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 like resignation to the end ► 10/04 - 14H07

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MessageSujet: Re: like resignation to the end ► 10/04 - 14H07   like resignation to the end  ► 10/04 - 14H07 - Page 2 EmptyMar 10 Avr 2012 - 0:44

J'avais de plus en plus de mal à rester en face d'elle. Sentir son regard sur moi me gênait plus qu'autre chose. Alors même si cette assiette brisée en morceaux sur le sol irritait le grand maniaque que j'étais, il fallait aussi voir là une occasion de me cacher, de disparaître quelques instants derrière le comptoir. Je savais que Moore ne serait pas dupe, elle sentait probablement mon malaise. Voilà pourquoi elle s'était levée du tabouret sur lequel elle était assise pour faire le tour et se retrouver à côté de moi. Là, elle s'était baisée pour se retrouver à ma hauteur. Son premier réflexe, après que sa main se soit posée sur la mienne, fut de placer le bout de ses doigts sous mon menton pour relever ma tête, et ainsi me forcer à la regarder. « Ruben... sincèrement rends toi à l'évidence. On ne sera jamais heureux ensemble. » Les mots de Moore me firent mal, très mal. Je baissai une nouvelle fois la tête, c'était trop dur à entendre. Sa voix était des plus douces, posées. Son regard quant à lui trahissait son émotion, comme le mien était probablement en train de traduire la mienne au même moment. Elle se laissa finalement glisser sur le sol. Elle semblait fortement préoccupée, vraiment très mal pour le coup. Finalement je n'étais peut-être pas le seul à très mal vivre cette situation, peut-être qu'en fin de compte je n'étais pas le seul à avoir cru en notre histoire... et à y croire encore d'ailleurs. « Je ne peux pas te demander de renoncer à ça... je ne peux pas. Je ne pourrais pas me regarder dans un miroir, je m'en voudrais toute ma vie de te priver de quelque chose d'aussi important à tes yeux. » Et moi je m'en voudrais toute ma vie d'avoir laissé filer la fille extraordinaire qu'était Moore, celle pour qui mon coeur battait la chamade à chacune de ses apparitions, celle à qui je pensais jour et nuit, celle avec qui je voulais faire ma vie. « Je veux que tu comprenne, cette situation ne me plaît pas ne me soulage pas.. pas du tout. J'ai l’impression que tu crois que... ça ne me fait rien que je me serre d'une excuse pour mettre fin à tout ça. C'est pas vrai... Je.. Je voudrais que tu reste avec moi tout le temps, je voudrais que tu ne me quitte jamais.. Mais ce n'est pas raisonnable. » Sa main vint alors se poser sur mon bras, de façon hésitante. Elle semblait peu sure d'elle, sans doute parce qu'elle redoutait le fait qu'une fois encore je puisse la repousser et retirer sa main comme je l'avais retirée tout à l'heure. Mais non, je n'en fis rien. Cette main me rassurait en fin de compte. Je relevai finalement la tête, bien conscient que cette situation lui pesait autant qu'elle me pesait moi. « On a été heureux ensemble, et plus d'une fois. J'ai été heureux l'autre jour dans le parc, heureux dans tes bras, heureux de l'amour qui nous unissait. Regarde où on en est maintenant. J'aimerais tellement revivre ce moment, ce jour où tout allait encore si bien entre nous. » Notre escapade dans le parc l'autre jour avait été bien plus qu'un pure acte sexuel. Cet acte avait été amoureux, avant tout. Elle disait qu'on ne serait jamais heureux ensemble, mais nous l'avions été pourtant. Alors oui d'accord depuis le début de notre relation, nous avions connu plus de bas que de hauts. Mais l'amour n'est-il pas fait de bas, en plus de hauts ? Je ne désespérais pas d'être à nouveau heureux avec elle. « Je te comprends. Et cela prouve que tu es une femme exceptionnelle. Beaucoup de femmes ne se seraient pas souciées de ce qui pouvait importer à mes yeux. Je vois bien que tu en souffres autant que moi j'en souffre. Moi aussi je te veux à mes côtés pour toujours. Même si espérer cela semble plus utopique qu'autre chose. » Je rapprochai finalement mon visage du sien, jusqu'à ce que mes lèvres ne soient plus qu'à quelques centimètres des siennes. J'avais une folle envie de capturer celles-ci, mais au lieu de ça quelques mots furent exprimés. « Je me fous de ce qui est raisonnable ou non. Je tiens trop à toi, je ne veux pas te perdre. » Notre histoire ne pouvait pas être terminée, de toute manière je n'étais pas disposé à l'accepter. Ma main vint se poser sur son visage, caressant doucement celui-ci. J'aurais tellement voulu que rien ne se soit passé mercredi. Nous serions probablement toujours ensemble et heureux de l'être. Mais ça n'était aucunement la faute d'Artie si nous nous retrouvions dans cette présente situation. Quelque part le Sir nous avait ouvert les yeux, à Moore et à moi. Seulement, prendre en pleine face la réalité faisait un mal de chien. Et la décision de Moore ne m'avait pas franchement fait plus de bien, au contraire. Je n'avais jamais eu aussi mal que lorsque qu'elle m'avait signifié que tout était terminé. Si je devais inventer quelque chose dans l'immédiat, ce serait assurément la machine à remonter dans le temps, pour revenir à dimanche dernier, où tout allait encore parfaitement bien entre nous. On pouvait redonner la vue à un aveugle et aller au delà même des limites de la nature et de l'homme, mais remonter dans le temps n'était pas possible. C'était quand même sacrément mal foutu tout ça.
