avec aj -- dans la chambre
Cette nuit avait été bien mouvementée si vous voulez savoir. Après le prime, Ennio et Sami s'étaient vus remettre le pass pour la salle aux indices, qui ne leur avait été accessible que durant les trois heures suivant la fin du prime. Autant vous dire qu'ils en avaient profité pleinement et qu'ils avaient donc passé une jolie petite nuit blanche, en sortant de la salle aux abords de six heures du matin, heure à laquelle tout le monde avait raisonnablement été dormir. C'est donc vers six heures du mat' que Sami prit la peine de rejoindre sa nouvelle chambre, car oui maintenant allez savoir pourquoi la prod en actualisant la répartition des chambres avait envoyé Sami dans l'autre chambre. Sans doute parce qu'il était célibataire cette semaine suite au départ de Swann. Ce qui n'était pas plus mal d'ailleurs. Seulement dans cette chambre, y avait de gros ronfleurs, ce qu'il ne supporta pas bien longtemps, il décida alors donc d'aller choper un lit - puisque à ce stade du jeu il y a trop de lits pour tous les occupants - dans sa chambre initiale, où le silence régnait, quel bonheur. Il s'endormit donc sur un lit, sans prêter attention à qui dormait non loin de lui. Après cinq-six heures de sommeil, il émergea durement, il n'aimait jamais se réveiller après une récupération de nuit blanche, il se sentait toujours bizarre à l'intérieur. Comme mal dans sa peau. Il ouvrit alors un oeil et faillit lâcher un cri d'effroi, à peine son oeil ouvert qu'il se retrouvait avec un visage humain à trois centimètres de son visage. Il se recula alors avec ses coudes sur le matelas. « Mais … t'es tarée tu m'as fait peur ! » s'exclama-t-il encore sous le choc du réveil.

Finalement j'ai abandonné la préparation du repas, une vraie lâcheuse, je sais, mais je n'ai pas la patience de m'occuper de la cuisine. Si c'était moi qui faisait à manger, une carotte crue pour toute le monde, et voilà, basta! Du coup, je préfère me réfugiée dans la chambre qui devrait normalement être déserte à cette heure-là, la moitié des habitants étant dehors, cela ne devrait pas poser tant de problèmes que cela. J'entre dans la chambre et je vois Sami qui roupille encore. C'est fou. Je vais me poser sur mon lit, j'avais du linge à plier et à ranger dans mon armoire dans le dressing. Je commence donc à m'affairer, je dois avoir plié la moitié de mes vetêments lorsque je m'accorde une petite pause, je le regarde. Il est midi quoi, et Sami dort toujours, je l'observe, assise en tailleur depuis mon lit, c'est une blague ou quoi ? Je me demande depuis combien de temps il dort, surement trop. Je lance un coussin près de son lit, mais il ne réagit pas, il ne bouge même pas. Je décide d'aller le voir, on s'est jamais, il est peut-être mort dans son sommeil, ça m'inquiète légèrement. Sa réaction ne se fait pas attendre. « Mais … t'es tarée tu m'as fait peur ! » Tout de suite les grands mots, je lève les yeux au ciel, et je soupire. Tarée, mouais, je le suis aussi un peu, mais là, j'avais rien fait en plus. « Je voulais juste voir si tu respirais encore, calme-toi. » Je lui réponds avant de m'installer sur lit. Je m'allonge carrement sur son lit et je choppe un oreiller que je cale sous ma tête.

Un réveil aussi brutal, enfin le réveil n'avait pas été brutal en soi mais la première image qui suivait le réveil avait été surprenante et haletante. Si bien qu'il aurait pu embrasser AJ de surprise, tellement ils étaient proches, bref, soit, même si ça ne lui aurait pas déplu. Fidèle à elle-même, AJ soupire et lève les yeux au ciel, roh évidemment susceptible j'vous jure. « Je voulais juste voir si tu respirais encore, calme-toi. » Sami sourit, AJ et son calme olympien, c'est tout autre chose que la première peur qu'il avait eu en fait, son coeur retrouva un pouls normal et habituel. La jeune femme s'allonge alors à coté de Sami, à la place vacante puisque cette semaine il est célibataire le pauvre, et cale un des deux oreillers sous sa tête, elle compte passer un peu de temps en compagnie du barbu qu'elle croyait mort dans son sommeil, great. « T'as eu peur pour moi ? » demanda Sami en s'amusant de la situation, faisant balter la jeune fille. Il se rapprocha de la jeune femme, laissa sa tête s'abattre sur son oreiller lui aussi, à coté de la roussette et passa ses deux mains sous sa tête, croisant ses bras derrière cette dernière. Ils étaient bien là non, à trainer tous les deux comme des paresseux sur le lit, non ? Bon d'accord il était déjà midi et la jeune femme était déjà apprêtée, elle. Pour Sami, ça viendrait bien assez vite, une fois AJ l'ayant pleinement réveillé avec la petite discussion sympa qu'ils allaient avoir, il irait prendre une douche. Mouais, bon plan. Il tourna alors le regard vers la chevelure de flammes qu'il affectionnait dans la maison. Comme une bonne pote voyez. « Si j'aborde le sujet Malo, je me prends une claque ou bien… ? » tenta Sami gentiment. Parce qu'après Laoise et ses sautes d'humeur, il avait donné hein, hm.

« T'as eu peur pour moi ? » Je lâche un petit ricanement moqueur, non, je le dirais pas, je vais me contenter d'un: « Non j'étais juste curieuse, je voulais savoir. » bien lancé. Evidemment que je m'inquiètais pour lui, je ne comprenais même pas sa question, ça me paraissait évident, sinon je n'aurai pas pris la peine de lever mes fesses de mon lit pour rejoindre le sien. En plus aujourd'hui, je suis atteinte de flemme aigue donc ... Il se rapproche de moi pour poser sa tête sur mes coussins, enfin, techniquement c'est les siens, mais bon, on ne va pas chipoter hein. « Si j'aborde le sujet Malo, je me prends une claque ou bien… ? » Hm bonne question, je me tate là. Pourquoi tout le monde voulait-il parler de cela, histoire d'enfoncer un peu plus le couteau dans la plaie, c'est ça ? Vous savez quoi ? Je déteste encore plus le russe et son sosie, là, l'irlandais je crois, pour nous avoir exposés aux yeux des candidats, et du tout, ils voulaient tous se tenir au courant. « Comme si j'étais violente, n'importe quoi. » Je réponds, amusée. Je tiens quand même à faire remarquer que je n'ai pas usé une seule fois de la violence depuis deux mois, ça se fête. Même pas une claque, ni de coup de poing, je suis assez fière de moi, je dois dire. « Qu'est-ce que tu veux dire sur ce sujet. » Je lui demande alors, en fronçant légèrement les sourcils. Je me mets sur le côté et je me tourne vers Sami, je m'appuie sur l'un de mes coudes. Je me questionne sur ce qu'il va bien pouvoir me sortir.