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 and every time i scratch my nails down someone else's back i hope you feel it... well can you feel it, 08.11 - 17:16

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Camille

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IVAN

J'avais beau retourné cette situation dans tous les sens, je ne savais plus exactement ce que j'étais censé faire, comment j'étais censé réagir ou même ce que j'étais censé ressentir. J'étais totalement perdu, et probablement était-ce la première fois que je nageais dans un tel néant, sans pouvoir en voir le bout. Parce que quoi qu'il arrivait, à mes yeux, j'en ressortais forcément perdant, et cette idée me faisait toujours un peu plus mal. Cela faisait sept semaines que j'étais entré dans le nid, et il ne m'en avait pas fallut plus d'une seule pour m'attacher au jeune homme, pour m'attacher à Ivan. Lors du prime dernier, lorsque celui ci avait laissé sa main se glisser dans celle de sa partenaire, j'avais bien compris que quoi qu'il puisse arriver, je ne tenais pas la route. Ce que je voulais n'avait plus d'importance, sa décision était déjà prise, et ce avant même qu'il n'ait réellement eu le temps d'y réfléchir. Peut-être parce qu'elle semblait encore plus fragile que moi, ou tout simplement parce que je n'avais été qu'une sorte de fantasme, l'homme aux yeux océans, le premier homme qu'il avait embrassé. Sauf que j'étais tombé dans le panneau tout seul, sans l'aide de personne et sans qu'il me le demande. Je m'étais attaché. Alors certes, je m'attachais bien rapidement à n'importe qui, pour autant, ce n'était pas pareil avec le beau brun. J'avais tenté de l'éviter toute la semaine, non pas parce que je lui en voulais de quoi que ce soit, mais surtout parce que j'avais bel et bien peur d'agir dans la précipitation. Et peut-être que ce temps, loin de l'autre l'aiderait à réaliser que je n'étais au final pas grand chose. Un petit coup de coeur, une illusion d'un soir facilement remplaçable. Parce que remplaçable, je n'avais jamais douté une seconde de l'être. J'en souffrais même chaque minute, puisque c'était ce que j'avais vécu toute ma vie. Croyez moi, ce n'était pas une manière de me faire plaindre, non, ce n'était qu'une comptine qui se répétait encore et toujours. Et pas un moment cette pensée ne m'avait quitté lors des derniers jours, si bien que j'avais l'impression de devenir fou. J'en étais même venu à boire, chose que je n'avais jusqu'ici jamais osé faire. Rassurez-vous, je n'étais qu'un alcoolique d'un soir, bien loin de vouloir réitérer l'expérience, mais là, assis sur le bord de mon matelas, je m'étais simplement dit que ça ne pouvait plus durer. Du coup, j'avais saisi ma veste en laine, et après avoir entouré mes épaules de celle ci, avais fini par quitter le château pour me rendre dans la forêt. Peut-être qu'un peu d'air frais me ferait du bien. Peut-être arriverais-je à y voir plus clair. Evidement que cela ne risquait pas d'arriver de la sorte. Alors, je décidais de marcher, des branches se craquant sous mes pieds à chacun de mes passages. Finalement, et plus rapidement que j'avais pu l'imaginer, j'avais fini par atteindre la limite, ce mur invisible qui nous séparait de la réalité. L'extérieur. C'était une notion que j'avais presque fini par oublier ces derniers jours, moi qui avais prévu de me relancer dans le train de la vie, de quitter ma chambre, mes habitudes... Allais-je réellement réussir à y parvenir seul ? Et dans quel état allais-je quitter le nid ? Tant de questions qui restaient encore sans réponse, alors que, trop curieux, je cherchais déjà à en deviner la fin. Effleurant l'impasse du bout des doigts, un bruissement attira mon attention, derrière moi. Me retournant, mes yeux ne tardaient pas à tomber sur le visage quelque peu apeuré d'Ivan. Une part de moi était encore contente de le voir, alors que l'autre tentait de se convaincre qu'il était probablement mieux de garder ses distances. Moi, j'étais juste perdu, quelque part entre les deux. Une zone indécise et encore indéfinie. Alors, serrant le poing, j'avais fini par prendre la parole. « Je t'ai évité... je t'ai évité toute la semaine. » il avait probablement du s'en rendre compte. Mais à vrai dire, j'avais toujours eu ce besoin d'être un peu trop honnête avec les personnes que j'estimais. « Je... Tu as fait ton choix, n'est ce pas ? » la question semblait d'ailleurs plutôt rhétorique, bien que la part encore insensée de ma personne cherchait à se rassurer comme elle le pouvait. « Je vous ai vu, Dimanche soir et... » baissant les yeux un court instant, j'avais fini par reprendre la parole « Et je ne peux pas rivaliser, avec elle, d'accord ? Je ne peux rivaliser avec personne, je... je n'en ai même pas envie. Alors, je veux savoir Ivan. Tu as fait ton choix, n'est ce pas ? » les yeux légèrement gonflés, mon regard avait fini par se déposer dans le sien « S'il te plait, dis le moi, j'ai besoin de savoir. » parce que j'en avais plus qu'assez de devoir analyser le moindre détail, s'il l'avait choisi alors très bien, je ne lui en voudrai pas, mais il fallait qu'il me le dise.
