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 antislavery - mardi 29 mai, 14h17

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Loxias

Loxias
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MessageSujet: antislavery - mardi 29 mai, 14h17   antislavery - mardi 29 mai, 14h17 EmptyLun 28 Mai 2012 - 7:16

SWANN

« Rejoins-moi à la plage dans... » Elle regarde sa montre enroulée autour de son poignet fin, et creuse un pli entre ses sourcils en les fronçant. « ... dans 15 minutes. J’ai besoin de toi. » Alors, entendons-nous bien, lorsqu’une fille me sort ça après quelques semaines d’abstinence et un manque cuisant de tendresse se faisant ressentir au niveau de mon bas ventre, j’ai comme envie de lui cavaler après en tirant la langue pour bien montrer ma soumission. J’aurais pu dire “en remuant de la queue” mais le jeu de mots était trop simple. Sauf que là, je suis entrain de me brosser les dents, avec cette mousse bleue typique du blanchiment de dents pour gros fumeur qui me donne, chaque fois, l’impression d’avoir sucé un Schtroumpf, j’ai qu’une serviette autour des hanches, et les aisselles collées à cause de la laque que j’ai confondu avec le déo. Oui, je viens de me réveiller. Donc, cette jeune femme, toute aussi attrayante qu’elle soit, m’intrigue plus qu’elle ne m’excite. Surtout que son “j’ai besoin de toi” me laisse à penser que je vais devoir me coller au déménagement de rochers sur une plage qu’elle ne trouvera pas suffisamment feng-shui, plutôt que d'honorer dame culotte par quelques coups de reins bien placés. Je devrais dire “non”, ou mieux encore, tout simplement ne pas me pointer, mais j’sais pas pourquoi, je suis comme pré-programmé pour obéir à ce genre de minauderies empreintes d’autoritarisme. Oui, maîtresse, pince-moi l’avant-bras. C’est donc, assez naturellement, très calmement, et avec un jean sur les fesses, que je quitte le château pour rejoindre la plage, clope au bec. « Tu vas où ? » Je relève le nez, tombe sur mon chef Slavin arrivant sur moi, les mains dans les poches, et le salue d’un coup de poing contre mon thorax suivi de quelques mouvements de doigts assez étranges à la manière des gangs. J’ai vu ça dans Les Experts, j’crois, mais je dois pas encore suffisamment bien maîtriser le geste, vu que ça ressemble plutôt à un muet discutant par signes en pleine crise d’épilepsie. A travailler, donc. « J’dois aller sur la plage pour faire je sais pas trop quoi, avec la petite blonde qui sent le vomi. Elle a besoin de moi, parait-il. » J’aurais pu dire Swann, tout simplement, mais ne sachant pas si mon chef connait son prénom, je préfère en faire une description qui imprimera bien son visage dans le crâne masculin. « Elle va se baigner nue ? » me prend-il de court. J’vois pas trop comment il en est venu à cette conclusion, mais... « Heu... J’pensais plutôt à un truc bien chiant, genre charier des rochers d’un point A vers un point B parce qu’elle n’aime pas l’agencement actuel, mais quitte a tout prendre, j’crois que je préfère la baignade nue. » je l’informe, affichant mon sceptisisme de part mes sourcils arqués. « Si c’est le cas, tiens-moi au courant que je rapplique. » Mais bien sûr ! J’hoche la tête, hein, je suis pas contraignant comme mec, et je le laisse poursuivre sa route, en m’éloignant. Si Swann décide de se baigner à poil, je crois bien que je préfère conserver l’exclusivité du programme, et peut être même coller un petit contrôle parental par-dessus. On est jamais trop prudent. Je sors les mains de mes poches en arrivant dans le sable, afin d’ôter mes pompes et d’y glisser mes orteils. J’suis tout seul. Pas de blonde. Rien que moi, et le canard géant qui m’observe de son regard vitreux. J’tente un combat de z’yeux, avant de me rappeler que c’est perdu d’avance, j’peux pas gagner contre une barque. C’est au moment où je m’apprête à lui lancer un “did you fucked my wife”, avec la bouche en biais et les sourcils au niveau des narines, à la De Niro, quoi, lorsque le crissement du sable dans mon dos me force à me retourner dans un léger sursaut. « Bah... T’es pas nue ? » Oui, y avait probablement mieux comme phrase d’accroche, mais sur le coup, je n’ai eu que cette réelle interrogation à l’esprit, parce que, finalement, j’avais quand même fini par y croire un peu à la théorie de Slavin.
Swann

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MessageSujet: Re: antislavery - mardi 29 mai, 14h17   antislavery - mardi 29 mai, 14h17 EmptyLun 28 Mai 2012 - 17:18

Une rencontre secrète, j’étais certaine que ça attirerait ma proie à l’endroit désiré. Piquer la curiosité des hommes est toujours la meilleure des solutions pour les mener par le bout du nez, avec une pointe d’autorité. Je découvre le dos de Loxias avec satisfaction, en avance à notre rendez-vous –une qualité indéniable-, cependant je n’ai pas le temps de le surprendre par une tape sur l’épaule qu’il se retourne aussitôt. Nue ? Mais pourquoi n . . . ah ouais d’accord. S’il est ici c’est donc dans l’espoir de me voir laisser retomber mes vêtements sur le sable chaud l’un après l’autre, le corps huilé de monoï, avant de prendre une pose suggestive sur une serviette de bains en l’invitant à me rejoindre pour quelques étreintes transpirantes ? Je plisse les paupières, haussant les sourcils en faisant courir mes doigts sur le col de mon chemisier bleu, l’écartant afin de dénuder l’une de mes épaules. Je fais par la même tomber une bretelle de mon débardeur, ouvrant légèrement la bouche en signe de fausse surprise. ‘Oops’. « Quelle impatience . . . tu as un peu d’avance alors je n’ai pas eu le temps d’enfiler le porte-jarretelles que j’avais prévu. On va devoir faire sans. » J’attrape la petite ceinture qui noue mon chemisier dans un geste lent et lascif, me mordillant la lèvre en esquissant un sourire provocateur à souhait. Je la fais claquer sur le sable telle une maîtresse sadique face à son esclave masochiste, recevant un petit grain dans ma lentille qui me fait cligner des paupières. Je me retiens de pousser un cri devant cette désagréable attaque, me demandant si le décor de ce fichu château a décidé de m’attaquer volontairement dans les situations les plus mal choisies : l’oiseau dans le labyrinthe, le sable sur la plage, le feu dans la cuisine. Bref, à croire que la production pilote secrètement ces éléments. Je fronce les sourcils en tentant de ne pas me laisser déconcentrer, reprenant le contrôle de la situation en lâchant le morceau de cuir pour venir saisir le bas de mon chemisier. Je le soulève doucement, laissant apparaître un nombril au milieu d’une étendue de peau pâle qui se révèle devant les yeux du candidat, le débardeur arrêtant sa course à la limite du soutien gorge, retenu par mes doigts qui le tire afin qu’il reprenne sa position initiale. Puis je soupire en jetant mon chemisier comme un tennisman offre ses bracelets éponge au public, s’imaginant que ses gouttes de transpiration valent de l’or. Pour une fois je vise assez bien puisqu’il se retrouve planté sur le crâne de Loxias momentanément aveuglé, aussi j’en profite pour replacer la petite jupe noire qui est légèrement remontée sur ma taille. « Tu y as vraiment cru ? » Je lâche un rire moqueur, balançant ma chevelure sur le côté pour appuyer le ridicule de la situation. « J’avais simplement trop chaud, nigaud. » Et c’est la pure vérité, ce chemisier commençait à m’étouffer sérieusement. Je secoue la tête en tournant les talons, lui faisant signe de me suivre d’un geste de la main. Je l’entraîne derrière des rochers qui sépare la plage en deux, sautillant presque sur place lorsqu’il arrive à ma hauteur et peut enfin découvrir mon chef d’œuvre dissimulé derrière la pierre. « Tadaaaaa ! » J’esquisse un large sourire en désignant mon bonhomme de sable, retraçant la barre du « L » de LOXIAS inscrit au pied de ma pièce maîtresse. « Ceci est la statue que je t’avais promise pour ton sauvetage. » M’avoir extirpée de cet effrayant labyrinthe. « Alors, c’est bien mieux que des vulgaires galipettes dans le sable, non ? » Et le pire, c’est que je le pense vraiment.
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MessageSujet: Re: antislavery - mardi 29 mai, 14h17   antislavery - mardi 29 mai, 14h17 EmptyMar 29 Mai 2012 - 2:58

