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 bordel parisien.

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AJ

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MessageSujet: bordel parisien.   bordel parisien. EmptySam 1 Sep 2012 - 19:42

NORA AND AJ.

Je suis en retard, c'est pour ça que je cours pour sortir du métro et que je monte les marches deux par deux, cinq minutes de retard, j'espère qu'elle ne m'a pas trop attendu. Une seconde, plus tard, une sonnerie retentit, c'est mon portable de plus d'un siècle qui m'annonce que j'ai un sms. Je clique sur l'icône de l'enveloppe, et ô surprise, c'est Nora qui m'annonce qu'elle sera en retard. Tant mieux. Comme ça, je vais pouvoir râler lorsqu'elle arrivera et reprendre mon souffle que j'ai perdu lors de ma course effreinée, c'est tout bénef en fait. Je marche un peu, j'essaie de voir quelle sortie j'ai pris, mince, c'est même pas la bonne, je suis de l'autre côté du grand rond point. Je remets à peine mon portable dans ma poche de jean, que ça ressonne, mais cette fois, c'est un appel ! Le destinataire ? Nooora, sans hésiter, j'suis prête à parier deux milles euros dessus ! Je fixe mon écran et le nom de ma gosse apparaît, tant mieux j'ai raison, parce que si c'était pas le cas, j'ai pas les deux mille euros moi. Je décroche rapidement. « Tu es où ? » je lui demande, en passant le bonjour à la trappe, plus de ça entre nous. Et puis Nora sait que j'ai du mal avec les formules de politesse et autres niaiseries, elle m'en voudra pas. Je lui laisse pas le temps de finir. « Tu t'es perdue ? Je t'ai dis Champs-Elysées-Clemenceau ! Tu sais ! Je crois que la couleur de la ligne c'est orange, heu non, jaune en fait. » je me rappelle juste à temps. Ca serait vraiment con que je l'envois sur la ligne cinq, et que je la perde à Bobigny ou même à Place d'Italie, elle serait un peu mal je pense. Le portable collé à l'oreille, j'écoute religieusement ses explications foireuses pendant que je traverse de justesse au rouge. Elle me raconte qu'elle s'est trompée au niveau du changement et blabla, je me contente de lâcher un petit 'hm' à chaque propos pour lui montrer que je suis toujours au bout de fil. Pendant ce temps, je cherche un moyen de la choper pour éviter de la perdre dans le métro parisien. Et là, je me stoppe ma marche rapide, un vieux m'évite de justesse en grognant, moi, je souris. Nora vient de me dire qu'elle a trouvé la bonne sortie. « Attends-moi, je viens te chercher. » je lui ordonne avant de couper la communication, bon, j'fais ça pour son crédit aussi. La pauvre. En tout cas, je ne lui laisse pas le temps de me répondre, pour éviter qu'elle veuille me prouver qu'elle se débrouille comme une grande et qu'elle est capable de me retrouver sans mon aide ! Non, elle se perdrait encore plus, et les Champs-Elysées sont immenses. Je me rends à la station que j'ai indiqué. Je descends les marches du métro et j'apperçois Nora de dos. Je me fraye un passage jusqu'à elle et je l'attrappe par le bras, et j'attends qu'elle se retourne pour me faire face. Je suis tellement contente de la voir, que même moi qui ne suis pas tactile pour un sou, je la prends dans mes bras. Je m'étonne parfois.
Nora

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MessageSujet: Re: bordel parisien.   bordel parisien. EmptyDim 2 Sep 2012 - 1:40

