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 life is a real photo novel ► 04/04 - 16H45

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Artie

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MessageSujet: Re: life is a real photo novel ► 04/04 - 16H45   life is a real photo novel ► 04/04 - 16H45 - Page 2 EmptyVen 6 Avr 2012 - 23:38



Il ne crut pas une seule seconde que ça allait devenir ainsi ! Il faut bien dire que ses arguments tenaient la route et touchaient directement leurs cœurs respectifs, car ces soi-disantes vérités qu’il expulsa sans réel complexe vers le couple avaient pour but de chambouler leurs idées qu’ils s’efforçaient d’adopter – à dire fuir la réalité et vivre dans la chimère- et leurs faire comprendre que d’un point de vue plus réaliste, ça pouvait générer quelque chose de plausible –à dire une relation sérieuse et non banale- c’était pour leur bien car la base y était, à dire l’amour partagé, il ne manquait plus qu’une implication des deux parties et une compréhension qui gravitera sur l’entente et la fixation de quelques points qui ne devaient plus attendre, il fallait décider ceci maintenant et non pas le repousser car il viendra un moment ou cette possibilité de concevoir un plan de vie ne serra plus possible, autant faire dans l’immédiat pour clarifier les choses. Moore s’avance donc vers lui et fait étalage de ce qu’elle pense être juste, selon elle bien sûr... Elle semble dire que ce n’est pas le moment (ce qui semble être tout au contraire le moment idéal pour ça), elle parle de mariage, d’installation, de risque de fuir si cela venait à lui être proposé alors qu’elle présente deux secondes plus tard qu’elle aimerait en parler, mais en privé. Ce n’était pas en privé là ? Ils étaient seuls non ? Ou bien insinuait-elle que ça devait se passer en duo, à dire première mi-temps Ruben/Artie, deuxième Moore/Artie et prolongation Ruben/Moore ? Non, enfaite, lui il n’était que l’intérim et si ça devait être en privé il fallait que ça le soit ainsi, et non pas cacher à l’autre ce qu’on redoute de lui dire donc non, ce sujet devait être abordé à trois (ou deux il n’avait pas besoin de lui après tout) car Ruben faisait parti à présent de sa vie privée et si quelque chose devait se révéler ou se discuter, elle ne devait l’être qu’en sa présence, et seulement lui car il était le premier concerné. Il la laisse finir, elle parle de bébé, de cette peur de faire pousser une graine et l’éduquer… Une peur qu’elle devait absolument surmonter sinon elle n’irait pas très loin. La femme à été créée pour donner la vie, c’est une des fonctions fondamentales de ce pourquoi dieu là envoyer sur terre ; donner la vie, donner la chance à un autre être d’exister en essayant par tous les moyens de lui garantir une vie heureuse… ça devait être ça ce quel redouter… lui garantir la joie et la bonne humeur, une joie qu’elle ne put connaître malheureusement durant sa propre enfance et ce qui généra en elle cette peur de ne pas être à la hauteur de sa fonction primaire. « Donner naissance à un bébé est une mission qui t’ait donné, une responsabilité ! La fuir sous prétexte d’en avoir peur est lâche et … égoïste ! Tu prives de ce malheureux fait un futur être à pouvoir jouir de cette vie et aussi de ta compagnie qui je te l’assure n’a rien de catastrophique, tu es une personne qui réussira pleinement ton rôle ; que ce soit avec Ruben ou avec un autre, tu arriveras… » Qu’elle l’excuse pour les mots assez rude du départ, il se voulait convaincant et ce par n’importe quels moyens, même si ça demandait d’être franc et direct, ce qu’il en faisait preuve à ce moment bien précis. Et puis, l’utilité d’une femme ne réside pas en son corps, ni en sa propriété à pouvoir exaucer les désirs sexuelles, mais bien dans cette possibilité à créer une vie et offrir au conjoint une raison de vivre et un but dans la vie. Nous pouvons amasser le plus d’argent possible, réussir dans la vie et s’offrir tout les plaisirs -ainsi, la vie deviendra monotone et répétitive - mais rien n’égalera cette chance d’offrir un autre gout à la vie et un nouvel objectif à atteindre : élever des enfants. « Nous avons tous vécu une enfance difficile, et c’est loin d’être un prétexte convaincant pour fuir cette responsabilité. Pour moi, j’essayerai de faire vivre à mon futur héritier ce que moi je n’ai pas eu la chance de vivre… pour quelqu’un d’autre il essayera de se rattraper avec ses enfants et pour toi… Tu essayeras de faire éviter à ta progéniture ce que tu as malheureusement vécu, et ainsi de suite… C’est ça... la vie ! » Il a vraiment explosé les compteurs, mais il se voyait mal, voir lâche de ne pas aider cette fille qui n’était pas si bête qu’elle en avait l’air. C’était une sorte de responsabilité qu’il se voyait octroyé, celle de lui faire montrer le véritable sens de la vie, car il faut bien l’avouer, peu de gens le connaissent et l’adoptent. Et Ruben n’en faisait pas partie, jusqu’au moment où il se libère de la carcasse qu’il faisait entrevoir aux autres, et surtout à Moore en l’occurrence, celle du Mec électron libre qui se tape des strip-teases et qui couche avec n’importe qui, qui essaye de se rassurer qu’il est encore jeune et qu’il peut encore se permettre ce qu’un idiot de vingt-trois ans arriverait à faire sans mal. Mais là, ce qu’il vient de voir, c’est à priori le vrai Ruben, le mec posé et réfléchi qui prend des décisions, et les assume. Voilà un homme, un vrai. Du moins, il serait parfait pour Moore car ce qu’il venait de révéler avant son apothéose était loin d’être bénéfique pour elle; ce dont elle avait besoin était incontestablement ce second Ruben, confiant et téméraire. D'ailleurs, ce fut un excellent choix de sa part, celui de s’ouvrir complètement et dévoiler la vérité en face. Si la relation venait à échouer, ça sera surement venant d’elle, et non pas lui, au moins, il pouvait se rassurer. Quelqu’un avec des idées pareilles, si stables et réfléchis ne pouvait être que l’homme parfait pour elle, il insiste, Moore ne trouvera jamais meilleur ailleurs même si les chances étaient minimes … « Il a tout dit. S‘il t’a choisi, ce n’est pas pour ta beauté ou ton corps, mais bien pour ce qu’il y’a à l’intérieur, ta personnalité unique et cette possibilité à pouvoir donner un sens à sa vie… À présent, à toi de l’honorer et le remercier de t’avoir choisi… ! » Révérence imaginaire, Artie éprouvait à présent du respect pour cette boule de poil nommé Ruben. Si le boudin arrive à convaincre Moore, ça sera sa plus grande réussite et il pourra en être très fier, il pourra même s’en vanter s’il le voulait. Elle n’est pas facile, d’autant plus qu’il avait eu la malchance de tomber sur un gros poisson très délicat, à lui maintenant de conclure. Enfaîte, il avait géré, la balle était dans le camp de la brune maintenant. Bâtir une vie, c’était facile à dire mais très compliqué à faire. Ruben semblait décidé et c'était un bon point. Il nota aussi l’effort de sortir tout ça, d’un coup… Vraiment, Respect l’ami !
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MessageSujet: Re: life is a real photo novel ► 04/04 - 16H45   life is a real photo novel ► 04/04 - 16H45 - Page 2 EmptySam 7 Avr 2012 - 1:23

