Si il y avait bien un lieu où il était plus qu'improbable de trouver Jackson, c'était la chapelle. Peut être parce qu'il revendiquait sa non croyance religieuse et qu'il n'avait donc rien à faire dans un lieu comme celui-ci. Et pourtant, Jackson se trouvait bel et bien au sein de cette chapelle, assis dans un coin et l'expression du visage figée. Il ne priait pas. Ou disons qu'il n'avait absolument pas l'air de prier. Et pourtant, l'on était en droit de se demander si ça n'était pas le cas. Sinon, pourquoi resterait-il ici, désespérément seul et le regard lointain, comme si ses pensées étaient occupées à contacter l'être supérieur qui pourtant, à ses yeux, n'existait pas ? Ce qu'il faut savoir sur Jackson, c'est qu'il avait fait preuve de bien plus d'ouverture d'esprit par le passé. Mais avec le temps, il avait cessé de croire à beaucoup de choses : au bonheur, à l'amour, à l'intérêt de vivre et également à Dieu. Voilà pourquoi il était si rare de le croiser dans un tel endroit. Mais aujourd'hui, il s'y était pourtant rendu. Et donc, peut être bien qu'il priait, au fond. Allez savoir. Ne faisant pas attention à ce qu'il y avait autour de lui, le grand blond n'entendit pas des pas se rapprocher, comme il ne vit pas que l'un de ses camarades se trouvait non loin de lui. Ce n'est qu'en quittant un instant son "état végétatif" qu'il aperçut Franckie, planté à sa droite, et l'observant. « J'espère que tu ne m'as pas suivi » fit-il alors, reportant ensuite son attention sur ... sur ... sur rien, en fait. Qu'on se le dise, se retrouver seul avec Franckie était devenu légèrement embarrassant. Rien à voir, bien sûr, avec les récents évènements. Bien que sûr que non.

Autant vous dire que la semaine passée avait été riche en émotion, oui, j'avais été tellement mal que parfois, j'avais envisagé à utiliser cette fameuse ceinture qui avait tendance à me dégommer les hanches... pour me dégommer le cou également. Mais non, j'étais trop peureux, et puis un mort à la télé c'est carrément pas sexy. Pensez aux enfants qui regardent, les yeux éclatés tellement ils auraient été choqués de voir un des demi finalistes de leur émission favorite se faire évincer de la sorte. Et pour le coup, ça, ça aurait été un encore plus gros poisson d'avril que celui organisé par la production. "UN CANDIDAT EST DECEDE" ou encore "FRANCKIE A REJOINT L'AUTRE MONDE" même si ça, ça sonne plus comme genre hum... des aliens. Bien que l'idée est plaisante, je me suis toujours demandé si le mythe des hommes verts était réel. D'ailleurs pourquoi seraient-ils verts ? Quelqu'un en avait déjà vu un ? Tss. Assis, là, sur un banc de la chapelle, à crayonner inlassablement mon carnet de croquis, me léchant les babines, tic qui ne m'arrive que quand je suis extrêmement concentré, j'avais rapidement entendu des pas derrière moi. Cependant le candidat ne semblait pas m'avoir vu. Il faut dire qu'il faisait plutôt sombre alors... Je me souviens que c'était avec Enya que nous avions ouverts les lieux, passant par la fenêtre brisée pour déverrouiller la porte. Elle me manquait elle aussi... Supergirl. « J'espère que tu ne m'as pas suivi » un sourire enfantin et espiègle se dessina sur mes lèvres « Trop pas. » lâchais-je boudeur avant de reprendre « Et puis de toute façon c'est pas de ma faute si on te repère à trois kilomètres avec ta coiffure iroquoise ! » et bim, mange ça Jackie ! Rahlala j'étais déchaîné ce soir là. Trop du top Franckie ça. Wesh.

