Le lundi 20 février vers 16h00 ~
Cette semaine j’avais le cœur plus léger. Syssoï était resté. Bien que je nourrissais toujours certaine rancœur à l'encontre de certain candidat je pense que cette semaine sera meilleure. Je sortais d'une petite sieste de quelques heures, je n'avais pas beaucoup dormi cette nuit alors j'avais cédé à la tentation de me mettre dans le lit pour dormir. En me réveillant et en voyant l'heure, j'ai regretté. J'ai l'impression d'avoir gâcher toute une journée de ma vie. En plus je déteste dormir c'est une angoisse perpétuelle pour moi, surtout au moment du réveil. Depuis la révélation de la première partie de mon secret mes vieux réflexe reprenne le dessus. Je soulève la couette vérifiant que mes jambes sont toujours dans un état total de fonctionnalité et je souffle de soulagement constatant que c'est toujours le cas. Habillé d'une manière toute pourrie, je sors de la chambre refaisant ma queue de cheval. Mon ventre fait des siennes, il est temps de le nourrir. Je passe par la cuisine me frottant le ventre avant de me rendre compte qu'il a jamais rien dans ces fichu placard et me dirige vers le cellier. Je pousse la porte faisant bien attention à ne pas faire en sorte de rester coincé dans ce putain de truc. Et je me retrouve en compagnie de Sonny. « Salut tête de cul. » lui dis-je affectueusement. Mais il semble plus réticent que d’habitude. « Putain mais t'as bouffé Siomha pour être d'aussi bonne humeur. » il est pas nouveau que la blonde est pas connu pour sa bonne humeur et vu qu'ils sont de nouveau partenaires... Je m'approche d'un placard et inspecte son intérieur, cherchant un truc qui pourrait satisfaire mon appétit.

Une nouvelle semaine commence. Malgré les départs regrettés de Milan et Madeleine, j’ai décidé de m’investir à fond et de ne pas trop glander dans le château. Là, déjà, un beau rayon de soleil a prit place. En dépit du froid, j’ai décidé de sortir un peu dans le parc, puis vers les falaises, avant de revenir au château. Il est presque quatre heures de l’après-midi et je crève la dalle. Ça peut s’expliquer par le fait que j’ai grignoté ce midi. Ah ah. Vêtu d’un pull en laine gris et d’un jean, je fonce donc à la cuisine chercher de quoi me remplumer. Rien à signaler dans les placards. Oh et puis zut ! Je pars directement fouiller les placards du cellier. Puis là je croise Moore, habillée comme un sac à patate. Elle me salue à sa manière. Au lieu de sourire, je me contente d’un simple « Salut. » Ouai, en temps normal, j’aurais rajouté un petit adjectif foutrement amical du genre "salut grosse truie" ou "salut la gueuse". Un petit truc sympathique en somme. Là, j’ai pas tellement envie de parler à la brune. Entre sa partie de jambe en l’air avec Siomha et sa remarque d’hier soir, la candidate est baissée dans mon estime. Je crois qu’elle le remarque d’ailleurs puisqu’elle me fait une réflexion pour me dire que je ne suis pas de bonne humeur. Sans blague ! « Non, ça c’est ton rôle de lui bouffer le minou. » Et toc ! Prends toi ça sale biatch ! Non mais franchement, quelle idée lui est passée par la tête de se taper Siomha. Je croyais qu’elle ne s’entendait pas avec. « Depuis quand tu t’intéresses aux gonzesses d’abord ?! » Et moi qui étais convaincu que la brune n’aimait que le sexe masculin.