Qui aurait cru une seule seconde qu'en entrant dans cette bibliothèque j'allais parler bébé, famille, maison et tout le tralala. Je commençais à regretté d'avoir passé cette porte, sincèrement j'aurais mieux fait d'aller ailleurs, genre d'aller embêter Franckie ou Jackson, sont inséparable ces deux là. Non c'est clair maintenant je me dis que j'ai pas eu une très bonne idée. Je viens de balancer que je ne veux pas d'enfant. Et voilà qu'Artie compte me faire la moral. Vraiment ?  « Donner naissance à un bébé est une mission qui t’ait donné, une responsabilité ! La fuir sous prétexte d’en avoir peur est lâche et … égoïste ! Tu prives de ce malheureux fait un futur être à pouvoir jouir de cette vie et aussi de ta compagnie qui je te l’assure n’a rien de catastrophique, tu es une personne qui réussira pleinement ton rôle ; que ce soit avec Ruben ou avec un autre, tu arriveras… »  Une mission divine, non mais il se fou de ma gueule. Je ne dis rien mais il peu aisément voir sur mon visage que ce qu'il vient de dire ne me plaît pas du tout. Et puis je suis encore maître de mon corps non. Et je pense justement faire preuve d'altruisme en faisant en sorte qu'il y ai un enfant de moins malheureux sur terre parce que soyons clair je ferais une mère pitoyable. « Nous avons tous vécu une enfance difficile, et c’est loin d’être un prétexte convaincant pour fuir cette responsabilité. Pour moi, j’essayerai de faire vivre à mon futur héritier ce que moi je n’ai pas eu la chance de vivre… pour quelqu’un d’autre il essayera de se rattraper avec ses enfants et pour toi… Tu essayeras de faire éviter à ta progéniture ce que tu as malheureusement vécu, et ainsi de suite… C’est ça... la vie ! »  Et pas seulement à cause de mon passé, je suis pas quelque d'altruiste je serais incapable d'élever un enfant totalement incapable.. Alors faut pas se leurrer je pense faire preuve de maturité d'esprit en formulant cette chose, bon nombre de parents se lance là dedans alors qu'ils en sont incapable moi au moins je ne me lancerais pas. J'ai envie de faire un commentaire mais on va peu être laissé Ruben en placer une non ? Il s'adresse tout d'abord à Artie disant qu'il retire ce qu'il vient de dire. Hum.. J'arque un sourcil et écoute la suite n'oubliant pas les commentaires d'Artie.. Oh non ça je peux pas oublier.« Parce que je ne veux pas mentir à nouveau, je vais me montrer clair, net, précis, cash. Oui, j'ai peur de l'avenir. Oui à mon âge je pense qu'il est grand temps de me poser. Oui, bien sur, j'ai de grands projets plein la tête et rêve, comme tous les hommes à un certain âge, de fonder une famille, avoir des enfants, vivre dans une grande maison, avoir un chien, des voisins sympathiques avec qui faire un barbecue, ramasser mon journal le matin en chaussons sur le pallier... » Euh ok.. je croyais que j'avais été claire que pour moi parlé maintenant de ce genre de chose signifiait ciao bella. Je ne le regarde pas, famille.. enfants.. grande maison c'est pas pour moi. Et je dis pas ça parce que je n'ai que 26 ans, je le sais que je ne suis pas du tout faite pour ce genre de vie.« Je ne m'amuse plus Artie, plus maintenant. Je réfléchis au futur, c'est logique, mais je me voyais mal parler de tous mes projets alors que Moore se trouvait juste à côté. Tu comprends on a pas les mêmes envies, pas le même âge. Elle est encore dans sa jeunesse, moi j'ai la trentaine passée et ma mère ne cesse de me relancer sur la sujet : "trouve-toi une gentille petite femme", "donne-moi des petits-enfants"... » Et voilà qu'il parle de sa mère, je ne masque pas un soupire de ma part. Mais franchement qu'est ce que je fais là ? Hein ? Qu'est ce que je fais là et eux deux ils veulent ma mort sérieusement ? Maintenant il se tourne vers moi je peine à le regarder parce que je sens que ça sent pas bon du tout. « Moore, sache que même si notre couple est encore tout nouveau, je prends cette relation très au sérieux. Le fait est que tu es la première à qui j'ai un jour été amené à déclarer mes sentiments, alors je pense que je t'imagine toi et personne d'autre comme étant... » Qu'est ce qu'il va dire ? Il va pas dire la femme de sa vie j'espère. « ... celle qu'il me faut. La femme de ma vie, si tu préfères. » Ah bah.. si. Ok maintenant je flippe sérieusement, j'ai des petites ailes qui viennent de pousser derrière mon dos, j'ai qu'une envie m'envoler loin de ce merdier. Et en plus il a pas finit. « Tu ne veux pas d'enfants. Je le conçois... pour le moment. Mais peut-être que tu seras amenée à changer d'avis un peu plus tard ? Il me semble que chaque femme rêve un jour de donner la vie. Tu es très jeune, tu as la vie devant toi. Seulement essayes juste de concevoir que pour moi, à mon âge, avoir des enfants représente bel et bien un projet. J'aurais des enfants, Moore, c'est certain. Quand, je ne sais pas, mais c'est certain. » Ok.. donc en gros tout ça c'est qu'une grosse perte de temps. Mon coeur s'emballe, je veux pas parler de ça. J'en veux à Artie d'avoir mit le sujet de l'avenir sur le tapis, je flippe sérieusement si bien que logiquement mes mains se mettent à trembler. C'est logique... Cette situation je ne l'aime pas. J'ai fuis son regard, il parle toujours je l'entends, je l'écoutes mais je ne semble plus vraiment présente. Les battements de mon cœur son si fort qu'il me brouille l'ouïe. De toute manière je ne veux plus rien entendre, mais j'entends, je suis pas apte à répondre, je suis pas apte à réagir mais je l'entends dire tout le bien qu'il pense de notre relation, il s'excuse de me faire peur... Et dit qu'Artie à raison il doit sérieusement y penser.. Et moi ? Et moi j'ai pas mon mot à dire ? J'ai dis que je voulais pas en parler et je me retrouve à subir une conversation que je ne voulais certainement pas avoir ici, pas dans ce jeu, pas maintenant, pas tout de suite pas après si peu de temps en couple.. Alors que je suis pas sûre encore de m'être faite à l'idée d'être en couple, il veut me parler de projet, de bébé, de famille.. Non c'est trop mon coeur s'emballe un peu plus, j'en ai la respiration légèrement courte. La voix d'Artie me fait revenir à la réalité, elle me semble si lointaine. « Il a tout dit. S‘il t’a choisi, ce n’est pas pour ta beauté ou ton corps, mais bien pour ce qu’il y’a à l’intérieur, ta personnalité unique et cette possibilité à pouvoir donner un sens à sa vie… À présent, à toi de l’honorer et le remercier de t’avoir choisi… ! » Je remet les pieds sur terre, je suis toujours aussi tremblante, j'ai toujours mes tempes qui s'agitent au rythme des battements de mon cœur mais j'entends de nouveau, je suis de nouveau sur terre. Et je boue.. je boue de colère. « Donc en gros pour le remercier de m'avoir « choisis », je dois lui pondre un gosse ? » dis-je plus qu’agressive. Je suis dans tout mes états, de la colère à la tristesse, ma gorge est serrée, mes yeux légèrement humide. Je regarde ensuite Ruben, parce que je suis aussi en colère contre lui que contre Artie. « Pourquoi tu me dis tout ça ? Pour me prouver que tout ça c'est une grosse perte de temps ? Parce que soyons clair ce n'est ni mon âge, ni mon passé qui fait dire une telle chose. Je suis lucide à ce propose c'est une décision mûrement réfléchis et loin d'être*je lance un regard noir à Artie * égoïste. » Je crie, non je hurle. Ma voix est rauque, elle se casse un peu plus à chaque mot, ma respiration est de plus en plus saccadée mais je ne perd pas le fil de mes pensées pour autant je regarde de nouveau Ruben. « Soyons bien clair, jamais.. Jamais je ne vais vouloir d'enfant alors si c'est si important pour toi je crois qu'on fait clairement fausse route. » On est dans les confession non ? Alors autant le dire cash. Je me tourne vers Artie. « Et toi ! Je t'en veux terriblement d'avoir forcé cette discussion elle aurait dut se passer quand on l'aurait décidé et non parce qu'un Artie qui semble investi d'une mission divine nous en donne l'ordre. Tu n'avais pas à choisir ce moment pour nous! » Je n'hurle plus tout simplement parce que je n'en suis pas du tout capable, je n'ai plus de voix, je n'arrive plus à parler. Je pose ma main sur ma poitrine et tante de contrôler ma respiration, je leur lance un regard noir à chacun au cas où l'idée saugrenue de me venir en aide leur passe par la tête, là j'ai vraiment pas envie de voir leur tronche et certainement pas de voir leur visage apeuré et remplit de pitié, ça va passé alors continuer à parler de couche culotte et de biberon puisque ça vous passionne tant que ça.