Soit j’ai vraiment aucun sens de l’orientation, soit cette ville est décidément trop compliquée en terme de déplacement. Et, honnêtement, je préfère miser sur la seconde option. Je ne comprends rien. Pourtant, ce n’est pas faute de froncer les sourcils, me pincer les lèvres, tourner la tête dans tout les sens, pour parvenir à décrypter la carte du métro, de cette navigation souterraine fourmillante. Je soupire avant de tirer mon gsm de ma poche afin d’envoyer un message à AJ pour la prévenir d’un éventuel et potentiel retard. Après quoi, je me lance, je zieute le point de rendez-vous sur la carte, et visualise les couleurs des lignes à prendre. Aussi, la seconde d’après je me retrouve à monter dans une rame en espérant de tout cœur que ce soit la bonne. Je m’installe et me perd dans mes pensées. Me rappelant, par intermittence, que je ne dois absolument pas louper la correspondance. Non mais sérieusement, plus compliqué on ne fait pas. Du coup, j’espère sincèrement, aussi, m’y faire. Lorsque je descends, je me rends compte, seulement après avoir galéré à parler français avec l’un des ’contrôleurs’, que je me suis trompée de sens. Parce que ouais y’avait un sens en plus... Je me tape le front de ma paume en signe d'abattement avant de patienter de longues minutes pour ensuite remonter dans la rame sous les indications bienveillantes de l’employé que je remercie d’un sourire. J’en profite aussi pour attraper mon portable et appeler AJ. Celle-ci me dit bonjour avec douceur et tact, comme d’habitude. Où je suis ? « Bonne question AJ, sous terre, ça c’est sûr » j’ironise tout sourire, parce que oui, je trouve encore le temps de plaisanter. « Je me suis perdue ! J’ai pris le truc à l’envers de ce que m’a expliqué le gars, c’est la galère puis j‘ai loupé la correspondance donc j‘ai dû attendre le prochain et là, normalement c‘est bon ! Hé oh ! Je sais ce que tu m’as dis ! » je m’explique et rétorque en l’entendant m’agresser le tympan droit. D’ailleurs, pour ma défense, cela ne fait que quelques jours, semaines, que je suis là, ici, à Paris. Et la plupart du temps, pour ne pas dire tout le temps, lorsque nous sortions visiter, nous balader, je me contentais de suivre Loxias en m’accrochant à son bras, nouant mes doigts aux siens, le laissant me trainer, me guider. Ne profitant ainsi que de la vue, que des différents sites et monuments lorsqu’ils se présentaient à moi. Ne faisant attention à ce qui m’entourait qu’après avoir fait surface, qu’après que la lumière soit revenue, parvienne jusqu’à mes rétines. J’aurais dû faire plus attention… Bref. « Hein, orange ? T’es sûre, j’suis dans… ouais voilà, jaune, je crois. » je réponds avant d’échapper un rire. « Euh, AJ, c’est toi que l’on klaxonne là ? » je demande légèrement inquiète presque accusatrice. Parce que je la connais cette rouquine. Toujours insouciante, à ne pas faire attention. J’imagine le pire. Et ce coup de klaxon c’était le genre d’un conducteur énervé, voire exacerbé. Voyez le délire. Après quoi, je m’agite en captant qu’il me faut descendre. Je scande à AJ que j’ai trouvé avant de serrer mon portable entre mes doigts, balançant mon sac sur mon épaule et me précipitant pour sortir. La rouquine m'informe venir me chercher, pas le temps de rétorquer ou quoi qu’elle me raccroche au nez. Bien. Je lève les yeux au ciel pour le principe avant de gravir les marches et attendre. L’attendre. Je balaie la place d'une main en visière avant d’envoyer un message à Loxias pour le rassurer avant de le ranger. La seconde d’après je me retrouve à échapper un cri, surprise par l’approche de ma Ginger que j‘aperçois après avoir brusquement pivoté sur les talons. « Tu m’as foutue la trouille ! » je marmonne en passant mes bras, à mon tour, autour d’elle, un sourire lumineux aux lèvres malgré tout. « … et qu’est-ce que tu m’as manquée ! » j’ajoute enjouée, resserrant sensiblement ma prise. C’est à la fois tellement bizarre et plaisant de se revoir dans un autre contexte, une autre ambiance, mais surtout constater que ce qui a été est toujours d’actualité. Puis, je finis par me reculer en affichant l’air gamin dont j’ai le secret, la dévisageant. « Alors, quel est le programme !? » je m’exclame tout sourire, un air de déjà vécu flottant dans les airs. Ouais, y’a comme de l’écho. Ca me rappelle nos journées de « campagne » Et rien qu’à cette pensée mon sourire s’élargit d’autant plus.
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MessageSujet: Re: bordel parisien.   bordel parisien. EmptyDim 2 Sep 2012 - 22:15

