Le prime de la veille avait été merdique ! Enfin surtout l'ambiance ... A peine commencé que Cupidon foutait sa merde en envoyant valser Sixtine dehors, genre la fille que tout le monde appréciait vachement ! Parmi ses détracteurs : Connor, le partenaire de Rory. Le ton était très vite monté entre ce derniers et d'autres candidats. Entre affinités et loosers, Rory n'avaient rien trouvé de mieux que de vider les fond de bouteilles ... un jeu comme un autre. Avec les années d'expérience, elle en était devenue championne toute catégorie. Cela dit, sur Fake Lover c'était une première ! Au fond c'était assez surprenant que cette cuite ne soit arrivée qu'après "autant" de semaine de jeu. Elle avait du battre un record perso ou un truc du genre ... Mais Rory le savait, ça ne pouvait durer et la preuve en fut hier dernier. Elle avait bu, s'était calmée pour réconforté Connor et lorsqu'elle avait laissé ce dernier rejoindre son lit, elle était retournée au salon pour reprendre quelques lampées avec quelques derniers couche tard. C'était con, elle aurait pu direct filer au lit mais elle s'était laisser aller, entraînée par l'envie tout simplement. Lorsqu'elle rejoint enfin la chambre péniblement au beau milieu de la nuit, elle n'a aucune idée de l'heure, pas plus que maintenant, lorsqu'elle ouvre un oeil. A vrai dire, elle ne se souvient pas de grand chose. Ses lourdes paupières se soulèvent, sa tête se réveille, son cerveau semble venir se cogner contre sa son crâne, encore et encore. Bon sang, elle se tapait une belle gueule de bois ! Si elle ne se sentait pas aussi mal, elle aurait presque pu sourire de retrouver cette vieille amie, plus présente et plus constante dans sa vie que toute autre figure pseudo parentale. Il ne fallu pas longtemps à Rory pour se rendre compte que non seulement la chambre était presque vide mais sourtout, qu'elle était ... au sol !! Bien à côté de son lit mais par terre. Elle avait du s'endormir là, comme une masse, sans vouloir déranger Connor, ou peut-être était elle tombée ? Elle le saurait plus tard dans la journée en tombant sur un gros coup bleu ou pas ... Enfin bref, première mission de la journée : se redresser tout doucement. Un râle s'extirpe de ses fines lèvres. Aaah Aouch A cette allure, elle n'est pas encore debout le petite ...

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Après le prime j'étais tout de suite allé me couché comme Artie d'ailleurs. Je savais que j'allais avoir du mal à trouver le sommeil alors après avoir pris deux comprimé de somnifère. Quelque chose que je fais qu'en cas d'urgence. Il fallait que je dorme je n'aime pas utiliser des somnifère parce qu'en parallèle avec mes autres médicaments ça me donne un mal de crâne de fou le lendemain matin mais là il fallait absolument que je dorme. Peu être que demain matin le prime cauchemardesque de la veille ne sera plus qu'un mauvais souvenir que je pourrais aller prendre mon petit déjeuné avec Sixtine comme la plus part des matins. Mais quand je me suis réveillé un lit vide à coté de moi, un mal de crâne énorme je savais que ce n'était pas passé. Je restais là les yeux mis clos les sourcils froncé par la douleur les bras baletant. Étrangement je voulais qu'Artie vienne me prendre dans ses bras. Et pourtant je suis pas vraiment fan de tout ce qui est geste affectif de ce genre. « Aaah Aouch» C'est exactement ce que j'avais envi de dire. Mais ce n'était pas moi qui avait fait ces bruits étranges. D'ailleurs je met un peu de temps à m'en rendre compte. Je lève la tête. Je vois personne au alentours. Tout les lits sont vides. Ben alors j'ai rêvé ou quoi. J'hausse les épaules et repose ma tête sur mon oreiller. Mais mon ventre me dit qu'il est temps pour moi d'aller manger quelque chose. « Rooh. » dis-je tranquillement. Puis je lève mon corps lourd, avec ce mal de crâne ça j'ai l'impression de peser 100 kilos. Pieds nu, habillé d'un simple tee-shirt et d'un shorty je me retrouve en route pour sortir de la chambre. « AAH. » Bon sang je me retrouve presque entrain de marcher sur Rory je crois... Qu'est ce qu'elle fou là ? Elle semble entrain de luter pour se lever. Ah elle avait bu. Je m'assois sur le lit à coté d'elle. « Bon tu veux de l'aide ? » Ouais j'allais pas l'aider naturellement faut pas exagérer non plus. Je baille fortement mettant ma main devant ma bouche. Putain ce mal de crâne.