(long long.. mais c'est de votre faute, vous êtes des gros méchants. life is a real photo novel ► 04/04 - 16H45 - Page 2 73927 )
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MessageSujet: Re: life is a real photo novel ► 04/04 - 16H45   life is a real photo novel ► 04/04 - 16H45 - Page 2 EmptySam 7 Avr 2012 - 15:56

La conversation avait considérablement dévié vers un sujet des plus délicats, surtout pour Moore. Nous en venions désormais à parler enfants et avenir, deux mots qui semblaient terroriser plus qu'une chose la jeune femme. Cela pouvait en partie se comprendre, je savais que ça n'était pas le genre de choses qu'il fallait évoquer auprès d'elle, mais tôt ou tard nous aurions fini par en parler. Le fait qu'Artie était lui présent dans cette bibiliothèque cet après-midi me donnait confiance, me rassurait. Celui-ci exprima d'ailleurs clairement son point de vue sur la question. « Donner naissance à un bébé est une mission qui t’ait donné, une responsabilité ! La fuir sous prétexte d’en avoir peur est lâche et … égoïste ! Tu prives de ce malheureux fait un futur être à pouvoir jouir de cette vie et aussi de ta compagnie qui je te l’assure n’a rien de catastrophique, tu es une personne qui réussira pleinement ton rôle ; que ce soit avec Ruben ou avec un autre, tu arriveras… » Je pensais la même chose. Moore n'avait peut-être pas assez confiance en elle-même et ne s'imaginait peut-être pas donner la vie par peur d'être une mauvaise mère, mais je savais qu'elle était autant capable qu'une autre de donner la vie et de s'occuper d'un enfant. Pourquoi en aurait-elle été moins capable qu'une d'autre franchement ? « Nous avons tous vécu une enfance difficile, et c’est loin d’être un prétexte convaincant pour fuir cette responsabilité. Pour moi, j’essayerai de faire vivre à mon futur héritier ce que moi je n’ai pas eu la chance de vivre… pour quelqu’un d’autre il essayera de se rattraper avec ses enfants et pour toi… Tu essayeras de faire éviter à ta progéniture ce que tu as malheureusement vécu, et ainsi de suite… C’est ça... la vie ! » Je ne pouvais une fois encore qu'approuver les paroles du Sir. Moi qui sortais tout droit de la DASS, il était hors de question que je fasse vivre à mes futurs enfants la chose que m'avaient infligé mes parents biologiques, à savoir l'abandon. J'étais prêt à assumer toutes les responsabilités qui s'offriraient à moi un jour. Mais encore fallait-il trouver la mère de mes enfants, et Moore avait été formelle, aucun être n'accèderait à la vie grâce à elle. Je décidai alors de faire sortir tout ce qui me pesait lourdement sur le coeur : mes projets d'avenir, ma volonté d'être père un de ses jours, de me marier, de fonder une famille donc et de vivre heureux. J'avais plus de trente ans, les trente-cinq n'étaient d'ailleurs plus bien loin désormais, alors il me semblait normal d'avoir ce genre de projets maintenant. Tout homme de trente ans et quelques commençait à avoir de tels objectifs, car tout homme rêvait d'être père. Tôt ou tard je serais père, c'était pour moi une évidence. Je n'avais pas manqué de le faire clairement comprendre à Moore. Avec ou sans elle, j'aurais des enfants. Je pouvais tout de même remercier Artie car s'il n'avait pas été là pour me pousser à dévoiler tout ça, rien ne serait sorti et je pense que je m'en serais voulu. Moore aurait continué à croire que je souhaitais les mêmes choses qu'elle ce qui, très honnêtement, n'était absolument pas le cas. Tout avait été dit. Et ça faisait un putain de bien bordel. Artie reprit la parole. « Il a tout dit. S‘il t’a choisi, ce n’est pas pour ta beauté ou ton corps, mais bien pour ce qu’il y’a à l’intérieur, ta personnalité unique et cette possibilité à pouvoir donner un sens à sa vie… À présent, à toi de l’honorer et le remercier de t’avoir choisi… ! » Je ne demandais même pas qu'on m'honore, ni même me remercie. Je ne voulais juste pas que Moore reste sur sa position qui, selon moi, n'était absolument pas réfléchie. Sa décision semblait prise, et pourtant elle n'avait pas du bien réfléchir avant de la prendre. Elle partait de je ne sais quel principe, et à partir de là il semblait impossible de la faire changer d'avis. D'une voix soudainement bien agressive, Moore rétorqua « Donc en gros pour le remercier de m'avoir « choisis », je dois lui pondre un gosse ? » Personne ne lui avais demandé ça, et Artie n'avait bien sur pas du tout voulu dire une telle chose. Moore comprenait surtout ce qu'elle voulait comprendre, et ne voyait pas plus loin que le bout de son nez. Lorsque vint le moment de s'adresser personnellement à moi, elle se mit clairement à hurler ce qui me surpris quelque peu et me fit reculer d'un pas. Elle allait limite me bouffer. « Pourquoi tu me dis tout ça ? Pour me prouver que tout ça c'est une grosse perte de temps ? Parce que soyons clair ce n'est ni mon âge, ni mon passé qui fait dire une telle chose. Je suis lucide à ce propose c'est une décision mûrement réfléchis et loin d'être -Moore lança un regard noir à Artie- égoïste. » Notre histoire était loin, très loin d'être une simple perte de temps à mes yeux. Elle le savait non ? Je venais de lui dire que je croyais en cette histoire, que celle-ci pouvait durer si nous y mettions du notre. Seulement j'avais une fois encore l'impression de parler à un mur. Je n'allais pas tarder à passer pour le méchant dans l'histoire, à moins qu'elle ne décide de remporter toute la faute sur Artie. Lui ou moi, je n'allais pas la laisser dire de telles bêtises. Son regard se reporta à nouveau sur moi. « Soyons bien clair, jamais.. Jamais je ne vais vouloir d'enfant alors si c'est si important pour toi je crois qu'on fait clairement fausse route. » Elle voulait me faire du mal, c'est ça hein ? Elle voulait me faire souffrir, me balancer des horreurs à la figure pour que je la délaisse et pour être ainsi débarrassée de toutes ses responsabilités qu'elle semblait vouloir à tout prix fuir ? Artie allait également faire les frais de la colère de Moore. « Et toi ! Je t'en veux terriblement d'avoir forcé cette discussion elle aurait dut se passer quand on l'aurait décidé et non parce qu'un Artie qui semble investi d'une mission divine nous en donne l'ordre. Tu n'avais pas à choisir ce moment pour nous! » Moore n'en pouvait plus d'hurler à s'époumoner. Désormais elle ne parvenait plus à hausser le ton. Elle posa alors sa main sur sa poitrine, tout en tentant de retrouver son souffle. Ah non, elle n'allait certainement pas s'en tirer comme ça. Si elle ne parvenait plus à parler, d'accord, cela pouvait se concevoir. Mais elle était encore apte à m'écouter. « Tu sais je peux hausser le ton moi aussi, hein ! » Et oui, moi aussi je pouvais me faire entendre. J'étais à mon tour en colère, les paroles de Moore m'avaient profondément heurté, blessé et déçu. « Je n'ai fait que t'exposer mes projets, ceux d'un mec de trente-trois ans qui se sent désormais prêt à avoir les responsabilités que tout homme se devra d'avoir un jour. Cela ne justifiait absolument pas que je me prenne tout ça en pleine gueule. » Par "tout ça", comprenez les paroles de Moore et particulièrement celles qui disaient qu'elle n'était même plus sure que nous étions faits pour être ensemble. « Alors d'accord on a pas du tout les mêmes projets d'avenir. Mais en aucun cas je n'ai pensé que notre histoire était une perte de temps ! Je ne l'ai jamais pensé et ne suis d'ailleurs pas prêt de le penser. Car j'y crois, moi, j'y crois ! Et j'ai même intérêt à y croire pour deux car visiblement tu es loin d'y croire autant que moi. » Moore pourrait bien profiter de nos différents pour me larguer, peut-être que c'était tout ce qu'elle attendait en fait. De mon côté je ne voulais pas que notre histoire prenne fin sur ça. Comment une femme pouvait-elle se dire absolument certaine de ne jamais vouloir d'enfant à seulement vingt-six ans ? Elle serait forcément amenée à changer d'avis un jour, ça n'était pas possible d'y croire. « Mais c'est quoi cet ultimatum là ? Donc soit je renonce à ma volonté d'être père et d'avoir un jour des enfants, soit c'est fini entre nous c'est ça ? Tu te rends compte du sacrifice que cela me demanderait ? Moi je ne te demande même pas de me faire un enfant là dans la minute, je te demande juste d'y réfléchir. Je crois qu'il y a comme une sacrée différence entre ta demande et la mienne. » Elle m'en demandait beaucoup trop. Moi je voulais juste qu'elle y réfléchisse, qu'elle prenne le temps de se poser les bonnes questions. Seulement pour elle c'était du tout vu : pas d'enfant à l'horizon, et j'avais tout intérêt à m'y faire sans quoi notre histoire pourrait subitement se terminer. Je trouvais cela tout bonnement injuste. Elle ne me laissait juste aucune chance. « Et ne t'en prends pas à Artie. Au moins grâce à lui j'ai trouvé le courage de tout te dire. J'ignore si j'aurais un jour trouvé la force de t'avouer pour ça. Alors moi je le remercie, car il m'a été d'une très grande aide aujourd'hui. » Je tournai le visage vers Artie. « Merci, merci beaucoup. » Bon, j'étais maintenant sacrément dans la merde avec Moore. Allez donc faire entendre raison à quelqu'un d'aussi borné, d'aussi têtu qu'elle. Je ne m'étais tout de même pas autant emporté qu'elle, car je voyais bien qu'elle n'allait pas très bien. Je n'allais pas en plus l'accabler et lui crier dessus, j'avais un coeur moi. Par ailleurs je sentais vraiment très mal la suite de cette discussion. De là à ce que Moore quitte subitement la bibliothèque, on en était pas loin. Car tout ce que nous allions réussir à faire, c'était de l'énerver pour de bon jusqu'à arriver à un point de non retour.