« Quelle impatience . . . tu as un peu d’avance alors je n’ai pas eu le temps d’enfiler le porte-jarretelles que j’avais prévu. On va devoir faire sans. » Hum... Elle me fait quoi, là, la Marilyn du pauvre ? Non pas que je la trouve moins attirante ou moins belle que la fameuse M.M, mais disons que son poupoupidou est moins bien huilé. Elle est mignonne, hein, avec sa bretelle qui glisse et sa feinte surprise gênée, mais pas vraiment très crédible. Toutefois, je la laisse poursuivre, curieux de connaître la suite, et voir jusqu’où elle peut aller si je ne bouge pas d’un cil. Mes bras se croisent contre mon torse, et ma tête penche légèrement sur le côté, tandis qu’elle dénoue sa ceinture pour venir la faire fouetter contre le sable. C’est réellement censé m’émoustiller ? Elle tente même quelques clins d’oeil, mais je comprends rapidement qu’il ne s’agit que d’un réflexe naturel après qu’elle se soit chopé un grain de sable. Je retiens un rire en me mordant l’intérieur de la joue. Je vais finir en sang, mais c’est pas grave, son apprentissage de l’effeuillage vaut bien un peu d’adn sur la langue. Elle fait danser le tissu de son débardeur jusqu’à la naissance du soutien-gorge, et presque inconsciemment, mon cou se plie un peu plus sur le côté, cherchant à capter, par en-dessous, ce qui m’est toujours dissimulé. Par son nombril est sympa, hein, mais elle a certainement plus intéressant en stock, non ? Sauf que non, je n’y ai pas le droit, et une fois le chemisier supprimé, le débardeur reprend ses droits sur sa peau. Et moi ? Moi j’capte plus rien, un bout de vêtement m’occultant le paysage immédiat. Je récupère l’objet, avant de l’envoyer promener sur un transat à proximité. « Tu y as vraiment cru ? » s’exclame-t-elle, dans un rire, tandis que je tente de me recoiffer d’une main. « Pas vraiment, non. » je lui avoue, une moue désolée aux lèvres qu’elle ne capte même pas. C’est pas que je commence à la connaître, mais presque. Alors, l’imaginer m’offrir une session de strip sauvage sous l’oeil des caméras quand elle est incapable de ne pas rougir à mes techniques de drague bien moisies, j’ai un peu de mal à adhérer. « J’avais simplement trop chaud, nigaud. » J’hoche la tête, bêtement discipliné, réintégrant les mains dans mes poches. Y a rien à ajouter, elle a déjà tourné les talons. J’imagine que je dois la suivre, alors j’obtempère, grommelant entre mes dents en voyant les rochers se profiler. « Putain d’rochers. J’le savais. » Ouai, j’suis un poil frustré, là. « Elle va se baigner nue, gniagniagnia... » je singe mon chef en imitant sa voix trainante tout en grimaçant. La miss se retourne, et je lui offre mon plus beau sourire. Oui, oui, tout à fait, Blondie, là j’suis trop happy de te suivre, et quand on aura terminé de déplacer les rochers, on pourra trier les grains de sable par taille, si tu veux. Mais dès qu’elle me représente son dos, mon sourire s’efface, et mon rictus réintègre sa place. « Crétin ! » je murmure à nouveau, entre mes dents, à l’attention de Slavin, mais de moi aussi. Comment j’ai pu, encore, me faire couiller comme un bleu ? Elle me devance, me distance, et bientôt je ne perçois plus que sa chevelure flashy derrière un putain de menhir à la con. « Tadaaaaa ! » explose-t-elle quand j’arrive à sa hauteur. C’est quoi ce truc ? « Ceci est la statue que je t’avais promise pour ton sauvetage. » Moi j’aurais dit qu’il s’agissait d’un tas de sable aggloméré portant mon nom, mais loin de moi l’idée de la contredire. Alors je crispe un sourire sur mes lèvres, et j’hoche la tête comme pour la féliciter de cet exploit. « Alors, c’est bien mieux que des vulgaires galipettes dans le sable, non ? » Heu, là, tout de suite, j’ai comme un doute, donc je préfère m’abstenir de toute réponse sarcastique. Quoique. « Pour bien faire, faudrait tester les deux, y a pas à chier. » je lâche, parce que c’est plus fort que moi, et parce que ce truc est légèrement flippant. « Je ne pourrais avoir un avis catégorique qu’après. » j’annonce en l’attrapant par la taille de sa jupe, coinçant mon index dedans pour la ramener à moi d’un simple geste. « J’aime pas faire les choses à la légère, tu comprends ? Une décision, un avis, résulte d’une enquête poussée des tenants et des aboutissants, des pour et des contre. » Et dans le contre, elle y est, enfin elle est surtout contre le rocher où je l’ai amené, sans autre échappatoire que de mes passer sur le corps. « Je tiens à mon impartialité. » je souffle, contre ses lèvres, tandis que les miennes ne les touche jamais, se contentant de danser en périphérie, attisant plus qu’elles ne calment. Mes yeux sondent les siens un moment, et un sourire m’explose au visage. « T’y as vraiment cru ? » Finalement, mon visage se recule, mes mains quittent sa taille, son corps se déleste du poids du mien, et toute mon attention se reporte sur la créature des sables. « Je rêve ou ce truc porte une kippa ? »
Swann