Très drôle, je suis morte de rire, c'est d'ailleurs pour cela que je marque une certaine pause, suivie d'un long soupir, ouai, on va dire que c'est pour cela. « Mais quel humour, je suis fan Nora. » je réponds blazée, oui, je sais, ça nous avance pas beaucoup.J'écoute ses explications, sans réellement m'en soucier parce que ça travaille dans mon cerveau, il faut que je la récupère. Mon attention se reporte sur Nora, donc, oui, elle disait ? « Achète-toi un dico Nora, ça devient urgent quand même. » j'énonce calmement en m'arrêtant sur place. J'imagine bien le contrôleur qui s'est pris la tête à tout lui expliquer, j'ai même un sourire plein de compassion pour ce pauvre homme en ce moment, je vous jure. Puis Nora m'interroge sur le bruit des voitures, comment elle peut entendre cela à l'autre bout de fil. Je laisse un silence coupable, qui parle pour moi si on peut dire.Je cherche une excuse potable à fournir, pour expliquer le fait que quelques conducteurs ont une dent contre moi, oh et puis c'est pas la mort, traverser au rouge. Je pars toujours du principe que personne ne m'écrasera, qu'on s'arrêtera avant, du coup, maintenant, je traverse n'importe comment en fait. D'ailleurs je leur adresse un charmant sourire insolent avant de continuer ma marche. « Ouai, c'est pour moi, mais t'inquiète pas, je gère. » Je la rassure, totalement confiante, et puis c'est pas comme si elle avait à s'inquièter pour moi. C'est plus l'inverse en ce moment. C'est moi qui me stresse légèrement pour elle. Je l'imagine entrain de tourner, virer dans les longs et tortueux couloirs du métro, et oui, ça me stresse. Du coup, une fois que je connais sa position, je me propose d'aller la chercher, enfin ça, je le lui impose en fait. Une ou deux minutes plus tard, elle est dans mon champs de vision, et là, seulement, je m'autorise à pousser un soupir de soulagement. Je la tire vers moi, et elle crie, ça me fait lever les yeux au ciel, irrécupérable quand même la brunette. Elle finit par me rendre mon étreinte, c'est pas trop tôt ! « Toi aussi, tu m'as manqué. » je réponds avant de rajouter, taquine : « Un peu. » . Je préfère tempérer avant qu'il ne lui pousse des ailes, enfin, je me comprends. Quelques secondes plus tard, on se lâche toutes les deux et Nora s'impatiente. « Une visite de la ville, pour faire dans l'originale. » J'ironise. Je range mon portable dans ma poche de jean avant de tater toutes les autres et de me rendre compte que je n'ai rien sûr moi. Je l'avoue, je suis trop conne. J'ai juste mon portable et mon pass pour le métro, je n'ai pas un seul centime sur moi. « Tu vas m'en vouloir Nora, mais j'ai rien sûr moi. » Je lui annonce, très sérieusement, super comme journée, franchement, bien joué AJ ! « Du coup faut qu'on aille chez moi. » J'ajoute bien que cette perspective me fait grincer des dents, vraiment. Et si elle refuse, et bien, j'suis mal là.
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MessageSujet: Re: bordel parisien.   bordel parisien. EmptyMer 5 Sep 2012 - 2:30