gros, gros pavé...
Artie

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MessageSujet: Re: life is a real photo novel ► 04/04 - 16H45   life is a real photo novel ► 04/04 - 16H45 - Page 2 EmptyDim 8 Avr 2012 - 0:16



Alors là, il y’avait trop d’adjectifs pour qualifier ce que Moore venait de dire… C’était ignoble, laid, répugnant, dégoûtant, moche, sordide, indigne, dégueulasse, odieux, vil, immonde, déshonorant, injurieux, souillant, atroce, flétrissant, abject, méprisable, horrible, honteux, hideux… abominable, lâche, nauséeux… C’était vraiment inqualifiable ce qu’elle venait de dire. Pondre un enfant… alors c’était comme ça qu’elle le voyait, le fait de donner la vie à un nouvel être ? Sir Artie fut extrêmement affligé par cette révélation, il avait la tête qui tournait face à ses absurdités qu’elle énonçait sur un ton dont le débit montait en fur et à mesure qu’elle parlait… Ok. ‘’Pondre un gosse’’ cette phrase sonnait deux fois à l’intérieur de lui, elle avait d’une quelconque manière rabaissé ce voile qui rendait cette tâche si pure, si exquise en la comparant à celle qu’une poule exécute généralement… Qu’elle se rassure, la poule était meilleure qu’elle et on pouvait même dire qu’elle la dépassait largement. Au moins elle, ne fuira pas devant cette tâche qui lui ait imposé et la prendrait tout au sérieux. Moore avait malheureusement condamné les votes qu’elle aurait pu relever des jeunes femmes stériles qui suivent l’émission et dont la seule envie serait d’avoir un enfant, et ne prétendez pas connaître leurs souffrances car elles n’ont rien d’égal. Artie s’imaginait même leurs actions lorsqu’elle entendraient cette conne entrain de débiter ça, en plein écran, devant des centaines de caméras, prenant à la légère cette fonction primaire… Il s’imaginait même les nombreuses mains levées au ciel et les prières qui seront adressé, contre elle : Que Dieu la rende stérile ! D’une part, il aurait bien aimé, ça lui apprendra à parler, à prendre cette pratique à la légère, mais d’une autre part, il n’aimerait pas trop qu’elle le devienne, et c’était seulement pour pouvoir exaucer le vœu de Ruben, et seulement ça ; un vœu qui se voulait une nouvelle fois très insistant et le vétéran semblait s’investir au plus haut point pour cela. Mais si seulement elle s’était abstenue de l’ouvrir, car après ce flot de révélation, elle commença à crier et à hurler de plus belle. Si elle voulait démontrer au deux mâles qu’elle savait hausser le voix, alors là bravo, belle prestation… Non mais pourquoi tant de mal ? Ne pouvait-elle pas rester sage et parler comme les gens normaux, car ce qu’elle vociféra en ces instants, elle pouvait le dire calmement pour ne pas choquer les esprits et attirer ses foudres, des foudres qui s’abattraient sauvagement sur elle, et il le sait très bien qu’elle ne pourra rester stoïque face à ce qu’il comptait lui dire. Il privilégia donc la santé mentale de son ancienne partenaire et s’abstint de tout commentaires, laissant passer les regards noirs et les paroles percutantes et blessantes qu’il reçut. Ok, dire qu’il était venu déposer un livre et jeter son putain d’origami, et il reçoit en fin de compte ça… Non mais franchement, c’était le dindon de la farce et il le comprit à l’instant où elle le repoussa lâchement avec des paroles dénués de respect … Dire aussi qu’il ne voulait que leurs biens respectifs, et celui de Moore plus précisément car il ne parlait pas de ça avec quiconque… Il était vraiment con… Mais n’empêche, il ne méritait pas de recevoir ces injures, ces souillures qui entaillèrent son cœur violement… D’habitude, il aurait attaqué la personne qui oserait s’attaquer à lui – et dieu sait que ces personnes qui osent le faire sont peu nombreuse- mais là c’était différent… Il pouvait facilement l’asphyxier avec son venin pernicieux et si elle voulait outrepasser l’état de mini-handicapée physique pour arriver au stade du coma moral, elle n’avait qu’à rajouter une parole de plus… Ruben parla néanmoins avant lui, ce qui eut un effet de calmant. Il évoqua le dilemme affreux auquel elle le confrontait, à son droit de demander quoique ce soit et plus précisément la chance de pouvoir jouir d’une vie paisible, sans oublié le fait qu’elle lui prodigue un enfant qui portera fièrement son nom et aura le privilège de pouvoir exister sous les protections de deux parents formidables… Il le remercia aussi… Sauf qu'il ne fallait pas, car d’une part, si leur couple venait à se briser, ça serait surement de sa faute, et si cela venait à advenir, il s’en mordrait les doigts jusqu'à la fin des temps. Partant sur ce principe, il décida de minimiser les dégâts et de sauver ce qui semblait être sur le point de périr ; une relation si idyllique qu'elle en avait l'air n’avait pas le droit de faner, sous aucun prétexte… « Moore… Je n’ai jamais expecté un jour que tu puisses me parler sur ce ton. Je ne mérite pas ce que tu viens de me dire, je ne voulais que ton bien… » Il marque une pause afin de réorganiser ses idées au plus mieux. « Je ne t’ai jamais voulu du mal, je n’ai jamais songé un jour à t’apporter le malheur, ou la douleur, ou un autre dérivé... Je cherche toujours ton bonheur, te voir sourire, en bonne forme et si je te dis cela en ce moment c'est que tu es… importante ! » Jusqu'à là, il gérait, et lancé dans ce courant de sincérité et de vérité, il crut un instant qu’il n’allait jamais finir… « J’ai songé à ça, au fait que si j’arrivais à te convaincre, tu vivrais mieux. Je voyais en Ruben celui qu’il te fallait… Mais je vois, qu’après toutes mes tentatives –vouées à l’échec- tu m’as repoussé, tu as essayé de me rejeter et jeter ton malheur sur moi comme si j’étais la cause de tous tes problèmes… » Son cœur se noua. A l’intérieur de lui-même, ses membres luttaient pour effacer les mots qu’il prononçait et dieu sait que sans l’absence d’antécédents et de l’intervention de Ruben, le discours aurait été différent et d’une toute autre ampleur. « Si je suis la cause de ton malheur, dis le moi, que je disparaisse, maintenant… Je ne veux pas être la cause de votre séparation… Pardonne-moi ! » Aussi sincère, il ne crut jamais un instant que voulant les rapprocher il creuserait une faille qui les éloignerait l’un à l’autre. Se tournant vers Ruben, il se prononça avant de conclure son festival de mots cherchant l’absolution de l’une et la rémission de l’autre. « Pardonne-moi, Ruben ! » Il avait essayé d’obtenir la miséricorde des deux côtés et il savait que c'était ce qu'il fallait faire, et non remuer le couteaux dans la plaie avec d'autres arguments. Moore semblait saturée et plus aucun argument n'allait la convaincre, jusqu’à nouvel ordre, peut être. Malheureux constat : Moore renonçait de vivre avec l’idée de songer à une progéniture, et Ruben renonçait de vivre le restant de ses jours seuls, et sans enfants. Il releva quand même, l’effort de Ruben et sa bravoure, mais aussi la lâcheté et la faiblesse morale de Moore…

