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 My power, my pleasure, my pain, baby to me you're like a growing addiction that I can't deny won't you tell me is that healthy, baby? ∞ lundi 12 mars, vingt deux heures quarante six.

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Connor
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MessageSujet: My power, my pleasure, my pain, baby to me you're like a growing addiction that I can't deny won't you tell me is that healthy, baby? ∞ lundi 12 mars, vingt deux heures quarante six.    My power, my pleasure, my pain, baby to me you're like a growing addiction that I can't deny won't you tell me is that healthy, baby? ∞ lundi 12 mars, vingt deux heures quarante six.  EmptyLun 12 Mar 2012 - 7:42

    feat Sixtine


La semaine a été des plus merdique, et le prime n'a clairement pas été meilleur, d'aucune part. Je n'ai pas eu le loisir de me remettre du coup de massue causé par ma rencontre avec Sixtine que Rory m'a été arraché. Oui c'est le sentiment que j'ai, qu'une part de moi a été arraché avec force et vigueur. Et en plus, Syssoï n'est plus là, si on ajoute à cela, notre nomination de groupe collective, c'est le pompon. J'ai envie d'aller me jeter du haut des falaises, là toute suite. Sauf que le suicide j'trouve ça con, alors finalement, j'ai décidé d'aller m'échouer comme une baleine morte au fond de la baignoire. Un bon bain, y'a que cette option qui semble me séduire. A cette heure, la salle de bain sera vide. Parfait. Avant toute chose, j'vais chercher des enceintes, parce que y'a pas de bain sans musique, c'est clairement pas envisageable. Je règle mon Ipod sur une playlist estampillé : Va vite t'acheter une corde mon petit Connor. Sans déconner hein. C'est sûrement ça le pire de tout. Rory, incontestablement, elle a réglé l'objet que j'arrive à peine à allumer. Et puis, j'fais coller de l'eau dans la baignoire, bouillante l'eau, un must have. La première chanson : du Seal, dans le genre déprimant, on ne fait mieux. J'commence à ôter mes fringues, me moquant éperdument des caméras. En même temps, j'vais faire le truc le moins masculin que la terre ait connu en direct à la télévision. C'est clairement pas ma nudité qui va me faire frémir. J'suis pas pudique de toute façon. Ah la bouteille de tequila de l'autre fois, avec un peu de chance elle est encore dans mon casier. Bingo. Il ne reste pas grand chose mais avec ce que j'ai déjà dans le sang, je m'en contre fiche. Evidemment, il semble inutile de préciser que pendant tout ce temps là, j'suis totalement nu dans la salle de bain. Je frémis parce que j'y suis pas allé de mains mortes avec l'eau chaude. J'suis entrain de m'enfiler une bonne rasade de tequila lorsque Sixtine apparaît. Étrangement je souris. J'pense que ma phase, je déteste Sixtine est finie depuis dix bonnes minutes. Oui, voilà, depuis j'suis rentré dans ce bain, nouvelle résolution. De toute manière, ce n'est pas comme si je la détestais réellement, au contraire. « Salut. » Pourquoi j'suis de bonne humeur déjà ? La tequila incontestablement.
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Sixtine
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MessageSujet: Re: My power, my pleasure, my pain, baby to me you're like a growing addiction that I can't deny won't you tell me is that healthy, baby? ∞ lundi 12 mars, vingt deux heures quarante six.    My power, my pleasure, my pain, baby to me you're like a growing addiction that I can't deny won't you tell me is that healthy, baby? ∞ lundi 12 mars, vingt deux heures quarante six.  EmptyLun 12 Mar 2012 - 13:11

J’ai passé la journée à errer comme un zombie dans ce foutu château, m’asseyant sur les marches pendant deux bonnes heures, trouvant refuge sur le canapé de la Bibliothèque trois autres heures, laissant mon regard se perdre dans la contemplation de l’eau de la piscine le reste du temps. Autant de choses inintéressantes qui m’ont permis de traverser cette journée de deuil. Parce que ouais, quelqu’un est mort, là, à l’intérieur de moi. Quelque chose a pourri comme un fruit gâté, me rongeant progressivement. Je ne comprends pas ce qu’il s’est passé. Je me lève prendre un verre et quand je reviens on m’annonce que Syssoï a volontairement quitté le jeu, sans que je n’ai eu le temps de lui faire mes adieux. Le rire nerveux que j’ai lancé en apprenant la nouvelle me revient aussitôt en mémoire, persuadée qu’on essaie de me faire une blague vraiment pas drôle. Ceci dit la confirmation par plusieurs mines déconfites me glace rapidement le sang. Alix a affirmé que le français est parti de son plein gré, pourquoi ? Mais pourquoi putain ? Je frappe rageusement un coussin qui traîne par là de mon pied gauche en serpentant entre les lits. Cupidon nous a annoncé le retour du garçon dans l’aventure, mais cela ne m’a pas beaucoup aidée à faire passer la pilule. Qu’est-ce qu’il entend par « malentendu » ? Parce que pour moi c’est plutôt clair, il a du parler de son départ avec la production, peu importe le résultat, peu importe s’il s’est finalement rétracté. L’incompréhension m’envahit depuis hier soir, et je me triture les neurones pour tenter de donner un début d’éclaircissement concernant ses agissements. Néanmoins, rien n’est satisfaisant dans les explications tordues que je parviens