AJ, la rouquine autoritaire et orgueilleuse, oui oui je vous jure, qui m’avoue lui avoir manqué. Je dois dire que ca flatterait presque mon égo inexistant. Puis, le naturel revenant au galop plus vite que la vitesse de l’éclair, elle nuance et amenuise. Je soupire bruyamment faussement exacerbée par cette déclaration mensongère. Je roule même des yeux pour donner du poids à mon geste avant qu’un sourire espiègle ne revienne étirer mes lèvres. Il n’en reste pas moins que je suis plus que contente de la revoir, elle et son sale caractère alors rien ne pourra entacher cela ou ma bonne humeur. Ceci dit, je ne peux m’empêcher de lancer un: « Menteuse » le sourire mutin en prime. Après quoi, j’en viens à lui demander le programme de notre journée. Et, je compte bien en profiter. A fond même. Parce que si j’ai dû laisser mon brun aujourd’hui, m’en détacher pour toute cette après-midi, autant dire que ce n’était pas avec la plus grande facilité. D’où aussi une partie de mon retard, mais ça elle n’est vraiment pas obligée de le savoir. Elle taperait une crise pour sûre en me rappelant les principes fondamentaux de la ponctualité etc… Donc bref, autant ne pas perdre de temps sur ce trottoir. AJ me propose une visite de la ville, j’hoche la tête, totalement partante. Dès lors, j’avise même un pas vers l’avant, décidée à bouger, sauf que voilà, c’est la Ginger qui ne s’exécute pas. J’arque un sourcil perplexe en vrillant mon attention sur elle, prête à lui demander ce qui ne va pas lorsqu’elle me dit n’avoir rien sur elle. Je souris. « Pas grave Gin‘, je m’en charge ! » je claironne toute joyeuse, sur un ton léger. Non sérieusement si ce n’est que ça, y’a vraiment pas en s’en faire. En plus, gagner Fake Lover m’a clairement renfloué les caisses donc autant dire que ce devrait être le cadet de ses soucis et des miens ! Prête à aligner un nouveau pas, je me vois stoppée dans mon élan assez sèchement. « Qu’est-ce que tu ne saisis pas dans: je m’en charge !? » je scande alors qu’elle emprisonne mon poignet de ses doigts fins et m’entraine déjà dans les souterrains, dévalant les marches. « Chez toi ? » je répète inutilement, seulement pour intégrer la chose. Oh ca me plait aussi comme plan. Je suis curieuse maintenant. Et, la seconde d’après, je me retrouve assise dans une rame de métro en direction de je-ne-sais-où mais avec AJ à côté. Donc, je ne m’en fais pas. Lorsqu’on ressort c’est un tout autre Paris qui s’offre à moi, un tout autre Paris qui se peint sous mes yeux. Oui, vraiment tout autre. Je n’ai jamais posé les pieds dans ce coin là. Faut dire aussi que ça ne fait pas très longtemps que je suis là. Soit. AJ m’entraine plus loin, je la suis sur les talons. Je me fais l’effet d’une gosse que l’on traine, presque de force, tandis que mon regard balaie le paysage. Essaie du moins. Je n’ai pas conscience du temps qui s’égraine ou de la distance que l’on rétrécit par nos pas sur l’asphalte jusqu’à ce que l’on s’immobilise devant un immeuble. Et encore là, je n’ai pas le temps de détailler que je la suis dans les escaliers, sur le palier, à l’intérieur d’un appartement. Propulsée dans un décor que je n’ai ni le temps d’observer ou d’apprécier, la voix d’AJ s’élève sur mon côté, je vrille mon attention sur