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MessageSujet: Re: life is a real photo novel ► 04/04 - 16H45   life is a real photo novel ► 04/04 - 16H45 - Page 2 EmptyDim 8 Avr 2012 - 1:46

J'ai parlé fort parce que c'est comme ça que je m'exprime. C'est ce que je fais toujours lorsque je suis en colère, je crie, je hurle. Pas parce que je veux me la jouer drama queen, non parce que je suis véritablement en colère et lorsque je le suis c'est la moindre petite cellule de mon corps qui vibre de colère. Mais j'ai dis des mots, fort des mots très fort sous la colère des choses que je n'aurais pas dite si j'avais été plus calme pas à Artie ni à Ruben en tout cas ils sont bien trop important pour moi. Mais là cette conversation avait prit une tournure que je ne voulais pas. Ce n'est pas pour rien que je ne voulais pas aborder les choses maintenant je savais qu'il y avait quelque chose qui allait faire que subitement nous avancerions sur deux chemins totalement différents. Je sais que ce n'est pas de la faute d'Artie parce que ce serait arrivé tôt ou tard, mais là en ce moment même je lui en veux de ne pas nous avoir laissé le choix du quand et du comment. De ne pas nous avoir laissé plus de temps ensemble, parce que c'est comme ça que je le voyais. Je ne pouvais pas vivre quelque chose avec Ruben alors.. alors que j'imaginerais chaque geste de sa part comme une mission pour me convaincre d'un jour avoir un enfant. Je le sais depuis très longtemps que je n'aurais pas d'enfant, j'en suis tout bonnement incapable. Je sais, que je serais une mère horrible, j'en suis persuadé et je ne me trompe pas. Les enfants, j'ai tendance à pas les supporter il paraît une fois que c'est les nôtres c'est différents mais non pas pour moi, je sais que je serais incapable de l'aimer. Et il serait tout bonnement aussi malheureux que je l'ai été alors à quoi bon ? Ruben est le premier à régir, je peine toujours à respirer calmement, mes mains tremblent toujours autant. J'espère qu'une seule chose qu'il va dire quelque chose pour me rassure je ne veux pas qu'il me touche, mais je veux qu'il arrête cette dispute maintenant et qu'il n'ajoute pas quelque chose pour ajouter encore plus d'angoisse et donc d'emmerde. Et ça commence mal, premier reproche je crie trop, je le sais. Mais ce n'est pas utile de le dire alors que je suis sûr le point de faire une nouvelle crise de tétanie a moins qu'il veut me punir ? Il expose ses projets.. Et pourquoi maintenant Ruben ? Pourquoi ça pouvait attendre... C'est ce que je lui aurait dis si j'en avais été apte ma respiration est de plus en plus sacadé, de plus en plus alarmante, j'ai du mal à suivre ce qu'il dit, mais je fais tout pour masquer mon malaise. Je cache mes mains, je respire le plus lentement possible, et ne montre pas de panique ou peu dans le regard.  Il y croit toujours je ne comprends pas pourquoi. Ah quoi bon y croire ? Alors qu'il arrivera un moment où il voudra un enfant non ? Et je ne serais pas capable de le combler de ce coté là. Le mariage je serais capable d'y accéder s'il le souhaite un jour, si on arrive à ce stade dans quelques années mais un enfant... Non dieu jamais. Un ultimatum ? Non... Je suis réaliste, je ne lui dis pas qu'il doit abandonner ces projets je les respect même.. Je les respecte assez pour lui avouer que je ne pourrais réaliser ses projets.. Pas moi je ne vais pas lui dire que je vais y réfléchir alors que pas décision est toute prise. Ce serait mentir et on est censé être honnête non ? C'est ce que j'essaye de faire, mais à trop hurler me voilà la grosse méchante qui déteste les enfants et qui n'en voudra jamais au grand jamais. Il remercie Artie.. Le remercier pour mettre fin à notre couple ? Parce que je ne vois pas une autre issue.. Aucune.. Je ne vais pas faire semblant, je ne veux pas faire semblant. Et ça fait mal parce que malgré ce que peuvent penser les gens, Ruben.. je l'aime à en crever mais je ne pourrais pas lui donner d'enfants.   Au tour d'Artie de m'accabler de tout les mots du monde. Je n'arrive pas à le regarder.. Je me force.. Je le regarde mais je semble absente.  « Je ne t’ai jamais voulu du mal, je n’ai jamais songé un jour à t’apporter le malheur, ou la douleur, ou un autre dérivé... Je cherche toujours ton bonheur, te voir sourire, en bonne forme et si je te dis cela en ce moment c'est que tu es… importante ! » Voilà il a réussit à me faire culpabiliser, voilà il arrive à me faire pleurer, pas sanglots une simple larme qui semble avoir trouver un chemin libre entre toutes ce émotions qui que je peux ressentir en ce moment même. Je la vire d'un revers de la main, d'une main toujours aussi tremblante, toujours aussi fragile. Je n'arrive plus à garder mon apparence presque solide, la fragilité de mon esprit se ressent dans le moindre mouvement de mon corps, comme si je pouvais m'écrouler à tout moment. Je sais, je suis excessive, et je réagis toujours à feu au lieu de laisser un petit temps de réflexion pour ne pas faire ce genre de dégâts. Je m'en veux, et je m'excuserais sur le moment si j'en avais l'occasion. Je ne veux pas le repousser, ce n'est pas ce que je veux, il est trop important... Mais Ruben aussi, et j'ai l'impression que je ne pourrais jamais contenter les deux, je ne serais jamais à la hauteur. « Si je suis la cause de ton malheur, dis le moi, que je disparaisse, maintenant… Je ne veux pas être la cause de votre séparation… Pardonne-moi ! » Je secoue vivement la tête à la négative alors qu'une seconde larme coule sur ma joue, puis une troisième. Je contrôle encore. Ce n'est pas de sa faute, c'est ma faute et je le comprends maintenant. Je n'aurais jamais du, jamais.. laisser mes sentiments me dicter et j'aurais continuer à repousser Ruben, je savais que j'allais le faire souffrir d'une manière ou d'une autre. Il s'excuse auprès de Ruben. Je crois qu'il est temps pour moi de dire quelque chose. Je me protège, je pose ma main droite sur mon bras gauche, et ma main gauche sur mon bras droit, un croix. Je me protège mais à la fois je m'éloigne, je m'échappe. J'ouvre la bouche une première fois pour m'adresser à Artie, mais ce n'est rien qui en sors à part une respiration douloureuse. Il faut que j'y arrive, il faut que je m'explique. Je ferme les yeux, je contrôle, je respire, j'oublie, je me calme. Je reste comme ça peu être 2 ou 5 minutes dans le silence le plus complet. « Je suis désolée. » sont les premiers mots qui sortent de ma bouchent. Je ne pensais pas y arriver, ma voix est rauque et presque inaudible. Je relève ma tête j'ouvre les yeux et les regarde tout les deux. « Vous deux, je suis désolée terriblement désolée. » Oui je l'étais pour plusieurs raisons. « Artie. » Je commence par lui, c'est difficile mais ce sera plus facile que ce que je vais dire à Ruben. « Pardonne moi, je ne voulais pas.. Ce n'est pas de ta faute tout ça, je sais que tu ne pensais pas à mal. Et de toute manière on aurait finit par en parler un jour ou l'autre. Et il est évident que c'est de ma faute, je suis le maillon faible de l'histoire... T'es terriblement important, je serais plus capable de me passer de toi, alors s'il te plaît pardonne moi. » Je m'arrête pour reprendre ma respiration. « J'en suis incapable.. d'être.. comme tout le monde. De vouloir les même choses que les autres, parce que je n'ai pas le même regard sur elle, je ne vois pas ça comme un défis. Je vois ça comme un énième échec de ma part. » Je suis vulnérable à un point, j'ai envie de m'écrouler je peux sentir mes jambes trembler je ne pense pas que ça ce voit. « Je serais la seule à blâmer pour notre séparation. » Oui notre séparation, parce que je ne vois pas une seule autre issue. Au tour de Ruben. J'y vais à reculons, mais je le regarde. Et je vais lui parler. « J'y croyais, mais il n'y a plus rien. » C'est joli pour commencer. « Ce n'est pas du tout un ultimatum, je ne dis pas renonce aux enfants ou je te quitte. Je te dis que je suis désolée... » Ma voix se perds, je retiens un sanglot, je dégages les larmes de mon visages qui viennent d’apparaître d'un revers de la main. « Que, je ne pourrais jamais... te combler, il est devenu une évidence que je ne suis pas pour toi. J'y ai réfléchis depuis longtemps je ne veux pas d'enfants. Alors... je vais pas de mentir et dire que je vais y réfléchir * je ne peux contenir ce sanglot et laisse des larmes rouler sur mes joues * juste pour te garder plu longtemps près de moi.. Ce serais égoïste, je veux pas te donner des illusions. Je n'ai peu être que 26 mais je sais que c'est pas pour moi. Je vais pas te demander de renoncer à tes projets pour moi.. Jamais, je te dis juste que... Je ne suis pas faite pour toi alors autant... » Je suis incapable d’aligner un mot de plus. Je soupire, je ne veux pas dire ça.. Je tiens à lui.. Je tiens à lui follement. « Voilà ce que je craignais, voilà pourquoi je ne voulais pas de ça, parce que je vais tout gâcher un jour ou l'autre alors autant tout arrêter dès maintenant. » Voilà c'est dit. J'ai parlé rapidement comme si la pilule allait passé plus facilement mais non. J’essaye de ne pas tomber, j'essaye de ne plus trembler, je suis incapable de faire un pas de plus. Je continue mes larmes parce que si je lai laissent continuer je vais me mettre à pleurer toutes les larmes de mon corps, je vais m'écrouler et sangloter comme une autre fille alors je les essuie et n'ajoute pas un mot de plus. Je préfère regarder Artie pour y trouver du réconfort mais je me rends compte que je ne le mérite pas son réconfort je suis une vraie conne, qui mérite tout le malheur du monde. Alors je regarde mes pieds nues et le vernis noir écaillé de mes ongles.