à trouver, et un autre sentiment dominant m’empêche de rester objective. La colère danse dans mes iris, déformant régulièrement les traits de mon visage par un froncement de sourcil, un tressaillement de mes lèvres, une tension dans mes muscles. Je suis désespérément frustrée et déçue qu’il n’ait pas jugé utile de m’informer de sa volonté de partir. L’interrogation récurrente de ma responsabilité me martèle la tête depuis hier soir. Est-ce de ma faute ? Est-ce parce que je l’ai trop bousculé dans cette salle de bains en lui arrachant ses secrets, ses doutes, toutes ces choses qu’il désirait garder derrière ses remparts ? Ou est-ce cela qui l’a dissuadé de partir, finalement ? Gros con, c’est un gros con de m’avoir fait une telle frayeur. Je contemple fixement cette porte par laquelle je ne l’ai pas vu sortir, renfermant cette pièce qui a failli constituer mon dernier souvenir du jeune homme. En abaissant la poignée j’ai le cœur qui bat à tout rompre, comme si je m’apprêtais à le voir adossé au mur, m’observant de ses yeux bleus, ouvrant la bouche pour me traiter d’imbécile d’avoir cru à son départ. Mais non, il n’est heureusement pas là. Je m’avance dans la pièce sans m’intéresser davantage à la présence éventuelle d’autres candidats, hypnotisée par une force étrange et imperceptible, guidée par ce meuble sur lequel il s’est appuyé en perdant pied. Son retour dans le jeu aurait du me réjouir, à la place je m’interroge sur ces deux annonces foireuses qui me hantent l’esprit. J’observe mon regard maladif dans le miroir, cependant je ne perçois qu’une buée collée contre la glace et un « Salut » qui me font sursauter. Je me tourne vivement, rencontrant le regard de Connor. Merde, ce n’est pas juste la poisse ça ? Mon sentiment de tristesse se renforce à la vue du jeune homme, et mes épaules s’affaissent tandis que je caresse ma nuque, éternel geste de malaise. Il a l’air étrangement de bonne humeur, ne m’accablant pas de reproches, ce que je place sur le compte de la bouteille quasiment vide qu’il serre entre ses doigts. Il ne s’est pas bourré la gueule tout seul quand même, si ? Je m’approche du bain dans lequel il repose, m’asseyant d’une fesse sur le rebord, ne quittant pas son visage des yeux. Non parce que je suis certaine qu’il est nu comme un ver, et je ne veux surtout pas donner l’impression de lorgner dans la mauvaise direction. Je m’approche doucement, prenant une inspiration avant de m’éloigner de nouveau. « T’es bourré ? » J’attrape sa bouteille sans lui laisser le temps de riposter, avalant une gorgée en grimaçant. « Remarque, ce n’est pas si bête comme idée. » Je contemple l’alcool qui s’agite dans sa cage de verre, n’osant pas me confronter à l’irlandais. J’ignore totalement ce qu’il éprouve à mon égard en cet instant précis, et cette incertitude me serre le cœur. Il doit probablement me haïr, avec les âneries que je lui ai balancées dans la figure la semaine dernière, et je l’aurais bien mérité. « Tu me détestes ? » Finalement je ne peux m’empêcher de lui demander, le regrettant presque aussitôt. Mes yeux bleus viennent chercher les siens, et ma canine s'enfonce nerveusement dans ma lèvre.
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Connor
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MessageSujet: Re: My power, my pleasure, my pain, baby to me you're like a growing addiction that I can't deny won't you tell me is that healthy, baby? ∞ lundi 12 mars, vingt deux heures quarante six.    My power, my pleasure, my pain, baby to me you're like a growing addiction that I can't deny won't you tell me is that healthy, baby? ∞ lundi 12 mars, vingt deux heures quarante six.  EmptyLun 12 Mar 2012 - 14:10

Visiblement, elle ne m'avait pas vu. Je me disais aussi que c'était bizarre qu'elle vienne là tout en sachant que j'suis là. J'vais pas dire qu'on s'évite mais, on est loin de se courir après. J'pense que c'est mieux ainsi de toute façon. J'sais pas trop comment me comporter avec elle, depuis cette soirée où rien n'allait, quelle catastrophe ce truc je vous jure. En réalité, j'suis pas sûr de savoir comment je me sens. Mal c'est sûr, mais mal à quel point ? Au point de boire tout seul déjà. Elle n'est pas la seule chose de mon mal-être, Rory me manque, j'suis encore sous le choc de son départ, enfin départ si on veut, puisque ce qui m'agace le plus c'est justement le fait que je ne l'ai pas vu partir. Cette incompréhension ajouté à celle de la semaine précédente m'embrouillent totalement l'esprit. Et du coup j'pars en vrille. J'pourrais faire tellement pire que finalement vider les réserves d'alcool du nid me paraissaient assez dérisoires. Quant à ce salut, il me parait soudainement con, quand je croise le regard livide de Sixtine. Bon alors quoi ? On va passer le reste de l'aventure à s'éviter ? A soupirer dès qu'on se croisera ? Cette situation m'agace, j'ai une envie irrépressible d'hurler, de lui demander ce qu'est véritablement son problème. Que je refuse ses explications, parce que j'peux pas, je n'arrive pas à les accepter. Et puis au lieu de ça, je soutiens son regard, et je reste silencieux. Je la suis tout le temps qu'elle s'approche, et je l'observe s'éloigner un peu. Et puis, elle brise ce silence. Est-ce que j'suis bourré ? Oui. Non. J'sais pas, peut être. « Sans doute un peu. » et