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MessageSujet: Re: like resignation to the end ► 10/04 - 14H07   like resignation to the end  ► 10/04 - 14H07 - Page 2 EmptyMar 10 Avr 2012 - 1:38

J'avais du mal à accepter moi-même qu'on en soit arrivés là. Mais si je ne le faisais pas qui le fera puisque Ruben ne l'acceptait pas du tout. Ce que je comprenais tout à fait. On se retrouvait cachés par le plan de travail, au sol, tout les deux très proche. Je lui ai parlé avec mon coeur et je crois que je devrais faire ça plus souvent puisque sa réaction est bien plus calme, bien plus.. douce, bien plus agréable. En plus il ne me repousse pas cette fois alors je me laisse aller à quelques caresses sur ce bras. « On a été heureux ensemble, et plus d'une fois. J'ai été heureux l'autre jour dans le parc, heureux dans tes bras, heureux de l'amour qui nous unissait. Regarde où on en est maintenant. J'aimerais tellement revivre ce moment, ce jour où tout allait encore si bien entre nous. » Le parc, comment oublier cette nuit. Tout était... différents et à mille lieu de ce que ça allait devenir quelques jours plu tard. J'aurais aimé qu'on reste coincés dans cette dimension temporelle toute notre vie. Mais malheureusement pour nous on est revenu à la réalité rapidement, trop rapidement si bien que la chute à été douloureuse, trop douloureuse. « Je te comprends. Et cela prouve que tu es une femme exceptionnelle. Beaucoup de femmes ne se seraient pas souciées de ce qui pouvait importer à mes yeux. Je vois bien que tu en souffres autant que moi j'en souffre. Moi aussi je te veux à mes côtés pour toujours. Même si espérer cela semble plus utopique qu'autre chose. » Je suis soulagée, il a comprit, il m'a compris... C'est tellement important pour moi de ne pas me heurter à de l'incompréhension sur ce niveau là. J'imagine qu'il n'a toujours pas compris pourquoi je ne veux pas d'enfant mais ça c'est une autre histoire. Au moins là il comprend pourquoi j'ai pris cette décision. Une femme exceptionnelle ? Je ne crois pas, si je l'étais je serais capable de le combler sur tout les points.. Je ne suis donc pas exceptionnelle, je suis un sac à problème. Avec moi on finit toujours avec des emmerdes pas possible à croire que c'est moi la maudite et pas Jacko. Il se rapproche dangereusement de moi, nos lèvres sont si proches.. c'est un supplice. Recule toi, recule toi s'il te plaît. Je pince mes lèvres. « Je me fous de ce qui est raisonnable ou non. Je tiens trop à toi, je ne veux pas te perdre. » Je crois que je vais m'écrouler, il n'a pas le droit de dire ça. Il a pas le droit de me regarder comme ça, de caresser ma joue. Je me sens moins déterminée à tenir cette décision jusqu'au bout... Non je dois redoubler d'effort, mais j'y peux rien il me fait fondre. Je n'ai qu'un léger mouvement à faire pour unir nos lèvres, un léger. Je ferme les yeux et m’approche un peu plus. Mon cœur bat si vite. Nos lèvres se frôlent. Non non. Non ne fais surtout pas ça ! Surtout pas. Trop tard, nos lèvres s'unissent. Je met fin au baiser prématurément, ce n'est pas une bonne idée. Je le regarde sans voix, j'ai qu'une envie pleurer et je sais que si je parle ça va arriver alors je ne dis rien. Je dépose mes mains sur ses joues. Je pose mon front contre le sien. Je soupire lentement, et tente de contrôler mon cœur. Ma joue glisse contre sa joue, mes mains se déplacent jusqu'à sa nuque. Mon corps se mouve pour se lover contre le sien, mes bras encercle son corps, ma tête vient se déposer sur son épaule. J'ai besoin de ça d'une étreinte, une simple étreinte totalement égoïste. Mes mains se retrouve sur son dos et le caresse tendrement. Je ne trouve plus rien à dire, je n'ai plus aucun arguments. Je finis par rompre le silence d'une voix chargée d'émotion. « Je ne veux pas te perdre non plus. » Je reste dans cette position contre lui, mon cœur bat si vite que je suis persuadée qu'il peut le sentir dans son propre corps. « Mais... » parce qu'il y a un mais bien entendu. Je relâche l’étreinte déposant mes mains sur sa nuque, le regardant droit dans les yeux. « Je ne suis pas faite pour toi. » Je le regarde tendrement avant de déposer ma main droite sur sa joue, un sourire tendre sur le visage je continue. J'ouvre ma bouche mes les mots ne sortent pas, à la place des larmes apparaissent sur le coin de mes yeux et roulent sur mes joues. « Je suis certaine que tu trouvera quelqu'un de merveilleux, une superbe fille qui pourra te donner autre chose que des peines de cœurs. » Je souris toujours, puis essuie d'un revers de la main mes larmes. « Il faut que tu me laisses partir, il ne faut plus que tu t'accroche. » On arrivera jamais à être heureux, le début même de notre relation l'avait prouvé.. je n'aurais jamais... je n'aurais jamais du laisser ce cœur capricieux guider mes décisions. Je dis qu'il faut qu'il me laisse partir mais je suis incapable de réellement partir de la pièce bien que je parlais plus métaphoriquement qu'autre chose. Mais j'aurais pu lier la parole et l'acte mais non. Je reste là, à le regarder caressant sa joue d'un geste tendre. Ne voulant aucunement mettre fin à ce moment.
