Manifestement le soleil sortait et se planquait a intervalles non réguliers depuis quelques heures. Cool, tant qu’il y avait du soleil j’en profitai pour sortir, je posai le verre que je venais de vider dans l’évier et sortit assez vite de la maison, j’en pouvais plus d’être enfermer, il fallait que je sorte. Je me rendis donc sur le pont, près du lac, pour y fumer une clope. Ce fut quand je l’eus terminé et évacuée que Laoise fit son apparition. « Finnick... » fit-elle avec un petit air innocent, j’arque un sourcil, ça ne présume rien de bon. « J'ai le droit de te pousser dans l'eau ? » Je lâche un rire en déviant mon regarde sur la rambarde, pour ça faudrait qu’elle réussisse à me hisser par-dessus… Elle n’a aucune chance, j’imagine que c’est pour ça qu’elle me demande, pour que je le fasse moi-même. Et pourquoi pas ajouter des licornes à la scène hein ? « Ma chère Laoise… » Commençais comme elle. « Si tu veux je te peux te précipiter, toi, dans l’eau ? » dis-je en riant alors que je sortais de ma poche mon paquet de chewing gum, je vous dis pas combien j’en avais dans ma valise, on est accro où on ne l’est pas hein. « T’en veux un ? » je proposais en lui tendant le paquet, c’était à la menthe, faut voir si elle aime.

« Je pense que je vais refuser cette proposition, mais merci quand même. » fit-elle avec un air un tout petit peu moins joyeux quand même, bah quoi, je lui ai fais peur ? Manquerais plus que je lui fasse ‘bouh !’ aha ! « Dommage, je suis certain que les poissons auraient été ravis de t’accueillir. » je dis en haussant les épaules. Et c’est à ce moment là que je sors mon paquet de chewing gum de ma poche pour en prendre un avant de lui proposer. Elle secoua la tête accentuant son geste de parole histoire que je comprenne bien qu’elle n’en voulait pas, ok, bah alors je rangeai le paquet dans ma poche et n’en parlai plus, tandis que la jeune femme se pencha à la rambarde. « Tu es certain de ne pas vouloir être poussé, hein ? » Je lâche un rire. « Non, mais toi t’es dans la position parfaite pour que j’te pousse, fais gaffe, c’est incroyablement tentant ! » au moins, je la prévenais, elle pouvait carrément me dire merci pour ça.

Manifestement Laoise essaya de me lancer un regard qui se voulait menaçant mais franchement cette fille était à peu près aussi effrayante qu’un poisson rouge. C'est-à-dire, pas du tout. Je haussai un sourcils, attendant d’entendre ce qu’elle allait dire, tiens. « De nous deux, si quelqu'un doit se retrouver dans le lac, c'est bien toi. » Mais oui, bien sur, c’est presque une évidence c’est ça ? Je lâche un rire. « Et en quel honneur, s’il te plait ? » Bah oui, parce qu’elle semblait sure et certaine que je devais me retrouver dans ce lac mais pourquoi est-ce que ça devrait être le cas, hein ? Qu’elle m’explique parce que ça m’intéresse là. Je ne voyais pas ce que j’avais fait de mal, en tout cas la concernant, pour mériter une telle sentence, j’étais gentil comme agneau moi, même syssoï l’a dit, j’suis le frère gentil, voilà.

« Si tu blesses Tweedy, je te botte le cul. » Fit-elle après s’être tournée vers moi, l’air grave, plutôt sérieuse la Laoise, pour le coup j’aurais presque peur mais à la place je m’accoudai à la rambarde derrière moi et soupirai. « Je crois que c’est trop tard pour me dire ça… » Non mais ce n’était même pas mon intention de la blesser en plus. Mais elle s’était carrément pris un vent, une humiliation publique sur le prime sans que je n’ai a ouvrir la bouche, si ce n’est lors de mon interview. Et même si au final les commentaires désobligeants n’étaient pas de ma conception, c’était ce que j’avais dis qui les avait inspiré. Si j’avais dis l’aimer, ils n’auraient rien dit, ils se seraient probablement attaqués à moi. Sauf que je ne peux pas dire que j’aime Tweedy, ce n’est pas le cas, pas comme ça. « Vous l’appréciez tous beaucoup, j’suis le seul crétin a ne pas l’aimer assez. » je constate finalement, non mais je cherche pas à me faire plaindre mais que Laoise ne me blâme pas, je ne peux pas forcer mes sentiments.

« Ouais, visiblement, tu es un crétin. » Fit-elle, bon elle ne l’avait pas dis méchamment, elle l’avait même dis avec une certaine douceur. Je lâchai un rire nerveux. Je ne voyais pas quoi dire de plus, j’étais un crétin, c’est tout, fin de l’histoire. « Essaye de ne pas la blesser davantage, d'accord ? » Demanda tout de même Laoise. Je souris. « Tu peux me faire confiance. » Oui et j’étais honnête, promis, j’allais faire attention à la petite brune, celle qui hantait mes pensées depuis une bonne semaine. Finalement je décidai de changer de sujet. « Je suis toujours sur la piste de ton secret, au fait. » petit sourire en coin. « Mais l’indice que j’ai eu est vraiment nul, t’as pas envie de m’en donner un autre ? » En ce moment j’étais à fond sur les secrets, je pensais même avoir une idée pour celui d’Ezéquiel, c’est dire.