elle pour la voir attraper son portefeuille sur l’espèce de comptoir lorsque dégringole une flopée de papier. Je m’en vais pour l’aider, m’accroupissant pour les rassembler avant de… « Han ! AJ ! C’est qui lui !? Tu ne m’as rien dit ! » je m’exclame limite accusatrice en me relevant et plantant mes iris inquisitrices dans les siens. Je fais défiler les premières photos entre mes doigts. Une. Deux. Trois. La cachotière ! Je relève les yeux, d’autres photos en suspend. Puis, j’attrape son poignet, l’entrainant vers le canapé que je discerne pas très loin, la poussant délicatement dessus avant d’occuper son côté, non sans avoir viré un caleçon qui y trainait. « C’est dégueulasse ça » je commente puis m’installe de trois-quarts vers elle, parons au plus pressé ! Je la dévisage, un coude sur le dossier du divan, la main soutenant ma tête, allant même jusqu'à ramener mes jambes, repliées, sur le canapé. Mon regard ancré dans le sien, je bats même des cils avec cet air niais que l’on donne aux jeunes filles en fleur. « Raconte moi tout, je veux tout, absolument tout savoir ! » Je lui fais un sourire de façade, exagéré, plaqué aux lèvres. La quatrième photo passe sous mes yeux. « Putain, en plus t’as l’air super super épanouie, et heureuse… » je marmonne, en jetant un coup d’œil aux photos, avant de commencer par en détailler une. Evidemment, je suis très contente haha, c’est pas tout les jours. Et justement, c’est bien parce que c’est pas tout les jours que l’on voit ce sourire et cet air qu’elle arbore sur les photos que s’en est presque bizarre. Donc oui, j’ai le droit de me poser des questions. « J’attends… » je l’informe quand bien même mon attention n’est plus portée sur son visage, ses traits. Enfin, indirectement oui, disons par papier glacé interposé. Oui, je veux tout savoir et un milliard de questions me brulent les lèvres si jamais elle a besoin d’être lancée ! « Oh c’est mignon » je commente en relevant les yeux, mes prunelles se jetant dans les siennes affichant un air coquin, lui décochant un clin d’œil complice en lui montrant ladite photo. Puis, j’échappe un léger rire parce que mon but n’est pas de la mettre mal à l’aise, juste la taquiner. « T’es amoureuse ? » je lance soudainement impudique, lâchant mes pincettes, toute façon, c’est pas comme si avec elle y’en avait besoin, les yeux rivés sur le cliché d'après. Entre temps, mon portable vibre dans la poche de mon jean. Je l’attrape. Mon cœur palpite en lisant le prénom de l’émetteur, le texte. Et, fatalement, mes traits se déforment en une expression niaise, un sourire involontairement mielleux voire amoureux. Furtivement cependant, me ressaisissant autant que je le peux. Puis, je passe une main dans mes cheveux avant que mes doigts ne s‘agitent sur le clavier du téléphone portable pour rédiger une réponse. « Oh, et Loxias te passe le bonjour, pleins de bisous tout ça, tout ça » j’échappe sur un ton dégagé, naturel, lui jetant un rapide coup d’œil en passant puis reprendre les clichés d‘AJ et du mystérieux inconnu. « C’était où ça ? » j’enchaine, curieuse, en lui montrant la photo suivante de la série entre mes mains. « Aller AJ ! tu attends quoi, raconte ! » je trépigne, m’impatientant à force de la voir s’enliser dans son mutisme.