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MessageSujet: Re: antislavery - mardi 29 mai, 14h17   antislavery - mardi 29 mai, 14h17 EmptyMer 30 Mai 2012 - 19:22

Pas un mot, rien. Un simple sourire crispé et un hochement de tête hésitant face à la découverte de ma construction. J’ai mis tout mon cœur à l’ouvrage pendant presque deux heures, et pour quoi ? Une grimace ? « T’aimes pas, c’est moche. » Je lâche amèrement, me mordant la lèvre. J’éprouve l’irrésistible désir de réduire mon bonhomme des sables en miettes à l’aide d’un coup de pied rageur, puis un accès de chagrin soudain m’envahit tandis que mes iris bleutés se posent sur ses petits yeux coquillage et son sourire attendrissant. Pauvre bonhomme, j’irai presque entourer son corps granuleux de mes bras pour le serrer contre ma poitrine. Mais je n’ai le temps de faire ni l’un ni l’autre puisque le candidat préfère se concentrer sur ma personne plutôt que le cadeau que je lui offre fièrement, agrippant ma jupe pour m’accompagner doucement mais fermement contre le rocher servant à dissimuler ma statue improvisée. Je frissonne sous le contact de son doigt sur ma peau, rougissant comme une jeune fille en fleur à qui l’on s’apprête à donner son premier baiser, incapable de détacher mon regard troublé de ses pupilles sombres. « Mais . . . » Je balbutie faiblement, ses paroles me traversant sans trouver d’oreille attentive, ne percevant que le son de sa voix. Si mon petit spectacle ne l’a pas ému plus que ça, je dois bien concéder que l’éventualité de ‘tester les deux’ me perturbe particulièrement. Je reste béate face à son attaque inattendue –si si, je vous assure, totalement imprévisible-, et je pourrais aussi bien être en train de contempler Moïse écarter les eaux de la mer rouge qu’il n’y aurait pas la moindre différence. Son souffle chaud sur mes lèvres, son corps musclé gardant le mien prisonnier, ses doigts chatouillant ma taille et son regard séducteur me captivent telle la parole d’un Marabout. Son impartialité ? Oui oui il a raison, c’est un élément essentiel pour une décision réfléchie. Je suis à deux doigts d’imploser lorsqu’il m’abandonne finalement à mon rocher, me délaissant sournoisement en usant de mes mots précédents. Tel est pris celui qui croyait prendre. D’un autre côté je lui suis particulièrement reconnaissante de s’être abstenu de poursuivre, sans quoi j’aurais sans nul doute était à sa merci. Je me racle la gorge afin de reprendre un semblant de contenance, me décollant de la pierre en humectant mes lèvres sèches. « Pas vraiment, non. » J’affirme, mentant honteusement en adoptant le même ton que le sien lorsqu’il a prononcé les mêmes paroles. « Je rêve ou ce truc porte une kippa ? » Je relève la tête sans réagir, tournant mes yeux en direction du bonhomme sablé qui m’observe fixement. Il parle sans doute du gros coquillage que j’ai apposé sur son crâne luisant, aussi un rire bruyant et spontané s’échappe de mes lèvres tandis que je replace son petit chapeau du bout de mes doigts. Je n’avais pas pensé à une telle interprétation, peut-être un geste inconscient de ma part ? Mon cou se tord légèrement. « Il est évident qu’il n’est pas juif, tu as vu son nez ? » Je me permets de plaisanter en désignant son petit coquillage, espérant ne vexer personne. « C’était plutôt un bob, pour le protéger d’un éventuelle insolation. C’est ce que ferait toute bonne épouse en amenant son petit mari de sable à la plage. » Je crois bien que je dois être l’une des rares personnes sur cette planète à employer le terme ‘bob’, mais j’imagine qu’il comprendra. J’esquisse un sourire qui s’évanouit rapidement lorsque je me rends compte que je viens de l’associer à mon époux, frottant mon annulaire d’un geste nerveux. Oui bon, on a le droit de faire des boulettes, non ? J’aurais peut-être mieux fait de me comparer à une mère attentive à son enfant, cela aurait été bien moins gênant. « Tu te mets à côté de ton homonyme de sable pour une photo ? » Je questionne fièrement en oubliant totalement son absence vexante de réaction, et tentant par la même occasion de balayer ma précédente remarque relativement maladroite. Je tourne la tête à droite, puis à gauche, avant de lorgner en direction du jeune homme. « Oh flûte, mon appareil est dans la poche de mon chemisier . . . » Je fais la moue, me gratte le sourcil, puis je tente un léger sourire qui signifie clairement : tu vas le chercher ?
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MessageSujet: Re: antislavery - mardi 29 mai, 14h17   antislavery - mardi 29 mai, 14h17 EmptyJeu 31 Mai 2012 - 1:03

