SHOCK ME LIKE A ELECTRIC FEEL
W/ NEMO, 30 MAI À 17H28

Le centre de remise en forme… où était-ce, encore ? Je pouvais bien me poser cette question, puisque ce lieu, je l’avais si peu fréquentée en trois semaines. Il fallait que je remédie à cette situation. Logique que je boude la salle de sport, ça, je comprenais… mais le spa et la piscine étaient plutôt attrayants, quand on y pensait bien. Voilà pourquoi je me convainquis d’aller y passer un petit moment, à la fin de la journée. Il devait être aux environs de dix-sept heures trente quand je m’y rendis, toujours vêtu de la même façon que lors de mon entretien dans la chapelle avec Valentina. Je ne sais pas ce que je m’attendais à trouver sur les lieux, mais en dehors du sauna et du hammam, il n’y avait que les tables de massage de vraiment intéressantes, si un tant soit peu on était accompagné… Ce qui était loin d’être mon cas. Haussant les épaules, je m’apprêtais à sortir de la pièce quand je me retrouvais nez à nez avec Némo. Amusant, quand on y pense : la dernière fois que nos routes s’étaient croisées, c’était dans la pièce d’à côté, dans ce centre de remise en forme. « Tiens, si ce n’est pas mon crétin en détresse favori. » le saluais-je, à la blague, faisant allusion à notre première rencontre.

Bon, hm, que dire de Némo qui, visiblement, ne porte pas grand-chose sur son corps, alors que je passe à deux doigts de lui rentrer dedans. Un rapide coup d’œil à sa tenue, et déjà, je me sens le rouge montée aux joues. Rah lala, je vais devoir m’y faire, au nombre d’hommes qui se promène en costume de bain et/ou en sous-vêtement dans les parages. « Il n’y en a qu’un, et il est là ! » Je souris néanmoins, contente de tomber sur lui. Nous n’avons pas vraiment eu la chance de rediscuter, depuis la dernière fois, où je lui ai carrément sauvé la vie, oui, oui ! Son regard se porte au dessus de mon épaule, et je sens qu’il regarde la salle dans mon dos. Pourquoi, aucune idée. « Tu es venue pour un petit moment de détente ? En tous cas c’est cosy ici, je n’étais jamais passé par-ici. » De la tête, je lui fais signe que non. « Pas spécialement, plus par curiosité, en fait. Première fois que je mets les pieds ici, comme toi. » L’endroit était certes, charmant, mais n’avais-je pas eu l’intention de quitter les lieux, quelques minutes plus tôt? « Mais bon, toute seule, c’est un peu tristounet. Tu comptais faire quoi? Je peux te tenir compagnie? » Je lui demande, poliment, au cas où il préférait profiter seul de la luxure des lieux. Sait-on jamais. Mais je n'ai pas envie de partir, ni d'être seule. J'espère que ça ne lui dérange pas que je reste.