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 BREAK ME, SHAKE ME, HATE ME › 7 JUIN (13H21)

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Anabel

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MessageSujet: BREAK ME, SHAKE ME, HATE ME › 7 JUIN (13H21)    BREAK ME, SHAKE ME, HATE ME › 7 JUIN (13H21)	     EmptyLun 4 Juin 2012 - 20:21

BREAK ME, SHAKE ME, HATE ME
W/ EZEQUIEL & KEELAN, 7 JUIN (13H21)
Je me demandais encore comment j’avais réussi à passer au travers des derniers jours sans m’effondrer. J’étais fatiguée, épuisée même… cette insomnie qui me tenaillait était fort féroce et ne me lâchait pas d’une semelle. Résultat, je ressemblais à un zombie. De la détente, oui, voilà ce qu’il me fallait. Et quelqu’un pour me tenir compagnie, assurément. Pas question de rester seule dans un tel état de faiblesse. Pas avec une rapace tel qu’Ezéquiel, ou encore Andreas, qui trainait dans les parages. C’est donc tout naturellement vers Keelan que je me tournais – d’abord, parce que j’en avais envie, et deuxième, parce qu’il faut le premier à croiser ma route – pour m’accompagner au centre de remise en forme. Le jacuzzi nous y attendait, et je lui donnais rendez-vous dans une dizaine de minutes, juste le temps nécessaire pour me préparer… et du moins, tenter de faire bonne figure. Un maillot rouge, ça suffirait, vous croyez? On m’avait dit que le rouge donnait de l’énergie. Voyons voir si c’est vrai, maintenant. Je remontais mes cheveux en une queue de cheval plutôt simple, mais efficace, attrapait une serviette puis me dirigeait vers notre lieu de rendez-vous, vide. Tant mieux. Je déposais ma serviette, puis mon micro sur un transat non loin du bain à remous, puis jugeant qu’il ne m’en voudrait pas de ne pas l’avoir attendu, filait m’installer dans le jacuzzi sans Keelan. Dos à l’entrée, ma tête reposant contre le rebord, je ne le vis pas pénétrée dans la pièce, mais j’entendis ces pas sur le parquet. « Tu te faisais attendre. » lançais-je en détournant la tête vers lui. Mais je me figeais. Ce n’était pas Keelan qui se tenait devant moi. Non, c’était plutôt une vision d’horreur. Mon film d’horreur personnel : Ezéquiel.
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MessageSujet: Re: BREAK ME, SHAKE ME, HATE ME › 7 JUIN (13H21)    BREAK ME, SHAKE ME, HATE ME › 7 JUIN (13H21)	     EmptyLun 4 Juin 2012 - 23:35