Ivan

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MessageSujet: Re: and every time i scratch my nails down someone else's back i hope you feel it... well can you feel it, 08.11 - 17:16   and every time i scratch my nails down someone else's back i hope you feel it... well can you feel it, 08.11 - 17:16 EmptyLun 4 Nov 2013 - 14:35

Camille ne t’avait pas adressé un mot de la semaine, pas un seul. Et c’était bien ce que dont tu avais eu peur, ce que tu craignais depuis le début. Qu’il s’éloigne, que n’importe qui s’éloigne de toi. Ce n’était pas ce que tu voulais, toi. Depuis le début de l’aventure, tu avais pris l’habitude de passer régulièrement du temps avec le jeune homme, et cette semaine il t’avait atrocement manqué. C’était idiot, sûrement, mais il fallait bien que tu l’admettes. Camille te manquait. Et ça te faisait du mal, tout ça. Vraiment du mal. Cette semaine était pire que la précédente, à vrai dire. Et tu ne saurais pas ce que tu deviendrais si India s’éloignait à son tour. Après tout, c’était ce que tu méritais. Tu méritais tout ça, tout ce qui t’arrivait. C’était ce que Becca ne cessait pas de dire, et tu supposais qu’elle avait raison. Tu méritais d’être malheureux, parce que tu avais fait du mal à deux personnes à qui tu tenais. Et plus les jours passaient, plus tu te disais que ce n’était pas si mal si tu étais éliminé ce dimanche. C’était mieux pour tout le monde, vraiment. Et puis comment est-ce que tu pourrais continuer l’aventure si Camille ne te parlait plus ? Est-ce qu’il irait jusqu’à en oublier ton existence ? Tu te doutais que ce n’était pas bien compliqué de t’oublier, mais tu n’en avais pas envie. Tu tenais à lui, et égoïstement tu ne voulais pas cesser d’être proche du parisien. Et tu ne supportais plus tout ça, ce chaos dans ta tête, Becca qui ne faisait que t’embrouiller en plus de ça. Elle ne faisait qu’aggraver les choses, alors qu’elle était censée être ton amie. Tout était si confus, et tout allait si mal. Tu t’étonnais même de ne pas encore avoir pleuré à cause de tout ça, mais à vrai dire tu avais juste peur qu’on se moque encore plus de toi, alors tu te retenais. Et toi qui aimais tant être entouré, et avoir de la compagnie, tu désires être seul en ce moment-même, et c’est bien pour ça que tu pars te promené dans la forêt sans personne à tes côtés. Peut-être que les feuilles iraient te souffler la réponse à tous ces problèmes. Peut-être que ça t’aiderait à trouver la solution. Mais au lieu de ça, tu te perds, encore une fois. Et tu tombes sur Camille, encore une fois. À croire qu’il était destiné à être ton sauveur de la forêt. Enfin, ce n’était pas vraiment ce à quoi tu penses dès que tu le vois. Ce à quoi tu penses, c’est à rebrousser chemin. Parce que s’il t’a évité toute la semaine, c’était pour la bonne raison qu’il ne voulait pas te voir – déduction logique, n’est-ce pas ? – alors il n’y avait aucune raison pour qu’il veuille te voir là, maintenant. Et même si ta seule envie était d’aller te serrer dans ses bras pour qu’il te fasse un câlin comme il avait pu te le faire les semaines précédentes, tu te retiens et tu t’apprêtes à faire demi-tour, pour ne pas le déranger. La chose que tu détestais le plus, c’était rendre les gens malheureux, les déranger,… être une source de perturbation, en somme. Sauf qu’il parle, alors tu ne pars pas. Tu as besoin de l’écouter, t’as besoin d’entendre sa voix. « Je t'ai évité... je t'ai évité toute la semaine. » Ça, tu le savais très bien. Tu l’avais remarqué et ça t’avait fait tellement, tellement mal. Si bien que tu as une boule au ventre qui se forme lorsqu’il prononce ces mots, et que tu baisses le regard vers tes pieds. Après tout, tu ne pouvais pas le forcer à supporter ta présence. Ce n’était pas important s’il te manquait. Tu n’étais pas la personne importante dans cette histoire, non, vraiment pas. « Je... Tu as fait ton choix, n'est ce pas ? Je vous ai vu, Dimanche soir et... Et je ne peux pas rivaliser, avec elle, d'accord ? Je ne peux rivaliser avec personne, je... je n'en ai même pas envie. Alors, je veux savoir Ivan. Tu as fait ton choix, n'est ce pas ? » Tu relèves automatiquement les yeux vers lui, parce que tu ne comprends pas trop. Dimanche soir, tu tenais la main et tu serrais ta partenaire dans tes bras, chose qui ne changeait pas vraiment de d’habitude. Cela ne signifiait en rien que tu avais fait ton choix. Tu n’étais tout simplement pas en état de faire un quelconque choix. Tu en étais incapable. « S'il te plait, dis le moi, j'ai besoin de savoir. » Tout s’embrouillait, en fait, tu aurais dû faire demi-tour tant qu’il était encore temps. Tu avais tellement peur, peur de faire quelque chose et de le perdre. En imaginant que tu ne l’avais pas déjà perdu. Ou même de perdre India. Tu ne supporterais pas ça, tu ne supporterais aucune perte de la sorte. « Je.. C’est ce que tu as envie d’entendre… ? C’est.. c’est ce que tu as besoin d’entendre .. ? » tu demandes doucement sans le quitter des yeux. Parce que tu pourrais le dire, oui, tu pourrais le dire si c’était ce dont il avait besoin. Tu ferais tout ce qu’il voudra, vraiment. Tu étais quelqu’un d’obéissant. Quelqu’un d’obéissant, et en plus de ça tu ne voulais que le bien d’autrui. « Je.. je peux le dire si c’est ce que tu veux mais.. mais je suis un mauvais menteur et.. non, je n’ai pas fait de choix… » tu avoues, finalement. Après tout, il était concerné, et il devait savoir. C’était son droit. « Je.. je ne te demande pas de rivaliser avec qui que ce soit.. tu.. c’est inutile… tu as tout pour toi, tu sais ? » Ca aussi il devait le savoir. Il était à la hauteur, contrairement à ce qu’il pouvait croire. C’était toi qui ne l’étais pas. « C’est moi, je.. je suis la mauvaise personne. Pour toi comme pour elle. C’est juste que vous n’arrivez pas à vous en rendre compte maintenant.. » tu dis tout bas. Tu ne disais pas ça pour qu’ils te laissent tranquille, pour te rabaisser, ni quoi que ce soit. Ce n’était pas vraiment ton genre. Tu ne disais que la vérité, ou ce qui pour toi  relevait de la vérité. Tu le pensais, sincèrement, et ça se voyait très probablement dans ton regard. Tu étais censé finir seul, et tu allais finir seul. « Tu me manques.. » que tu finis par murmurer en baissant les yeux. Ça paraissait ridicule, mais c’était vrai. Il te manquait. Tu avais besoin de partager des moments avec lui, c’était comme ça. C’était plus fort que toi. Tu en avais pris l’habitude, et ne plus le faire te rendait si triste…