Alors comme ça, Franckie était là et Jackson ne l'avait même pas vu. Sans doute avait-il été trop occupé à porter son regard sur ce qu'il avait devant les yeux, à savoir pas grand chose. Ouais, sans doute. Quoi qu'il en soit, et maintenant qu'il avait bien notée la présence de son camarade, il devait probablement lui faire la conversation. Une tâche qui ne serait pas des plus aisées compte tenu de ce qui avait été révélé à leur sujet lors du dernier prime, et qui avait tendance à gêner légèrement Jackson. Pourtant, ce dernier s'adressa au jeune homme. Parce que la présence de Franckie était malgré tout toujours des plus plaisantes. Le grand blond chercha donc indirectement à savoir si son camarade l'avait suivi. Bah oui, il n'était pas censé savoir que celui-ci s'était trouvé avant lui dans cette chapelle, hein. Et vu que ça ne serait pas la première fois que Franckie viendrait le trouver ... Quoi qu'il en soit, celui-ci lui assura que ça n'était pas le cas. Hm, d'accord, si il le disait. Mais alors que Jackson se demandait ce qu'il pourrait bien dire après ça, histoire de ne pas laisser s'installer un silence des plus embarrassants, son camarade reprit la parole. Et là, attention, il s'attaqua à la coiffure de Jackson. Ce dernier tourna brusquement la tête vers son camarade. Avait-il bien entendu ? Non, impossible. Ou alors, Franckie était devenu suicidaire. Y'avait peut être un peu de ça, oui. « Okay, tu vas te calmer tout de suite » fit-il alors, prenant un air faussement mauvais. Bah attendez, il venait quand même de s'en prendre à sa coiffure. Et c'était bien la toute première fois qu'on critiquait les cheveux de Jackson, hein. Absolument ... « Parce que t'es bien mignon, tout ça, mais ça fait déjà quelques temps que tu me coures sur le haricot, donc si j'étais toi, j'éviterais de jouer à ce petit jeu ... » reprit-il, prenant cette fois-ci un air menaçant, très vite trahi par le petit sourire qui était apparu sur ses lèvres. Comme si il pouvait véritablement menacer Franckie, franchement.

Oh oui, j'avais tout bon là, héhé, c'est Franckie super wistiti ! Ok je m'égare. « Okay, tu vas te calmer tout de suite » commença t-il avant de reprendre « Parce que t'es bien mignon, tout ça, mais ça fait déjà quelques temps que tu me coures sur le haricot, donc si j'étais toi, j'éviterais de jouer à ce petit jeu ... » et là j'avais envie de... j'avais envie de... rire. Et c'est ce que je fis, avant de passer une main dans les cheveux du blondinet pour l'ébouriffer « T'es même pas crédible d'abord ! » bah oui, tout le monde sait qu'il m'adore, lui le premier. Bien entendu. Rangeant mon carnet dans ma petit sacoche en cuir, je me retournais alors pour faire face au candidat « En plus je suis plus costaux que toi ! » oui c'est sûr, tout de suite j'étais carrément intimidant « Je peux déplacer euh... des pack de six bouteilles d'eau sans le moindre effort ! Toi tu peux même pas haha. » bah non il pouvait clairement pas, avec ses bras de cinquante centimètres de diamètre... « De toute façon un blond comme toi ça doit boire que des trucs pas bons pour la santé... Genre de la bière. » et autant vous dire que j'avais horreur de la bière. Bon j'en avais goûté qu'une dans tout ma vie mais c'était assez pour me faire une idée « Ça a un gout de pipi... même couleur que tes cheveux. » un sourire s'esquissa à nouveau sur mon visage « Le prend pas personnellement » je lui donnais alors un léger coup de coude dans les reins avant de reprendre « Tu fais quoi ici ? T'es venu prier ? Je suis sûr que t'as genre... énormément de choses à dire à Jésus... et un de ses disciples... Allez, je t'écoute. » bah oui j'étais le disciple en question, haha, c'était évident. « Faut commencer par "Pardonnez moi mon seigneur j'ai péché..." » pour les incultes. Et les blonds. Je ne vise personne, bien entendu.