puis, pendant que j'réponds elle me subtilise mon bien. J'ai pas le temps de protester, je m'apprête à me lever brusquement avant de me raviser, rien de compromettant n'a eu le temps de sortir de l'eau. Je fais la grimace. Ok, j'suis coincé. « Je crois que je te préfère bourrée... » Pourquoi j'dis ça à voix haute moi ? C'était peut être, non c'était clairement plus agréable que notre rencontre suivante, mais en réalité, je la préfère dans son état normal, et surtout avant mon putain d'aveux qui a tout gâché. J'baisse spontanément les yeux lorsqu'elle me demande si je la déteste. Et puis, je me mors l'intérieur de la joue, parce que j'sais pas quoi répondre. Et puis je soupire, parce qu'au fond, je la connais parfaitement cette réponse. « Non. » Je ne quitte pas ses yeux, comme si j'cherchais désespérément un signe, n'importe quoi. « Pourtant j'devrais, ce serait plus facile. Mais je peux pas. J'y arrive pas. » J'ai hésité un moment avant de sortir une ânerie que j'ai mis sur le dos de l'alcool, sauf que j'préférais être honnête. Même si jusqu'à présent mon honnêteté, m'avait surtout porté préjudice. « Qu'est-ce que ça change de toute façon ? » Bon, c'est à ce moment là que j'suis supposé boire une bonne gorgée de tequila et fixer un endroit bien précis du mur, à son parfait opposé, jouer le type indifférent. Blessé, et blasé. Mais je n'ai plus ma bouteille alors, je me contente de sonder son regard duquel je n'arrive pas à me détacher.
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Sixtine
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MessageSujet: Re: My power, my pleasure, my pain, baby to me you're like a growing addiction that I can't deny won't you tell me is that healthy, baby? ∞ lundi 12 mars, vingt deux heures quarante six.    My power, my pleasure, my pain, baby to me you're like a growing addiction that I can't deny won't you tell me is that healthy, baby? ∞ lundi 12 mars, vingt deux heures quarante six.  EmptyLun 12 Mar 2012 - 18:17

Me bourrer la gueule pour oublier, c’est peut-être séduisant mais je sais pertinemment que ce n’est pas une bonne idée. Jolies fesses, lui, ne semble pas s’incommoder de tant de réflexions, et m’avoue avoir certainement un peu abusé de la bouteille. Sa pseudo bonne humeur ne parvient pas à chasser l’affliction qu’il tente de balayer d’un coup de Tequila, je le connais finalement assez bien pour me rendre compte de ça. Lui aussi a subi une sacrée perte lors du prime, ça m’était quasiment sorti de la tête et je me trouve tout à coup bien égoïste d’avoir éclipsé cette donnée de mon esprit pour me focaliser sur mes propres problèmes. Je n’ai jamais eu le loisir de développer une amitié avec Rory, mais même si ça m’emmerde de le reconnaître, je suis certaine qu’on se serait entendues comme cochonnes. Après tout, son caractère est assez similaire au mien, et je ne manque jamais de m’éclater avec les demoiselles explosives et amusantes dans son genre. Je regrette de ne pas avoir cherché à l’approcher davantage, mais il faut avouer que les évènements et le hasard ne m’y ont pas particulièrement aidée. « Je suis désolée pour ta partenaire. Elle avait l’air gentille . . . » Un soupir franchit mes lèvres tandis que Connor s’agite dans son bain, aussi je me demande s’il n’est pas près à se lever, cependant il se ravise avant de me lâcher une remarque peu sympathique. Je pince les lèvres et ravale un sentiment négatif qui m’entrave la gorge, laissant mon regard errer sur le sol de la salle de bains. Après tout il a raison, je n’arrive pas à mentir lorsque je suis bourrée, et j’aurais eu bien du mal à lui servir mon petit cinéma de la semaine dernière. Ai-je bien fait ? Je l’ignore. Ai-je atteint mon but ? Même pas. Parce que l’irlandais ne me déteste toujours pas. Ca en valait bien la peine, tiens. Une lueur d’espoir brille dans le bleu de mes yeux, et les pulsations de mon cœur s’affolent dangereusement. T’emballes pas Sixtine. J’admire longuement la bouteille, la tournant entre mes doigts de façon particulièrement nerveuse qui me trahit largement. S’il n’y arrive pas, c’est plutôt bon signe, mais ne pas me détester ne signifie pas pour autant qu’il m’apprécie toujours. Son regard me met soudain mal à l’aise, pourtant je le soutiens en avalant deux nouvelles gorgées. Juste pour le courage. « Ca change que tu ne rejetteras peut-être pas catégoriquement mes excuses. » Je me racle la gorge, rougissant honteusement. Je déteste ce putain de moment, j’aurais du m’y préparer, mais je n’avais pas songé un seul instant lui servir ce discours. Je me suis promise de poursuivre dans cet affrontement perpétuel, de l’envoyer chier à longueur de journée, songeant qu’au final j’arriverais sans doute à les repousser, lui et les sentiments qui m’accompagnent à son égard. Mais je ne suis pas assez forte pour ça. « Je suis désolée. Je n’avais aucun droit de te parler comme ça. » Bon, c’est le moment où je me barre après avoir lancé ma bombe, le laissant méditer sur le sujet. Cependant je sais que ça ne suffira pas, et je ne peux pas m’empêcher de rester clouée là comme une idiote. « C'était une connerie. » J'ajoute dans un souffle, continuant à torturer l'alcool entre mes mains. Je ne demande pas la bénédiction, le pardon immédiat, simplement entrevoir une issue positive à cet échange.