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MessageSujet: Re: and every time i scratch my nails down someone else's back i hope you feel it... well can you feel it, 08.11 - 17:16   and every time i scratch my nails down someone else's back i hope you feel it... well can you feel it, 08.11 - 17:16 EmptyMar 5 Nov 2013 - 18:34

Si il y avait bien une personne que je ne m'étais pas préparé à voir, là, dans cette forêt, c'était bel et bien Ivan. Pourtant, mes pieds m'avaient inconsciemment guidés à l'endroit exact de notre précédente rencontre, comme si mon cerveau cherchait à se remémorer ces moments passés avec lui. Je n'arrivais même plus à me comprendre. C'était comme si mon corps tout entier n'arrivait plus à lui résister, comme si dès qu'il s'agissait de lui, je ne répondais plus exactement de moi même. Ou alors, peut-être étais-je justement un peu trop à la merci de mon être. Tout était bien trop confus pour que j'arrive encore à en tirer une conclusion. Toujours est-il qu'il était là, juste en face de moi, et que le voir me faisait probablement autant souffrir que cela pouvait me faire du bien. J'avais volontairement cherché à l'éviter tout au long de la semaine, m'étant dit que de cette façon, il aurait le temps de se rendre compte que je n'étais pas bien utile, qu'il n'avait pas vraiment besoin de moi. Mais la vérité était que je n'en savais rien, et encore une fois, c'était cette incertitude qui me faisait bien plus mal que le reste. Parce que quoiqu'il se passe, lorsqu'il s'agissait de lui et de moi, lorsqu'il s'agissait de nous, tout semblait toujours un peu plus incertain. Et clairement, je n'étais pas le genre de garçon à aimer patienter trop longtemps pour ce genre de choses, probablement parce que je m'étais déjà fait duper par le passé, et que même si je savais que dans tous les cas, il ne chercherait pas à se jouer de moi, une part de mon être ne pouvait s'empêcher d'émettre des doutes à ce sujet. Alors, mes yeux avaient détaillés un court instant les siens, sans trop savoir quoi lui dire, sans trop savoir si je devais même dire quoi que ce soit. Peut-être allait-il finir par rebrousser chemin. Pourtant, ce n'était même plus ce que je voulais. Non, maintenant qu'il était devant moi, je voulais simplement qu'il reste là. Et même si nous en venions à ne rien nous dire, sa simple présence suffirait probablement à me rassurer. Ce n'était malheureusement pas la chose la plus seine à faire, et dans tous les cas, il allait falloir un jour ou l'autre réussir à franchir cette impasse qui semblait nous faire défaut. Alors, j'avais fini par lui dire que j'avais besoin de savoir. Que j'avais besoin de savoir s'il avait fait son choix ou non. Parce que même si j'en étais venu à détester ce mot, je me retrouvais dans une position où une réponse m'était nécessaire. Cela ne voulait pas dire que je le laisserais tomber, non, mais en fonction de la réponse, il était sûr que certains facteurs changeraient dans notre relation. Que certaines choses, certains actes ne seraient plus autorisés. « Je.. C’est ce que tu as envie d’entendre… ? C’est.. c’est ce que tu as besoin d’entendre .. ? » mes lèvres s'entre-ouvrirent sans qu'aucun mot ne réussisse à se faire entendre. Parce que je ne savais même plus si c'était ce que je voulais. Non, je n'avais pas envie qu'il s'éloigne, mais oui, j'avais besoin de cette réponse. « Je.. je peux le dire si c’est ce que tu veux mais.. mais je suis un mauvais menteur et.. non, je n’ai pas fait de choix… » mes yeux retombèrent un instant sur le sol, observant une pierre légèrement plus épaisse que ses congénères, sans pour autant y prêter la moindre importance. « Je.. je ne te demande pas de rivaliser avec qui que ce soit.. tu.. c’est inutile… tu as tout pour toi, tu sais ? » mon regard s'agrippa une nouvelle fois au sien, ayant tout de même bien du mal à croire à ses paroles, puisque j'avais déjà du mal à croire en moi même. Mais ce n'était pas quelque chose de nouveau, après tout. « C’est moi, je.. je suis la mauvaise personne. Pour toi comme pour elle. C’est juste que vous n’arrivez pas à vous en rendre compte maintenant.. » mes sourcils se froncèrent un instant. C'était n'importe quoi. Il n'était pas la mauvaise personne, il avait juste des décisions à prendre. Des décisions qui le dépassaient encore. « Tu me manques.. » finit-il par avouer, alors que je murmurais à mon tour un « Toi aussi, tu me manques... » je lui adressais alors un faible sourire. « Ecoute, je... je n'ai plus envie de penser à tout ça. Parce que j'en suis venu à espérer quelque chose que je n'avais probablement jamais espéré par le passé... Alors ce que l'on peut faire, c'est... c'est ne rien changer. Peut-être que cela t'aidera à y voir plus clair. » et par là, j'avais probablement dans l'idée de profiter encore un peu de lui, à mes côtés avant qu'il termine par s'éloigner.
