S'il y avait bien une chose qui différenciait totalement les hommes des femmes c'était leur façon d'appréhender les toilettes. Si elles aimaient à se retrouvent ensemble dans cet endroit peu reluisant, pour y effectuer des petites tâches basiques comme tenir la porte des toilettes, c'est vrai qu'elles sont rarement dépourvu de verrous. hum hum. Bref, les hommes eux, n'avaient aucun problèmes à se rendre en ces lieux seuls. C'est pour cette raison particulièrement évidente que je n'avais pas pris la peine d'inviter qui que ce soit à me rejoindre en ces lieux ni de lancer de communiqué informant les autres de ma présence. Ainsi, je dépose mon micro à l'entrée, dans la boîte prévu à cet effet, et puis j'entre, personne. Super. En même temps je m'en fiche un peu, mais soit. Je me dirige vers les urinoirs, y'en a deux, j'ouvre ma braguette et là, la porte s'ouvre. Merde. M'en fiche en réalité, mais je ne peux pas m'empêcher de soupirer. J'entends les pas se rapprocher, une fille. Avec un peu de chance, elle s'arrêtera dans la première cabine et ne remarquera même pas ma présence si bien que j'attends. Utopique. Le bruit se rapproche, je tourne la tête et putain, quel cauchemar. Qu'est-ce que tu veux ? » J'suis pas agressif, simplement indifférent, agacé aussi, mais simplement parce que j'ai envie de pisser. Tu comptes me regarder pisser ou je peux espérer un peu d'intimité ? » Je la toise, bien qu'elle semble décidé à camper. Bon accouche, j'ai pas toute la journée !

Evadne était totalement perdue, elle ne savait pas trop vers quel saint se vouer, ni son attitude était correcte ou non. Elle avait été élu chef d'équipe par le hasard, pensant qu'elle allait sortir de l'ombre sauf que non. Elle n'arrivait pas à aller vers les autres et il semblait qu'elle n'intéressait personne ici. Elle se sentait un peu inutile à vrai dire et elle craignait de se retrouver sur le banc des nominés. C'est ce qu'on pouvait appeler un léger coup de bambou. Elle était installée sur les escalier à observer les autres, et puis elle aperçut une silhouette familière. Aussitôt la candidat la suivit, il s'agissait de Slavin qui entra dans les toilettes. Sans se poser de questions elle le entra après avoir posé son micro. C'est vrai que c'était loin d'être le lieu le plus adéquate pour tenter de tisser des liens, mais elle n'était pas du genre à se poser ce genre de question. Elle remarqua le candidat près des urinoirs, peu gênée, elle s'approcha de lui. Il n'avait pas l'air très enclin à la conversation, mais elle tenta tout de même. « Repartir sur de meilleures bases... » Répondit Evadne d'une voix particulièrement douce, à son image. Elle fronça les sourcils face à sa question, particulièrement froide. « Oui bien sûr, désolée. » Aussitôt, elle se décala vers les lavabos sur lesquels elle s'installa, attendant qu'il ait fini sa petite affaire.

Je ne suis pas entrain de rêver, elle n'est pas entrain de me demander une nouvelle chance dans les toilettes ? Elle totalement bizarre cette fille, je soupire mais j'suis finalement soulagé qu'elle s'écarte me laissant pisser en paix. Enfin elle était dernière néanmoins, elle n'étais pas là à m'observer c'était déjà un bon début. Ce qui est étrange c'est son attitude, tendance moins garce que qu'elle ne l'avait été jusque là. Je la rejoins vers les lavabos afin de me laver les mains et l'observe un instant. « Donc si je résume t'as décidé de me faire chier dans les toilettes simplement pour repartir sur des bases que t'as défoncé à coup d'agression de baiser ? » J'ai envie de l'égorger, j'ai envie de l'égorger cette blondasse. Si je l'égorge est-ce que quelqu'un remarqua sa disparition ? Y'a pas de caméra en plus. Bref. J'suis de mauvaise foi totalement de mauvaise foi puisque techniquement je n'ai pas agis avec énormément de self-control. Je me rends compte que je m'acharne, ça devient une habitude de m'acharner sur cette pauvre qui n'a vraisemblablement rien demander à personne. « J'sais pas vraiment ce que t'attends de moi mais il se passera rien. » Genre rien du tout, aucune partie de sexe sauvage dans les toilettes, aucune relation pourrait s'apparenter à l'amitié, non rien de tout ceci. J'aurais pu lui dire que mieux elle sera loin et mieux ce serait mais je pense qu'elle en a déjà assez reçu en plein visage, j'suis pas aussi mauvais. J'suis même pas mauvais du tout. J'hésite à quitter la pièce puisque mes mains dorénavant lavés et séchés, je n'ai plus rien à faire ici néanmoins, j'reste tout de même.