Je sais pas mais il existe des lieux que je n’ai pas encore visité, et que dès que j’y pénètre, je trouve toujours un cadeau mystère. Les cadeaux mystères, je les déballe toujours, avec la même envie et je n’ai pas peur de la suite. Je suis l’un de ces nombreux prototypes largement présélectionnés pour ne rien sentir, ne rien regretter, ne rien douter et ne jamais être pris par les sentiments. L’amour, la tristesse, la colère, je ne connais pas du tout ces états. Tout ce que je connais, c’est un vide auquel je me suis habitué. Depuis longtemps, cette absence d’émotions ne me permettait aucunement d’aborder les gens, tout simplement parce que je n’arrivais pas à comprendre les états auxquels ils accédaient (joie, tristesse, colère…) vu que moi-même je ne pouvais nullement les sentir. Mais à présent, et grâce aux cours privés de Valentina, je commence à détailler les personnages, et cette conne m’aide à reconnaitre lorsqu’une personne perçoit quelque chose. Quand j’ai découvert cela, vous n’imaginez pas le plaisir malsain qui me parcourut, un désir de devoir exploiter ce que je viens d’apprendre sur Anabel, la seule et l’unique. Avec Valentina, elle m’a montré comment reconnaitre la tristesse, non pas par des indicateurs sensoriels, mais juste par des traits ou des symboles qui trahissent la personne, comme par exemple les larmes pour la tristesse, le sourire, le rire et l’étirement du visage pour la joie, et les tremblement, la crispation et la constipation du visage pour la peur. Cette peur, je viens de la déchiffrer sur le visage de ma belle, celle que je n’aurais jamais cru rencontrer dans ces lieux. J’avais quand même décidé de la lâcher cette semaine et me concentrer sur son secret, mais cette occasion, dans ce jacuzzi, demeure plus que belle. Je vais enfin devoir m’amuser un peu et m’offrir quelques plaisirs physiques, de petits plaisirs physiques, légers comme tout que moi seul excite. Plonger une tête dans l’eau et la contraindre à remonter par toutes ces forces ? Ça m’excite ! Provoquer les parties génitales de ma victime à l'aide de mon doigt avec une précision chirurgicale ? ça m’excite aussi… Donc quand je regarde cette Anabel en… Maillot de bain... rouge… pseudo-nu et pataugeant dans l'eau, je dis : c’est le rêve quoi. En plus le rouge ça multiplie mes pulsions par 8… Durant la nuit dans le salon, en exploitant ses petits seins piriformes, je ne m’étais même pas rendu compte de leur beauté, me contentant de les toucher avec ma peau froide. Faut aussi dire que cette conne cache plutôt ces formes d’habitude, choses qu’elle ne devrait plus faire à mon avis. Mais mon avis, c’est celui d’un gros pervers comme une baleine, donc je le garde pour moi. Torse nu, comme toujours et vêtu de mon bermuda blanc éclatant avec motif tribal sur le côté gauche, je m’élance vers celle qui stagne sur place dès que j’entre dans son viseur… Je lui fais de l’effet je crois. J’arrive donc, sans invitation bien sûr car j’en ai pas besoin et j’intègre le cercle du jaccuzzi, là ou little mermaid s’est déjà étendue… Je rentre mes jambes, toujours levé, je me rappelle ce qu’elle a lancé à mon arrivée… Elle attendait donc quelqu’un. Dis moi petite Baleine, il arrive dans combien de temps ton prince ? Car ce que j’ai à faire, ça peut durer une heure, voir deux, ça dépend enfaite du contexte, et de ce que toi tu peux offrir… « On joue ? » Le point d’interrogation à la fin, c’est de la pure décoration, pas besoin de le souligner….
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MessageSujet: Re: BREAK ME, SHAKE ME, HATE ME › 7 JUIN (13H21)    BREAK ME, SHAKE ME, HATE ME › 7 JUIN (13H21)	     EmptyMar 5 Juin 2012 - 19:38

Si l’apocalypse venait un jour à se produire, si le pays entier était la proie d’attaques terroristes, extraterrestres, ou si les zombies venaient à exister et à envahir nos villes, je suis persuadée que je serai la première à mourir. Parce que je suis de celle qui n’ont aucun instinct de survie. Cette fille au début de tous les films d’horreurs, celle qui se fait si gratuitement tuer, c’est moi. Quand la peur envahi toutes mes entrailles, plutôt que de fuir, je me fige, comme une statue. Tous mes sens ont beau être en alertes, je suis toujours condamnée à vivre ce cauchemar éveillée jusqu’à la dernière goute sans être capable de m’en défaire, sans trouver d’issue pour me tirer de ce mauvais pas. La situation est loin d’être différence, lorsque je me retrouve en présence d’Ezéquiel, et ce, dès le tout début de notre étrange relation. Je dirais même qu’elle est pire, puisqu’en lui, je sens une réelle intention de me faire du mal, et pas seulement qu’une impression. J’esquisse un léger mouvement de recul lorsqu’il s’invite dans le jacuzzi où je suis déjà installé, sans mon accord. De toute façon, il n’a pas besoin de permission pour ça, il agit comme bon lui chante, que ça me plaise ou non. Je devrais avoir l’habitude, à force. « On joue ? » Ma tête fait des vas et viens de gauche à droite, signifiant clairement à mon interlocuteur que je ne désir point me prêter à ses petits jeux sadiques. « Non… je… je ne veux pas. » tentais-je même de lui dire, et ma voix tremble comme une feuille d’automne sur le point de tomber. Je me recule encore un peu, m’éloignant autant qu’il m’est possible de l’homme, me positionnant dans le coin inverse du sien. On se croirait presque dans une arène. Sauf que je sais d’avance qui sera le vainqueur et qui perdra cette joute. Moi, en l’occurrence.
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MessageSujet: Re: BREAK ME, SHAKE ME, HATE ME › 7 JUIN (13H21)    BREAK ME, SHAKE ME, HATE ME › 7 JUIN (13H21)	     EmptyMer 6 Juin 2012 - 3:36