Ivan

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MessageSujet: Re: and every time i scratch my nails down someone else's back i hope you feel it... well can you feel it, 08.11 - 17:16   and every time i scratch my nails down someone else's back i hope you feel it... well can you feel it, 08.11 - 17:16 EmptyMar 5 Nov 2013 - 22:00

Et, comme toi, Camille avait peu confiance en lui. Cela était dans la liste de vos nombreux points communs. Le problème, c’était que toi, tu étais certain qu’il n’avait aucune raison de se sentir de la sorte, parce qu’il était tout à fait extraordinaire. Vraiment, tu n’exagérais même pas. T’aimerais bien qu’il s’en rende compte, mais malheureusement tu ne sais pas comment faire. Tu te sens si maladroit. Toi tu voulais seulement que les gens soient heureux, et Camille méritait tellement de l’être. Il méritait aussi de se sentir bien, et aussi de devenir un artiste connu. Tu en étais convaincu. « Toi aussi, tu me manques... » Tu souris parce que ça te fait plaisir, tu crois que ça te fait plaisir. Mais ça te fait mal en même temps, parce que ça voulait dire que tu ne supportais pas un quelconque éloignement avec Camille par la suite. « Écoute, je... je n'ai plus envie de penser à tout ça. Parce que j'en suis venu à espérer quelque chose que je n'avais probablement jamais espéré par le passé... Alors ce que l'on peut faire, c'est... c'est ne rien changer. Peut-être que cela t'aidera à y voir plus clair. » Toi aussi, tout ce que tu voulais, c’était d’arrêter d’y penser. Mais tu ne pouvais pas, comment est-ce que tu pouvais ne pas penser à ça lorsque ta seule envie lorsque tu voyais une personne, c’était de l’embrasser ?  C’était insensé. Mais tu ne voulais rien gâcher, entre toi et lui. Tu tenais beaucoup trop à Camille pour ça. Tu ne savais pas vraiment s’il tenait autant à toi que toi à lui, mais après tout ce n’était pas bien important et ça ne changerait rien. Tu savais bien que tu étais du genre à t’attacher vite aux personnes, tu avais l’habitude. Et lorsque tu étais attaché à quelqu’un, il était rare que tu puisses t’en défaire. « Je.. je sais que c’est égoïste mais.. » tu dis d’une voix faible, ton regard planté dans le sien, sans savoir si tu peux te permettre de continuer. « ..mais je n’ai pas envie que tu t’éloignes de moi.. » tu avoues. Non, ça te faisait trop mal, tu ne pourrais pas le supporter. Mais tu n’avais aucun pouvoir sur ça, et tu ne pouvais pas décider ce que le beau jeune homme voulait faire ou non. Après tout, peut-être qu’il avait définitivement envie de ne plus te parler. Ça te ferait souffrir, mais tu supposais que si c’était le cas tu ne méritais que ça. C’était toi l’indécis, c’était toi le fautif. « Je.. j’ai le droit de te prendre dans mes bras .. ? » tu murmures timidement en te triturant les doigts, déjà gêné d’avoir posé la question. Depuis toujours, tu avais ce trop-plein d’affection à donner, et tu avais ce trop-plein d’affection qui t’était nécessaire de recevoir pour que tu te sentes bien. Tu étais un homme affectueux, oui. Et les câlins, c’était idéal. Surtout avec les gens que tu appréciais de la sorte. Bon, dans son cas, que tu appréciais peut-être un peu trop. Mais c’était d’autant plus apaisant d’avoir quelqu’un comme Camille dans ses bras, ça te faisait du bien. Il te faisait du bien. « Enfin, t’es pas.. t’es pas obligé.. » tu rajoutes finalement, parce que oui, tu détestais obliger quelqu’un à faire quelque chose. Tu ne voulais pas qu’il agisse parce qu’il sentait qu’il n’avait pas le choix, alors que si, évidemment, il avait le choix de ne pas s’approcher, il avait même le choix de te laisser tout seul ici, au fin fond de cette forêt. Il avait un milliard de choix, donc celui de ne pas venir se serrer dans tes bras.