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MessageSujet: Re: My power, my pleasure, my pain, baby to me you're like a growing addiction that I can't deny won't you tell me is that healthy, baby? ∞ lundi 12 mars, vingt deux heures quarante six.    My power, my pleasure, my pain, baby to me you're like a growing addiction that I can't deny won't you tell me is that healthy, baby? ∞ lundi 12 mars, vingt deux heures quarante six.  EmptyLun 12 Mar 2012 - 19:58

Mon visage doit se tordre en une grimace, lorsqu'elle me parle de Rory. J'suis surpris, et du coup l'expression de mes sentiments doit en être que perturbé. Elle arrive un peu comme un cheveux sur la soupe, et j'ai juste envie de boire une nouvelle gorgée, ma trachée me brûle, pourtant elle devrait être anesthésié à force. Et puis j'ouvre ma bouche prêt à prononcer quelque chose, mais elle se referme. Je fronce mes sourcils. « Elle avait l'air gentille ? J'croyais que tu pouvais pas l'encadrer... »C'est l'alcool qui parle. Et puis je reprends un peu plus calmement. « Ouais, enfin elle était cool. merci. » J'baisse les yeux, l'eau de mon bain à l'air soudainement beaucoup plus captivante. Elle ne faisait pas l'unanimité c'est le point que l'on puisse dire, un peu, trop. Oui, trop c'était le mot, mais c'était comme un pilier, celle avec qui j'passais le plus clair de mon temps, celle qui me dépannait avec l'ordinateur que je ne maîtrise pas du tout. Y'avait une sorte de lien, indéfectible qui nous unissait. Jamais là quand on en a besoin de cette bouteille. De toute façon, je devrais éviter parce que ça me fait dire des choses pas cool. J'sais bien que ça l'a touché, j'sais aussi que c'était un peu con de ma part. Un peu lorsque je lui dis que ça mon manque de haine à son encontre ne changera. J'arrête pas de la mettre mal à l'aise, visiblement. J'sais pas pourquoi, et puis ses mots ont un effet étrange sur moi. J'sais pas comment réagir, j'sais pas trop si j'dois répondre du tac-o-tac ou réfléchir un peu. J'attends parce que c'est plus sage, et la suite ne tarde pas à venir de toute façon. Mon coeur se met à battre la chamade dans ma poitrine lorsqu'elle s'excuse, hein ? Une fois encore, je ne sais pas si j'suis plus soulagé, ou davantage blessé, j'devrais pas parce qu'elle reconnait ses tords, mais d'un autre côté, je me dis que j'ai souffert pour des conneries.« Tu m'as humilié. Devant... J'ai les boules. » J'ai un gros défaut, je ne supporte pas qu'on ne m'apprécie pas et j'suis orgueilleux. Et je pourrais user de tout un tas de synonymes pour me décrire. « D'accord, ok. Je... J'accepte. » Je baisse les yeux une nouvelle fois, ma voix se brise. J'espère simplement que ça signifie un peu d'honnêteté. Je lui demande pas de répondre à ça, simplement de ne pas me piétiner le coeur juste pour le plaisir, je le supporterais plus. « Bon, tu me la rends cette bouteille, ou il faut que j'vienne la chercher ? » J'essaye de faire dériver la conversation, assez maladroitement, j'ailleurs j'espère qu'elle sait que j'suis sérieux, que si elle me la rend pas j'suis capable de sortir, nu ou pas. Je m'en fous moi.