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MessageSujet: Re: bordel parisien.   bordel parisien. EmptyMer 5 Sep 2012 - 11:53

Nora clame qu'elle payera, je me retiens de rire. « C'est hors de question, je vais pas te laisser m'entretenir aujourd'hui. » je réponds de ma voix grave, totalement catégorique. C'est même pas une solution envisageable, elle me connait, je me demande pourquoi elle prend la peine de proposer cette alternative. Je refuse, tout simplement. Je m'empare de son poignet avant de l'attirer vers moi, et je lui demande, je la force, silencieusement à me suivre, elle n'a pas vraiment le choix. Puis je l'entraine avec moi, mes doigts se referment sur sa main, j'ai peur de la perdre, puis on s'engouffre dans la bouche du métro. Je profite de notre taille, et silhouette, pour passer devant tout le monde, je la tire derrière moi dans ce dédale dont je connais presque tout, puis à une seconde près, on arrive à prendre le métro. On s'asseoit en face l'une de l'autre. Le trajet dure un certain temps, je ne compte plus les correspondances et autres. Finalement, on sort à l'air, et ce n'est pas la meilleure vision de Paris que je lui offre, mais je peux pas faire autrement. Je sais qu'elle est contente de voir mon chez moi, mais ce n'est pas mon avis, c'est petit, c'est mal rangé à cause des colloc', bref, j'aurais préférer éviter, mais en fait, j'ai pas le choix. J'aperçois mon immeuble de loin. De toute façon, ici tout se ressemble. On a pas la prétention de pouvoir changer les formes ou les couleurs, alors tout est pareil. Seuls les balcons, décorés ou non par les occupants changent. Chez nous, il y a juste l'étendage, c'est tout, et encore, c'est un objet de conflit avec mes colloc'. Donc on entre dans la batisse, et on prend les escaliers, cinquième étage, j'suis prête à me moquer de Nora qui est entrain de perdre son souffle, je me contente d'un léger sourire. Je sors mes clefs, et, je suis obligée de donner un coup d'épaule dans celle-ci parce qu'elle est dure à ouvrir. Je fais entrer Nora dans mon 'humble' demeure avant de fermer derrière. J'essaie de faire au plus vite pour trouver mon portefeuille parce que je sais qu'elle est entrain de tout observer, de tout passer au peigne fin. Mais dans l'agitation je fais tomber son contenu par terre, on s'abaisse en même temps. « Laisse, je m'en occupe. » je lui dis, mais elle tombe sur les photos, de lui et de moi. Bien sûr, elle ne les loupe pas, ça serait trop easy sinon. Elle s'offusque presque. « Normal, c'est la première fois qu'on se voit en plus d'un mois. » je lâche accusatrice, en posant mes yeux clairs sur elle. Oui, ceci était un message hein. Je n'ai même pas le temps de finir de tout ramasser qu'elle m'emmène sur le canapé, avant de virer un caleçon. Je laisse donc papier et argent sur le sol. « Un colloc' bordélique, je peux pas lutter.. » je soupire, en levant les yeux au plafond. Et pourtant, j'ai vraiment essayé de le dresser, je vous jure. J'ai tout essayé, une fois je suis même allée jusqu'à balancer ses fringues dans la poubelles, mais le résultat n'était pas là. Malheureusement, cela n'arrête pas Nora dont la curiosité semble être piquée au vif, puisse qu'elle veut tout, tout, tout savoir. Génial, je suis mal là. Elle continue à passer en revue mes photos, qui sont sensées être privées quand même. A croire que je l'ai un peu contaminé, elle ne se serait jamais permise de faire ça avant. Mais ça, c'était avant. Apparemment, j'ai l'air heureuse, et dans sa bouche, ça semble tellement rare. Je prends un air outré et vexé. Merci Nora. A croire que je suis une éternelle insatisfaite. « Ca veut dire quoi ce ton ? » je grogne en essayant de reprendre ma photo mais elle m'esquive avec une adresse que je ne lui connaissais pas. Comme quoi, quand Nora est interessée, elle est capable de tout. Elle essaie de me presser, voulant me tirer les infos à tout prix. J'envisage de lui sortir le fameux "ce n'est qu'un ami, ne t'emballe pas " mais elle tombe sur la mauvaise photo, celle qui me ferait passer pour une menteuse, d'ailleurs, elle me la montre. J'ai l'impression que ma peau d'ordinaire diaphane est entrain de prendre une teinte légèrement rosée, et c'est involontaire. « Je le connaissais avant d'entrer dans le jeu. » je commence. Puis Nora me coupe, et me demande si je suis amoureuse. Au moins, ça c'est direct. « Je sais pas, je pense que oui. En tout cas, je suis bien avec lui. » je lui réponds en haussant les épaules avant qu'elle ne sorte son portable. J'observe son visage de poupée et l'expression qu'elle arbore ne m'échappe pas. Puis le nom qu'elle me propose ne me surprend qu'à moitié. « Très bien, tu lui diras que moi aussi je l'embrasse, et tout. Et que j'attends toujours de ses nouvelles au fait, j'attends toujours. » J'annonce en plissant des yeux. « Je suppose qu'il est responsable de l'air niais que tu viens d'avoir, non ? Je me trompe ? » Je lui demande, avec un sourire moqueur, je sais, c'est franchement mesquin. Mais je ne suis pas conne non plus, j'attends juste que Nora s'ouvre à moi. Puis elle change de sujet, et elle revient sur ces fameuses photos. « En sortant d'un restaurant. » je lui réponds. Et dieu sait qu'il a bataillé pour m'y amener et surtout, pour payer la note, cela avait été dur pour moi de céder, mais il avait gagné. « Quoi ? Qu'est ce que tu veux savoir ? » je lui demande en bougeant mes mains avant que je sois interrompue par le bruit de la porte qui s'ouvre. Mes colloc'. Ils restent sur le seuil, en nous observant Nora et moi, avant d'entrer. Ils la saluent vaguement avant que le premier, sous mon regard, pige très vite que pour son propre bien, il ferait mieux de s'enfermer dans sa chambre, ce qu'il fait. Qaudn au deuxième, il s'avance vers nous, je sais ce qu'il vient chercher, je lui balance son calçon à l'aide de moi pied, avant qu'il nous laisse seules.
Nora