Camille

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MessageSujet: Re: and every time i scratch my nails down someone else's back i hope you feel it... well can you feel it, 08.11 - 17:16   and every time i scratch my nails down someone else's back i hope you feel it... well can you feel it, 08.11 - 17:16 EmptyMer 6 Nov 2013 - 12:32

Reparler à Ivan pouvait me faire peur, peut-être parce que je n'étais pas réellement certain de ce qu'il pourrait se passer si nous nous retrouvions l'un près de l'autre. Qu'on ne se le cache pas, j'avais toujours cette irrépressible envie de déposer mes lèvres sur les siennes. Pourtant, je savais que ce n'était pas la meilleure chose à faire. Oui, il fallait que je réussisse à me contrôler, principalement parce que cela ne risquait que de compliquer un peu plus notre situation. Après tout, il était partagé entre deux personnes, et rien ne disait qu'il n'allait pas décider d'en abandonner une des deux en court de route. Et autant vous dire que j'étais déjà presque certain de ressortir perdant dans l'histoire. Tant pis, dans tous les cas, que ce soit une réponse positive ou négative, je commençais à réellement avoir besoin de son avis sur la question, et ce, même si lui même ne semblait pas encore décidé. Je n'allais pas le forcer après tout, c'était bien mal me connaitre. Cependant j'avais espéré qu'il serait en mesure de me donner ne serait-ce qu'une indice sur sa décision. Mais apparemment, le jeune homme semblait être encore plus perdu que moi, puisqu'il n'était toujours pas apte à se décider. J'étais tout de même un peu frustré, oui, mais n'arrivais décidément pas à lui en vouloir, puisqu'après tout, personne ne pouvait contrôler totalement ce qu'il pouvait ressentir, moi le premier. Peut-être était-ce mieux si je quittais la forêt et que je continuais à l'éviter. Mais maintenant qu'il se trouvait là, devant moi, je n'avais simplement plus envie de le fuir. Parce que ce n'était pas juste et qu'il ne le méritait pas. Et même s'il s'agissait de la solution de facilité en ce qui concernait ce que je pouvais ressentir à son égard, ce n'était clairement pas la chose la plus juste à faire. « Je.. je sais que c’est égoïste mais.. » son regard se planta quelques instants dans le mien « ..mais je n’ai pas envie que tu t’éloignes de moi.. » et clairement, j'en étais venu à partager ce sentiment. Pourtant je ne savais pas encore s'il s'agissait d'une bonne ou d'une mauvaise chose. Quoiqu'il en soit, tout ceci était de toute façon bien trop compliqué et je ne savais pas vraiment s'il y avait un moyen quelconque de simplifier les choses. « Je.. j’ai le droit de te prendre dans mes bras .. ? » mon coeur se serra un instant, alors que je me voulais des plus hésitants. Parce que je savais que cela allait me faire le plus grand bien, sans pour autant réussir à déterminer si c'était une bonne chose ou non. Je pouvais encore me remémorer la sensation d'avoir son corps tout près du mien, son souffle s'évadant sur mes lèvres et ses doigts longeant ma nuque. Cela pouvait paraitre aussi agréable que douloureux. « Enfin, t’es pas.. t’es pas obligé.. » finit-il par ajouter, comme s'il était dans le besoin de le préciser. « Je... » soufflais-je quelque peu impuissant face à une telle demande. Etais-je réellement capable de lui refuser ? Non, ça me semblait même impossible. Alors, j'avais fini par me rapprocher du jeune homme, mes mains se voulant dans un premier temps hésitantes, terminèrent par se glisser le long du dos du beau brun alors que mon nez se logea dans le creux de son cou. Il était si chaud, et le contraste entre son corps et la fraicheur ambiante était incroyable. M'écartant de quelques centimètres, ma bouche frôla la mâchoire d'Ivan, alors que mes yeux se plantèrent une nouvelle fois dans les siens. Et puis sans un mot, et parce qu'il n'y avait rien de plus à dire, je déposais mes lèvres sur celles du jeune homme. Cela pouvait avoir l'air d'un déjà vu nous concernant, mais il n'en était rien, puisque chaque nouveau baiser avait un gout différent. Celui ci se voulait déjà plus passionné que les précédents, plus langoureux, et sans que je ne m'en rende réellement compte, mes mains avaient finies par glisser son le tee shirt du candidat, redessinant du bout des doigts les creux et les pleins de son torse. Je savais que ce n'était pas forcément la meilleure chose à faire, oui, j'en avais même pleinement conscience. Mais plus que tout, je voulais le savoir à mes côtés, et c'était cette idée là que j'avais fini par retenir.