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MessageSujet: Re: My power, my pleasure, my pain, baby to me you're like a growing addiction that I can't deny won't you tell me is that healthy, baby? ∞ lundi 12 mars, vingt deux heures quarante six.    My power, my pleasure, my pain, baby to me you're like a growing addiction that I can't deny won't you tell me is that healthy, baby? ∞ lundi 12 mars, vingt deux heures quarante six.  EmptyMar 13 Mar 2012 - 22:02

Bzzzz mauvais point : parler de Rory. Bon merde, j’essaie d’être sympa là, il ne peut pas faire un effort ? Non, je ne suis pas en droit de lui demander ça. Je plonge mes doigts dans l’eau, juste la première phalange, les remuant pour provoquer un petit tourbillon. Il imagine que je ne peux pas l’encadrer, si seulement ça ne pouvait qu’être ça. Mais non, malheureusement je sais parfaitement qu’il s’agit d’autre chose que Rory et moi. « C’est pas ça . . . » Je lâche dans un souffle, évitant soigneusement son regard bleu. Non, je n’ai aucune animosité envers la jeune femme. Elle a été parfaite pour Connor sur toute la ligne, c’est moi qui ai eu une réaction merdique, c’est tout. Enfin elle a quand même bu par dépit d’avoir été placée dans la team Syssoï, ça mérite bien une petite tape sur la tête. Mes doigts quittent la baignoire pour glisser sur ma nuque tandis qu’il lâche ces quelques mots d’une vérité assassine. Ma canine s’enfonce un peu plus profondément dans ma lèvre, mais je ressens à peine la douleur. Une autre bien plus destructrice occupe mon esprit, diffuse dans mon corps une sensation étrange. Je me sens toute molle, minable, scandaleuse. « Je sais. » Il ne peut pas me reprocher la présence de milliers de téléspectateurs, mais l’humiliation en revanche, a été bien réelle. J’ai piétiné son petit cœur avec des talons aiguilles, les enfonçant profondément et les tordant afin de provoquer le maximum de dégâts. Pourtant il affirme accepter mes excuses, comme ça. J’ignore s’il dit ça simplement pour éviter une conversation gênante, ou s’il le pense sérieusement. Mais étant donné qu’il me réclame sa bouteille, je pencherais plutôt pour la première solution. Je soupire, un peu déçue alors qu’il vient d’affirmer me pardonner, lui tendant la bouteille qu’il exige. Je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas si je dois lui fournir davantage d’explications, mais il ne me les demande pas. C’est pas vraiment bon signe ça, c’est un peu comme une indifférence qui est plus cruelle encore que des mots, mais une fois encore j’estime l’avoir bien mérité. J’ai envie de lui demander pourquoi il passe l’éponge aussi facilement, ce qu’il ressent maintenant, mais j’y renonce. S’il n’a pas envie de se prendre la tête, je ne vais pas le lui imposer. Au moment où ses doigts s’apprêtent à se refermer sur l’objet, je la retire, esquissant un sourire malicieux. « Je demande à voir ça. » Je lève mon bras au dessus de ma tête pour l’empêcher d’atteindre sa cible, me reculant sur le bord du bain jusqu’au niveau de ses mollets. Est-ce qu’il ne va pas s’énerver ? Merde, c’est peut-être pas une idée judicieuse ça. Je suis incapable de me situer par rapport à son état d’esprit, et ça me perturbe sacrément. Il n’y a rien de plus frustrant que d’ignorer où on en est, aussi même une sourde colère m'apparaîtrait comme un bon signe.
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MessageSujet: Re: My power, my pleasure, my pain, baby to me you're like a growing addiction that I can't deny won't you tell me is that healthy, baby? ∞ lundi 12 mars, vingt deux heures quarante six.    My power, my pleasure, my pain, baby to me you're like a growing addiction that I can't deny won't you tell me is that healthy, baby? ∞ lundi 12 mars, vingt deux heures quarante six.  EmptyMer 14 Mar 2012 - 23:37

Bon finalement l'alcool a beau agir comme par magie sur mon humeur, le sujet Rory est visiblement trop sensible. Oui c'est pour ça que j'suis légèrement sur les nerfs et loin d'être très cool envers Sixtine qui veut simplement être gentille. C'est pour cette raison qu'elle m'a dit cela n'est-ce pas ? « C'est quoi alors ? » Je murmure, et tente de capter son regard, mais elle se contente de jouer avec l'eau. Je soupire du coup, mais j'suis plus agacé par ma réaction qu'autre chose. Même si j'ai du mal à croire qu'on puisse détester à ce point mon ancienne partenaire. D'accord, elle a parfois des réactions assez étranges et souvent incomprises, mais il suffit d'apprendre à la connaître un peu pour se rendre compte qu'elle est géniale. Sauf que ce sera plus possible, puisqu'elle est partie. La suite est loin d'être joyeuse, j'suis à deux doigts de m'enfuir, ou de me mettre la tête sous l'eau comme si ça allait changer quelque chose. La douleur a beau être là en permanence depuis ce moment dans la bibliothèque. La flamme s'est ravivé, incendiant totalement mon coeur, mes entrailles, j'ai pas envie de revenir là dessus. C'est sûrement pour cette raison que j'ai pardonné aussi facilement. Ca et aussi parce que j'crois que j'suis fatigué de passer mes nerfs sur la jeune femme, je me dis que j'ai tout gâché que j'aurais dû me contenter de ce qu'elle avait à m'offrir parce plus rien n'est pareil maintenant et j'pense que ça me rends dingue autant que ce qu'elle ait pu me dire. J'suis même arrivé à me demandé pourquoi j'ai pu croire un seul instant qu'elle allait me dire ce que j'attendais. Mais d'un côté, j'ai envie de savoir ce qui l'a poussé à réagir de la sorte. Seulement avant cela, j'ai besoin d'une dose de courage, une bonne lampé de tequila, mais elle détient encore la bouteille. J'crois d'ailleurs qu'elle va me la donner, c'est presque trop facile. Je la sens déçue, j'ose pas demander pourquoi. Pas avant d'avoir récupéré la bouteille. Et puis j'sais pas trop pourquoi, elle change d'avis. Je fronce d'abord les sourcils. Merde. J'ai bien faillit l'avoir. Et elle me provoque. C'est bien ce qu'on appelle de la provocation non ? Ainsi, je ne cherche pas plus longtemps, je me lève, non sans sourire légèrement. Et j'attrape mon bien. « Je t'avais prévenu... » Je hausse les épaules et finalement et bois, parce que c'était bien mon intention première. J'suis d'ailleurs toujours debout parce que je ne veux pas courir le risque de me la refaire subtiliser et aussi parce que ça m'amuse, autant se le dire. Et puis finalement je la lui rends parce qu'elle va sûrement vouloir boire à son tour.