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MessageSujet: Re: like resignation to the end ► 10/04 - 14H07   like resignation to the end  ► 10/04 - 14H07 - Page 2 EmptyMar 10 Avr 2012 - 2:11

J'avais clairement exprimé à Moore ma volonté de rester auprès d'elle, mon désir de ne pas la perdre. Elle comptait trop à mes yeux, j'aurais été incapable de la laisser me filer entre les doigts ce qui, pourtant, semblait être imminent. Non, je ne pouvais m'imaginer vivre sans elle désormais. Je l'avais fait pendant des années, mais maintenant que je connaissais Moore, penser à un jour passé loin d'elle m'était tout bonnement impossible. Nos lèvres s'étaient considérablement rapprochées, et je m'étais retenu de l'embrasser. Je voyais bien qu'elle aussi se battait pour ne pas faire de même. Et puis finalement, les lèvres de Moore virent capturer mes lèvres, le temps d'un court baiser. J'aurais voulu que celui-ci se prolonge, éternellement. Que nos lèvres n'aient jamais cessés d'être collées, unies. Bientôt son front se colla au mien, l'une de ses mains se posa sur ma joue, avant que les deux ne viennent se placer derrière mon cou. Elle finit par se lover contre moi, m'encerclant de ses deux bras, déposant sa tête sur mon épaule, joignant nos deux corps d'une intense étreinte. Je pus sentir ses mains se balader dans mon dos, caresser celui-ci. Je la serrais fort, je voulais la sentir contre moi. « Je ne veux pas te perdre non plus. » Je pouvais sentir son souffle près de mon oreille, et son coeur battre à une vitesse folle. Le mien en faisait autant. « Mais... » Ce "mais" vint mettre un terme à notre étreinte, contraignant Moore à se retirer, se reculer. A nouveau ses mains se posèrent sur ma nuque, à nouveau son regard plongea dans le mien. « Je ne suis pas faite pour toi. » Oh non, pas encore ce discours. Tandis que sa main entra une fois encore en contact avec ma joue, je pus voir des larmes aux coins de ses yeux. Celles-ci se mirent, un instant plus tard, à couler sur ses jours. « Je suis certaine que tu trouvera quelqu'un de merveilleux, une superbe fille qui pourra te donner autre chose que des peines de cœurs. » Je soupirai, tandis qu'elle essuyait avec sa main les larmes qu'elle n'avait pu empêcher de couler. Je me retenais moi aussi d'en verser, l'émotion était telle que je ne me donnais pas une minute avant de devoir moi aussi essuyer des larmes sur mes joues. « Il faut que tu me laisses partir, il ne faut plus que tu t'accroche. » Ce qu'elle me demandait là n'était pas concevable. Jamais je ne me résoudrais à la laisser partir, à renoncer à elle. Hors de question de ne pas me battre pour cet amour auquel je croyais dur comme fer. Je passai ma main le long de son visage, dessinant le contour de celui-ci avec mon doigt. « Tu es quelqu'un de merveilleux, une superbe fille. Je ne veux personne sinon toi. » J'approchai mon visage du sien, déposant un nouveau baiser sur ses lèvres, prolongeant celui-ci quelques secondes, tendrement. Je me détachai finalement, et contre toute attente je sentis bel et bien les larmes couler, comme je le présentais. Je ne pris même pas le soin d'essuyer celles-ci. « Et si je décide malgré tout de m'accrocher, et si je décide malgré tout que nous sommes faits pour être ensemble, que je ne serais heureux qu'en étant avec toi, que tu seras la seule à qui je dirai "je t'aime" ? Et si je refuse de te laisser partir ? » Ma décison était prise et se voulait irrévocable. Je ne comptais pas accepter la séparation, je ne comptais pas me résoudre au fait que nous étions trop différents pour vivre heureux. Elle ne se disait pas faite pour moi, mais je pouvais en dire autant de mon côté. « Moi non plus je considère ne pas être fait pour toi. J'ai fait de la taule, je me trimballe un passé dont je n'ai franchement pas de quoi être fier. Tu pourrais toi aussi trouver mieux, et pourtant je refuse de te laisser partir. Quitte à me montrer égoïste, une fois encore, je veux te garder pour moi. » Si il y avait probablement quelqu'un sur cette planète qui soit bien plus stable que moi et apte à apporter une meilleure vie à Moore, je ne souhaitais pas le connaître. Ma place était à ses côtés, et cette place était la mienne. Je ne laisserais personne me remplacer, PERSONNE. Possessif vous dites ? Parfaitement. Mais terriblement accro et amoureux, aussi.
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MessageSujet: Re: like resignation to the end ► 10/04 - 14H07   like resignation to the end  ► 10/04 - 14H07 - Page 2 EmptyMar 10 Avr 2012 - 4:18

« Tu es quelqu'un de merveilleux, une superbe fille. Je ne veux personne sinon toi. »  Un sourire s'arque sur mon visage. C'est ce qu'il dit mais un jour il rencontrera une fille à laquelle il va dire ces même mots. Il ne peux pas dire qu'il ne veux personne d'autre que moi, c'est impossible d'en être totalement certain. Et puis c'est fou et stupide vous la situation. Il approche son visage du mien, j'ai un léger mouvement de recule mais il aura raison de moi et m'embrasse à son tour. Une fois le baiser terminé je peux voir des larmes rouler sur ses joues. Mon coeur se serre. « Et si je décide malgré tout de m'accrocher, et si je décide malgré tout que nous sommes faits pour être ensemble, que je ne serais heureux qu'en étant avec toi, que tu seras la seule à qui je dirai "je t'aime" ? Et si je refuse de te laisser partir ? » Je baisse la tête. Et si il fait ça et bien je le repousserais, encore et toujours quitte à devenir méchante et insupportable pour qu'il arrête de m'aimer. Mais ça je ne peux pas le lui dire. Parce que j'aimerais ne pas en venir à cette solution. « Moi non plus je considère ne pas être fait pour toi. J'ai fait de la taule, je me trimballe un passé dont je n'ai franchement pas de quoi être fier. Tu pourrais toi aussi trouver mieux, et pourtant je refuse de te laisser partir. Quitte à me montrer égoïste, une fois encore, je veux te garder pour moi. »  Je relève la tête un sourire sur le visage, léger. Il est optimiste, très optimiste. Il a pas comprit que si ça marche pas avec lui ça ne marchera avec personne. On peut me dire à quel point je suis merveilleuse, quelqu'un d’exceptionnel.. Pour moi c'est des blagues je ne suis pas tout ça, je suis loin d'être tout ça. Je suis... le chaos. Je savais que tout ça n'allait pas être de tout repos mais je me suis surprise à y croire le jour où j'ai eu le courage de lui dire que je l'aime. Mais maintenant... Je sais que c'est voué à un échec cuisant. « S'il le faut, je ferais en sorte que tu m'oublies, ou que tu me déteste. » dis-je d'une voix plate et tout à fait sérieusement. Et il le sait que j'en suis capable, s'il faut que j'utilise la force ou plutôt la méchanceté pour réussir à ce qu'il passe à autre chose et qu'il se laisse aimer par quelqu'un d'autre, je le ferais. « Ruben, si ce n'est pas toi, ce sera personne. » c'est une évidence, comme si je serais capable de réitérer