Slavin, une fois encore agissait comme un connard fini à l'égard d'Evadne qui fronça légèrement les sourcils. Il venait de la blesser, s'en était-il au moins rendu compte ? Elle ne pensait pas, et quand bien même. Elle était aussi tout à fait certaine qu'il s'en fichait. Elle ne peut s'empêcher de soupirer avant de répondre. « Que TU AS défoncé en me laissant en plan. Tu sais que le sexe apaise les tensions je présume. Et je suppose que tu sais aussi qu'il n'y a pas de caméra dans ces toilettes si c'est la réaction de ta petite Adie chérie qui t'inquiètes. » Evadne avait choisit d'être méprisante puisque user de la manière douce n'avait aucune incidence sur lui. Elle s'approcha et se mit à jouer avec le pan de son tee-shirt. « J'attends que tu te décides enfin à agir comme bon te semble parce que je sais que tu en as autant envie que moi, je l'ai senti quand tu m'as touché. Et je le vois dans tes yeux. » Evadne était sûr d'elle, et c'était rare, elle était différente lorsqu'elle se trouvait en compagnie de Slavin. Elle était elle et n'avait pas peur d'agir comme bon lui semblait. Si bien qu'elle se mit sur la pointe des pieds pour l'embrasser. Un baiser furtif, puisqu'elle se dirigea vers la cabine de toilette face à eux et laissa glisser sa robe qui s'échoua sur le sol dévoilant ses sous-vêtements. « Dans trente seconde j'enlève le haut. Trente, vingt-neuf, vingt-huit... »

J'ai trop de mal à la cerner cette nana, j'ai trop de mal à savoir quand elle est sérieuse ou quand elle l'est pas. J'arrive pas à savoir si elle c'est naturellement une garce ou si elle me réserve un traitement de faveur. C'est vrai que j'suis pas toujours tendre avec elle, c'est vrai aussi que j'ai tendance à agir comme un gros con avec elle, mais elle ne me laisse guère le choix. Elle ne comprend pas qu'elle m'emmerde, que j'veux qu'elle se tire et qu'elle arrête de me d'adresser la parole ? J'devrais peut être lui dire, mais j'crois qu'elle est bien décidé à me faire chier quoi qu'il arrive. Du je crois les bras devant son petit discours auquel je ne réponds rien. Si elle s'imagine qu'elle arrive à me persuadé de la sorte elle se goure totalement. Je ne bronche pas d'un poil quand elle s'approche et qu'elle se met à jouer avec mon tee-shirt, j'réagis pas parce que j'sais que ça la fera encore plus enrager si je m'énerve pas. Elle me fait un discours totalement sans queue ni tête, c'est pas comme si elle savait réellement ce dont j'ai envie là maintenant. Parce que pour le coup j'aimerais bien qu'elle se tire. Elle m'embrasse. Bon là elle m'emmerde. Mais elle se tire, j'ai bien l'impression que s'en est fini sauf qu'au lieu de partir, elle enlève sa robe. Ok j'vais me la faire, mais sûrement pas dans le sens où elle le souhaite. Mais là c'est rien encore, le spectacle qui suit, c'est le clou, la palme, le truc qui doit sûrement me faire flancher. Je m'avance pour ramasser la robe sur le sol, et soupire. Et j'entre dans les toilettes. « Evadne rhabille toi maintenant t'es ridicule... » Je lui tends sa robe, et l'observe dépité. « T'as pas réellement envie qu'il arrive quoi que ce soit ici n'est-ce pas ? De toute façon, j'suis pas sûr que t'arrêterais si je te donnais enfin ce que tu sembles vouloir... » Ou peut être que si, peut être que c'était la solution finalement. J'sais pas, j'sais plus. J'entends du bruit, si bien que je me décale, me retrouvant tout près d'elle, trop près afin de fermer la porte et de la verrouiller. Je n'ai pas envie que quelqu'un n'entre et ne nous surprenne ainsi. J'prends simplement mes précaution. Nos regards se croisent, je dégage une mèche de son visage dans un geste incroyablement tendre. C'est pas bon signe. Et me recule finalement me retrouvant rapidement le dos contre la porte puisque cette pièce est vraiment trop étroite.