Un second râle vint briser le silence de la chambre comme un parfait écho à sa propre douleur. C'en était presque théâtrale ... La tête encore un peu dans le gaz, elle ne prêta guerre plus attention à cette illusion sonore, plutôt focalisée sur son redressement imminent. Sa migraine était sévère. Soit sa tête lui joue un nouveau tour, soit Rory entends bien des pas se diriger vers elle ... Bingo. Moore est dans la place. Et aux vuex de sa grimace tout autant que du fait qu'elle vient de presque la piétiner, elle n'a pas l'air en excellente forme non plus. La brune prend place assise sur le lit de Rory, laisse son regard glisser sur elle un instant avant de constater la lenteur de cette dernière. Moore propose son aide. Rory aurait bien décliner l'offre mais elle s'en fout un peu de sa fierté, là tout de suite, elle n'en a même rien à foutre ! Elle avait oublieé ce que dormir bourrée par terre pouvait faire à vos lombaires et chacun des os de votre corps. C'était pas joli. Elle attrapa la main de Moore et posa sa seconde sur le genoux de la jeune femme assise pour prendre meilleur appui. Un peu ouais que je veux !. Elle pousse sur ses petit bras, accompagnée par la force moyenne de son interlocutrice et vient à son tour poser ses fesses sur son lit. Elle expire un grand coup, se passe une main dans sa crinière sauvage et dit : Putain ! Première gueule de bois made in Fake Lover : marquons le calendrier. Et toi c'est quoi ton excuse pour tirer une tronche comme ça ?

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Un peu ouais que je veux ! Bon aller on va faire un effort dans ce cas. Je lui tend la main qu'elle saisit rapidement avant de poser sa main sur mes genoux pour avoir un meilleur appuie . Elle finit par poser ses jolies petites fesses à coté de moi. Putain ! Première gueule de bois made in Fake Lover : marquons le calendrier. Et toi c'est quoi ton excuse pour tirer une tronche comme ça ? Bon sang elle parlait trop fort je viens mettre ma main sur mes tempes. J'avais trop ma pour supporter le son de sa voix. Et n'avait pas assez de force pour m'en plaindre je me contente alors d'émettre une longue plainte significatif de mon état d'esprit. Je finis par souffler doucement. « Bêta-bloquants et somnifères c'est un cocktail d'enfer. » un léger rictus se dessine sur mon visage. Rien que ce mouvement me fait souffrir. Je me lève doucement lentement, me dirigeant vers ma table de nuit pour en sortir un flacon de médicament, ceux que je prend contre mes tremblements, très efficace en cas de migraine comme celle que j'ai. J'ouvre le flacon et avale tranquillement un comprimé. Je soupire, j'ai pas la force d'aller plus et de retourner auprès de Rory. Je me contente de me laisser tomber dans mon lit les yeux clos les muscles endoloris. « T'as dormis par terre ? » dis-je alors légèrement étonné.
t'inquiète c'est parfait.

Vu la grimace qu'afficha très clairement Moore en se tenant les tempes au son de la voix de Rory, cette dernière comprit qu'elle devait avoir gardé ce petit ton agaçant qui faisait d'elle une fille aussi attachante qu'extrêmement énervante en cas de mal de tête intense. Elle le savait. On lui avait déjà fait remarqué ... plus d'une fois. En fait c'était devenu une habitude pour elle. C'était noté donc : descendre d'un cran pour cet échange. Rory questionna sa pote d'aventure et fut plutôt surprise de sa réponse. Tu parles d'un cocktail en effet. Elle haussa les sourcils, afficha un fin sourire en coin : Et ben ... Ca me rappelle mes folles nuits adolescentes et les médoc party. Vous savez ce genre de soirées où tout le monde apporte les restes de comprimés qui traîne à la maison, on rassemble, on mélange tout et on se sert avec un verre de vin ou une pinte de bière. Tu parles d'un truc super dangereux ! Ils étaient cons quand même, très cons !! Enfin bref ... Moore se relève, douloureusement, avale une ou deux pilules et s'affale sur son propre lit. Rory suppose qu'il s'agit d'aspirine. Elle doit en avoir elle aussi ... quelque part, dans ses affaires ou à la salle de bain ou dans la table de nuit. Chercher n'est pas une option : pas envie ! Elle se tourne vers la brune : Tu partages ? Moore la questionne quant à sa nuit. Intéressant ... Rory se pose une main sur la tête, laisse glisser son regard au sol, de là où elle venait de se redresser : Faut croire ... ou alors je me suis vautrée dans mon sommeil. Me souviens pas.