la choses après ça, après nous. Et puis si c'était le cas je mettrais la barre trop haut, personne ne peut égaler Ruben. Je me recule et m'adosse de nouveau au plan de travail. Je supporte plus de le voir comme ça, pleurer par ma faute. En plus ce n'est pas la première fois. Je soupire lourdement je ne sais pas comment me sortir de cette situation, comment nous ne sortir. Je ne vois aucun issue possible, c'est horrible. Je sais qu'il sera tenace jusqu'à ce qu'il obtienne ce qu'il veut. Alors peut être que si je lui fais vivre les choses il lâchera l'affaire. « Tu nous imaginerais comment disons dans 5 ans si nous étions toujours ensemble ? Réponds sincèrement ne triches pas.» Je me pose la même question, et je n'arrive pas à me projeter je n'ai jamais imaginer les choses si loin. Je suis incapable de me projeter dans l'avenir aussi loin. Preuve numéro je ne sais plus combien que je ne suis pas faite pour être en couple, que naviguer en solo c'est ce qui me convient le plus. Je pense qu'il nous imagine installer tout les deux, dans une maison certainement ? Je préfère les appartements. Il va nous imaginer avec un chien peu être, je déteste les animaux. On fera des dîner de famille tout les dimanche alternant les familles, je déteste ma famille ( à part toi James je t'adore.) Puis il imaginera certainement qu'on est un gosse ou un projet de gosse ou que je sois en cloque, tout ça je déteste aussi. Vous croyez encore qu'on est fait l'un pour l'autre ? Vous y croyez encore à cette histoire vous ? Et bien continuez d'y croire il faut bien quelqu'un pour y croire, cette personne ne sera pas moi. J'ai du mal à le regarder alors je regarde dans le vague et de temps en temps je pose mes yeux sur lui comme pour lui rappeler que je suis là, que je l'écoutes et que je ne le snob pas.
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MessageSujet: Re: like resignation to the end ► 10/04 - 14H07   like resignation to the end  ► 10/04 - 14H07 - Page 2 EmptyMar 10 Avr 2012 - 4:57

« S'il le faut, je ferais en sorte que tu m'oublies, ou que tu me déteste. » Mais comment pouvait-elle dire ça, et pourquoi surtout ? Elle voulait à tout prix que je me détache d'elle, c'est ça ? Pourtant j'avais été très clair, je ne serais jamais disposé à aimer quelqu'un d'autre à part elle. Elle était mon premier amour, et oui à trente-trois ans elle était la seule femme à qui j'avais dit "je t'aime" et je l'assumais pleinement. J'étais de toute manière incapable de la détester, quoi qu'elle puisse faire. Quand rien n'allait plus entre nous à une époque, au milieu de l'aventure, et qu'elle m'avait balancé bon nombre d'horreurs à la figure, j'avais essayé de la détester mais en avais été incapable. Alors elle pouvait tout entreprendre pour faire en sorte que je l'oublie et la déteste, ça ne fonctionnerait pas. Personne ne pouvait changer mes sentiments pour elle, pas même Moore en personne. « Ruben, si ce n'est pas toi, ce sera personne. » Pourtant je restais persuadé que si vraiment on venait à se séparer pour de bon elle et moi, Moore trouverait quelqu'un de bien mieux que moi, un chouette type, bien dans ses bottes, apte à la comprendre. J'avais quant à moi la désagréable sensation de la comprendre sans vraiment la comprendre. D'une part je connaissais son passé et comprenait pourquoi elle était dotée de ce si fameux caractère qui était le sien aujourd'hui, mais d'un autre côté il y avait encore une part de mystère chez elle, certaines choses que je ne parvenais pas à comprendre. En attendant elle avait marqué un mouvement de recul pour venir s'adosser contre le comptoir, s'éloignant donc un peu de moi. Soit j'avais une haleine de chacal, soit elle avait mal au dos, soit elle préférait prendre un peu ses distances. « Tu nous imaginerais comment disons dans 5 ans si nous étions toujours ensemble ? Réponds sincèrement ne triches pas. » Comment est-ce que je nous imaginais dans cinq ans, elle et moi ? Question piège, non ? Bien sur que s'en était une. Et ma foi je ne savais trop quoi répondre à cela, surtout qu'elle s'était montrée bien claire sur le fait que je ne devais pas tricher. La sincérité était de mise, vivement conseillée. Ma foi je n'avais plus qu'à prendre mon courage à deux mains, et lâcher le morceau. Je ne pourrais que me sentir mieux après ça. « Dans cinq ans, je nous verrais mariés et parents, bien sur. Et ça n'est pas parce que cela fait partie de mes projets et désirs, pas du tout. Je nous vois réellement dans cette situation, je nous vois avec une fille, celle-ci aurait tes yeux et tes cheveux. Ton portrait craché quoi. Alors oui d'accord ça n'est certainement pas la réponse que tu attendais, mais c'est bel et bien comme ça que je nous imagine dans cinq ans si nous parvenons à tenir jusque là tous les deux, ce qui semble tout de même assez mal parti tu me l'accorderas. Mais n'étant pas devin ni pourvu de pouvoirs surnaturels, je serais incapable de te dire si nous habiterions une villa près d'une plage, un chalet à la montagne, un appartement en ville ou une caravane sur un parking. Personnellement j'opterais pour l'appartement, vu que je vis actuellement en appartement. D'ailleurs j'ai omis un petit détail, un tout petit détail... j'ai un chat. Oui je sais, quelle déception. Mais rien ne nous obligerait à avoir des animaux de compagnie plus tard, bien sur. Si déjà j'arrive à te faire changer d'avis sur les enfants, ce sera une formidable victoire. Mais pourquoi j'ai l'impression que ça aussi, c'est mal barré ? Sinon, heu, vu que j'ai très peu de famille, nous n'aurons droit qu'à la visite de ma mère. Tu sais que ma soeur est je ne sais où, quelque part, dans ce monde, et à priori y'a encore peu de chance qu'elle vienne nous faire chier. Quant à mes amis... c'est pareil. » Les amis... pfff, on risquait pas non plus d'être emmerdés par les miens, car je n'en avais aucun, tout simplement. Avec un peu de chance j'aurais un semblant de vie sociale en sortant de ce jeu si je parvenais à garder le contact avec certains. « Voilà. Bon je suppose que c'est pas la peine de te demander comment toi tu nous vois dans cinq ans. Car dans une heure tu nous vois sans doute déjà séparés. Et ça, en admettant même le fait que nous soyons encore ensemble là, tout de suite, ce dont je doute. » Mais oui en fait, où en étions-nous au juste ? J'en perdais un peu mes repères d'un coup. Je pensais réellement que Moore n'était pas capable de se projeter dans l'avenir au delà d'une heure. Une heure... et encore j'étais bien optimiste en affirmant ça. Si nous parvenions à rester "ensemble" les trois prochaines minutes, ce serait déjà pas mal. Car après le discours que je venais de lui sortir, j'avais probablement signé mon arrêt de mort, la fin de notre histoire, de tous mes espoirs également. Ou le parfait discours de tue l'amour. Elle voulait de la sincérité, elle venait d'être servie et sur un plateau d'argent s'il vous plait.