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MessageSujet: Re: and every time i scratch my nails down someone else's back i hope you feel it... well can you feel it, 08.11 - 17:16   and every time i scratch my nails down someone else's back i hope you feel it... well can you feel it, 08.11 - 17:16 EmptyMer 6 Nov 2013 - 21:20

Tu ne savais plus où tu en étais, et ça devait se voir. Tout le monde l’avait remarqué, de toute manière. Et même dans les qualités et défauts que les candidats t’avaient donnés au prime, l’adjectif « indécis » était apparu plusieurs fois. Et tu ne pouvais que leur donner raison. Mais s’il y avait bien une chose dont tu ne doutais pas, c’était ton besoin irraisonnable d’avoir Camille à tes côtés. Tu le savais déjà, mais tout ça c’était confirmé alors que tu avais passé une semaine sans lui parler une seule fois. C’était insupportable. Il te manquait, et il t’était devenu nécessaire. C’était effectivement égoïste, mais tu avais besoin de lui. De sa présence. De moments à ses côtés. De tout ça, de toutes ces choses que tu n’avais pas le droit de demander. Comme de l’avoir dans tes bras, par exemple. Et pourtant tu le lui avais demandé, sans y réfléchir, agissant au gré de tes envies. Le problème, c’était que tu étais loin d’être sûr que lui, veuille venir dans tes bras. Après tout il t’avait évité toute la semaine, et il n’avait pas spécifié une seule fois qu’il arrêterait dans sa lancée. Ce qui, certes, te ferait du mal, mais tu n’avais aucun droit de l’en empêcher. « Je... » Tu ne le quittes pas du regard, ses yeux t’ont toujours beaucoup trop fasciné de toute façon. Tu t’attends à ce qu’il dise qu’il ne peut pas faire ça, et qu’il vaut mieux que vous arrêtiez tout contact. Oui, vraiment, tu es prêt à entendre ça, si bien que ton poing se serre sans que tu ne t’en rendes compte. Sauf qu’il s’approche. Il s’approche et vient contre toi, et tes bras se referment aussitôt autour de lui. Comme si tu avais peur qu’il s’échappe. Ce qui était le cas. Tu avais peur, beaucoup trop peur de le perdre. Si bien que tu le serres un peu plus contre toi, voulant sentir sa présence qui te faisait indéniablement du bien. Beaucoup trop de bien. C’était tellement rassurant de l’avoir là, comme ça, dans tes bras. Tellement mieux que d’être seul. Et alors que Camille relève la tête, vos lèvres se rejoignent, comme si c’était impossible autrement. Tu ne savais pas vraiment si c’était raisonnable, mais ce qui est sûr c’est que le mot raisonnable sort de ton vocabulaire à l’instant même où ses lèvres touchent les tiennes. Disparu. Tout ça, cette sensation, te fait tourner la tête, et pourtant la seule chose que tu trouves à faire c’est de te jeter à corps perdu dans ce baiser, n’y rajoutant que plus d’intensité et de passion. Ta main remonte lentement le long de son dos, finissant par s’agripper au col de son tee-shirt, comme pour l’empêcher de te filer entre tes doigts. Pour l’empêcher de disparaître, lui et cette sensation ; lui et ce bien-être. Et lorsque ses mains glissent sous ton tee-shirt, un énorme frisson te parcours. Comment est-ce que tu pouvais rester insensible à ce genre de geste ? C’était tout simplement impossible. Tu n’étais qu’un humain, après tout. Et puis votre baiser prend malheureusement fin, mais tu mets un certain temps avant de rouvrir les yeux, sans pour autant reculer ton visage. Tu ne voulais pas affronter la réalité, tu voulais seulement rester là, à sentir le souffle chaud de Camille se percuter contre ta peau. Pourtant tu n’as pas le choix, et tes yeux se reposent automatiquement dans les siens, si bleus, si beaux. Ta main qui était jusque-là accroché au col  de son t-shirt remonte jusqu’à sa nuque, tandis que tes doigts se glissent dans ses cheveux. Tu ne savais pas vraiment quoi dire. À vrai dire, tu ne savais pas s’il y avait quelque chose à dire. « Je suppose que je ne peux toujours pas caresser tes yeux.. ? » tu demandes dans un murmure en lâchant un petit rire amusé. Référence à cette première fois, dans la douche, où tu lui avais adressé la parole. Tout était plus simple, à ce moment-là. Tu gardes cette proximité entre vous deux, parce que tu n’arrives pas à te résoudre à reculer. Il fallait qu’il le fasse pour toi, si c’était ce qu’il voulait. Toi, tu en étais juste incapable. Pas là, pas maintenant. Tu avais beaucoup trop besoin de lui.  
Camille

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MessageSujet: Re: and every time i scratch my nails down someone else's back i hope you feel it... well can you feel it, 08.11 - 17:16   and every time i scratch my nails down someone else's back i hope you feel it... well can you feel it, 08.11 - 17:16 EmptyMer 6 Nov 2013 - 23:17

J'avais toujours attaché un peu trop de valeur aux relations humaines, tellement que j'avais fini par me couper de la réalité lorsque je m'étais rendu compte que ma vision de celles ci ne correspondaient pas forcément à celles des autres. J'avais la fâcheuse manie de toute amplifier trop vite, et il ne suffisait que de quelques paroles concrètes pour me plonger dans un état second. Il ne m'avait d'ailleurs pas fallut beaucoup de temps avant de m'attacher un peu trop à Ivan, ce garçon qui me ressemblait tant et qui était pourtant tellement différent de moi. Car si nos caractères se rejoignaient sur de nombreux points, j'avais appris que nos parcours étaient totalement différents. Nous venions déjà de deux extrêmes, puisque j'avais passé toute mon enfance dans les pays chaud, alors qu'il avait grandi dans des pays plus froids. C'était d'ailleurs étrange de savoir à quel point sa peau pouvait emmagasiner autant de chaleur, c'était comme agripper une étoile. Et si notre relation restait compliquée, probablement parce que j'étais moi même parfois un peu compliqué à suivre, lorsqu'il s'agissait de relations, il était certain que la dernière