Non seulement Franckie s'était permis, de par sa présence, de troubler cet agréable moment de solitude, mais en plus, il se permettait de critiquer la coiffure de Jackson. C'en était de trop. Qu'on laisse ses cheveux tranquilles, bordel. Ouais, il était blond. Quel drame. Qu'ils aillent tous faire un procès à sa mère, alors. Ah ben non, ça semblait impossible. Alors qu'ils aillent tous se faire foutre, c'était tout aussi bien, hein. Ainsi donc, Jackson n'était pas crédible. Alors quand il jouait les méchants, il n'était pas crédible, c'est ça ? On aura tout entendu. C'était pourtant tout lui, ça. Ce genre de réflexions, c'était tout à fait son genre. A croire qu'avec Franckie, c'était si improbable qu'on ne pouvait pas en croire le moindre mot, en fait. Un rire s'échappa des lèvres du blond lorsque son camarade se lança dans un récit des plus surprenants. Ça n'avait ni queue, ni tête dites donc. Et voilà qu'il recommençait à parler de ses cheveux, lui donnant même un coup de coude dans les reins. Sympathique. « Si tu tiens à la vie, un conseil, ne refais plus jamais ça » fit alors Jackson, reprenant cet air faussement menaçant qui le rendait visiblement si peu crédible aux yeux de Franckie. Rien à foutre. Et voilà que maintenant, Franckie évoquait le fait que Jackson se trouve effectivement dans une chapelle, et qu'il était probable qu'il s'y soit rendu pour prier. Oh, il alla même jusqu'à prétendre être un disciple de Jésus. Ouais, rien que ça. Et même, il semblait attendre de Jackson quelques confessions. On croit rêver, là. « Admettons que je te massacre sur le champs ... Là, j'aurais éventuellement quelque chose à confesser. Par contre, ça sera directement à Jésus, puisque j'aurais buté son disciple. » Jackson lança un regard curieux à Franckie, l'air de lui dire qu'il ferait tout de même mieux d'arrêter de fumer la moquette, un de ces quatre. « Toi, qu'est-ce que t'es venu foutre ici, d'abord ? » Jackson n'avait pas directement répondu à la question de Franckie, c'est vrai. Mais rien ne l'empêchait pour autant de la lui retourner. Du culot ? Un peu, oui.

« Si tu tiens à la vie, un conseil, ne refais plus jamais ça » un sourire se dessina à nouveau sur mes lèvres. Genre il allait me tuer. Impossible. « J'suis déjà mort en fait, donc tuer un mort vivant c'est un peu dur. » ou presque « Remarque quand tu te lèves t'as l'air encore moins frais que moi alors comme quoi... y'a un remède à tout. » doux Jésus je m'impressionnais ce soir. Bon il faut dire qu'avec toute la pression que j'avais subit la semaine dernière, j'étais en droit de vouloir tout relâcher. Et mon puching ball c'était lui. Mais bon, avec mes petits poignets, je risquais pas de lui faire bien mal, à un grand costaux comme Jackson. « Admettons que je te massacre sur le champs ... Là, j'aurais éventuellement quelque chose à confesser. Par contre, ça sera directement à Jésus, puisque j'aurais buté son disciple. » je pris alors une moue faussement choquée du genre les yeux écarquillés et la bouche laissant une pleine vue sur mes amygdales. En plus sympa tout de même, j'étais quand même plus raffiné que ça. « Toi, qu'est-ce que t'es venu foutre ici, d'abord ? » ça c'était une bonne question. Devais-je encore le tourner à la rigolade ou partir dans des grands débats qui n'auraient aucune issue ? « Je suis venu chasser du poney, Céleste en a laissé traîner un ou deux en liberté... » petit blanc « Parce que les poneys ça vit dans des chapelles. » d'un signe de tête, je confirmais mes propres propos avant de reprendre « Et j'en profitais également pour dessiner un peu. Avec toutes les attaques martiennes de la semaine passée, j'en ai oublié mon sport favori. » et dire qu'au début du jeu je ne me baladais jamais sans mon petit calepin, triste sort.