« Pas vraiment, non. » Le regard flou, les joues roses, son coeur que je vois battre dans cette veine ondulante contre son cou, et les lèvres entrouvertes pour faciliter une respiration qu’elle tente de rendre normale... Oui, c’est certain, elle n’y a pas cru une seule seconde. Là, en cet instant, j’aimerais vraiment être doué de télépathie, juste pour constater le level de lubricité du film qu’elle se joue dans sa tête. Est-ce que je suis performant, au moins ? Est-ce qu’elle prend son pied ? C’est un truc, paraît-il, qu’il nous faut envier aux femmes, cette capacité à fantasmer mentalement des ébats, de les visualiser à un point tel que... qu’elles se retrouvent en mesure de se satisfaire par ce biais. Nous, ou du moins moi, je ne suis pas si cérébral, il me faut un support visuel et charnel, sinon c’est même pas la peine d’envisager la moindre réaction de mon caleçon. Pas la moindre. En attendant, un sourire en coin, sadique à souhait, m’échappe en constatant l’étendue des dégâts, avant de reporter mon attention sur le bonhomme de sable à kippa. Ça la fait rire. Pas le petit rire discret qu’on sort par politesse, non, le rire en éclat, le spontané qui dure et qui se répand jusque sur ses prunelles scintillantes. « Il est évident qu’il n’est pas juif, tu as vu son nez ? » m’annonce-t-elle en allant lui tripoter le couvre-chef. J’observe le profil de mon homologue avec intérêt, ne trouvant rien à redire à son nez, tandis que je caresse le mien dans un geste inconscient. Je n’ai pas l’appendice nasale le plus discret au monde, mais il paraît qu’il plait, c’est qu’il ne doit pas être mal, n’est-ce pas ? Dans le doute, j’en touche l’arête, et palpe les narines. Je n’ai jamais prêté une grande attention à mon apparence physique, mais ça va, non ? « C’était plutôt un bob, pour le protéger d’une éventuelle insolation. C’est ce que ferait toute bonne épouse en amenant son petit mari de sable à la plage. » Reprend-elle tandis que j’hausse un sourcils face à sa réflexion. C’est pas le bob qui m’intrigue, je sais très bien ce que ça, mais c’est plutôt l’évocation du petit mari. Le bob et l’écran total sur le bout du nez, ce n’est donc pas réservé aux mômes ? « Donc tu considères cette chose comme ton... » je commence, avant de bloquer sur le prénom tracé dans le sable. Mon prénom. Et brusquement je me rappelle qu’il s’agit d’une “statue” à mon effigie. Un « Oooh... » de compréhension s’échappe d’entre mes lèvres avant des remplacé par un sourire en biais. « Je vois. » Je vois surtout le droit de cuissage qui se profile à l’horizon. Tout bon mariage qui se respecte se doit d’être consommé. Et j’en sais quelque chose. Elle ne me laisse pas le temps de lui confier mes pensées -je sais qu’elle les imagine sans mal- et m’ordonne, sous forme de question polie, d’aller me placer aux côtés de mon homonyme afin d’immortaliser cette ressemblance flagrante. Elle plaisante, là, j’espère ? J’ai aucune envie de m’approcher et encore moins de taper la pose. Moi je suis toujours du même côté de l’objectif, et c’est très bien comme ça, pourquoi vouloir changer quelque chose qui fonctionne. Cela dit, j’ai peur qu’elle prenne mal un éventuel refus. J’ai bien perçu sa tristesse fulgurante lorsque ma réaction ne fut pas celle qu’elle attendait. Je ne veux pas prendre le risque qu’elle se mette à pleurer, aussi je tente de trouver un moyen d’esquiver tout en subtilité et délicatesse. Le ciel semble m’avoir entendu, puisqu’elle coupe court à toute réflexion en m’informant qu’elle a laissé l’appareil photo dans son chemisier. Et puis, il y a ce regard qu’elle me jette, ce regard qui témoigne de l’assurance qu’elle a, l’assurance que je vais me bouger le cul pour aller chercher ce truc pour elle. Je l’observe avec surprise, avant de secouer la tête avec véhémence. « Oh non, non, non, non, non, Swann ! Je suis déjà entrain de subir un micro-climat interne, si je me retape le trajet par deux fois, j’vais finir avec tout un écosystème sous les dessous de bras. » Classe, hein ? Oui, je trouve aussi. J’ai beau connaître la chaleur intense depuis ma plus tendre enfance, ça ne m’empêche pas de la subir comme tout un chacun. Et après les premières semaines de pluies torrentielles, mon corps n’a pas eu le temps de s’adapter à cette chaleur soudaine. Mais avant qu’elle me tape une crise ou fasse jouer son super-pouvoir culpabilisateur, j’ajoute : « Ecoute, j’irais te chercher ton appareil photo, d’accord ? Mais seulement après m’être baigné. » J’ai déjà avancé vers l’eau, légèrement, mais suffisamment pour lui présenter mon dos. Je me retourne, lui jette un regard et un sourire. « Et ceci n’est pas négociable. » Mon débardeur échoue sur le sable, et je fais quelques pas supplémentaires avant de m’attaquer aux boutons de mon jean. « T’as le droit de venir me rejoindre, si l’envie t’en prends. » La subtilité, c’est pas mon fort, mais je suis déjà relativement loin, donc le message est clair, si elle ne souhaite pas venir, je ne m’en formaliserais pas. « Sinon, tu peux m’attendre, j’en ai pas pour longtemps. » Mon jean tombe à ses pieds, et les miens s’enfoncent dans l’eau clair et fraîche. Mes bras se tendent, mes muscles se bandent, mon corps s’élance, et quelques secondes plus tard, j’ai disparu sous l’eau.
Swann

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MessageSujet: Re: antislavery - mardi 29 mai, 14h17   antislavery - mardi 29 mai, 14h17 EmptyJeu 31 Mai 2012 - 20:47

