.

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« Cap d’aller lécher l’oreille du tigre ? » La garce, elle ne me rate pas et je ne compte pas faiblir devant un défi certes difficile, mais encore réalisable. Une petite moue boudeuse je lui arrache l’appareil photo des mains. « C’est tout ce que tu as a me proposé Zhaya ? » Référence à la prostituée qui s’était tapé la moitié des joueurs de l’équipe de France de football, bref… Je prenais donc l’appareil photo cherchant Zhara dans toute la maison, j’aurais pensé qu’elle était dans la cuisine mais non… Je fouillais désespérément tout le château me retrouvant tout à coup dans le cimetière. Zhara y était avec Céleste, une candidate que je ne connaissais pas réellement. Approchant sans avoir peur de la trouille je saluais rapidement les deux filles, m’approchant de Zhara, tendant l’appareil photo dans notre direction. « J’avais envie d’une photo souvenir. » Au moment de prendre la photo je tirais la langue lui touchant le bout de l’oreille. Je reculais, content d’avoir réussi mon défi. « Merci Zhara. » Je repartais comme j’étais venu. Une fois mon défi terminé je jetais un coup d’œil à la photo ne pouvant me retenir de rigoler, je rejoignais en quelques minutes la chambre tendant l’appareil à ma collègue. « Rien de plus facile… Cap ou pas d’aller chanter I Will Always Love You, la partie où Whitney s’énerve tu vois vers la fin… A… Connor ? »

Défi réalisé ici.
« Cap d’aller chanter I Will Always Love You, la partie où Whitney s’énerve tu vois vers la fin … A … Connor ? » Oh le petit con, le sale vieux, l’enc***. Je lui lance un regard mauvais, attrapant l’appareil photo en gloussant. Jolie photo du tigre qui se fait lécher l’oreille. J’hésite un instant, songeant à ce que Ruben ferait. Ruben s’en tape de se prendre pour Roméo sous le balcon de Jules. Et moi aussi, après tout. Ce n’est pas comme si jolies fesses ignorait que je suis un peu dérangée sur les bords. Il a eu le loisir d’en être le témoin à plusieurs reprises. Je quitte à nouveau à la pièce à la recherche de Cro-Magnon. Je réapparais quelques instants plus tard, lui lançant l’appareil sur lequel figure ma jolie vidéo. Il a du lourd entre les doigts, la révélation musicale de l’année. Il faut que je trouve un truc bien emmerdant pour me venger. « Cap d’aller baisser le froc de Sir Artie pour lui mettre une fessée ? » Oh oh, elle est pas mal celle-la. Mais c’est davantage emmerdant pour le pauvre Artie, en fait. Bah, avec un peu de chance il poursuivra Baptiste avec un couteau de boucher.

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J’ai cru entendre que Sixtine ne s’entendait pas trop avec Connor c’est bien pour ça que je lui propose d’aller chanter une chanson plutôt romantique, celle de Whitney Houston récemment décédée. A en voir son regard j’ai touché dans le mille et j’ai hâte de voir comment elle va s’y prendre. Elle sort de la pièce une nouvelle fois, appareil photo en main et revient cinq bonnes minutes après. Lorsque je regarde la vidéo qu’elle a prise je manque de m’étouffer tellement je rigole. Il n’y a pas à dire, elle chantait aussi bien que je savais parler chinois. Je parviens à m’arrêter de ricaner prêt à entendre mon prochain défi. Je me doute d’ailleurs fortement que ce qui m’attend va être très horrible, elle va surement mettre sa vengeance en œuvre. « Cap d’aller baisser le froc de Sir Artie pour lui mettre une fessée ? » Ah la salope, je n’en reviens pas. Sur le moment je me demande bien comment est-ce que je vais pouvoir faire pour réaliser ce défi sans me mettre en froid avec Artie puis, je me dis qu’il va comprendre et qu’il va passer, lui qui m’a entrainé dans une journée ménage bien singulière. « Attends-moi j’arrive. » Je lui prends son appareil photo des mains et je pars à la recherche de Sir. Je reviens cinq bonnes minutes après content de moi, la vidéo qui prouve que j’ai bien rempli ma mission. « Tu pourras t’enfiler ton concombre devant ça. » Je lui montre la vidéo en ne pouvant retenir un petit rire naturel. « Cap d’aller couper deux mèches de cheveux à Jackson ? »