chose que j'espérais, était de le voir quitter le nid, Dimanche soir. Alors pourquoi avais-je tenté de l'éviter ? Pourquoi avais-je perdu tout ce temps alors qu'il ne nous en restait que peut-être très peu ? Je n'en savais rien. J'avais l'impression de perdre du terrain, de ne plus savoir quoi faire ou quoi penser. C'était comme si sa simple présence réussissait à me faire perdre tous mes moyens. Et je n'avais pas prévu ça, non, toute la semaine, je m'étais formellement interdit de lui adresser la parole, non pas parce que je lui en voulais pour quoi que ce soit, mais simplement parce que je m'étais dit qu'en lui laissant un peu plus d'espace, il aurait l'occasion de se rendre compte que la jolie brune qui l'accompagnait était la bonne. Et je ne voulais même pas que ce soit le cas. Non, j'espérais même tout le contraire, pourtant c'était peut-être plus simple ainsi. Parce qu'ils étaient ensemble depuis le début et que cela semblait être la chose logique à suivre, et parce que tout le monde devait probablement penser la même chose. Pourtant, je me tenais là, entre ses bras, sans réussir à m'en déloger. Parce que je voulais croire à cette infime chance de le mériter, et ce même si il n'hésitait pas à prétendre le contraire. J'étais quelqu'un de sentimental, je l'avais toujours été, et il m'en fallait peu pour que je sois capable de faire de grandes choses, mais là, je me rendais compte que dans tous les cas, je restais impuissant. Quoi que je fasse, je ne pourrai pas réussir à faire avancer les choses. Alors peut-être devais-je juste me contenter d'être à ses côtés, oui, et de ne plus penser à rien d'autre. Et si fuir semblait être une solution de facilité, j'avais la vague impression que celle ci l'était encore plus. Mais qui avait dit que la facilité n'était pas la chose juste à faire ? Il n'y avait qu'un problème, si il finissait par s'éloigner, j'allais probablement mal le vivre. Mais devais-je m'inquiéter pour ce futur ? J'avais toujours eu ce don de tout planifier à l'avance, de gâcher la moindre surprise que l'on pouvait me faire, pour ne pas avoir à faire face à un imprévu, alors oui, j'allais essayer, rien que pour une fois de ne plus y penser. Probablement n'y arriverais-je, enfin, je n'avais pas réellement foi en ma capacité de le chasser de mes pensées, mais là, tout de suite, je n'y pensais plus. Non, parce que, logé contre ce corps chaud et ces yeux qui ne cessaient de me transpercer, j'avais l'impression qu'il tenait mon destin entre ses mains, et que je ne pouvais rien faire de plus. Et quelque part, ne plus avoir de responsabilité m'arrangeait. Cela faisait des années que je n'avais plus réussi à me reposer sur l'épaule de quelqu'un d'autre. Depuis la mort de mes parents, à vrai dire. Lorsque j'avais finalement emménagé en France, j'étais devenu un homme, quoi que les autres en disent, et même si je ne paraissais parfois pas vraiment mature. Souffrir faisait grandir, c'est ce que la majorité des bouquins nous apprenaient. Nos lèvres se séparèrent une nouvelle fois alors que nos regards se croisaient. « Je suppose que je ne peux toujours pas caresser tes yeux.. ? » mon rire ne tarda pas à se joindre au sien, alors que deux fossettes venaient transpercer mes joues des deux côtés de ma bouche. Il n'avait cessé de vanter la couleur de mes yeux, pourtant, les siens étaient probablement tout aussi impressionnants. A chaque fois que je le regardais, j'en venais à me perdre dans ceux ci. C'était comme si mes pupilles gravitaient autour des siennes, son regard attirant pourtant le mien comme un aimant. Je fermais ainsi lentement mes paupières pour lui signifier d'une voix calme et sereine. « Peut-être pourrais-tu te contenter de les caresser de la sorte ? » parce que si toucher mes globes était tout de même risqué, voire impossible, mes paupières elles, semblaient être bien moins craintives. Je glissais donc une de mes mains dans la sienne, pour la guider jusqu'à ma paupière droite, et déposa ses deux premiers doigts sur celle ci. Après quelques instants, alors qu'il venait de les retirer, et que ma main était instinctivement venue se réchauffer au creux de la sienne, j'avais fini par lui demander. « Alors, c'était comment ? » probablement pas aussi bien qu'il l'aurait espéré, puisque j'étais presque certain qu'il s'attendait à ce que ceux ci soient magiques ou quelque chose du genre. A vrai dire, j'avais toujours plus ou moins espéré qu'ils l'étaient, sans pour autant forcément croire en mes capacités. Le seul don que j'avais probablement, était celui de l'empathie, et clairement, il s'agissait plus d'une malédiction qu'autre chose. Quand je vous disais que j'étais un garçon sensible. Un pic légèrement plus frais sur mon bras gauche attira mon attention. Et alors que j'observais une petite tâche en relief se former contre ma peau, la pluie ne tarda pas à se mêler au décors, se laissant alors joyeusement tomber sur nos deux corps. Mes lèvres s'étirèrent un peu plus. Contrairement à la plupart des gens, j'avais toujours aimé la pluie, principalement lorsque j'habitais encore en Afrique. Alors, je souriais, parce que oui, je trouvais ça magnifique. « On reste ici, d'accord ? Jusqu'à ce qu'elle s'arrête. » voire peut-être plus. Je n'avais plus envie de partir. Parce que cet endroit réussissait à nous rassembler à chaque fois. C'était peut-être un signe, je n'en savais rien. Alors, mes mains guidèrent les siennes jusqu'au bouton supérieur de ma chemise, et après l'avoir dégrafé, je lui faisais comprendre d'un regard qu'il avait l'autorisation de continuer. Quelques mèches de mes cheveux, d'habitude légèrement surélevés ne tardèrent pas à défiler le long de mon front, sous le poids des gouttes qui ne leur laissaient aucune seconde de répit. Mais je m'en fichais, je ne les sentais même plus. Parce que là, tout de suite, il n'y avait plus que lui et moi.