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MessageSujet: Re: bordel parisien.   bordel parisien. EmptyLun 10 Sep 2012 - 21:11

AJ me lance une excuse que je n’écoute et ne prends que d’une seule oreille, distraite. Elle n’a pas tout à fait tort mais pas complètement juste non plus. Un coup de fil, un message, tout ça… Soit. Elle m’explique ensuite la provenance du boxer largué sur le canapé. Je grimace légèrement en guise de réponse avant de me faire un diaporama des photos que je tiens entre mes mains. Je m’éparpille aussi en commentaires plus ou moins pertinents et utiles. Ne lui épargnant aucun de ceux-ci d‘ailleurs, laissant tout simplement libre court à mes pensées. Ces mêmes pensées que je ne me gêne absolument pas d’exprimer à voix haute pour les faire partager. Si bien qu’on en arrive au moment où la rouquine cachotière m’annonce qu’elle le connaissait avant d’intégrer Fake Lover. J’arque un sourcil avant de planter mes prunelles émeraudes dans les siennes, inquisitrice. Et, même l’air outré et scandalisé qu’elle arbore ne me fait sourciller. C’est également à ce moment que je me tâte à râler de nouveau. Je m’astiens. Je préfère attendre qu’elle m’en dise plus parce que c’est clairement l’état d’esprit dans lequel je me trouve: l’attente doublée de curiosité aigue. Ce n’est même pas une curiosité malsaine pour assouvir un quelconque besoin de voyeurisme mal placé ou une soif d’immixtion perverse ou encore la curiosité pour la curiosité. J’ai comme l’impression d’être en droit et devoir de savoir simplement parce qu’elle est mon amie, parce que je la considère ainsi. C’est con, pas vrai ? Comme si l’un engendrait systématiquement et automatiquement l’autre. Parce que je crois que moi je suis le genre à tout raconter et déballer sans trop de mal à ces gens qui ont ma confiance. Aussi, je superpose les choses, peut être à mauvais escient. Je ne sais pas. Soit. La voix de l’Israélienne -tiens Israélienne oui, euh passons- me tire de mes pensées lorsqu’elle m’annonce qu’elle est bien avec lui, et qu’à ma question, elle me répond un ’oui’ nuancé. Mes lèvres s’étirent en une fine esquisse, la dévisageant. C’est déjà un début. Et, sa nonchalance me fait rire. « J’admire ton engouement Ginger » je la taquine tout sourire. Parce qu’encore une fois, sur ce point là, nous sommes différentes. Elle, elle a un don pour maitriser ses émotions et moi, c’est bien là tout mon problème. Là où je serais entrain de sautiller et papillonner, elle, est posée sur un canapé à hausser les épaules en se disant très certainement amoureuse. Un gouffre, peut être même une abime. En parlant de contrôle, le portable en main, les yeux rivés dessus, et c’est un sourire niais incontrôlé et incontrôlable qui assiège mes lèvres. La niaiserie gagne même tout mon visage, chacun de mes traits qu’elle déforme. AJ me répond. Et distraitement j’enchaine. « Tu pourrais tout aussi bien le faire toi-même, sait on jamais » Eh bien ouais, histoire de ne plus attendre, puis bon les connaissant, ils pourraient attendre encore longtemps. Elle me parle ensuite d’attente de nouvelles, je ris. Je cliquette sur le clavier du téléphone avant de le lui tendre, puis finalement le caler dans sa main non sans un « Tiens, prend » je lui fais avec affiché le numéro de Loxias sur l‘écran. Parce que ouais, de nos jours, il suffit de quelques chiffres pour rester en contact. Dix précisément. Après quoi, la rouquine se fait perspicace et marque un point. « Parce que tu le trouves différent de d’habitude mon air niais ? » je fais faussement étonnée. Une idée transcende mon esprit. Et c’est mon visage qui s’illumine. Je sais. « Tu auras tes réponses si j’ai les miennes ? Deal ? » je lui propose en affichant un air espiègle. Un jeu, toujours les jeux. Un jeu enfantin. Mais après tout, elle est habituée. C’est pas nouveau. Qu’elle se souvienne la fois où l’on s’est tatouée au feutre noir… Je lève ensuite mon petit doigt en l’air afin qu’elle le croise du sien, comme une sorte de ‘promesse’, le scellement de notre accord. J’obtiens alors une information concernant une photo. « Ce devait être un restau suuuper classe pour que tu en viennes à enfiler une robe » je la taquine, je la provoque, un sourire mutin aux lèvres. Ou alors on l’avait menacée… Je plaisante. Mon regard se fait toujours aussi insistant parce qu’elle n’a toujours pas totalement répondu à mon « raconte ». Disons que je ne suis pas satisfaite. Si bien qu’elle en vient à s’étonner et me demander ce que je veux savoir. Je pousse un soupir sciemment bruyant pour exprimer mon pseudo agacement. J’ai dis tout ! Y’a quoi d’incompréhensible là dedans ! Je m’apprête à faire la remarque, j’ouvre même la bouche lorsque la porte s’ouvre, laissant apparaitre deux jeunes hommes. Je détourne mon attention sur eux, j’affiche même un sourire prête à les saluer lorsqu’ils nous saluent vaguement, dans un murmure quasi-inaudible et décampent dans la foulée après que la rouquine ait balancé le tissu qui jonchait précédemment au sol. « Euh… » je lâche perplexe. « C’est moi qui leur ait fait peur ? » je demande confuse en avisant AJ parce que oui, j’ai absolument tout raté de leur échange à eux trois. Je secoue ensuite la tête, peu importe. J’ai plus important à penser et faire. Comme tirer les vers du nez à mon AJ. « Hm, commence déjà par son prénom » je reprends comme de rien n’était, comme si nous n’avions pas été interrompue. Et, je recale ma tête sur ma main, coude calé sur le haut du dossier du sofa.


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