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Sixtine
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MessageSujet: Re: My power, my pleasure, my pain, baby to me you're like a growing addiction that I can't deny won't you tell me is that healthy, baby? ∞ lundi 12 mars, vingt deux heures quarante six.    My power, my pleasure, my pain, baby to me you're like a growing addiction that I can't deny won't you tell me is that healthy, baby? ∞ lundi 12 mars, vingt deux heures quarante six.  EmptyJeu 15 Mar 2012 - 0:26

C’est quoi alors ? Cette question résonne dans mes oreilles, torture mon esprit, se répercute d’un bout à l’autre de ma caboche. ‘‘C’est toi putain’’, j’ai envie de crier. Pourtant je reste silencieuse, continuant de fuir son regard pour qu’il ne parvienne pas à identifier mes pensées. C’est toi, juste toi, et cette saleté de sentiment que j’éprouve quand je vois une autre nana collée à ton bras, est-ci difficile à concevoir ? C’est stupide, je le sais bien, aussi je ne juge pas nécessaire de lui en faire part. De toute façon, il n’attend pas vraiment de réponse, si ? Je n’ai pas le temps de m’interroger plus avant sur la question, puisqu’il décide de se lever en me subtilisant la bouteille. Mince, j’ai complètement oublié que je suis censée lui empêcher de s’en emparer. Je plaque aussitôt mes doigts sur mes chastes yeux, feignant le dégoût. « Oh non putain, non je capitule ! » Ils font exprès ces mecs, à m’exposer leur anatomie ? Ouais honnêtement, je n’suis pas juste une sainte d’avoir résisté à la tentation jusqu’ici ? Qui en a fait de même, hein ? Bon ok, en fait y’a pas mal de candidats dans mon cas, mais passons. J’attrape le tapis de bains qui repose à mes pieds, lui plaquant contre le corps au niveau du ventre en espérant qu’il opte pour une solution soustrayant cette chose à ma vue. Il a trop bu le Connor, et il se croit certainement sur une plage de nudistes. Je sens la bouteille sur mes doigts, aussi je lâche mon cache improvisé en priant pour qu’il prenne la relève, tentant d’agripper l’alcool à tâtons, mon autre main toujours devant les yeux. Mauvaise idée, puisque je glisse sur le rebord et atterris directement les fesses dans la flotte sans avoir pu m’emparer de la bouteille restée en la possession de son propriétaire initial. Putain, sérieusement ? Je reste là sans bouger, les traits de mon visage prenant un air particulièrement atterré, mon bras droit s’accrochant mollement au bout de la baignoire tandis que l’autre retombe dans l’eau où gît la moitié de mon corps. Quelqu’un veut bien m’expliquer pourquoi il ne m’arrive que des trucs merdiques cette semaine ? C’est le retour de Karma ça, obligé. Tout à coup cette situation me semble affreusement triste, aussi je ne peux empêcher les larmes de monter au bord de mes yeux. Je me recroqueville dans la baignoire, mes bras attrapant mes genoux pliés sur le rebord, mon front se posant contre eux. Merde, je suis en train de chialer là, c’est la cerise sur le gâteau ! J’ai bon espoir que le jeune homme n’ai rien compris, et je cherche à tout prix un truc à dire, quelque chose pour détourner l’attention. Cela dit je ne trouve rien de concluant, aussi je me contente d’écarter mes bras et de me laisser glisser sur le dos afin que ma tête s’enfonce dans l’eau. Je m’estime être sauvée, aussi je ferme les paupières en appréciant le calme sous-marin qui s’installe autour de moi. J’aimerais bien vivre là-dessous pour l’éternité, ce serait vraiment sympa, quoique sans doute irrespirable. On peut se suicider comme ça, dans sa baignoire ? Ca m’étonnerait, mais j’ai bien envie d’essayer. Finalement, je suis bien obligée d’émerger ma tête blonde pour éviter de me noyer, essuyant rapidement mon visage en reprenant mes esprits, genre ‘‘je suis en train de chasser l’eau du bain qui ruisselle sur ma peau, qu’est-ce que tu crois’’, et pour justifier mon regard rougi qui l’observe je me sens obligée d’ajouter. « J’ai ouvert les yeux, ça pique. » Alors que pas du tout. « Tu t’es consolé . . . » Je marque une pause, pas bien certaine de vouloir poursuivre dans cette voie périlleuse, mais ne quittant pas son regard azuré. « . . . dans les bras de Siomha ? » Ca y est, je regrette déjà.