Était-ce une impression, ou bien est-ce que cette conversation était, comment dire, vraiment bizarre ? Non parce qu'après avoir parlé de la coiffure improbable de Jackson, puis de pack de bouteilles d'eau et de Jésus, voilà que Franckie prétendait être mort. Il alla d'ailleurs jusqu'à prétendre être un mort vivant. Bah oui, évidemment. Ça coulait même de source. Mais alors que Jackson comptait ne pas rebondir sur cette énième ânerie, il fronça légèrement les sourcils lorsque son camarade insinuait qu'il avait une gueule de déterré au réveil. Décidément, Franckie était en forme ce soir. Épatant. Jackson se contenta de soupirer, faussement agacé. En vrai, il s'en foutait pas mal de savoir que Franckie le trouvait aussi frais qu'une morue au réveil, soyons clairs. Mais bon, là, il se devait au moins de faire comme si ça l'atteignait un minimum. Bah oui. Par la suite, et après que Jackson ait insinué qu'il finirait par buter Franckie - ouais ouais, ça semblait même imminent - le grand blond demanda à son camarade ce qu'il avait bien pu venir faire ici. C'est vrai quoi, pourquoi venir dans une chapelle, hein ? A part pour prier. Mais peut être qu'il était là pour ça, lui aussi. Allez savoir. Mais la réponse de Franckie se voulut plus ... originale. Chasser du poney ? Ah ouais, quand même. Franckie était décidément bien atteint, c'en était tout à fait effrayant. Jackson laissa alors échapper un rire, ne parvenant plus tellement à prendre un air dur et indifférent à cet instant précis. Puis Franckie reprit, affirmant qu'il était également venu ici pour dessiner. Ah, voilà qui semblait un peu plus réaliste. Quoi que, l'insinuation au sujet des attaques martiennes, c'était quand même limite, hein. Jackson laissa s'installa un silence, ne voyant pas tellement quoi répondre dans l'immédiat. Il posa alors son regard sur son camarade, un fin sourire sur les lèvres. « Et qu'est-ce que tu dessinais ? » finit-il par lui demander, le plus naturellement du monde. Non pas que ça l'intéressait, mais ... Si, en fait, ça l'intéressait.

Un fin sourire se dessina sur mes lèvres du jeune homme. Je ne savais pas trop ce qui pouvait l'énerver, à vrai dire, j'étais plutôt nerveux. Notre dernière rencontre ayant été des plus étranges, je ne savais plus trop quoi penser de notre relation. Je ne savais même pas si elle était saine ou non, bien qu'en soit, il n'y avait rien de malveillant à désirer quelqu'un n'est ce pas ? Ça peut arriver à n'importe qui. Moi y compris. « Et qu'est-ce que tu dessinais ? » il était curieux. Et je ne savais même pas si au final ça l’intéressait. Peut-être était-ce tout simplement pour faire comme si, histoire de briser ce léger malaise qu'il y avait entre nous. Très certainement. « Ce qui me passait pas la tête. » lâchais-je en serrant un peu plus ma sacoche de cuir contre mon torse « C'est pas grand chose en fait... que du griffonnage. » et c'était vrai. Entre des croquis de muscles, des têtes sans visages et autres coiffures improbables, je dessinais avant tout pour me vider l'esprit, rien de plus, rien de moins. « Comment ça va avec... » devais-je réellement engager la conversation ? Non ça me semblait une pente risquée. « Gabrielle ? » c'était dit. Je n'avais plus eu trop de nouvelles des deux jeunes gens, ou plutôt de leur relation, mais vu que Syssoi ne m'adressait plus la parole, ça ne devait pas être des plus brillants du côté de Jackson. « Sache que si besoin... je veux bien endosser toutes les responsabilités, dire que c'était de ma faute et... » oui, je n'avais plus grand chose à perdre après tout. Les autres ne m'adresseront de toute manière certainement plus jamais la parole alors comment vous dire... La seule chose qui m'importait à l'heure actuelle, était le bien de Jackson.