Elle attend quelqu’un. Je ne l’imagine pas une seule seconde, s’inviter toute seule dans un lieu comme celui-ci, tant que je suis toujours dans l’aventure et tant que je rode dans ce château. Pour me fuir donc, elle s’entoure de gens, tentative que je trouve carrément stupide… Ce n’est pas avec un papi ou un keely,ou même un petit Kinder allemand qu’elle va m’arrêter. Je juge même être impossible à contrôler ou à arrêter, quand je me déchaine sur quelque chose, je prends soin de poursuivre jusqu’au bout. Pauvre Anabel, le destin en a voulu ainsi, et elle s’est malheureusement trouvée enfoncée dans ce même destin qui nous relie d’une quelconque manière. Je pressens même quelque chose, une arrivée imminente largement justifiée par les propos qu'elle a eu bien avant, et ceci dans pas longtemps. Une arrivée qui gâchera l’envie que j’ai pour cette jeune dame. Dix minutes ne suffiront jamais à produire ce que ma tête me dicte, à théâtralisé les plans que mon encéphale me dessine et que j’ai longuement planifié à l’avance… ça ne suffira donc pas. Si quelqu’un se pointe, j’aurais la fâcheuse manie de stopper invraisemblablement mes actes, ce qui aura le malheureux effet de m’ôter une envie, et cette même envie en accouchera d’autres, plus violentes et plus bestiales. Si je suis arrivé à repousser les limites de mon plaisir physique à un instant X que seul moi et dieu le destructeur connaissons, l’emprise de mon côté noir et sadique intérieur perdure toujours. Je crains que cette arrivée puisse me contraindre à oublier mes idéaux. Je n'ai pas envie qu’une autre personne s’interpose, car ce que j’ai envie de faire à cette Anabel, ne me concerne qu'elle et moi. Aucun autre élément extérieur ne sera accepté et je ne tolérais point qu’une quelconque personne s’oppose à mes plans. Ses signes de la tête ne suffisent pas pour que j’enjambe la moitié du Jacuzzi avant d’arriver à destination, et ses paroles fragiles n’arrêteront pas ce flot d’envie qui m’envahit implicitement, sans le savoir. Je n’ai que dix minutes, voir moins vu que le temps qui vient de s’écouler semble être… important. Pour moi il s’accélère, pour elle ça semble d’une lenteur déconcertante. Je lui caresse la tête, mettant un peu de désordre dans ses fibres capillaires attachés, une coiffure qui ne restera pas compacte vu de ce qui se dessine dans ma tête au fur et à mesure que je la caresse. Prendre mon temps, c’est ce que je fais toujours, mais dans ce contexte assez différent, je vais devoir faire rapidement et continuer plus tard. Quand la personne débarquera, je garderais ma Anabel sur place, et j’enverrais balader notre ami l’inconnu quelque part, me laissant les soins d’avancer dans ma quête avec cette douce créature. Je m’assois près d’elle, faisant plonger mon bermuda dans une eau tiède que ma peau glacé vient de refroidir. J’enroule mon bras imposant autour de cette jeune femme au format lilliputien, comparé à ma stature. Tu ne veux pas jouer alors ? Mauvaise réponse. Je rapproche son corps à ce qu'elle colle mon torse, et à ce que mes lèvres percutent sa joue, sentant avec profondeur son envie de se débarrasser dans mon étreinte, sans y arriver. Je négocie parfaitement la chose, ce n’est pas la première fois, ni la deuxième, ni la troisième, c'est l'expertise de la chose je dirais… Mes lèvres tièdes s’étalent sur sa joue, ne cherchant pas à visiter les siennes et réprimant mon envie de le faire, je me contente de ce simple contact, un contact qui fait vibrer mes sens et qui me permet de sentir cette odeur florale qui la caractérise et qui parcoure son corps. Je me fais souffrir moi même en voulant laisser le plus beau pour la fin, et vous n'imaginez même pas ce que mon bijou endure en ces moments. « Tu as déjà eu un poisson ? » Absurde Ezéquiel, tu es vraiment absurde, mais ça accentue encore plus son état complètement déboussolé… Je n’ai jamais eu un poisson moi ; j’aurais bien aimé en avoir un par contre, pas pour le regarder tournoyer dans son bocal, non non, mais bien pour le... noyer.
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MessageSujet: Re: BREAK ME, SHAKE ME, HATE ME › 7 JUIN (13H21)    BREAK ME, SHAKE ME, HATE ME › 7 JUIN (13H21)	     EmptyJeu 7 Juin 2012 - 6:01