Evadne est déçue, Slavin n'a pas réagit comme le l'aurait souhaité, il se contente de l'ignorer ce qui a tendance à la blesser. Elle a un peu plus d'espoir lorsqu'il s'approche, mais il se contente de ramasser sa robe qui gît sur le sol. Elle se sent meurtri, elle se mettrait sans doute à pleurer si elle n'était pas aussi déterminé, elle déteste qu'on lui dise non, elle déteste par dessus qu'on lui dise comment se comporter. C'est pour cette raison qu'elle refuse de prendre sa robe lorsqu'il l'a lui tend. « J'ai déjà baisé dans des lieux plus glauque, je m'en fiche de l'endroit, j'en ai envie c'est tout. Et toi aussi. Je le sais. » Elle avait faillit dire qu'elle le connaissait aussi. Sauf que non, elle ne le connaissait pas, elle en avait simplement l'impression, elle avait cette impression depuis qu'elle l'avait vu et c'est ce qui la poussait à agir de la sorte. Elle se senti déstabilisé lorsqu'il se rapproche d'elle, comme elle ne s'y était pas attendu. Il ferme la porte, elle croit qu'il va céder. Sauf que non, il lui caresse seulement le visage. Ce geste la déstabilise davantage encore que tout le reste. Sa respiration s'est même accéléré, elle ne cesse de l'observer et puis se rapproche réduisant la distance qui les séparait à néant. Elle pose ses mains sur le torse de Slavin. « Je te laisserais tranquille, si c'est ce que tu veux je te laisserais tranquille. » Elle n'a pas vraiment envie, elle préfère de loin être proche de lui mais il semble qu'il ne partage pas son avis si bien qu'elle est prête à renoncer. Si c'est ce qu'il veut, elle renoncera. « S'il te plait... » Elle se soulève légèrement, elle doit se mettre sur la pointe des pieds pour atteindre ses lèvres. Elle s'en empare avec délicatesse, ses mains, elles, se glissent sous son tee-shirt pour caresser son torse.

Elle continue à s'obstiner, elle continue de m'affirmer qu'elle veut juste baiser et ce mot dans sa bouche déforme quelques instants mon visage. Finalement elle n'est peut être pas aussi fragile que je le pense, elle est peut être plus forte qu'elle n'en a l'air, peut être qu'elle est ainsi pour se protéger d'un mal. Cette fille me fascine en quelque sorte, je pense que c'est aussi pour cette raison que je refuse de lui donner satisfaction. Parce que j'suis pas le genre de mec à renoncer à une partie de baise surtout lorsque la jeune femme en crève d'envie. J'suis le premier à séduire, j'suis le premier à charmer et j'suis le premier à me moquer du lieu dans lequel on se retrouve. Mais j'suis aussi le type qui s'évertue à repousser Evadne alors qu'il a failli perdre le contrôle la semaine dernière. Ce contrôle j'essaye de tout faire pour le conserver, ça m'oppresse, j'sais plus vraiment comment faire pour la repousser une nouvelle fois. J'devrais me résoudre à partir à quitter cette pièce mais j'peux pas. Je regrette presque aussitôt de l'avoir touché de la sorte, parce qu'elle se rapproche une nouvelle fois. J'sens son coeur battre à tout rompre dans sa poitrine. Je soupire face à sa révélation. « Tu sais que tu en es incapable tout comme t'es incapable d'arrêter de m'embrasser. » Tout comme je suis incapable de la repousser. Pourtant, quand ses lèvres se posent à nouveau sur les miennes, je pose mes mains sur ses épaules prêt à lui dire de partir. Sauf que je la laisse m'embrasser, et que je lui réponds en retour. J'sens ses mains se glisser sous mon tee-shirt, ses mains remonter le long de mon torse, je frisonne. Je finis tout de même par la repousser avec vigueur mettant un terme aux baisers par la même occasion. « Eva... » Je souffle alors que je la maintiens toujours entre mes mains, je n'arrive pas à me détacher de son regard émeraude. Elle m'agace, elle ne doit pas savoir à quel point elle m'agace.