Bon, pour le moment, Jackson parvenait plutôt bien à masquer sa gêne, pas vrai ? Parce qu'il était gêné, oui. Gêné parce qu'il ne savait plus tellement quoi penser de tout cela, de ce qu'il vivait avec Franckie. Après tout, les récents évènements avaient bien montré qu'il y avait un problème quelque part. Et justement, Jackson n'était pas certain de savoir où se situait le fameux problème. Et probablement qu'il ne voulait pas tellement le savoir, pour le moment. Ainsi, discuter de choses plutôt saugrenues avec Franckie n'était pas plus mal, d'après lui. Tout comme discuter des dessins du jeune brun. Ainsi donc, il avait dessiné ce qui lui était passé par la tête ? Et d'après lui, ça n'était d'ailleurs pas grand chose, juste du griffonnage. Un sourire bienveillant naquit alors sur les lèvres de Jackson, qui observait son camarade. « Un jour, j'espère que tu me montreras » lui adressa-t-il alors, dans un sourire plus prononcé. Mais alors qu'un silence aurait pu s'installer - un silence que Jackson aurait rompu d'une manière ou d'une autre, d'ailleurs - son camarade jugea bon d'évoquer un sujet plus qu'embarrassant. Gabrielle. Là, le cœur de Jackson s'emballa légèrement. Et dire qu'il s'efforçait de penser à tout sauf à elle, justement. « Je ... Je n'ai pas encore trouvé la force d'aller lui parler » avoua difficilement Jackson. Et c'était bien vrai. Car, techniquement, il ne trouverait cette force que quelques jours plus tard. A cet instant précis, il ne semblait pas avoir suffisamment de courage pour le faire. Franckie poursuivit ensuite, proposant à Jackson d'endosser toutes les responsabilités, de dire que tout était de sa faute. Jackson fronça alors légèrement les sourcils, puis attrapa la main de son camarade, qu'il serra doucement - la main hein, pas le camarade. « Arrête, Franckie » fit-il, tandis que son front se lissait à nouveau et qu'il posait sur le jeune homme un regard rempli de tendresse. « Je t'ai embrassé, et je dois assumer maintenant. Tu n'as pas à endosser quoi que ce soit. JE suis le principal responsable de toute cette merde. Et je ne veux pas que tu redises de pareilles bêtises à l'avenir, c'est compris ? » Quelques minutes passèrent et il ne lâcha toujours pas la main de Franckie. Bah non, il avait apparemment envie de la serrer encore un peu. Était-ce un crime, ça aussi ?

« Un jour, j'espère que tu me montreras » un fin sourire se dessina à mon tour sur mes lèvres. Bien entendu que je lui montrerai, si il le souhaitait. Finalement j'avais choisi d'aborder le sujet fâcheux. Que dire d'autre hormis que je n'avais pas le choix ? Je voulais des réponses à certaines questions. « Je ... Je n'ai pas encore trouvé la force d'aller lui parler » me dit-il plus fragile qu'il je l'avait jamais été. Il ne lui avait donc pas encore parlé, c'était compréhensible, d'autant plus qu'elle semblait le fuir comme la peste. Il ne méritait clairement pas ce sort, Syssoi et Gabrielle exagéraient les choses, sachant qu'en plus, il ne s'était rien passé entre Jackson et moi autre qu'un simple baiser, impulsif. Et puis comment avaient-ils pu l'apprendre de toute manière, nous n'étions que deux dans la pièce ce jour là ? Ça en devenait n'importe quoi. Le jeune homme saisit alors ma main, comme pour me stopper dans mes paroles « Arrête, Franckie » mes yeux s'élargirent un peu plus, fixant les siens « Je t'ai embrassé, et je dois assumer maintenant. Tu n'as pas à endosser quoi que ce soit. JE suis le principal responsable de toute cette merde. Et je ne veux pas que tu redises de pareilles bêtises à l'avenir, c'est compris ? » et pourtant j'étais également responsable... Mais il n'en avait certainement pas autant conscience que moi. « Je... je voulais juste dire que... si t'as besoin de quoi que ce soit... je suis là. » miaulais-je en baissant mon regard sur nos deux mains liées sans pour autant oser la retirer. Bien entendu que je serai là, de toute façon je lui devais bel et bien ça. Et en aucun cas ça ne me dérangerait de prendre le parti du jeune homme, clairement.