Mince, il a compris. Il a saisi mon association foireuse entre le bonhomme de sable, mon mari et lui. Honteux, vraiment. Cependant il se contente d’un petit ‘je vois’, m’évitant un malaise évident et pour cela je ne peux m’empêcher d’éprouver de la reconnaissance. Je suis persuadée qu’il va s’exécuter pour mettre fin à ce silence presque gênant, qu’il s’absentera un bref instant qui me servira à parfaire un bronzage inexistant, avant de revenir armé de mon appareil photo. Je n’ai pas mis sur pied cette statue de sable pour rien, n’est-ce pas ? Et pourtant. « Oh non, non, non, non, non, Swann ! » Sérieusement ? Il refuse ? Il ose ? « Mais . . . » Une petite protestation plaintive franchit mes lèvres boudeuses, accompagnée de deux yeux ronds comme des billes qui implorent mon vis-à-vis. Je suis sur le point de fouiller dans ma mémoire afin de songer au moment le plus triste de mon existence pour de faire naître une larme au coin de mon œil, néanmoins le jeune homme contourne le piège puisqu’il me coupe l’herbe sous le pied avant que je ne puisse exercer mes talents de manipulatrice avérés. A croire qu’il commence à me connaître. « Mais je . . . tu . . . » Il. Nous. Vous. Ils. Deuxième manifestation de mon mécontentement, accompagné d’un geste visant à le retenir tandis qu’il me présente son dos musclé. Je le veux maintenant, ici, tout de suite ! « Et ceci n’est pas négociable. » Bon, d’accord. Je cède silencieusement tandis que mes épaules s’affaissent sous le poids de la contrition. Ses muscles achèvent de me convaincre, de réduire à néant toute réminiscence de résistance désormais chassée au loin. Je déteste ça, qu’il soit capable de me faire taire d’une simple présentation de sa plastique, d’un sourire ravageur ou d’un souffle s’écrasant sur ma peau nue. Il le sait j’en suis certaine, et je ne manque pas de grogner alors qu’il m’invite à le rejoindre. « Mais je n’ai pas mon maillot ! » Cette fois je vais au bout de ma pensée, levant les bras dans les airs pour souligner l’absurdité de sa suggestion. Lui en revanche semble avoir tout prévu, se débarrassant de son pantalon pour laisser apparaître un short de bain qui colle assez outrageusement à son fessier. Je penche légèrement la tête sur le côté avant de reprendre mes esprits en me sermonnant mentalement. Cette mission lancée par Andreas me monte décidément à la tête, mais j’aurais bien aimé immortaliser ce joli tableau afin de faire enrager Gulliver. Nul doute qu’il considère Loxias ici présent comme un concurrent particulièrement dangereux, comme en témoigne son blog, et je suis bien placée pour lui confirmer ses craintes. Toujours est-il que Monsieur paraît avoir bien ficelé son plan, imaginant avec raison que je n’aurais pas prévu de tenue de plage. Il compte donc finalement m’amener nue dans les eaux, telle sa première idée, et cela me révolte passablement. S’il croit que je suis une fille aussi facile ! Cependant les vaguelettes -enfin les ridelettes- semblent m’appeler, le soleil cognant contre ma peau blanche afin de la faire rougir, et le candidat qui nage innocemment en roulant des mécaniques paraît tout aussi désireux de me voir craquer. Frustrant. Dérangeant. Tentant. Je soupire avant de me débarrasser de mes sandales dans le sable chaud. « Ne t’avise pas de regarder. » Je le menace, attendant patiemment qu’il détourne son regard afin de faire glisser ma jupe le long de mes jambes. Elle rejoint le jean de Loxias sur le sol, laissant apparaître une culotte noire pourvue de deux petits nœuds rouges. Rien d’exceptionnel, toutefois je ne manque pas de la couvrir de mes deux mains comme si je pouvais parvenir à la soustraire à son regard. Je me dépêche de courir dans l’eau pour éviter de lui laisser le loisir de détailler mes sous-vêtements, ayant conservé mon débardeur blanc. Je pousse des petits cris, riant presque au contact du liquide froid, tentant de garder ma tête hors du lac pour épargner mon shampoing matinal. J’effectue une brasse maladroite, fonçant sur Loxias tel un requin ayant repéré une proie sanguinolente, néanmoins je m’arrête à quelques centimètres de son corps d’athlète en hurlant comme si l’on venait de m’arracher un bras. Je panique, battant des bras, mouillant ma belle chevelure propre par la même occasion, m’accrochant au jeune homme telle une bouée de sauvetage. « Oh bon sang, bon sang, on m’a piquée ! On m’a piquée ! » Il paraît que lorsque l’on répète deux fois la même chose, ça a plus d’impact. En plus d’embêter l’autre. Je m’accroche désespérément à son cou, le coulant presque, me recroquevillant autour de son corps comme s’il pouvait me protéger de tous les monstres marins. Si j’ai été la victime d’une méduse et qu’il me suggère de se soulager sur ma piqûre je lui file la gifle du siècle, parce que c’est exactement ce qu’il est capable de balancer avec nonchalance . . . « A tous les coups c’est du venin, et je vais . . . mourir. » J’annonce d’une voix plaintive, les larmes au bord des yeux. « Très bonne idée vraiment, très bonne idée de nous entraîner dans cette eau trouble pleine de monstres ! » Je lui reproche d'un regard réprobateur, parce qu'il est évident qu'il est le seul responsable. Si ça se trouve c'est même lui qui a commandé à cette chose de m'attaquer.
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MessageSujet: Re: antislavery - mardi 29 mai, 14h17   antislavery - mardi 29 mai, 14h17 EmptyVen 1 Juin 2012 - 2:05