Evadne sent qu'elle a touché Slavin, elle sent qu'il est sur le point de craquer, elle se sent tellement mieux à présent. Elle se sent pousser des ailes, se sent presque soulagé qu'il ne tente pas de la repousser une énième fois. Pourtant sa remarque elle est vraie, elle ne pourra sans doute pas le laisser tranquille, mais elle va essayer de s'y tenir. Elle va essayer parce qu'elle le lui a en quelque sorte promis. Elle pourrait lui dire mais elle s'y abstient parce qu'elle est certaine qui ne le croira pas. Eva n'a plus envie de parler, elle veut juste l'embrasser, et c'est ce qu'elle fait, elle y met même du coeur à l'ouvrage. Elle l'embrasse avec une certaine passion démontrant toute l'envie qu'elle a d'aller au delà de ces baisers. Elle en a envie depuis qu'il l'a embrassé en retour dans le dressing. Ses mains se font plus aventureuses à mesure que le baiser avance, elle caresse son torse et dévie jusque dans son dos, ses omoplates, elle a toujours eu un faible pour les omoplates des hommes, ça s'explique pas. Mais elle aime les toucher. La jeune femme s'apprête à retirer son tee-shirt mais il la repousse finalement. Elle soupire et plonge son regard dans le sien, elle n'aime pas trop cette façon qu'il a de prononcer son nom. La candidate se dégage de son étreinte, elle n'en a pas fini avec lui et tente bien de le lui faire comprendre. Si bien qu'elle s'empare à nouveau de ses lèvres, et remonte son t-shirt, elle interrompt le baiser juste le temps de faire passer le vêtement par sa tête, elle le laisse tomber sur le sol. Et récupère ses lèvres, Evadne a tout le loisir de parcourir son torse libéré de ses vêtements. Elle fait glisser ses doigts lascivement sur son torse jusqu'à ce qu'ils butent sur la ceinture de son jeans. Leurs langues s'entrechoquent, elles se battent, pendant ce temps, elle déboutonne son pantalon et glisse l'une de ses mains à l'intérieur de son boxer. Elle en a marre de jouer, elle a besoin d'action, elle veut lui faire comprendre qu'elle tient les rênes à présent. Elle sent l'Américain se tendre légèrement sous ses caresses. Et quitte ses lèvres un instant, elle s'attaque à son cou, qu'elle couvre de baisers, sa mâchoire, son torse, il lui arrive de dessiner des cercles langoureux avec sa langue. Elle si déterminé à le satisfaire qu'elle y met tout son cœur. Au bout de plusieurs minutes, elle s'interrompt dans les caresses qu'elle lui prodigue, elle sort même sa main. Puisqu'elle s'affaire à lui retirer son pantalon. il n'est plus question de faire machine arrière à présent, ils ont atteint un point de non retour dont elle compte bien profiter. Evadne regarde Slavin une dernière fois avant de l'embrasser une nouvelle fois, elle l'embrasse furtivement avant de se baisser au niveau de son pénis. Elle le prend en main et décide de lui offrir une fellation en bonne et due forme.

Je laisse tomber, j'arrête de luter parce que finalement, j'crois que je n'ai plus réellement envie de perdre du temps et de l'énergie à la repousser alors que ça arrivera de toute façon. Je peux pas me résoudre à la repousser, je me dis que si elle obtient ce qu'elle souhaite, peut être qu'elle abandonnera. Et c'est pas forcément une torture de se laisser aller avec elle, demain peut être, dans une heure sûrement. Mais là, pour l'instant, je la laisse mener la danse. Je me laisse embrasser, je me laisse déshabiller et caresser. Elle ne tarde pas à me procurer du plaisir, et puis finalement je l'attire contre moi, et l'embrasse, cette fois-ci c'est moi qui le décide, de la même manière que dans le dressing. Quand je retrouve ses lèvres j'ai l'impression de respirer comme si la pression des dernières minutes avaient été évacué par ce simple baiser. Je me laisser aller à découvrir son corps que j'effleure délicatement. Mes lèvres quittent les siennes pour se nicher contre sa nuque contre laquelle je souffle. Je la déleste enfin de ce fameux soutien gorge dont elle voulait se débarrasser un peu plus tôt, et puis elle se retrouve nue la seconde d'après, et malgré l'étroitesse de la pièce nos corps finissent par s'unir en douceur. Elle se cambre sous mains qui la maintienne. Calé contre le mur, nos bassins remuent dans un rythme soutenu. Ses mains se resserrent contre mes épaules et sa bouche se plaque contre la mienne afin d'étouffer un gémissement qu'elle n'a pas réussi à contrôler. Et puis alors que mon coeur est sur le point de se s'échapper de ma poitrine et que muscles bandés à l'extrême commencent à se relâcher, je la sens se cambrer sous mes mains. J'capture une dernière fois ses lèvres pour conclure cet échange bestiale. Je la repose sur le sol lui laissant tout le loisir de se rhabiller. Je l'observe en silence alors que je sens déjà mon coeur se déchirer dans ma poitrine alors qu'il n'a pas repris son allure habituelle. Et puis je me baisse pour ramasser mes vêtements, j'suis prêt à ouvrir la porter partir sauf que je suis nu et que j'suis pas dans l'appartement de la dite nana, mais dans le nid d'amour de Cupidon. Je me ravise et enfile mes fringues dans un silence presque pesant. Et comme le plus grand des connards je me tire sans un regard pour la concerné, hors de cette pièce pour rejoindre la salle de bain où seule un douche parviendra à me calmer. Parce que malgré cela, j'ai toujours envie de l'étrangler.