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MessageSujet: Re: My power, my pleasure, my pain, baby to me you're like a growing addiction that I can't deny won't you tell me is that healthy, baby? ∞ lundi 12 mars, vingt deux heures quarante six.    My power, my pleasure, my pain, baby to me you're like a growing addiction that I can't deny won't you tell me is that healthy, baby? ∞ lundi 12 mars, vingt deux heures quarante six.  EmptyJeu 15 Mar 2012 - 6:01

Ma question reste en suspend, pourtant j'pense que j'aurais espéré connaître la réponse, pour me sentir mieux, peut être. J'ai agis en pur égoïste, et elle n'a pas jugé bon d'y répondre. J'insiste pas, de toute façon je peux pas parce qu'elle se met à hurler dès que je me lève. Et oh, ça va, je t'ai prévenu, fallait pas me provoquer ainsi. J'ai envie de lui tirer la langue comme un enfant, genre je t'ai bien eu. Mais elle s'empresse de cacher ses yeux, j'ai envie de protester. Quoi ? Mais quoi ? Mais rien de sort de ma bouche, j'attrape le tapis de sol qu'elle me colle sur le ventre, j'ai pas vraiment le choix n'est-ce pas ? Mais ce truc contre mon anatomie ne me plait que moyennement, si bien que j'suis tenté le jeter et m'asseoir. Enfin c'était sans compter sur la chute de Sixtine qui se retrouve dans l'eau, je ne ris pas parce que j'ai pas envie de me moquer d'elle, mais j'suis pas loin. L'alcool indéniablement, et c'est à cause de ce même alcool que je ne réagis pas, bon, elle a pas dû se faire mal j'imagine. D'ailleurs, j'sais pas trop ce qu'elle fait, elle se replie sur elle même, et enfoui sa tête dans l'eau. Une fois encore j'interviens pas parce que, et bien parce que j'suis un peu dépassé par les évènements, si bien que je m'assoie sur le bord de la baignoire, les pieds dans l'eau, sans trop savoir ce que j'dois faire. J'suis presque sûr d'avoir vu des larmes coulés le long de ses joues, mais peut être que je me trompe, aussi je décide de garder le silence à ce propos pour le moment. Bon par contre soit elle sort maintenant de l'eau, soit j'vais la chercher parce que c'est un peu long là. Et puis finalement, je n'ai pas à bouger parce qu'elle refait surface, je l'observe, elle a les yeux rouges, je ne me suis pas trompé visiblement. Elle me sert une excuse bidon, et j'pense qu'elle doit bien remarqué que je ne la crois pas une seule seconde. Premièrement parce que je ne l'ai pas quitté des yeux un seul instant, et qu'elle n'a jamais ouvert les paupières et parce que j'ai vu les larmes couler. Et puis, il y a cette question à propos de Siomha. Je lève les yeux l'espace d'une demi-seconde. « Non. J'ai essayé pourtant et j'pense qu'elle doit vouloir me tuer parce que je l'ai laissé en plan, mais le problème c'est que la seule à qui j'pensais pendant tout ce temps là c'est toi. » Je réponds dans un murmure, j'ai peur qu'elle ne s'emporte encore. Et voilà, c'est à ce moment là qu'elle est censé me dire que j'aurais dû, que je devrais me faire une raison ? Parce que j'crois que j'arriverais pas à supporter ce comportement une seconde fois. Je sors de cette baignoire, parce qu'il est clair que mon bain est terminé, et me dirige vers les lavabos, le tapis toujours en main, j'pense qu'une fois ça a suffit. Et puis j'enroule une serviette autour de ma taille. Puis finalement, je reviens m'appuyer contre cette baignoire. Tout prêt de Sixtine que j'observe à nouveau. « J'ai le droit de savoir pourquoi t'as agi de cette façon ?Enfin non je reformule : Est-ce que tu vas pourvoir me donner les vraies raisons ? » Je murmure, et capte à nouveau son regard. J'ai pas envie de la brusquer, je n'ai jamais voulu la brusquer. J'sais qu'elle a peur, parce que j'ai peur. D'ailleurs, j'sais même pas pourquoi j'veux l'entendre. Peut être que quelque part ça me rassurera, je me dirais que j'suis pas aussi stupide que je le pense. J'ose faire glisser mes doigts sur sa mâchoire, délicatement. C'est un appel au secours, j'suis entrain de lancer un S.O.S auquel j'espère obtenir une réponse, ou même des bribes de mots. J'suis même prêt à entendre qu'elle ne peut pas à vrai dire. Je romps le contact dans un soupire, posant les paumes de ma main contre mes cuisses, nerveusement. Putain il est parti où l'effet euphorisant si agréable et qui faisait disparaître la douleur et la crainte ?