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MessageSujet: Re: like resignation to the end ► 10/04 - 14H07   like resignation to the end  ► 10/04 - 14H07 - Page 2 EmptyMer 11 Avr 2012 - 1:34

Ma question est un piège elle est là pour lui faire comprendre que nous sommes les opposé je suis certaine que tout ce qu'il va dire c'est l'opposé de ce que je peux penser.« Dans cinq ans, je nous verrais mariés et parents, bien sur. Et ça n'est pas parce que cela fait partie de mes projets et désirs, pas du tout. Je nous vois réellement dans cette situation, je nous vois avec une fille, celle-ci aurait tes yeux et tes cheveux. Ton portrait craché quoi. Alors oui d'accord ça n'est certainement pas la réponse que tu attendais, mais c'est bel et bien comme ça que je nous imagine dans cinq ans si nous parvenons à tenir jusque là tous les deux, ce qui semble tout de même assez mal parti tu me l'accorderas. Mais n'étant pas devin ni pourvu de pouvoirs surnaturels, je serais incapable de te dire si nous habiterions une villa près d'une plage, un chalet à la montagne, un appartement en ville ou une caravane sur un parking. Personnellement j'opterais pour l'appartement, vu que je vis actuellement en appartement. D'ailleurs j'ai omis un petit détail, un tout petit détail... j'ai un chat. Oui je sais, quelle déception. Mais rien ne nous obligerait à avoir des animaux de compagnie plus tard, bien sur. Si déjà j'arrive à te faire changer d'avis sur les enfants, ce sera une formidable victoire. Mais pourquoi j'ai l'impression que ça aussi, c'est mal barré ? Sinon, heu, vu que j'ai très peu de famille, nous n'aurons droit qu'à la visite de ma mère. Tu sais que ma soeur est je ne sais où, quelque part, dans ce monde, et à priori y'a encore peu de chance qu'elle vienne nous faire chier. Quant à mes amis... c'est pareil. » Hé bah pas tant que ça en faite. Je l'ai écouté avec attention laissant la surprise se dessiner sur mon visage, un sourire de temps en temps. Tout ça va me compliquer les choses.. Mais bon je vais y arriver. J'ai l'impression qu'il me connaît bien que je ne l'imagine et un léger pincement au cœur me fait grimacer. « Voilà. Bon je suppose que c'est pas la peine de te demander comment toi tu nous vois dans cinq ans. Car dans une heure tu nous vois sans doute déjà séparés. Et ça, en admettant même le fait que nous soyons encore ensemble là, tout de suite, ce dont je doute. » Je souris légèrement, c'est tellement compliqué j'ai envie de me cogner la tête contre le plan de travail. Mais ça n'arrangerait rien. Je passe un main dans mes cheveux en soupirant lourdement. « Je vois pas ça si différemment de toi finalement, léger détail... Que tu connais déjà. Pour le mariage... je crois que je serais capable de dire oui. » dis-je dans un rire. Bon ok faire ce genre de commentaire ça va pas aidé mais il m'a échappé. Je reprends mon sérieux regrettant mon commentaire à la seconde. Je m'éclaircis la gorge. « Tu as raison, tu ne me feras jamais changé d'avis sur les enfants, je n'en veux pas je n'en ai jamais voulu. Je sais je suis très jeune encore mais rien ne va changer j'en suis certaine et désolé pour toi. Mais ce genre de vis n'est pas pour moi. Et y a tout un tas de fille qui rêve de cette vie, alors tu ne seras pas malheureux je t’assure tu seras bien mieux avec quelqu'un d'autre. Le genre de fille avec qui tu n'aurais pas cette putain de conversation assis sur le sol de al cuisine au milieu de débris d'assiette. T'aurais une relation posé, bon ok y a toujours des bas mais pas des bas aussi.. important que les nôtres on est tombé bien bas et on va pas s'en remettre. Pas ensemble en tout cas. Mais toi tu vas t'en remettre j'en suis certaine. Et peu être que d'ici quelques années t'aurais le culot de m'inviter à ton mariage et je te détesterais pour ça avant d'être infiniment heureuse pour ton bonheur. Ensuite tu m'enverra un faire part de naissance pour ta petite fille, pour cette petite fille qui ne me ressemblera pas. Et ça va me faire sourire. Et vu que je suis nulle je vais certainement t'envoyer le cadeau le plus pourri et le plus dangereux pour un bébé du genre couteau à viande. » Je ris légèrement et je lui explique que la vie sans moi n'est pas la fin de sa vie mais le début d'une autre bien plus agréable et plus belle. Et aussi que s'il est d'accord je pourrais toujours faire partis de sa vie mais d'une manière différente mais j'imagine qu'il ne voit pas les choses de cette manière ce n'est pas grave je pourrais me faire à l'idée de ne jamais le revoir bien que ça me fait mal. Je nous imagine dans quelques années nous croiser par hasard dans Dublin, lui poussant une poussette dans laquelle une jolie petite fille sera assise accompagné d'une magnifique jeune femme. Tandis que moi je serais seule, c'est comme ça que les choses sont censé se passé. Je me suis faite à l'idée de terminer la vie toute seule. Je sais que je ne répond pas aux critères d'un homme ou d'un homme bien en tout cas. Puis j'ajoute. « Et pour le truc que tu as dis tout à l'heure disant que t'es aller en taule et que t'es pas un mec pour moi... T'es un mec parfait et c'est certainement pour ça que tu n'es pas pour moi parce que je suis incapable d'être à la hauteur. Tu es quelqu'un de formidable tu mérites cette vie que tu imagines, cette vie que tu souhaite et que je serais incapable de te donner. » Je passe une main sur mon visage, fatigué par cette conversation. Je me hisse sur mes jambes et m'adosser au plan de travail. « Maintenant je t'en prie, accepte cette situation. S'il te plaît. » Je me veux suppliante parce que s'il me sort d'autres arguments, je serais incapable de m'en sortir une fois de plus. Alors accepte la chose ce sera bien plus simple avant que je ne prenne la fuite faute d'arguments supplémentaires.