Je sas très bien que je suis pas très apprécié dans le château mais je sais aussi que j'ai des alliés et pas des moindres. Et je pensais que je pouvais compter Sonny parmi ceux-là. Certes on a pas eu beaucoup d'échange mais dans ceux qu'on a eu je pensais qu'on aurait tout au long de l'aventure une relation un peu piquante du genre à s'envoyer des surnoms débiles dans la face. Mais semblerait-il que je puisse ajouter ce type à la longue liste des gens que j'ai déçut dans ma vie. Rien à battre je voudrais juste comprendre pourquoi et me barrer, qu'il m’aime ou pas c'est pas ça qui va changer ma vie. « Non, ça c’est ton rôle de lui bouffer le minou. »  Trop facile. Et surtout déjà dis. C'est donc ça. C'est ça qui le dérange je pensais que ça allait lui passer. Je pourrais presque croire qu'il me kiffe. Presque. « Depuis quand tu t’intéresses aux gonzesses d’abord ?! » Je fronce un sourcil. Il va s'en remettre un jour tu crois ? « C'est bon autre chose à dire? » dis-je extirpant une boite de gâteau du placard. Je me met devant lui le regardant d'une manière intense. « J'ai couché avec ta blonde et alors ? C'est pas pour autant que c'est ma meilleure amie. Si tu veux tout savoir c'est pas un si bon coup que ça. » dis-je sur un ton désinvolte. Si elle était un bon coup mais je préférais dire le contraire de toute manière c'est pas elle que ça va dérangé. Je viens poser une mains sur son torse un regard lubrique. « Je m'intéresse pas au gonzesse, je préfère les hommes. Si ça peut te rassurer. » je ris un petit moment. « Tu veux que je te le prouve ? » Je m'approche un peu plus de lui, nos lèvres sont à quelques millimètres. Je laisse un autre rire s'échapper de mes lèvres et fais volte face pour ouvrir ce paquet de gâteau tant désiré.

Et moi qui souhaitais grignoter en toute tranquillité, c’est raté. Moore a également prit possession du cellier et est bien décidée à me faire parler ou du moins me faire avouer la raison de ma mauvaise humeur. Je me délivre donc à elle sans la moindre sympathie. « C'est bon autre chose à dire? ». Je me contente d’un petit « non » alors que la brune reprend de plus belle en répétant les faits accomplit et en précisant que Siomha n’était pas un très bon coup. Bon à savoir. Ou pas. Je ne compte pas me taper la blonde un jour. Quitte à baiser une Barbie, autant niquer avec une poupée gonflable. « Ravi de l’apprendre. » Je soupire d’un air blasé. Moore n’y est pas du tout. Je ne suis pas déçu par jalousie, non. Plutôt par le fait que je considère ça comme un acte de trahison. Siomha étant censé être notre ennemi commun, pas un objet sexuel. Quoi qu’il en soit je ne peux m’empêcher de lâcher un soupçon de rire quand sa main vient effleurer mon torse et quand elle fait mine de m’allumer. Elle a de la chance que je ne sois pas rancunier. « Sans façon. » Je recule à mon tour de ses lèvres et décide de piocher dans son paquet un gâteau sec. Coucher avec Moore ne m’a jamais effleuré l’esprit. Ça me dégouterait même. J’apprécie la candidate mais pas de cette manière là. Je la considère plutôt comme une petite sœur. C’est pourquoi, je ne peux qu’être insatisfait quand je la vois faire ou dire des conneries. Je sais très bien que c'est une personne qui a un bon fond. « Bon allé, pousses tes grosses fesses ! On va pas s’éterniser dans le cellier ! » Un léger sourire s’affiche sur mon visage tandis que j’essaye de franchir la porte de la pièce étroite. Impossible de l’ouvrir. « Devines quoi, un plaisantin nous as enfermé ! » Je retente de forcer la poignée de mes deux mains, en déposant mon gâteau sur l’étagère à côté, avant de laisser Moore s’essayer dessus et de reprendre ce dernier pour le manger.

Il me repousse, il a un problème avec le sexe ou avec moi ? Je ne sais pas. J'arque un sourcil et décide de ne pas y faire mention. Il vient me piquer un gâteau. Je donne un petite tape sur sa main. « Pas touche. » Comme si j'allais l'autorisé à prendre dans mon paquet de gâteau après m'avoir repoussé comme ça ? Bon trop tard il le bouffe déjà j'écarquille les yeux. Quel sans gène.  « Bon allé, pousses tes grosses fesses ! On va pas s’éterniser dans le cellier ! » Là je le reconnais bien Sonny, je souris tout comme lui. Avant de reprendre une mine sérieuse. Je le suis vers la porte alors que j'étais sur le point de dire à quel point mes fesses sont parfaite, la porte ne s'ouvre pas.« Devines quoi, un plaisantin nous as enfermé ! » Je soupire, c'est naze comme blague. J'essaye à mon tour de l'ouvrir alors que monsieur retourne à son gâteau. Je me retourne vers lui je soupire encore une fois et me laisse tomber à même le sol comme une vielle chaussette. «D'abord j'ai pas un gros cul pauvre con. » dis-je sur un ton neutre. Ouais je l'ai pas oublié celle là. Mon cul est parfait. Je ferme les yeux, posant mes mains sur mes genoux, à l'endroit ou les cœurs sont cousu sur mon leggings de pouilleuse. « Bon vas-y raconte moi ta vie que le temps passes plus vite. » Ouais je vais pas preuve de tact. A sous entendre là dedans que sa vie est tellement ennuyeuse que je vais finir par m'endormir et me réveillé quand la porte sera de nouveau ouverte. « Passes moi un gâteau. » Pas de s'il te plaît, et y aura pas de merci. Je ré ouvre les yeux et lui offre un sourire de publicité pour l’incité à se remuser le cul et me donner un gâteau.