Et ben ... Ca me rappelle mes folles nuits adolescentes et les médoc party. J'avais jamais fais ce genre de chose certainement parce que adolescente j'étais sois dans un fauteuil roulant sois en pleine rééducation. Alors pas vraiment le temps pour ce genre de choses.Tu partages ? Mon cerveau est tellement lent à fonctionné que je ne fais pas attention à sa remarque et lui demande si elle a vraiment dormis par terre c'était étrange je trouve. Même quand je suis bourré je me débrouille pour toujours dormir dans un lit, enfin à part la fois où je suis partit en bagnole en Écosse avec des amis. Faut croire ... ou alors je me suis vautrée dans mon sommeil. Me souviens pas. J'ai pas assez de force pour rire, mais elle me fait bien rire la petite brunette. Je me souviens qu'elle était assez drôle quand elle était saoule. Je me souviens alors qu'elle m'a demandé de partager. « C'est pas une bonne idée, c'est le traitement que je prend contre mes tremblement, un dosage trop fort et ça peu être mortel alors pour une personne qui n'a pas les problèmes que j'ai je ne crois pas que se soit conseillé, mais vas-y je t'en pris. » dis-je lui montrant d'un signe de tête la table de nuit dans laquelle je gardais toute sorte de chose. « Je crois que Connor à de l'aspirine dans sa table de nuit cherche. » dis-je toujours sur le même ton. Je souffle péniblement avant d'ajouter. « Y avait une raison particulière pour que tu te saoule ou c'était juste pour le fun.»

Le regard planté sur la silhouette affalée de Moore et sur le petit flacon de pillule à ses côtés, Rory attendait sa réponse. Celle ci ne vint qu'avec un peu de retard mais visiblement ce n'était pas le bon plan ... La brune lui expliqua de quoi il s'agissait ce qui remémora rapidement le secret de Moore à Rory. Putain c'est vrai ... elle avait oublié. Une question traversa alors l'esprit de notre Djette. Au fait, t'étais déjà aussi grande gueule dans un fauteuil ou c'est venu après ? Genre : maintenant que je suis debout, je vais tous vous bouffer ? Les filtres, ce n'était pas trop son truc à Rory : elle pensait un truc, elle le disait, une question, elle la posait. Aussi simple que ça, sans arrière pensée ou but précis. Elle était curieuse. Elle se laissa rouler de l'autre côté du lit en grimaçant (ouai parce que mauvaise en fait) et se mit à fouiller dans le tiroir de son compagnon. Bingo ! Trouvant le paquet d'aspirine, elle avala deux comprimé avec un fond d'eau de bouteille qui traînait par là. Enfin dans les deux cas je trouve ça plutot canon. Une emmerdeuse sur roues ça déchire et dans le cas contraire : ben j'aurais sûrement fait de même après m'être battue comme une chienne pour mes jambes. Enfin soit ... Rory s'allongea à son tour prenant appui sur son coude, tournée vers son interlocutrice qui lui posa une bien drôle de question. Enfin drôle pour elle. C'est vrai ça pourquoi ? Elle aurait pu lui sortir le piteux argument du : " je râle parce que je ne veux pas que Syssoï soit mon chef " mais au fond ça ne voulait rien dire. Il y avait il une raison pour toute les cuites qu'elle se prenait ? Pour cette habitude qu'elle avait de vider cave à vin ? Pour cette compulsion de se foutre la tête à l'envers quoi qu'il advienne ? Sûrement, et ça devait remonter ... Mais personne ne lui avait jamais posé la question. Elle resta silencieuse, presque bouche bée, durant quelque secondes, comme déstabilisée. Fallait répondre quoi ? Ben ... en fait, j'en sais rien. C'est genre une habitude. Ouais pour le fun surement ou ... Je me pose pas la question quoi ! Puis hier vous étiez tous un peu chiants aussi ! J'avais rien d'autre à foutre faut croire. Dit elle presque sur un ton interrogatif, se demandant elle même si cela avait un sens.