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MessageSujet: Re: like resignation to the end ► 10/04 - 14H07   like resignation to the end  ► 10/04 - 14H07 - Page 2 EmptyMer 11 Avr 2012 - 14:59

Je venais d'être piégé et m'en étais parfaitement rendu compte. Ma foi puisque l'honnêteté avait été de mise, je n'avais pas eu d'autre choix que d'exposer clairement ma vision des choses à Moore, et je savais pertinemment que celle-ci ne lui plairait pas franchement. « Je vois pas ça si différemment de toi finalement, léger détail... Que tu connais déjà. Pour le mariage... je crois que je serais capable de dire oui. » Hum. Elle tentait de faire de l'humour, ou ?... Oh et puis peu importe, je savais de toute manière que rien de ce qu'elle venait de dire à l'instant n'était à prendre au sérieux. Très vite, Moore retrouva tout ce sérieux qu'elle venait de mettre de côté. « Tu as raison, tu ne me feras jamais changé d'avis sur les enfants, je n'en veux pas je n'en ai jamais voulu. Je sais je suis très jeune encore mais rien ne va changer j'en suis certaine et désolé pour toi. Mais ce genre de vis n'est pas pour moi. Et y a tout un tas de fille qui rêve de cette vie, alors tu ne seras pas malheureux je t’assure tu seras bien mieux avec quelqu'un d'autre. Le genre de fille avec qui tu n'aurais pas cette putain de conversation assis sur le sol de la cuisine au milieu de débris d'assiette. T'aurais une relation posé, bon ok y a toujours des bas mais pas des bas aussi.. important que les nôtres on est tombé bien bas et on va pas s'en remettre. Pas ensemble en tout cas. Mais toi tu vas t'en remettre j'en suis certaine. Et peu être que d'ici quelques années t'aurais le culot de m'inviter à ton mariage et je te détesterais pour ça avant d'être infiniment heureuse pour ton bonheur. Ensuite tu m'enverra un faire part de naissance pour ta petite fille, pour cette petite fille qui ne me ressemblera pas. Et ça va me faire sourire. Et vu que je suis nulle je vais certainement t'envoyer le cadeau le plus pourri et le plus dangereux pour un bébé du genre couteau à viande. » Donc les enfants, c'était mort, le mariage, pas avec elle non plus, une relation sérieuse et sur le long terme, avec une autre également... Putain Ruben, quand te décideras-tu enfin à ouvrir les yeux ? Cette fille ne veut pas de la vie dont toi tu rêves, alors laisse-la voler de ses propres ailes et arrête de tenter par tous les moyens de l'enfermer dans une cage. « Et pour le truc que tu as dis tout à l'heure disant que t'es aller en taule et que t'es pas un mec pour moi... T'es un mec parfait et c'est certainement pour ça que tu n'es pas pour moi parce que je suis incapable d'être à la hauteur. Tu es quelqu'un de formidable tu mérites cette vie que tu imagines, cette vie que tu souhaite et que je serais incapable de te donner. » Je voyais les choses dans l'ordre contraire : c'était moi qui n'était pas capable d'offrir à Moore la vie qu'elle souhaitait, moi qui me montrait égoïste au point de vouloir lui infliger cette vie tandis qu'elle avait encore toute la jeunesse devant elle. Moore fini par se lever, pour s'appuyer contre le comptoir. « Maintenant je t'en prie, accepte cette situation. S'il te plaît. » C'était demandé comme par désespoir, et avais-je de toute manière le choix ? Devais-je jouer les gros lourds, en remettre une couche, lui exposer je ne sais quel autre argument ? « Moore, je... » ... refuse ? vais me mettre à chialer ? me cogner la tête contre le frigo, attends, je reviens ? Non, rien de tout ça. D'abord je me mis à sa hauteur, car la discussion se ferait plus simple ainsi. « J'accepte cette situation. » Et non sans mal, je vous pries de vous l'assurer. Car accepter le fait que notre relation prenne officiellement fin cet après-midi dans cette cuisine, c'était particulièrement difficile même pour un mec de trente-trois ans comme moi, bien dans ses baskets, qui aurait sans doute du moins je l'espère une occasion prochaine de mener cette vie dont il rêvait. « J'accepte cette situation car je vois bien que nous allons droit dans le mur, et je veux te rendre cette liberté que j'ai l'impression de t'avoir volée. Je ne veux plus être constamment derrière ton dos, je ne veux pas t'infliger ses rêves qui ne sont pas les tiens. Tu es libre, Moore, si je puis dire. » Je n'avais pas non plus retenu Moore avec moi dans une relation dont elle ne voulait pas, contre son gré. Car il me semblait qu'elle avait été amoureuse de moi, tout de même. Moi je l'avais été d'elle, et l'étais toujours d'ailleurs. Mais il fallait maintenant passer à autre chose, pour le bien de tous, de nos deux cœurs également. « Puisque notre histoire vient à prendre fin aujourd'hui et qu'enfin je me sens prêt à l'accepter, je vais me laisser aller à quelques confidences, ou volontés si tu préfères. Si dans quelques années je deviens père de cette petite fille, celle qui ne te ressemblera pas comme tu dis, alors j'aimerais que je puisse faire appel à toi pour que tu en sois la marraine. Et pour ça, il faudrait que nous restions en contact après l'émission. Je pense qu'au nom de la belle histoire vécue au cours de cette aventure, nous pouvons rester de bons amis, non ? Une chose est sure, je ne veux pas te perdre aussi précipitamment. Par ailleurs je crois te l'avoir