« Mais je n’ai pas mon maillot ! » C’est la dernière phrase qui me parvient avant que je ne sois plus en mesure d’entendre quoique ce soit d’autre que la surdité profonde des fonds marins. Bon, je ne dois être qu’à un mètre ou deux sous la surface, donc on peut difficilement qualifier ça de fonds marins, mais c’est déjà suffisant pour que tout me paraisse plus calme. Ma peau rafraichie, mes idées aussi, je ressors après quelques instants, fendant la surface d’un coup, le tout accompagné d’un mouvement de tête bien huilé, destiné à ramener mes cheveux en arrière sans passer par la case “pieuvre échouée sur la tête”. Swann n’a pas bougé, continuant de m’observer avec la même intensité que quelques instants au préalable. Elle fait semblant de peser le pour et le contre de cette baignade, mais je sais que sa décision est déjà prise, depuis longtemps, depuis l’instant où j’ai décidé d’y aller, peut être même avant, d’ailleurs. « Ne t’avise pas de regarder. » m’ordonne-t-elle, enfin, en quittant ses sandales. Je ne peux résister à un sourire, et, ayant complètement oublier son ordre, ne gardant en mémoire que ce qu’il signifie concrètement, à savoir la baignade, j’attends tranquillement, les bras croisés contre mon torse immergé. Le regard noir qu’elle me lance me rappelle à l’ordre. Ha oui, je suis supposé me retourner, c’est vrai. Alors c’est ce que je fais, lui présentant mon dos... quelques secondes. Qui a dit que j’étais bêtement obéissant ? Je jette un regard par-dessus mon épaule, détaillant son effeuillage naturel, cette fois, et bien plus attractif que l’autre, bien plus... Merde, grillé ! Je replante mon regard droit devant moi, vers le rialto du pauvre. Et puis, mes mains jaillissent de l’eau, et se collent de chaque côté de mes lèvres, avant que j’hurle à plein poumons : « SALVIIIIIIIN !! BAIGNADE NUUUUUUE !! » par-dessus mon autre épaule. Je sens la panique dans le regard de la blonde, qui couvre ses jolis dessous de ses mains. Je ne saurais dire ce qui transparait le plus de son regard... Gêne ? Honte ? Frustration ? Déception ? Colère ? Surement un peu de tout ça. Trop de tout ça pour que je n’entreprenne pas de la rassurer immédiatement. « Je plaisantais, il est loin. » Ca suffit pas ? « J’l’ai croisé tout à l’heure, il était sur le pont-levis, tu crois vraiment que ma voix porte jusque là-bas ? Y a un hectare complet ! Et non, il n’a pas pu se rapprocher puisque, justement, il rentrait au château. » Et là, c’est suffisant ? « Allez, Swann... On est tout seul ! Regarde autour de toi, on est les deux seuls cons à ne pas faire la sieste... Allez... » Je ne sais pas qui de mon discours ou de mon air plaintif et pathétique aura fini par la convaincre, mais elle se met finalement en mouvement, entrant un orteil après l’autre dans la flotte. L’eau fraîche lui arrache des cris de surprise et d’amusement. Je la regarde faire, comme s’il n’existait spectacle plus ravissant au monde. Et puis, elle n’attend pas, elle ne se plie pas au cérémonial typiquement féminin qui consiste à se mouiller un peu partout pendant trois plombes, avant de finir par décréter que c’est bon, elle est mouillée, et retourner s’allonger sur sa serviette. Swann, elle, elle se jette directement à l’eau, et entame une brasse bizarre en allongeant son cou au maximum pour qu’aucun cheveu ne rencontre le liquide. Je roule des yeux dans leurs orbites, avant de pivoter sur mes talons, prêt à pousser ma nage un peu plus loin. Je n’ai malheureusement, pas le temps d’amorcer le moindre geste avant qu’elle ne se mette à hurler dans mon dos, et qu’elle saute dessus, sur mon dos. Ses bras s’accroche à mon cou, je me mange quelques retours de genoux dangereusement proches de ma zone sensible, et manque de ployer sous son poids à de nombreuses reprises, tentant de garder l’équilibre pour ne pas boire la tasse. « Oh bon sang, bon sang, on m’a piquée ! On m’a piquée ! » J’ai rien le temps de répondre que je me retrouve avec une main en travers du visage, m’écrasant le nez au passage, et une autre dont les ongles se plantent dans mon épaule. Une jambe s’enroule autour de ma taille, tandis que l’autre tente de passer par-dessus mon épaule valide. Je crois qu’elle tente de sortir de l’eau en utilisant mon corps en guise de promontoire. Si je la laisse faire, elle est tout à fait capable de s’asseoir sur ma tête. « Swann ! Swann ! » je tente d’attirer son attention afin de la calmer... En vain. « A tous les coups c’est du venin, et je vais . . . mourir. » continue-t-elle, sans tenir compte du truc qui croule et coule sous son poids : moi. « Swann, s’il te plait... » je tente à nouveau, alors que ses doigts rentrent carrément dans ma bouche comme si ma mâchoire inférieure était une prise d’escalade. « Putain, mais faîtes que le venin agisse vite, s’il vous plait ! » j’implore le ciel, après avoir arracher sa main de ma bouche. « Swann ! Calme-toi ! » Rien à faire, elle poursuit sa petite crise de panique solitaire. « Très bonne idée vraiment, très bonne idée de nous entraîner dans cette eau trouble pleine de monstres ! » Et voilà que je deviens le méchant de l’histoire, son meurtrier par extension, tandis qu’elle continue d’assurer sa pseudo survie au détriment de la mienne, grimpant toujours plus haut. « SWANN, BON SANG ! » cette fois je perds patience, et je gueule. Mais ça n’a pas l’air de l’émouvoir plus que ça, puisqu’elle entrouvre la bouche une nouvelle fois, et je sens poindre une nouvelle pluie de reproches. Ok. Je connais un moyen radical de lui rafraîchir les idées. Cessant toute résistance, je replie mes jambes en arrière, et me laisse happer par le fond, coulant, inexorablement, entrainant l’hystérique dans ma chute. On reste quelques secondes, sous l’eau, puis je remonte en l’entrainant avec moi. « C’est bon, calmée ? » je lui demande après avoir recraché un petit filet d’eau au passage. J’ai pied, pas elle, aussi je l’accroche à mes hanches, comme une enfant, glissant un bras autour de sa taille pour prévenir une éventuelle chute. « Regarde autour de toi. Tu vois cette réplique en carton pâte du Rialto ? Et cette eau super limpide ? Et les nénuphars, là-bas, tirant sur le vert fluo ? Et note la forme du point d’eau... Un huit parfait. Ça signifie quoi ? » je lui demande calmement, avançant le visage vers elle comme un professeur attendant une bonne réponse... qui ne vient pas. « Ce lac est artificiel, Swann ! T’as autant de chance de croiser une méduse dans ces eaux que d'arracher un sourire à Ezéquiel. C’était une algue, tout au plus... Et non, les algues n’ont pas de venin, non les algues ne sont pas mortelles, non tu ne vas pas mourir, et oui, tu viens de te taper une honte incommensurable. » Et je souris à pleines dents, avant de l’attraper par la taille avec ma deuxième main, afin de le propulser à distance de mon corps, en pleine flotte. Sa chevelure flotte un instant, et lorsque son visage réapparait, je lance, gamin « Le premier arrivé sous le pont ! » Sauf qu’elle est déjà partie. Tricheuse !
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MessageSujet: Re: antislavery - mardi 29 mai, 14h17   antislavery - mardi 29 mai, 14h17 EmptyVen 1 Juin 2012 - 22:53