je suis désolée, c'est vraiment super trop long mais j'ai essayer de faire au plus court, j'ai même supprimer les dialogues de Ruben et une parie de ceux d'Artie. SORRRRRY life is a real photo novel ► 04/04 - 16H45 - Page 2 463345
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MessageSujet: Re: life is a real photo novel ► 04/04 - 16H45   life is a real photo novel ► 04/04 - 16H45 - Page 2 EmptyDim 8 Avr 2012 - 3:45

J'allais finir par croire que j'étais condamné à souffrir dans cette foutue aventure. Depuis le début, j'avais eu droit à bon nombre de merdes jusqu'à ce qu'enfin quelqu'un parvienne à m'ouvrir les yeux et à me faire changer. Cette personne, c'était Moore bien sur. J'en étais tombé fou amoureux au bout de quelques semaines, alors qu'au départ rien ne nous prédestinait à vivre autre chose qu'une histoire de fesses. Comme quoi, les retournements de situation étaient toujours possibles. J'aimais Moore, elle le savait, il me semblait qu'elle m'aimait elle aussi, enfin c'était ce que j'en avais en tout cas retenu, et récemment nous avions décidé d'officialiser notre relation aux yeux de tous. J'y croyais, moi, en notre histoire. Alors peut-être m'étais-je montré trop optimiste sur le coup, peut-être m'étais-je fait de gros films dans ma tête, mais j'étais réellement convaincu qu'une très belle histoire avait commencé entre elle et moi. Voilà pourquoi il était si incompréhensible que nous en soyons venus à remettre en question tout notre amour et par conséquent notre relation, à cause d'une histoire d'enfants et d'avenir. Moore ne voulait pas comprendre qu'à mon âge, j'en avais fini de jouer et qu'il était désormais grand temps de penser aux choses sérieuses, les choses de la vie, celles auxquelles tout homme aura à s'intéresser tôt ou tard. Trente-trois ans, bientôt trente-quatre ; je m'étais dit que je devais commencer à y penser dès maintenant, surtout que j'avais trouvé une personne qui m'aimait autant que moi je l'aimais. Hélas nous n'étions de toute évidence pas destinés à construire quelque chose de réellement sérieux, pouvant mener à du concret, du solide. Pour preuve, Moore venait de me balancer à la figure qu'elle ne voudrait jamais avoir d'enfant, JA-MAIS. Je n'avais pas voulu y croire, m'étais persuadé qu'elle changerait d'avis, que je parviendrais à la faire changer d'avis ou peut-être Artie. Je savais qu'en général Moore était apte à l'écouter, car il était toujours de bon conseil. Mais Moore avait pris sa décision, et il semblait maintenant évident qu'elle ne reviendrait plus dessus. Alors soit je me faisais à l'idée de vivre avec une femme de vingt-six ans qui ne voudrait jamais fonder de famille, soit je devais me dire qu'elle n'était peut-être pas faite pour moi, après tout. La seconde option ne me plaisait pas. Me convaincre d'une telle chose reviendrait à admettre le fait que notre histoire était sans lendemain, et ça je ne le pouvais. C'était au dessus de mes forces, et je tenais trop à elle pour la laisser filer. Malheureusement, je n'avais guère le choix car le joli papillon qu'elle était semblait désormais décidé à voler de ses propres ailes, et sans moi. Une voix me fit subitement sortir de mes pensées. « Pardonne-moi, Ruben ! » Artie était visiblement convaincu d'avoir foutu en l'air toute notre relation. Ce n'était absolument pas le cas et je n'étais pas prêt de lui en vouloir pour quoi que ce soit. Il n'avait fait que m'ouvrir les yeux, voilà tout. Puis ce fut au tour de Moore de prendre la parole. Je redoutais le moindre son qui serait amené à être prononcé par celle-ci. « Je suis désolée. » Elle semblait avoir du mal à parler. Après avoir relevé la tête et plongé son regard dans les nôtres, elle ajouta « Vous deux, je suis désolée terriblement désolée. » Cela ne sentait rien de bien bon et ne laissait pas présager quelque chose de bien joyeux. Elle commença par s'adresser à Artie. J'écoutai attentivement les paroles de Moore, et le terme de "séparation" me fit alors sursauter. Avais-je bien entendu ? Il était donc bel et bien question de séparation ? Non. Ce n'était pas possible. Je pouvais toujours tenter de me convaincre que mon ouie me faisait défaut, mais ce fut lorsque Moore s'adressa ensuite à moi que je pris conscience de la gravité de la situation. « J'y croyais, mais il n'y a plus rien. » Elle ne croyait plus en notre couple, voilà ce que je retenais de cette première phrase qui ne manqua pas de me faire atrocement mal. « Ce n'est pas du tout un ultimatum, je ne dis pas renonce aux enfants ou je te quitte. Je te dis que je suis désolée... » Elle essuya les larmes qui commençaient à perler sur ses joues tandis que je retenais difficilement les miennes. Je me mordais la lèvre comme pour retenir toute sa émotion qui ne demandait qu'à sortir. Pas maintenant, pas tout de suite. « Que, je ne pourrais jamais... te combler, il est devenu une évidence que je ne suis pas pour toi. J'y ai réfléchis depuis longtemps je ne veux pas d'enfants. Alors... je vais pas de mentir et dire que je vais y réfléchir -Moore ne pu retenir ses larmes qui coulèrent alors abondamment ses joues- juste pour te garder plu longtemps près de moi.. Ce serais égoïste, je veux pas te donner des illusions. Je n'ai peu être que 26 mais je sais que c'est pas pour moi. Je vais pas te demander de renoncer à tes projets pour moi.. Jamais, je te dis juste que... Je ne suis pas faite pour toi alors autant... » Qu'on abrège mes souffrances, maintenant. Elle n'avait pas terminé, hélas. J'étais à deux doigts d'exploser, à la fois de rage et de chagrin. « Voilà ce que je craignais, voilà pourquoi je ne voulais pas de ça, parce que je vais tout gâcher un jour ou l'autre alors autant tout arrêter dès maintenant. » Tout arrêter... tout arrêter... Mais je ne voulais pas que ça s'arrête ! Pas comme ça bordel ! Je ressentais un profond désespoir s'emparer de tout mon corps, que je ne sentais désormais plus. Abattu, j'étais comme mort tant ses paroles m'avaient blessé. Que devais-je faire maintenant ? Rester là comme un con, admettre la réalité et le fait que c'était terminé. Non, certainement pas. En agissant de la sorte je serais sans réaction et justement, je voulais réagir. Ses paroles étaient loin de me laisser indifférent, et ça n'allait pas tarder à se voir. Je serrais fortement les poings, ceux-ci me démangeaient. Et puis, cet excès de violence que je retenais depuis quelques minutes maintenant s'exprima finalement. Je me tournai alors vers l'armoire qui se trouvait derrière moi, et me mis à frapper, frapper, frapper, encore et toujours, frapper de plus belle. Je ne sentais plus mon poing, littéralement explosé. La douleur ne se fit pas instantanément ressentir, car elle ne faisait pas le poids face à celle qui que je ressentais à l'intérieur. La main en sang, je fis les cents pas sur place, énervé comme jamais. « Tu... tu... » Pas moyen d'exprimer quoi que ce soit, ma gorge s'était resserrée et aucun mot ne semblait vouloir sortir. J'allais devoir me faire violence, une fois encore. « Tu réalises que... je... » impossible de retenir mes larmes cette fois-ci. C'était la seconde fois que je pleurais pour elle. La fois de trop. Je plaçai ma main ensanglantée et toute tremblante devant ma bouche, et soufflai un grand coup sur ma paume. Je me mis littéralement à chialer. S'en était trop pour moi, trop à