déjà dit dans la chapelle il y a de ça plusieurs semaines, je serai toujours là pour toi. La nuit, le jour, dans toutes les galères que tu rencontreras... je serai là. » Je ne comptais pas cesser de voir Moore du jour au lendemain. Si notre histoire d'amour était peut-être bel et bien terminée, j'espérais que cela donnerait naissance à une belle histoire d'amitié. Une amitié sincère, autant que l'amour que je lui avais porté. Je cesserais forcément d'être amoureux d'elle avec le temps, même si ça ne serait pas facile. On dit bien qu'il est impossible d'oublier son premier amour... « Et pour mon mariage, j'aurai en effet le culot de t'y inviter. Et si par la plus grande des surprises tu venais toi aussi à te marier un jour, car on ne dit jamais "jamais" et même si ça ne fait vraiment pas partie de tes projets, j'espère que tu penserais toi aussi à m'y convier. D'ailleurs si je viens à me marier le premier, tu feras en sorte d'attraper le bouquet, hein ! Tu me le jures ! » Je plaisantais maintenant, alors ça qui l'eut cru alors qu'il y a encore quelques minutes je chialais comme une madeleine. L'atmosphère s'était détendue, nous en devenions légèrement blagueurs et taquins. Parfait. Je ne voulais pas d'une fin de relation pleine de larmes et de regrets, alors cette fin me convenait amplement. Je vins déposer un baiser... sur sa joue. Le message était passé, mais mon affection pour elle était intacte. Et le serait pour toujours, comme la sienne pour moi espérons-le.
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MessageSujet: Re: like resignation to the end ► 10/04 - 14H07   like resignation to the end  ► 10/04 - 14H07 - Page 2 EmptyMer 11 Avr 2012 - 15:41

« Moore, je... » Il va refuser j'en suis certaine, il va refuser parce qu'il ne peut pas vivre sans moi comme moi je ne pourrais pas vivre sans lui. Il va refuser c'est certain.« J'accepte cette situation. » Mon coeur loupe un battement. Sérieusement ? Il accepte. Je ne sais pas si je dois être soulagé ou déçut. Je crois que c'est les deux à la fois. Au fond j'espérais qu'il trouve un autre argument. Je repense à ma discussion avec Syssoï. J'avais fais une sacrée tête de mule, mais tout ce qu'il avait dit je ne pouvais l'enlever de ma tête c'est certainement pour ça qu'une part de moi voulait qu'il se batte un peu plus pour me faire changer d'avis mais la plus grande part est persuadé que c'est la meilleure chose à faire. Mon regard vrille sur son torse, un léger pointe de déception dans celui-ci. Je remet mes cheveux en place. « J'accepte cette situation car je vois bien que nous allons droit dans le mur, et je veux te rendre cette liberté que j'ai l'impression de t'avoir volée. Je ne veux plus être constamment derrière ton dos, je ne veux pas t'infliger ses rêves qui ne sont pas les tiens. Tu es libre, Moore, si je puis dire. » Je suis libre ? Je n'ai jamais été enfermé dans quelque chose que je ne voulais pas, je n'ai jamais été retenu par lui contre mon gré. Non pas une seule seconde, je suis folle amoureuse de lui et ça me tue. Ça me tue de ne pas avoir les même rêves, qu'est ce que je donnerais pas pour... avoir les même rêve.. pour être moins... blessé, moins en auto souffrance pour être capable de changer radicalement et de devenir la femme qu'il souhaite, la femme qui veut des enfants, qui aiment les animaux et les réunions de famille.  « Puisque notre histoire vient à prendre fin aujourd'hui et qu'enfin je me sens prêt à l'accepter, je vais me laisser aller à quelques confidences, ou volontés si tu préfères. Si dans quelques années je deviens père de cette petite fille, celle qui ne te ressemblera pas comme tu dis, alors j'aimerais que je puisse faire appel à toi pour que tu en sois la marraine. Et pour ça, il faudrait que nous restions en contact après l'émission. Je pense qu'au nom de la belle histoire vécue au cours de cette aventure, nous pouvons rester de bons amis, non ? Une chose est sure, je ne veux pas te perdre aussi précipitamment. Par ailleurs je crois te l'avoir déjà dit dans la chapelle il y a de ça plusieurs semaines, je serai toujours là pour toi. La nuit, le jour, dans toutes les galères que tu rencontreras... je serai là. » Ses mots me font mal, je fais une grimace. La marraine de sa fille ? De cette fille que je ne voulais pas avoir ? Non hors de question mais je ne vais pas le lui dire puisque ça semble lui faire plaisir de me le dire. Rester en contact c'est possible, mais pas directement je pense que lui comme moi nous allons avoir besoin d'un temps pour se remettre de cette aventure, de notre aventure. Pourquoi suis-je si triste ? J'ai eu exactement ce que je voulais. « Et pour mon mariage, j'aurai en effet le culot de t'y inviter. Et si par la plus grande des surprises tu venais toi aussi à te marier un jour, car on ne dit jamais "jamais" et même si ça ne fait vraiment pas partie de tes projets, j'espère que tu penserais toi aussi à m'y convier. D'ailleurs si je viens à me marier le premier, tu feras en sorte d'attraper le bouquet, hein ! Tu me le jures ! » Je souris, un sourire tout de même légèrement forcé, non complètement forcé. Je n'attraperais pas le bouquet puisque je ne vais jamais me marier.. Ruben si ce n'est pas toi, c'est personne. « J’essaierais. » dis-je d'un ton assez doux et plein