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Alors qu’il était sagement assit avec Oona, Baptiste débarque soudainement et, sous l’effet de la surprise, lui prodigue une fessée qui restera dans les anales. D’accord, pas trop grave, il se laisse faire. Oona qui filme, son boxer à hauteur de ses chevilles, il se fait sauvagement assassiné. Il canalise sa colère, d’habitude, il explose, mais il parvient à se retenir. Sang froid messieurs, noter l’effort. Il attend que le jeune termine, et refile son pantalon. Croyait-il qu’il allait s’en tirer comme ça… Petit Baptiste, petit crime, non gros crime, grosse vengeance. Il s’excuse auprès de Oona, une petite course, rapide, elle n’avait pas s’inquiéter, il n'était pas violent, et loin de les en vouloir, c'était une sorte de jeu, alors, jouons le jeu. Celui qui devait s’inquiéter était bien évidement Baptiste, crève petit enfoiré. Il sort de la pièce et suit d’un pas furtif notre jeune homme, sans qu’il ne se rende compte de la filature très réussite de notre baron. Le Happy meal atterrit auprès de Sixtine... alors ça venait d’elle ce petit manège non, pas grave, la suite est encore plus promettane. Alors qu’il est entrain de lui montrer sa prise, plutôt réussite il fallait quand même l'avouer, il se jette sur l’appareil et ne loupe point sa cible. Ce petit engin allait devoir dire adieu à sa courte vie, car les images qu’il avait enregistré étaient d’un poids, plutôt particulier… La caméra dans la main, il ne lui faut que deux secondes plus tard pour qu’elle chute, à la manière de la pomme de Newton… Pour les incultes, révisez vos cours de physiques sur la manière dont cette pomme à laisser au scientifique la chance d'exploiter toute une thèse. Bref, l’appareil sur le sol, il est encore neuf, oui, encore neuf, mais ne tarde à passer du côté obscur, pauvre appareil, il compatit : D’un geste mécanique, il écrase froidement l’engin, carrément, avec ses bottes en cuir, pratiquement endommagé, il n’en reste rien, niet… Il se penche et éparpille avec ses doigts propres les morceaux de débris récolté et en récupère une carte noirâtre. Son trophée en main, il la coupe en deux, machinalement, sans aucune pitié « Excusez moi, mais mon derrière vaut de l’or… Rendez-vous à la sortie, je rembourserais le propriétaire de cet appareil, qu’il ne pleure pas… »Ou bien que Cupidon retire le prix de cette maudite caméra de sa cagnotte personnelle, il ne voyait aucun problème sur ce point, l'argent ne lui faisait pas défaut. Fauteur de trouble, mission accomplie, il avait réussie à gâcher leur séance. Néanmoins, il ne s’empêche de sourire malicieusement face à ces deux visages estomaqués... Il dissimile la carte brisée dans sa poche et se dirige sereinement vers la salle de musique, prêt à poursuivre sa séance plus que intime avec la danseuse, comme si de rien n’était, du moins, il allait essayer à lui faire oublier ce petit incident tragique, mais quand même amusant, bien pensé...