Loxias tente lâchement de convier son pote Slavin à notre petite journée plage tandis que je me déshabille partiellement pour me retrouver en petite culotte. Vilain, vilain. Je m’attends à le voir bondir d’un rocher, dissimulé dans un coin en attendant patiemment ce moment habilement planifié, tournant ma tête dans les quatre coins cardinaux en affichant un air parfaitement apeuré. Rien que pour cette frayeur, mon sauveur de labyrinthe mériterait que je le plante là. Cependant je comprends rapidement qu’aucun irlandais chevelu ne va débarquer à l’improviste pour me surprendre à moitié nue, appareil photo en main, ce qui ne me dissuade pas d'abandonner la préparation d'une petite vengeance de mon cru. J’hésite à le tirer vers le fond du lac en lui saisissant les chevilles, mais j’estime que cela risque de me demander bien trop d’efforts. Je songe alors à l’attaquer d’une grande salve d’eau, mais cet acte ne se révèlera sûrement pas d’une grande efficacité étant donné qu’il est déjà trempé de la tête aux pieds. A la place, je me mets donc à hurler en prétendant m’être faite piquer par une créature non identifiée, me servant de Loxias comme d’un canot de sauvetage, mon dernier espoir de survie, prête à le couler si nécessaire. J’imagine que je suis relativement convaincante puisqu’il ne parvient pas à m’interrompre, aussi j’en profite pour poser mes doigts dans tous les recoins à ma portée. Bouche, oreille, cheveux, creux du cou, je ne prends même pas la peine de jeter un regard à ma proie, trop absorbée par mon jeu d’actrice. Si je me laisse déconcentrer, je vais hurler de rire et boire la tasse. Ce que je n’ai pas prévu en revanche, c’est qu’il ne va pas attendre la fin de mon sketch bien rodé pour m’entraîner sous l’eau avec lui, se sacrifiant en quelque sorte pour me faire taire. J’ai à peine le temps de retenir ma respiration, faiblement, que je me sens couler, happée par le liquide froid. Etrangement j’en ressors plus calmée qu’agacée malgré un shampoing ruiné et un souffle haletant, prenant un peu de distance tout attrapant sa nuque de mes doigts afin de me stabiliser. Je hoche la tête comme pour lui signifier que ma crise d’hystérie passagère est terminée, écoutant l’évidence même sortir de sa bouche. Pour une fois qu’il parvient convenablement à me rassurer, c’est dans un effort parfaitement stérile. J’ai parfaitement conscience que le seul être vivant que je risque de croiser dans ces eaux est le monstre du Loch Ness plastifié reconstitué par la production. Toutefois je m’abstiens de l’interrompre, faisant durer le plaisir avant de pencher la tête sur le côté pour tenter de déboucher mon oreille gauche. « Je le sais bien idiot, c’était uniquement pour te coller une main dans la bouche, te griffer le dos et me blottir contre ton épaule en moins d’une minute. » Un sourire mutin se dessine fièrement sur mes lèvres tandis que je détale à toute allure après avoir écarté mes bras pour me libérer, anticipant son petit défi du jour. Cette fois je ne crains plus de mouiller ma belle chevelure platine, aussi je suis bien plus efficace qu’auparavant, fonçant droit sous le pont que j’aperçois du coin de l’œil. Et ce ne sont pas les doigts musclés de Loxias qui tentent de retenir ma cheville qui me détourneront de la victoire, chassés d’un coup de pied bien placé dans son avant-bras. Ma brasse coulée est parfaite, plus rapide qu’un crawl moyen, le seul inconvénient étant le port de lentilles qui rend difficile la possibilité d’ouvrir les yeux à chaque remontée. Mais je n’ai pas besoin d’y voir, je le visualise parfaitement derrière l’obscurité conférée par mes paupières. Je touche au but un large sourire aux lèvres, me tournant vers le jeune homme qui –je le soupçonne- m’a sans doute laissé gagner sous crainte de se faire à nouveau martyriser. « Une réplique du pauvre, tu avais raison . . . » Je ne peux m’empêcher de constater en lorgnant en direction de la construction censée représenter le Rialto, dans un souffle légèrement entrecoupé par l’effort. J’esquisse une grimace, me frottant les yeux. « On dirait presque qu'il va s'effondrer au moindre coup de vent.» Je souligne, méprisante envers les efforts que l'individu chargé du décor a du réaliser pour dresser ce petit chef d'oeuvre. Enfin, il n'a pas du particulièrement se fouler si vous voulez mon avis. Je bats ensuite des bras pour rester stable à la surface mais je n’ai toujours pas pied, aussi je me permets de contourner le jeune homme pour m’accrocher à ses épaules, me reposant un instant. « Alors, j’ai gagné quoi Monsieur l’escargot ? » Je l’interroge à l’oreille dans un murmure. Un truc dément, je l’espère, parce qu’il faut bien avouer qu’après tout ce stress je le mérite amplement.
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MessageSujet: Re: antislavery - mardi 29 mai, 14h17   antislavery - mardi 29 mai, 14h17 EmptySam 2 Juin 2012 - 3:13

Elle me devance. A peine ai-je le temps d’entamer ma phrase, qu’elle part comme une flèche, comme si elle avait l’aptitude de lire les pensées qu’escamote mon esprit. Je prends le temps de pousser un long soupir exaspérer, avant de partir à sa poursuite. Elle nage bien. Moi aussi. Je suis né et j’ai grandis à proximité de la plage, j’ai passé toute mon enfance dans l’eau, sachant nager avant de savoir marcher et parler. Je n’ai donc aucune difficulté à battre n’importe qui à la nage. Sauf elle. Oh, je pourrais la distancer, si je m’en donnais vraiment les moyens, mais je préfère profiter du fait d’avoir un compétiteur à mon niveau. C’est assez rare, de nos jours, pour être signalé. Je tente, tout de même, quelques bassesses, cherchant à lui attraper la cheville pour la punir de son départ précipité, mais, encore une fois, elle semble anticiper mes intentions, et chaque fois que mes doigts frôlent une cheville, je me mange un vilain coup dans le bras ou l’épaule. Je lâche l’affaire, et me contente de la suivre, à un bon rythme. Finalement, j’achève ma course sur le dos, me laissant flotter plus qu’autre chose, jusqu’à ce que l’écho de sa voix me prévienne que j’arrive à destination. « Une réplique du pauvre, tu avais raison . . . » J’ouvre les yeux, et me retrouve cerné par la pierre et l’eau qui clapote légèrement, créant une atmosphère à la fois confinée et surexposée. C’est comme si chaque mot, chaque phrase était amplifiée par mille. « On dirait presque qu'il va s'effondrer au moindre coup de vent.» Mon regard parcourt les fondations de la structure, tout en me remettant d’aplomb. « Je ne suis pas d’accord avec toi, vu de près, c’est pas si mal que ça. Il ne vaut pas le vrai, c’est certain, mais finalement, il n’est pas si mal. » Et pour une enquête plus poussée, je m’approche de l’arche de pierre, afin d’y passer la paume de ma main, vérifiant de ce fait, qu’il s’agit bien de pierre et non d’un trompe l’oeil. Non, parce que si ce truc est en bois et menace, comme ma compagne vient de le stipuler, de s’effondrer au moindre coup de vent, autant pas rester dessous, hein. Pierre. Je confirme. Je m’apprête à le lui faire savoir, la rassurant sur nos chances de survie, lorsque je la sens s’accrocher à mes épaules, me faisant perdre quelques centimètres par la même occasion. « Alors, j’ai gagné quoi Monsieur l’escargot ? » Je rêve ou elle m’allume, là ? Non parce que ce genre de murmure au creux de l’oreille tandis que l’intégralité de son corps se colle au mien, c’est une invitation au viol pour n’importe quel mec. « Mais où est passée la Swann rougissante au moindre signe d’intérêt ? » je demande en m’accrochant à l’énorme chaîne qui ondule le long de la structure. Bizarrement, j’ai pas envie de me noyer et madame semble avoir oublié qu’à quatre ou cinq mètres de profondeur, j’ai plus pied. « Non pas que la nouvelle me déplaise, au contraire, je me demande juste si ton scalpe subit la crise, lui aussi. Parce que le mien a définitivement prit de la valeur, ces dernières semaines, je ne suis pas sûr du tout d’être encore dans tes moyens, le volatile... » je lui offre d’un ton faussement désolé, ma tête se secouant légèrement comme pour marquer le coup de la déception. « Mais, à défaut de pouvoir t’offrir mon corps pour célébrer cette victoire, et ne possédant pas tes talents indiscutables pour la sculpture sur sable... J’ai peut être une idée. Attends-moi, là. » Mais le seul qui attend, c’est moi. Immobile, impassible, je laisse s’écouler quelques perplexes secondes, durant lesquelles mes sourcils se froissent, avant de reprendre. « Quand je dis “attends-moi là”, il faut comprendre “descends de mon dos, je reviens dans un instant.”, et non pas “attends-moi là sur mon dos pendant que je nage pour deux”. Non, mais tu sors d’où, toi ? D’un camp d’entrainement spécial chieuse, unité d’élite ? » Je décroche moi-même ses mains de mes épaules pour les poser sur la chaîne, en espérant qu’elle ait la présence d’esprit de s’accrocher. « T’as été reçue avec mention, j’parie... » Je lui sers, avant de m’éloigner rapidement en lui ordonnant, une dernière fois, de rester sage. Et je plonge. Il ne me faut que quelques secondes pour repérer l’objet de ma convoitise, dérivant, là, abandonné par de précédents candidats trop feignasses pour la tirer sur la plage. Je ne savais absolument pas quel type d’embarcation j’allais trouver, mais connaissant la nature profondément altruiste des mes colocataires, je me doutais d’en trouver une en plein milieu du lac. Par des gestes experts, j’embarque sans faire chavirer la chaloupe, et c’est quelque chose qui demande une bonne dose d’expérience, que je possède, bien évidemment. Ça fait partie d’un des nombreux petits boulots à mon palmarès. Debout, j’attrape la rame, m’appuie sur la forcola, et l’enfonce dans l’eau jusqu’à toucher le fond, ou presque. Mes mouvements sont justes, rapides et techniques, et c’est presque automatiquement que je me mets à pousser la chansonnette, lâchant une sérénade à faire rougir Pavarotti himself. Je tourne à l’orée du pont, et Swann m’apparait enfin, toujours accrochée à ses chaînes. Ça mériterait une photo, mais l’appareil est toujours dans sa poche de chemisier, souvenez vous. J’immobilise l’embarcation à sa hauteur, et me place en travers avant de lui tendre la main, histoire qu’on ne chavire pas au moindre mouvement. Je la hisse à bord, puis compense son poids pendant son installation, par de rapidement mouvement visant à conserver l’équilibre de la gondole. Et une fois madame installée, je retourne à ma place, récupérant l’aviron, et me remettant à brayer. « Oui, alors, sans massacre de chants vénitiens, c’est payant. » Oui, parce que là, c’est cadeau, en fait, pour la féliciter de m’avoir roué de coups pendant la course aquatique. Tout ceci est d’une incroyable logique. Je conduis la gondole de l’autre côté du pont, vers cette partie inexplorée du lac, et fini par m’asseoir derrière elle, laissant l’embarcation vivre sa vie, la dirigeant légèrement de la rame afin qu’on reste au centre du lac. Et mes chants passent en sourdine, jusqu’à ne plus être que murmure et fredonnages, tandis que j’offre mon visage au soleil. « Alors, c’est bien mieux que des vulgaires galipettes dans le sable, non ? » je la plagie, dans un souffle, les yeux clos et le visage tendu vers l’astre flamboyant.
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MessageSujet: Re: antislavery - mardi 29 mai, 14h17   antislavery - mardi 29 mai, 14h17 EmptyDim 3 Juin 2012 - 17:59