J’en veux déjà plus à Moore. La rancœur est passée. Je ne compte cependant pas me jeter dans ses bras. Pas question. Je le lui fais comprendre à ma manière, en m’emparant d’un de ses gâteaux et en l’insultant avec un sourire. M’apprêtant à sortir de l’étroite pièce, je suis forcé de constater que la porte de celle-ci est bloquée. Un farceur a décidé de nous jouer un tour apparemment. Soupire. Je pars me consoler en mangeant le gâteau tandis que Moore revient sur son cul. « Ça c’est toi qui le dis ! » Je tire une grimace en regardant le postérieur de la brune. Non, elle n’a pas un gros cul. Je plaisante bien entendu. Bref. Résigné à rester coincé jusqu’à temps que quelqu’un nous libère, je m’assoie en face de la candidate, qui me demande de raconter ma vie pour faire passer le temps. Il va de soit que ce n’est pas mon genre. « Et bien je comptais me remplir le gosier jusqu’à en vomir quand une dinde rose dans ton genre s’est incrustée dans le cellier pour s’emparer des cookies. » Aussitôt ma petite histoire racontée, je m’empare sans une once de délicatesse du paquet de gâteau de la candidate. J’offre à mon estomac un nouveau délice, tout en regardant avec sadisme la brune qui me fait les yeux doux et qui quémande un gâteau. Je soupire faussement avant de lui en donner un. « Tu ne trouves pas qu’il y a quelque chose de bizarre entre Zhara et Evey ? » Je repense au rendez-vous que j’aurai avec la religieuse dans la soirée. Je me pose pas mal de questions quant à celle-ci et demander l’avis de Moore me semble être une bonne idée.

« Ça c’est toi qui le dis ! » Provocateur le petit. Je n'ai rien à prouvé la terre entière sait que je n'ai pas un gros cul bâtard. Je me contente d'un rictus, je préfère le voir ainsi avec moi que froid. J'ai ma dose d’engueulade pour toute l’aventure sérieusement j'en peu plus des engueulades. Je lui demande qu'il me raconter sa vie histoire que le temps passe plus vite puisqu'un idiot c'est dit que ce serait cool de nous enfermé sérieusement. C'est une rengaine ras le bol du coup de la porte coincé dans le cellier je crois que je vais plus jamais descendre là bas je demanderais à quelqu'un de le faire pour moi. Je suis doué à ce jeu. « Et bien je comptais me remplir le gosier jusqu’à en vomir quand une dinde rose dans ton genre s’est incrustée dans le cellier pour s’emparer des cookies. » Ah c'est vrai que j'étais fringué comme un sac. Je laisse un rire s’échapper de ma bouche, puis je lui demande un gâteau. Bah en même temps c'est MON paquet que monsieur c'est approprié comme un voleur alors il me doit bien ça le mécréant. Une fois mon gâteau en main j'en mange une partie. « Tu ne trouves pas qu’il y a quelque chose de bizarre entre Zhara et Evey ? »  Question très inattendu. Je souris, le regard curieux serait-ce de la jalousie que je perçois. Je prend le temps de finir mon gâteau avant de lui répondre histoire de faire durer le suspens. Je me frotte les mains éparpillant quelques miettes au sol. « Evey fait pas de différence entre les sexe, une personne lui plaît, homme ou femme... elle fonce. » dis-je dans un premier temps. « Mais pas avec la petite brune, enfin... je crois que c'est assez compliqué. » En bref je pense qu’elle dirait pas non si la brune était moins coincé. « Pourquoi ? Tu veux courtisé cul bénit ? » Je lâche un rire. Puisque que j'ai compris que le sexe lui plait pas enfin c'est ce que je crois j'imagine qu'il veut juste lui donner quelques baisers chaste et la courtisé pendant toute sa vie. Ennuyeux.