Défi réalisé ici.
Baptiste me ramène son trophée, et je me bidonne devant l’appareil photo sans retenue. Putain, le Lord cul nu, c’est juste mémorable. Je n’en attendais pas tant, imaginant simplement une petite fessée par-dessus le sous-vêtement, mais le jeune homme s’en est donné à cœur joie, avec des cris en prime. J’ai mal au ventre lorsque Lord Artie pénètre dans la pièce. J’ai à peine le temps de ravaler mon sourire et d’écarquiller les yeux en pensant merde que le candidat se jette sur mon appareil photo jaune cocu. Il le piétine impunément, le réduit en mille morceaux non sans un sourire vengeur. WHAT ? J’observe la scène sans bouger, avec la gueule du chien qui vient d’être battu par son propriétaire et qui ne s’en remet pas. J’ai le menton tremblant, regardant mon petit objet avec les yeux larmoyants. Il n’y pense pas à la valeur sentimentale, non ? Ok, en l’occurrence il n’y en a aucune, mais quand même ! Je n’ai même pas le temps de me jeter sur lui, encore trop estomaquée, lorsqu’il repart comme si de rien n’était. « LE CON PUTAIN JE VAIS LE DEFONCER ! » J’en oublie le langage châtié, les bonnes manières. Le feu danse dans mes iris et je n’ai qu’une envie : lui faire sa fête. Cependant je me calme un tantinet en croisant le regard de Baptiste. Il m’a lancé un défi que je compte bien réaliser avant d’aller mutiler mon cher Lord. « Cap d’aller couper deux mèches de cheveux à Jackson ? » Sans d’autres commentaires sur cette triste scène, je fouille les affaires de tous les candidats jusqu’à dénicher un autre appareil photo. Je brandis ma trouvaille avec un sourire carnassier. S’il croit arrêter Sixben avec autant de facilité, il se plante carrément. Je balance l’objet entre les mains de Baptiste avant de quitter les lieux, je n’en aurais pas besoin. Je suis prête pour une nouvelle mission avec plus de conviction que jamais, furieuse de cette soudaine attaque. Je remonte dans la chambre, posant le fruit de ma victoire au creux de la main de Baptiste. « Tiens, tu peux fantasmer en secret t’inquiètes, je le dirais à personne. » Je lui souris de toutes mes dents. « Cap de glisser des glaçons dans le décolleté d’Evey ? »

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En cette fin d’après-midi je ne m’étais pas démonté, au contraire j’avais foncé tête baissée pour réaliser le défi un peu sadique que Sixtine m’avait donné. J’aimais faire les choses en grand c’est pour ça que j’avais été jusqu’à baisser le boxer du Sir pour lui donner la fessée. J’étais fier d’avoir réussi et de ne pas m’être mis le jeune homme à dos. Après tout, il était très important qu’il ne se mette pas en colère, je l’appréciais énormément et j’aurais en quelque sorte été déçu qu’il ne comprenne pas que j’avais fait ça pour le jeu et uniquement pour ce dernier et pas pour lui mettre la honte. Je reviens vers Sixtine content d’avoir cet appareil photo et la preuve qu’il renfermait. Elle y jetait un coup d’œil, je mourais de rire avant qu’elle ne se mette à ricaner elle aussi. Cette scène avait vraiment été hilarante, j’avais été particulièrement comique et l’étonnement d’Artie était parfait, ce dernier se manifestait d’ailleurs dans la pièce nous arrachant l’appareil photo des mains, ce dernier rentrait en collision avec le sol et je me doutais qu’il faisait ça pour pas que cette vidéo se retrouve entre de mauvaises mains, je ne disais rien un peu sur le choc qu’il soit allé dans les extrêmes. Cet appareil était à Sixtine et je pouvais voir à sa tête qu’elle n’allait pas tarder à l’étrangler en plus de l’insulter. « LE CON PUTAIN JE VAIS LE DEFONCER ! » Je ne retenais pas la jeune femme, ouai, je m’occupais tout simplement de prendre les derniers morceaux de l’appareil photo et de le mettre à la poubelle parce qu’il était mort. En revenant je constatais qu’elle était toujours prête à remplir la mission que je venais de lui donner. Avant de partir elle avait pris soin de bien fouiller dans les sacs des autres pour trouver un nouvel appareil photo. Elle partait et revenait au bout de six ou sept minutes avec les cheveux de Jackson. « Tiens, tu peux fantasmer en secret t’inquiètes, je le dirais à personne. » Je rigolais, lui tirant la langue. « Je me taperais une queue en caressant cette touffe de cheveux. » Je plaisantais bien sûr, j’étais loin de vouloir coucher avec Jackson, il m’était totalement indifférent. « Cap de glisser des glaçons dans le décolleté d’Evey ? » Je souriais, elle était forte, très forte. « T’as pas plus dur ? Je commence à m’ennuyer là… » Il me faut dix minutes pour revenir, la preuve dans cet appareil photo numérique maintenant j’ai envie de faire quelque chose qui la déstabilisera. « Cap d’aller toucher les parties intimes de… Du candidat masculin de ton choix. »

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