d'amertume. J'accepte ce baiser qu'il dépose sur ma joue et croise les bras quittant son regard. Je tombe sur un crayon qui traîne je ne sais pas pourquoi dans la cuisine. Je me déplace jusqu'à lui et retourne vers Ruben. Je lui attrape le bras et y écrit mon adresse à Dublin ainsi que mon numéro de téléphone. Je le regarde un sourire aux lèvres. « Tu peux m'appeler quand tu veux, venir chez moi quand tu veux même si c'est pas très beau. Par contre pas directement après l'émission je pense que je vais passer quelque temps en France. » Moyen parfait pour m'éloigner de lui et de son souvenir vous ne croyez pas ? Qu'est ce que je suis conne.. qu'est ce que je conne. J'ai le cœur chargée de regret. Mais est-ce que j'aurais pu faire autrement ? Je me demande si comme le dis Syssoï cette décision n'est pas égoïste enfin de compte. Mais c'est fait... c'est fait. Je me saisis de sa main que je caresse tendrement. « J'espère que tu seras heureux. » Et pour deux ce serait encore mieux, mais je ne lui dis pas. Je lui rend sa main et pose le crayon sur le plan de travail. Je contourne celui-ci et me retrouve devant la porte. « A plus. » Ça sonne comme un adieu non ? Je me demande si je serais réellement capable d'être son amie.. mais je vais essayer. Je passe la porte sans un dernier regard. Il va falloir que je trouve quelque chose à faire pour passer cette discussion, pour oublier cette fin qui de mon coté est loin d'être heureuse mais c'est mieux comme ça non ?
Sujet terminé pour Moore
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MessageSujet: Re: like resignation to the end ► 10/04 - 14H07   like resignation to the end  ► 10/04 - 14H07 - Page 2 EmptyMer 11 Avr 2012 - 16:51

Rester en bons termes, rester amis... Mouais, plus facile à dire qu'à faire, tout de même. Et voulais-je réellement ne rester que son ami ? Je vous le demande... Car comment oublier tout ce qu'on a vécu au cours de cette aventure, comment oublier ses sentiments amoureux que j'ai eu pour elle et que je n'ai jamais eu pour personne avant cela ? Et surtout, comment parvenir à ne rester qu'un ami pour celle qui compte encore terriblement à mes yeux et dont je reste éperdument amoureux ? J'aurais aimé qu'il eut été facile de ne plus être amoureux de Moore, peut-être que j'aurais moins souffert du fait que notre histoire était belle et bien terminée. Car j'en souffrais, vraiment beaucoup, même si dans l'immédiat mon intention était de faire bonne figure, de passer pour celui-ci qui était apte à surmonter ce genre d'épreuves. Seulement ça n'était pas le cas, car je le vivais très mal. J'avais en effet beaucoup d'appréhensions pour la suite. Je me demandais si je serais capable de l'oublier, d'en aimer une autre, de mener à bien ses projets dont elle n'avait pas voulu. Lui demander d'attraper le bouquet à mon mariage était, avec le recul, terriblement déplacé. Je le compris bien vite quand Moore me répondit avec âcreté. « J’essaierais. » Ruben, quelle connerie n'avais-tu pas encore sortie cette fois encore ? Une bien belle visiblement. Je ne pouvais pas revenir sur mes paroles, même si l'envie s'en faisait plus que jamais ressentir. Moore se saisit finalement d'un crayon trainant ici sans que je sache pourquoi d'ailleurs, et écrit sur mon bras ce qui semblait être son adresse, et son numéro de téléphone. « Tu peux m'appeler quand tu veux, venir chez moi quand tu veux même si c'est pas très beau. Par contre pas directement après l'émission je pense que je vais passer quelque temps en France. » Le fait qu'elle ne vive pas dans un palace ne m'importait en rien. J'avais certes des moyens bien plus élevés que les siens, mais je n'étais pas - ou plus - du genre à les exposer à la moindre occasion. Quant au fait qu'elle souhaitait passer un peu de temps en France après l'émission... que penser de cela, franchement ? Je sentais le coup foireux à la Syssoi, mais je préférais encore me taire. Putain, une vision absolument horrifique me vint à l'esprit. Syssoi et Moore, deux êtes incompris, sur la même longueur d'onde et quasiment du même âge... NON ! Je ne devais pas m'imaginer ce genre de choses, et puis avec un peu de chance, Syssoi n'était pas le seul candidat à habiter en France ici, hein... Oui, je pensais ça dans le but de me rassurer. Je souhaitais juste que si Moore en soit venue à me remplacer par la suite, ça ne soit pas par un mec qui soit physiquement parfait, et plus jeune que moi. Elle en vint ensuite à me caresser la main avec tendresse. « J'espère que tu seras heureux. » Oh non, pitié, plus de gestes comme celui-ci. Je ne voudrais pas en être amené à regretter ma décision d'accepter tout cela. Le plus malheureux dans cette histoire était que lorsque j'avais déposé un baiser sur sa joue quelques minutes plus tôt, c'était sa bouche qui me tentait. Mais je n'en avais rien fait, sachant pertinemment que j'aurais perdu toute crédibilité en débitant tout ça avant de l'embrasser ensuite. Moore fit le tour du comptoir, pour se diriger finalement vers la porte. « A plus. » Cette envie que j'eus tout d'un coup de lui courir après et de lui crier "Non, ne pars pas ! Je t'aime !". Le con, franchement. « À... plus. » Allez ta gueule Ruben, elle est déjà partie.

    Sujet terminé pour Ruben.



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