Personne n’arrivera jamais à contrôler l’être noir qui me fait face. Il est incontrôlable, imprévisible et nul n’arrive à la déchiffrer. Son regard est sombre, et derrière lui, il n’y a que du vide. Cette vile créature que la menace d’une expulsion du château n’arrête pas. Je n’ai vu dans son attitude que de l’indifférence à l’égard des autres. Son seul plaisir étant de créer un environnement où la peur existe, et où il est le seul à la contrôler. Rien ne pourra l’arrêter. Rien, ni personne. Encore moins moi. Mes gestes, mes paroles, ne sont pas dissuasives, pour lui, ce doit plutôt sonné comme une invitation douce-amère à ses oreilles, cette plainte, il doit la voir une réjouissance, qu’une raison de plus pour se rapprocher de mon être. Une enjambée, puis un second, et son imposante stature se poste tout prêt de mon faible gabarit. Le temps s’éternise, j’ai l’impression que ces gestes sont empreints d’une extrême justesse et qu’il calcule ses moindres mouvements, qu’il analyse la situation pour mieux s’en servir à son avantage. Sa main se faufile jusqu’à moi, elle trouve refuge dans ma chevelure qu’elle emprisonne dans ses doigts. Je détourne la tête dans un mouvement de recul purement intuitif, cherchant à me défaire de cette familiarité. De ce corps trop froid, trop glacial même. Ça ne lui suffit pas. Il n’est jamais satisfait, de toute façon. Plus, il en veut toujours. Son corps s’immerge dans l’eau, collé tout contre le mien et je frissonne de plus belle malgré la chaleur du liquide dans lequel je baigne. C’est sa peau, froide comme l’hiver, qui me fait cet effet. Son bras qui m’entoure m’attire tout contre lui, m’emprisonnant dans l’étau de ces bras. Je suis prise au piège. Je le repousse, de toutes mes forces… mais ces forces ne suffisent pas. Il est trop fort. Tout contre ma joue, je sens son souffle rauque, je sens la caresse de ses lèvres et je ferme les yeux et laissant, de mes lèvres, filtrés une sorte de plainte aigüe, un cri d’appel à l’aide que personne n’entendra à moins d’un miracle. Je détourne la tête, tentant à nouveau de me défaire de lui, mais plus je me débats, et plus il resserre son emprise. Il me domine, de toute sa puissance, de toute sa grandeur. La peur est la seule émotion qui m’habite, elle fait vibrer mon corps en entier, et je tremble, tremble encore. « Tu as déjà eu un poisson ? » Incompréhension totale. Je secoue à nouveau la tête, mais avec tous ces tressaillements, ma réponse se confond. Le silence est mon seul refuge, la seule chose qu’il me reste. Je garde le silence à défaut d’ajouter quoi que ce soit servant ses intérêts. Criez, et il trouvera un moyen de me faire taire. Pleurez, et ces larmes ne nourriront que plus encore ces instincts de prédateurs. Mes faiblesses sont ses forces, mes doutes, ses convictions. Je suis à sa Mercie, mon sort est entre ses mains… et c’est bien là une finalité que je suis forcé d’admettre. Une vérité qui est dure à avaler. Dans un dernier effort, je pousse un cri. Puissant, strident, effrayant. Un appel un secours, le dernier recours d’une condamnée.
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MessageSujet: Re: BREAK ME, SHAKE ME, HATE ME › 7 JUIN (13H21)    BREAK ME, SHAKE ME, HATE ME › 7 JUIN (13H21)	     EmptyVen 8 Juin 2012 - 20:36