Voilà que Monsieur se plaint de me voir légèrement plus entreprenante, comme s’il n’avait pas cherché à me séduire à trois reprises . . . Est-il aussi décidé qu’un chat qui s’amuse à poursuivre une souris, mais qui prend la fuite lorsqu’elle semble finalement répondre à ses attentes ? Parfait, s’il désire jouer à ce petit jeu là, je peux parfaitement redevenir aussi froide que la glace. Il va même jusqu’à suggérer que je ne possède pas ls moyens de m’emparer de son scalpe, le monde à l'envers. « J’ai bien l’intention de gonfler ma cagnotte d’ici peu très cher. » Je lâche sans m’en cacher, haussant un sourcil. Je suis actuellement sur la piste de trois secrets, et je compte bien en valider un pour aspirer la cagnotte d’un autre candidat. Mais depuis quand c’est moi qui cherche à acquérir son scalpe ? Hop hop hop, s’il croit qu’il va m’avoir comme ça, que quelques mots glissés au creux de son oreille font de moi une demoiselle acquise à sa cause, il se trompe. Je suis sur le point de riposter lorsqu’il affirme avoir une merveilleuse idée à me proposer pour me récompenser, aussi je garde le silence, toute excitée de voir ce qui lui a traversé l’esprit. J’adore les surprises. « Quand je dis “attends-moi là”, il faut comprendre “descends de mon dos, je reviens dans un instant.”, et non pas “attends-moi là sur mon dos pendant que je nage pour deux”. Non, mais tu sors d’où, toi ? D’un camp d’entrainement spécial chieuse, unité d’élite ? » Ah oui, pardon, mais quel rabat-joie ! Est-il obligé d’être aussi tranchant ? Ne peut-il pas simplement me demander de descendre en douceur, ponctué d’une formule de politesse ? Pour la peine je reste parfaitement immobile pour lui rendre la tâche plus difficile, attendant patiemment qu’il me détache de son dos lui-même pour lui prouver que le camp d’entraînement spécial chieuse est une formation extrêmement efficace. Je m’accroche à la chaîne, m’y reposant quelques secondes en battant des pieds. Je sifflote en penchant ma tête en arrière pour tremper ma chevelure platine, observant avec une certaine crainte l’embarcation qui fonce droit sur moi. Il est sérieux là ? Son plan c’est de me passer sur le corps avec une gondole ? Je me recule légèrement, plaçant la chaîne devant moi pour éviter toute désagréable surprise, cependant Loxias semble posséder un certain talent en ce qui concerne la conduite de barque vénitienne. Et pour cause, il la manœuvre parfaitement avant de me tendre une main que j’attrape afin de me hisser au sec. Je ne prends pas la moindre précaution, y grimpant avec autant de délicatesse d’un hippopotame étant donné que je n’ai jamais eu le moindre équilibre, cela dit il me soulève avec autant de facilité que lorsque nous étions dans le labyrinthe. Je m’installe tranquillement en souriant, ravalant bien vite ce témoin de satisfaction tandis qu’il entame une mélodie assez stridente, me précisant qu’une balade silencieuse est payante. Je le foudroie du mon regard clair, croisant les bras sur ma poitrine. « Et c’est combien ? » Je demande d’un air sérieusement intéressé, comme si j’étais prête à donner toute ma cagnotte rien que pour faire taire ce chant approximatif. Il décide finalement de baisser le son sans qu’une intervention de ma part soit nécessaire, comme s’il la craignait justement. Je me lève pour m’asseoir par terre à ses pieds, faisant reposer ma tête contre sa cuisse, étirant mes jambes vers l’avant. Je ferme les yeux, profitant de la caresse de l’astre diurne. « Bien mieux. » Je confirme, esquissant un léger sourire. Moi au moins je sais apprécier les cadeaux que l’on m’offre !

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