supporter en un après-midi. La douleur était telle que j'avais l'impression que l'on m'avait planté un poignard dans le ventre. Entre deux sanglots, je tentai d'aligner plus de deux mots ensemble. « Je suis... -j'avalai ma salive, espérant que m'éclaircir la gorge m'aiderait à m'exprimer on ne peut plus clairement après ça- je suis incapable de renoncer à toi. Incapable. » Bon, ça déjà c'était sorti. Et du coeur s'il vous plait. Je ne pouvais renoncer à elle. Je l'aimais trop. Mais je me rendais compte que notre relation n'avait été basée que sur de belles illusions. Peu à peu je parvenais à parler plus clairement. « Moi seul peux juger du fait que tu sois, ou non, faite pour moi Moore. » C'était encore une de ses idées mises en tête et dont elle ne voulait pas se séparer. « Je t'aime et je ne renoncerai pas à toi, que tu veuilles de moi ou non, que nous soyons ensemble ou non. » Nous étions trop différents selon elle. Je pensais justement que nos différences faisaient nos forces, mais peut-être m'étais-je trompé au final. Une chose était certaine, je ne pouvais plus rester ici car dans mon état j'aurais été capable de briser je ne sais quoi d'autre. Pour leur sécurité à tous les deux, je préférais encore partir. « Je... Je peux pas rester ici. J'ai... besoin de prendre l'air et d'aller désinfecter ça. » Je me dirigeai rapidement vers la porte, me trouvant désormais devant celle-ci qui se voulait pour le moment fermée. C'est alors que je fus pris d'un nouvel excès de violence, incontrôlable celui-ci. Mon pied partit brusquement en direction de la porte dans laquelle je venais de foutre un coup de pied magistral, faisant résonner dans toute la pièce et probablement tout le nid un bruit des plus stridents. Même pas mal. Je n'en étais plus à une douleur prêt. Je me saisis de la poignée de la porte et sortis en claquant celle-ci avec violence, rage, colère. Une fois dehors, je me laissai glisser le long de celle-ci et me mis à pleurer, encore. Impossible de m'arrêter cette fois. Je me maudissais d'avoir foulé cette porte tout à l'heure. Je me maudissais d'avoir avoué toutes ses choses qui n'avaient fait que précipiter la fin de notre histoire. J'en venais à m'écoeurer moi-même.

Sujet terminé pour Ruben Arrow
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MessageSujet: Re: life is a real photo novel ► 04/04 - 16H45   life is a real photo novel ► 04/04 - 16H45 - Page 2 EmptyDim 8 Avr 2012 - 16:35



« Extra omnes ! » Locution latine qui traversa son esprit à cet instant. Signifiant littéralement que tous le monde sorte, c’était en fin de compte ce qu’il fallait. Oui, que les trois actants finissent par sortir de cette bibliothèque,et au plus vite. Le verre était plein, complètement saturé des trois côtés et il ne suffisait plus que d’une infime goutte pour tout faire déborder, et cette goutte fut les révélations troublantes de Moore. Le festival des rédemptions commença. Artie fut le premier à s’adressa aux deux autres pour leurs expliquer son point de vue et leur demander un pardon respectable, puis ce fut au tour de Moore, qui dans son paroxysme physique et moral ne pouvait plus prononcer aisément mais luttait pour regrouper un semblant de mots et dire ce qu’elle s’efforçait de penser contre son plein gré. Il sentait sa douleur de loin, une douleur qui l’affligea au plus haut degré. D’où lui était venue toute cette cruauté soudaine ? Comment avait-il put faire souffrir un être si cher à ces yeux… Comment !? Elle failli perdre conscience, lancée dans ses paroles qui cherchaient le pardon des deux côtés. Le premier à recevoir ce paquet surprise d’amission fut bien évidement Artie. Son cœur cria à l’intérieur de lui-même, cessant par moment de battre. Son équilibre traditionnel pourtant inébranlable reçu un coup d’une précision chirurgicale qui implanta l’anarchie et le chaos dans ce qui semblait être de l’ordre du Yottawatt (luminosité du soleil) ou du presque parfait. La perfection de son monde intérieur avec lequel il pouvait se vanter les mérites subissait en cet instant une crise qui n’aura jamais de semblable durant toute sa vie. Mais cette exacerbation ne fut surement pas de la même gravité que celle de Ruben qui, dans un excès de colère inhumain et bestial expulsa toute cette force négative qui le rongeait de l’intérieur. Les super Saïyan existent toujours ! En voici la preuve… Il laissa par moment son corps s’exprimer, vomissant cette énergie stérile qui anima ses muscles un faible instant pour pouvoir taper sans ressentir de la douleur sur ce qui semblait être une armoire. Le singe Ruben dévoila enfin sa forme animale primaire et la recrudescence qui l’accompagne souvent. Jamais il n’aurait imaginé qu’a un tel stade, l’amour aurait eu un tel effet. Le spectacle terminé, Ruben se tourne vers sa dulcinée, ou son ex-dulcinée même si le Sir persistait à croire que ce n’était pas encore fini, pour accrocher à son tour un monologue des plus percutants. La folie, liée à l’amour formait une réaction chimique qui donnait ça : Un homme tiraillé entre la passion profonde et le destin qui ne pardonne jamais… Artie n'était pas vraiment convaincu à l’idée de cette séparation, l’amour est omniprésent et coexistera jusqu'à la fin des temps entre ces deux êtres attachés par un cordon ombilicale dont la solidité n’aura jamais d’exemple et point d'imitateur. Il peut souffler. Il peut se rassurer que ce qu’il a déclenché ce matin là n’est autre que le fruit de son génie. Personne ne pourra démentir à présent cet amour fou qui les accolent, personne ! Dans ce lieu à présent macabre, Artie ne fit que rabaisser le voile de l’illusion pour faire apparaitre une vérité qui sera bénéfique pour les deux ; la réelle épouvante était celle de vivre sous les effets d’une chimère qui les trompaient tous les jours, et à présent que cette dernière fut démasquée, plus rien ne pourra les illusionner, seul la verité leur apparaitra maintenant et dieu sait que cette vérité qu’Artie tenait à leur faire montrer serait celle qui finira par les cimenté et les assemblé à nouveau. Ce dernier accompagna d’un regard mitigé la sortie de Ruben, une sortie qui fut tant bien que mal théâtralisé par un coup de pied magistral, la cerise sur le gâteau. Le clou du spectacle. Avant de quitter à son tour cette pièce pour se terrer dans la cave et périr –si dieu le veut- sous l’effet d’une immolation presque certaine, il ne s’empêcha point de jeter un regard vers ce sac à problème, noyau même de toute cette tragédie « Je vais m’enterrer dans la cave… J'ai besoin de réfléchir…» Il s’éclipsa à son tour, laissant cette bibliothèque comme étant à présent un lieu historique dans la conception des problèmes à Fake Lover. Qui disait que la bibliothèque ne servait à rien ? Son cerveau criait le désespoir au plus haut point et une journée complète, au fond d’une cave, dans le noir, brulé comme un combustible sous l’effet de la chaleur, ligoté dans un caisson, seul et sans compagnie apparente n’allait lui prodiguer qu’une béatitude, une extase qui n’allait lui faire que du bien. Sinon, quel était pour elle l’option la plus envisageable : Se faire souffrir elle-même en renonçant à ses idéals ou bien se faire plaisir et faire souffrir les autres ? Une question spéculative dont la réponse dépendra entièrement de ses choix… Assure tes choix, Moore, assure-les !