J'avais croisé Anabel au détour d'un couloir. Elle m'avait proposé de la rejoindre au jacuzzi dans une dizaine de minutes. Pourquoi pas. Aucunes objections à cela, je n'avais rien prévu de spécial. Juste le temps qu'on se prépare, et on se retrouvait là bas. Elle prit la direction de sa chambre, et moi de la mienne. J'enfilai un short de bain, mis des tong et récupérai ma serviette. Alors que je prenais le chemin du centre de remise en forme, un candidat me tapa la discut' et me retarda de quelques minutes. Une fois débarrassé, je pus enfin m'y rendre. Je m'apprêtais à ouvrir la porte tranquillement du centre, lorsqu'un cri strident retentit à mes oreilles. Que se passait-il ? Ni une ni deux, le cœur battant, j’accourus immédiatement vers le son. Et là…Quel ne fut pas mon choc en découvrant ma pauvre Anabel, dans les griffes du grand méchant loup Ezéquiel. Mon sang ne fit qu’un tour. Il l'avait collé contre elle, la prenant sous son emprise, de sorte qu'elle ne pouvait guère bouger.  « Putain Ezéquiel, c’est quoi ton problème ? » Pas dans mes habitudes de jurer, mais là. C’est d'ailleurs au prix d’un grand effort que je me retins d’utiliser la violence pour le dégager de là. Tentons d’abord celle pacifiste. Alors que je n'avais qu'une envie, le couler dans ce foutu jacuzzi. « Lâches là et dégage. Tout de suite. » lui ordonnais je d’un ton glacial. Si il avait un temps soit peu de bon sens, il m’écouterait, et ne ferait pas de vagues. Quelque chose me disait qu’il n’avait pas envie de se faire virer de ce jeu. Pas tout de suite du moins.
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MessageSujet: Re: BREAK ME, SHAKE ME, HATE ME › 7 JUIN (13H21)    BREAK ME, SHAKE ME, HATE ME › 7 JUIN (13H21)	     EmptySam 9 Juin 2012 - 2:05