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Sixtine
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MessageSujet: Re: My power, my pleasure, my pain, baby to me you're like a growing addiction that I can't deny won't you tell me is that healthy, baby? ∞ lundi 12 mars, vingt deux heures quarante six.    My power, my pleasure, my pain, baby to me you're like a growing addiction that I can't deny won't you tell me is that healthy, baby? ∞ lundi 12 mars, vingt deux heures quarante six.  EmptyVen 16 Mar 2012 - 23:36

J’ai envie de baisser la tête, de fuir son regard hypnotique, toutefois je parviens à le soutenir sans ciller. Je respire plus fort, plus vite aussi. Je me sens à nouveau gênée, m’enfonçant un peu dans l’eau, serrant ma mâchoire. J’ai du mal à encaisser les compliments, les marques d’affection, les mots de ce genre qui me font me sentir un peu plus importante que le commun des mortels. D’habitude je tourne ça en dérision, je frappe l’autre, je trouve un moyen de ne pas m’y arrêter. Mais cette fois il s’agit d’autre chose, et j’ai bien du mal à m’y soustraire. C’est agréable aussi, bien sûr, mais bien au dessus de mes compétences en la matière. Pourtant mon regard trahit ce soulagement qui détend tous les muscles raidis dans l’attente de sa réponse, je suis secrètement rassurée de savoir qu’il n’a pas mis sa menace à exécution, qu’il a rejeté une nana comme Siomha pourvue de tous les atouts de la séduction. Peut-être un peu déçue aussi, car j’aurais eu une raison valable de le haïr et de mettre fin à ce calvaire émotionnel qui s’abat sur moi. J’ai essayé . . . je l’ai laissée en plan . . . Ces deux morceaux de phrase me serrent toutefois le cœur. « Essayé à quel point ? » J’aurais sans doute du la fermer, accepter cette réponse comme ce qu’elle est globalement : positive. Cependant je ne peux pas m’en empêcher, les mots s’échappent de mes lèvres sans que je ne puisse les retenir. Trop pressés de lui arracher cette vérité angoissante. Je n’ai pourtant pas le droit d’éprouver une quelconque jalousie, une frustration, même pas un pincement. Je l’ai envoyé balader comme un pauvre con au moment où il m’avoue avoir des sentiments inexplicables pour moi, un peu comme le disque qui s’enraye pendant la petite musique romantique d’une série B. Tilalatouloum « Délia, je ne peux cesser de penser à toi jour et nuit. » Tilalatou . . . bzzziuup. Je délire totalement, je ne suis pas fiévreuse au moins ? Parce que je me sens brûlante. Je passe mes doigts sur mon front avant de dévier leur course vers une mèche de cheveux blonde humide venue se coller le long de ma joue. Pas de température élevée, plutôt bon signe. Le jeune homme disparaît un moment avant de se positionner à nouveau sur la baignoire, je commence à greloter un peu. L’eau devient tiède, aussi je m’extirpe du bain afin de prendre place à ses côtés, trempée comme une serpillère. J’observe mes doigts qui se tiennent tout près des siens sans les toucher, accusant ses interrogations prévisibles. Finalement, ça l’intéresse de savoir pourquoi. Pourquoi ? Je ferme les yeux sous sa caresse, penchant ma tête pour en profiter plus longuement lorsqu’il retire ses doigts. « Ca me fait flipper tout ça Connor. J’ai hésité, et puis je me suis dit allez pourquoi pas ce mec te plaît, de toute façon ça restera dans le cadre de cette aventure télévisuelle. » Je me lance, tentant de lui offrir cette sincérité qu’il mérite. Quand j’ai commencé à me consumer entre ses bras, à désirer son souffle sur ma peau, ses mains sur mes hanches, j’ai voulu prendre le temps de la réflexion, sinon on serait déjà passé par la case ‘‘reproduction’’. Puis j’ai déconnecté mes neurones en me convainquant que de toute façon ça ne peut être qu’exclusivement charnel, puisqu’on ne connaît rien l’un de l’autre et que ça a été aussi soudain qu’une décharge électrique. Alors soit, pourquoi pas me laisser aller le temps de cette émission. « Si tu pouvais me promettre ça, j’arrêterais de me prendre la tête. Mais l’évolution de c’truc qui se passe entre nous, ça me laisse penser que ça pourrait bien déborder au-delà. » Ses gestes, ses paroles dans la Bibliothèque, tout un tas de petites choses de sa part comme de la mienne qui caractérisent davantage un couple qu’un partenaire temporaire. Et ça c’est effrayant, angoissant, indésirable. Toute une série de voyants lumineux se sont mis en marche dans ma caboche, signalant le danger imminent que représente ce garçon. Attention, intrusion en cours, éviction requise. « Et ça, je n'peux pas le concevoir. » Il n’a pas idée du chantier que constitue ma vie au quotidien, parce qu’ici je ne suis pas la même. En substance oui, mais en disponibilité je suis loin de l’être. Je n’ai jamais pu faire de la place pour quelqu’un d’autre, pas une seule fois, et envisager la chose me semble bien au-dessus de mes forces. On peut toujours se fixer une date de péremption, le départ de l’un ou de l’autre, mais je sais pertinemment que j’en souffrirai plus tard. Et si on s’imagine pouvoir poursuivre ensuite, ce sera bien pire encore. Je ne vois par conséquent aucune issue, comme dans toutes les ébauches de relations que j’ai pu avoir.

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