FIN ~ Artie. Arrow
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JUKE BOX : I'M A BITCH I'M A LOVER - SOMETHING FOR THE PAIN -
POINTS : 86

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 0 €
RELATIONS:
PARTENAIRE: (Artie) (Sonny) célibataire.

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MessageSujet: Re: life is a real photo novel ► 04/04 - 16H45   life is a real photo novel ► 04/04 - 16H45 - Page 2 EmptyDim 8 Avr 2012 - 17:19

Quelle idée.. Quelle idée de m'être faufilée dans cette bibliothèque, pour voir ce qui allait se passer si un Artie et un Ruben avait une conversation. Je me suis dis bêtement que j'allais juste être spectatrice de cette discussion et que je n'y prendrais pas part et que de toute manière elle n'allait certainement pas être aussi... importante. Quelle belle erreur de penser une chose pareil, toutes les conversations qui incluent un Artie sont terriblement importante. Me voilà peinée, fragile, en souffrance, prête à m'écrouler à tout moment pendant que je dis la chose inévitable. Pendant que je formule ces mots qui sont synonyme de fin. Je peux voir le visage de Ruben se déformer pendant que mes mots lui parviennent. Je me tais, et je me retrouve à scruter mes ongles des pieds vernis et écaillés légèrement. Je bouge le plus gros de mes orteils comptant les secondes qui nous séparent de la réaction de Ruben, que je redoute. Elle ne se fait pas attendre très longtemps, une, deux, trois, quatre... Il frappe sa main dans quelque chose , mes yeux se ferment à chaque coup, mon visage se crispe en y imaginant la douleur. Je lève mon visage à contre coeur. Il est là, rouant de coup l’armoire derrière lui. De nouvelles larmes arrivent à se faufiler entre mes cils noirs. Il fait les cents pas, la main en sang.. Il ouvre la bouche. « Tu... tu... » Je peux ressentir la douleur que je lui afflige dans chacun de ses mots. Mais je me console ne me disant que ça aurait été pire si nous avions attendu. « Tu réalises que... je... » Il se met à pleurer, je dévie le regard. Je ne veux pas voir ça.. Je ne veux pas. Je regarde un point fixe essayant de m'échapper ailleurs.. De retrouver cette chapelle, que j'ai fréquenté hier à peu près à la même heure, je veux me retrouver lover dans les bras de Syssoï, de me sentir de nouveau en sécurité, de nouveau sur ce petit nuage dans cette bulle d'insouciance que nous avions crée. Mais les mots de Ruben me font revenir sur terre. « Je suis... Je suis incapable de renoncer à toi. Incapable. » Je me mord la lèvre inférieur pour ne pas fondre littéralement en larme. Je ne le regarde pas j'en suis incapable. Et pourtant Ruben il faudra bien, tu te trouvera une jolie petit femme qui voudra te faire des enfants, et cette femme ne sera pas moi. « Moi seul peux juger du fait que tu sois, ou non, faite pour moi Moore. » C'est parce que tu es aveuglé par tes sentiments que tu éprouve à mon égard et ce sont ces même sentiments qui me font agir de la sorte. Pour te préserver d'une histoire qui finira de toute manière très mal... Pour t'éviter plus de souffrance. Qu'est ce que j'aimerais pouvoir le lui dire mais j'en suis incapable.« Je t'aime et je ne renoncerai pas à toi, que tu veuilles de moi ou non, que nous soyons ensemble ou non. » Je t'aime, ces mots raisonne dans ma tête, m'anesthésie totalement. Je suis ailleurs, il m'aime. Il m'aime... Je ne pensais qu'on ne m'aimerais jamais, et bien j'ai au moins vécu ça un moment.. Mais maintenant il est évident que ça n'arrivera jamais, plus jamais je ne laisserais quelqu'un m'aimer de la sorte jamais... Plus d'amour avec un grand A. Terminé, nada. Un bruit sourd ou plutôt deux me signifient qu'il a quitté la pièce. Je suis aphone, totalement paralysé par la peine. Je respire à peu près normalement, la crise est passé mais je suis dans un état bien pire.. Je ne suis plus rien. « Je vais m’enterrer dans la cave… J'ai besoin de réfléchir…» C'est la voix d'Artie, je ne le regarde pas. Qu'il s'en aille.. Que je me retrouve seule de toute manière c'est comme ça que ça se terminera. J'entends la porte s'ouvrir puis se fermer. Je suis seule, non je ne suis pas seule. Il a ces putain de connards de spectateurs qui sont certainement entrain de se délecter de cette scène digne des meilleurs télé novela. Bientôt on va leur révéler que j'ai un frère caché, borgne et en prison qui vient de miraculeusement refaire surface après un accident de coupe ongle. Mes yeux sont secs de toute larme, ma voix n'existent plus et je commence à me demander si je serais capable de reparler un jour. Je reste immobile pendant peu être 10 minutes comme ça, sans rien faire. Puis en entendant quelqu'un entrer dans la bibliothèque, Oona je crois je ne sais pas je ne regarde pas je me décide à bouger tel un fantôme qui se déplace dans cette grande maison qu'il hante depuis des années en souffrance, en silence. Je me faufile jusqu'à cette escalier qui me semble être le mont Everest tellement les marches sont hautes et nombreuses, tellement mes jambes sont lourdes et fragiles. J'y arrive, je croise du monde mais je ne les regarde pas, je sens à peine leur présence et mes yeux noircies par le maquillage qui à coulé sur mes joues à force de larme, ma mine tellement réjouissante suffit à les faire fuir. J'entre dans la chambre vide, je crois, je me faufile jusqu'à mon lit et m’engouffre dans mes couvertures. Je ferme les yeux. Je fond en larme, Fake Lover je te déteste.

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