Attendez, les caméras filment en ce moment non ? Je crois que oui… Ces producteurs n’hésiteront jamais à arrêter l’une de leurs bêbêtes pour mes beaux yeux, ce qui a franchement le don de m’irriter partiellement. Je suis pas à cent pour cent de mes moyens là si je dois à chaque fois éviter de me faire chopper en plein délit. Les mecs, vous ne pouvez pas arrêter cette foutue caméra deux minutes, je saute cette brune et on termine cette histoire ? Euh… J’imagine déjà la réaction des cadres qui est : une chute de 28% de l’audimat, refus total Monsieur black’s. Et dans cette situation, faut dire que j’avais tous les éléments nécessaires pour la sauter : elle est à moitié nu, dans un jacuzzi, avec un maillot de bain rouge, ça il ne faut pas l’oublier, c'est un détail très important dans ma conception des choses… quoi encore… nous sommes seuls, oui voilà, nous avons toutes la salle pour nous deux donc c’est pratiquement l’exemple de scène qui me facilite aisément la tâche. Mais là, quand cette Anabel commet l’acte suicidaire de pousser un cri, elle vient de gâcher mes plans, mes noirs desseins qui avaient submergé mes pensées, d’un coup. Vous n’imaginez pas les scénarios qui se mettaient en constructions au fur et à mesure que j’approchais cette jeune femme de mon corps de rêve, jusqu'à ce qu’elle décide de sortir son sifflet et nous appeler le toutou pour gâcher ce moment, cette occasion qui ne se présentera qu’une seule fois. Son toutou, qui est censé être MON animal de compagnie, donc dans MON camp, et non dans celui de cette jeune femme, nous fait une apparition digne d’une alerte à Malibu, oui monsieur Super man en carton nous fait part de sa présence et d’une entrée théâtralisée par un beau texte d’un très beau niveau de langues… Et dire que ce putain de Kinder disait que j’avais une influence sur les gamins irlandais, non mais regardez moi ce mec avec son « putain » qu’il a sorti presque par réflexe… Non monsieur, faut éviter le langage pourri comme ta tronche. Donc son intervention chevaleresque qui ne sert limite à rien vu que l’effet qu’il a sur moi frôle les environs de … zéro est vraiment déplacée. Je comprends si Keely l’ornithorynque veut se la jouer le mâle dominant, je conçois, mais pas dans ce moment, pas dans ce genre de situation ou je suis avec ma petite Anabel à moi. Donc monsieur me demande (ou plutôt,m’ordonne ?? Je suis comme vous, j’ai pas compris son truc) de la lâcher et de dégager. D’accord. Tu viens de me faire peur, je l’avoue… Bordel, mais de quoi je me mêle enfaite ? C’est quoi cette nouvelle mode de vouloir sortir des biceps qui n’existent même pas devant des femmes qui n’en valent vraiment pas la peine de se ruer de cette manière pour les sauver… Franchement… Je sais pas s’il me prend pour Oui-oui ou tout simplement pour la merde qu’il chie tous les jours, mais je ne suis pas prêt de lâcher ma proie, non, pas pour lui. « J’ai rien fait de mal. » Cette fois. Oui, cette fois, je n’ai rien fait de mal, et mon étreinte envers la jeune femme diminue au fur et à mesure que le temps s'écoule. Ce n’est pas pour son ordre, mais bien pour lui éviter de faire une connerie qui le pousserait à être dans le même banc que moi, c'est-à-dire celui des nominés... Je suis un très bon partenaire, je pense aux autres car... bah je tiens à ce qu’il me chante ma berceuse moi…s'il sort avant moi, je dormirais plus, ce qui poserait un autre problème pour le reste des habitants. « J’ai demandé à Anabel si elle avait un poisson rouge. » C’est tout, je te le jure Kelly, j’ai rien fait de mal, tu peux leur demander de te remontrer la scène, je lui ai juste fait un bisou pour ne pas être impoli, et je l’ai questionné sur son animal de compagne… j'étais hyper gentil. « Tu as déjà eu un poisson rouge toi ? » Bon là il croit que je suis entrain de me foutre de sa gueule mais je rigole pas enfaîte. Je lance un petit regard vers Anabel, avant de refixer Kelly. « On s'accouple à trois ? » Je ne veux pas utiliser un autre mot pour éviter d'autre ennui, là ça passe du coup, et toujours sur le même ton froid et indifférent, le seul que j’ai d’ailleurs vu que j’ai pas d’autre voix à proposer. Je suis prêt à négocier, mais prom's je prends la fesse droite et les deux seins vu que c'est moi qui l'ai trouvé en premier la belle Anabel. Bon tu peux venir, mais si t’essayes de faire quelque chose, je te plante et je fais pipi dans ton cul… J’étais bien clair quand je disais que personne ne devait s’interposer entre elle et moi ? Bah je l'espère vraiment...

(désolé pour le retard, et la longueur)

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MessageSujet: Re: BREAK ME, SHAKE ME, HATE ME › 7 JUIN (13H21)    BREAK ME, SHAKE ME, HATE ME › 7 JUIN (13H21)	     Empty

 

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