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Tu n’avais jamais été un garçon égoïste, toi. Tu pensais toujours aux autres avant toi, parce que le bonheur des autres faisait indéniablement le tien. C’était comme ça, tu ne pouvais pas t’en empêcher. Et pourtant, là, avec lui, tu ne pouvais pas t’empêcher d’avoir cette attitude qu’on pouvait effectivement qualifier d’égoïste. Parce que tu le voulais à tes côtés, tu le voulais dans tes bras, alors que tu n’avais aucun droit de lui demander une telle chose. Pourtant, tu ne savais pas comment tu pourrais faire sans sa présence désormais. Tu t’étais beaucoup trop attaché, en trop peu de temps. Tu avais toujours été comme ça, tu t’accrochais à des choses, à des gens, alors que tu avais la certitude que tout ça allait finir par disparaître. Mais tu ne voulais pas qu’il disparaisse, pas lui. Tu ne te sentais pas capable de t’en remettre, s’il venait à s’éloigner de toi. Ça te ferait tellement de mal. Et c’est pour ça que lorsqu’il se loge dans tes bras tu t’accroches maladivement à lui, parce que tu as peur qu’il s’envole, qu’il file, et qu’il ne réapparaisse plus jamais. Et tu ne pouvais pas l’accepter. Tu te sentais si bien contre lui en cet instant, si apaisé, que tu en oubliais tout le reste. Il n’y avait plus que lui, et toi. Rien d’autre. Et ses yeux, et son rire. « Peut-être pourrais-tu te contenter de les caresser de la sorte ? » Il attrape une de tes mains pour l’emmener jusqu’une de ses paupières que tu caresses délicatement, doucement. Mais, alors qu’il avait les yeux fermés, ce n’était pas à ses paupières que tu faisais attention. Tu en étais venu à détailler les traits de son visage que tu avais tout de suite trouvé si beau. Mais cela ne dure qu’un court instant, puisque Camille rouvre les yeux, et glisse sa main dans la sienne, et tes doigts s’entremêlent aux siens. « Alors, c'était comment ? » « Tu es beau.. » que tu dis dans un sourire, parce qu’au final c’était la seule chose que tu avais retenu à ça. Même si bien sûr, tu le savais déjà, qu’il l’était. Ta main qu’il n’enferme pas la sienne se dépose sur sa joue que tu caresses doucement sans le quitter du regard. Il était hypnotisant, ce regard. Au final, peut-être qu’il était vraiment un superhéros, et que c’était ça, son super pouvoir. Oui, t’en étais sûr et certain, tu ne voyais pas d’autre explication. « Ne.. ne change jamais, d’accord.. ? » tu demandes comme si c’était simple. Tu ne parlais pas du fait qu’il reste beau, et t’espérais qu’il l’avait bien compris. Non, tu voulais seulement qu’il ne change pas la personne qu’il était, cette personne si attachante, si parfaite. Ce Camille-là, celui que tu avais devant toi, ne pouvait que plaire à tout le monde. À toi le premier. Et en un instant, sans prévenir, la pluie finit par s’abattre sur vous deux. Et lorsque tu vois le candidat sourire de la sorte, tu ne peux pas t’empêcher de faire de même. Tout simplement parce que son sourire était communicatif, et tu ne savais pas vraiment s’il s’en rendait compte. Alors que toi, la pluie, tu ne trouvais pas ça spécial. Elle ne te dérangeait pourtant pas. Londres était une ville où il pleuvait souvent, et tu y étais donc habitué. « On reste ici, d'accord ? Jusqu'à ce qu'elle s'arrête. » Tu hoches la tête, de toute manière tu n’avais pas envie de partir, pas alors qu’il était là, tout près de toi. Tu te fichais pas mal de la pluie, de toute manière ce n’était pas toi qui irait attraper froid avec un temps pareil. Tu étais immunisé contre tout ça. Et ses mains attrapent les tiennent pour t’aider à enlever le premier bouton de sa chemise. Face à ça, tu plantes de nouveau des yeux dans les siens, hésitant, et troublé. Et pourtant, tes mains continuent automatiquement à dégrafer les boutons de sa chemise, un par un, lentement. Et sans vraiment comprendre ce que tu faisais, tu finis par le lui enlever, laissant tomber l’habit à vos pieds. La pluie ne cesse pas de tomber, et vous êtes tous les deux trempés. Mais tu n’y portais aucune importance à cet instant même, parce que ton regard et tes pensées étaient réservés à Camille. « Tu vas attraper froid.. » tu finis par murmurer, alors que tes deux mains glissent lentement le long de son torse, comme si tu avais le moindre pouvoir pour le réchauffer. Sauf qu’en fait, ce n’était pas ce que tu essayais de faire. Tu avais seulement envie de le toucher, de caresser sa peau. Et tu le faisais. Puis tes lèvres finissent par se déposer délicatement sur l’arrête de sa mâchoire tandis que tes doigts continuent à se promener sur sa peau, timidement. Ce n'était pas comme si tu étais habitué à faire ce genre de chose. C’était fou ce pouvoir qu’il avait sur toi, en cet instant. Tu ne fais même plus attention à la pluie qui s’abat sur ta tête, à ton t-shirt qui te colle à la peau parce que tu es trempé, non, il n’y avait plus que lui, plus que sa peau.

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