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 IN A PARRALELL UNIVERSE, WHERE NOTHING BREAKS✝OTELLO

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Janka

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MessageSujet: Re: IN A PARRALELL UNIVERSE, WHERE NOTHING BREAKS✝OTELLO   IN A PARRALELL UNIVERSE, WHERE NOTHING BREAKS✝OTELLO - Page 2 EmptyMar 25 Sep 2012 - 21:08

Il voulais le silence, je lui donne le silence. Ce qui me convient parfaitement en soi. Même plus que ça, je fais un petit tour et plus mes pas s'éloignent de lui, plus j'oublie sa présence. Et lorsque j'entre dans le confessionnal et je ferme le rideau, l'effet se produit immédiatement, l'italien n'est plus là. Il n’existe plus dans mon monde. Aussi facilement que ça, je le raye, je l'efface. Pour me concentrer sur ces voyeurs, ceux qui regarde cette émission jusqu'à regarder un moment de piéter là où il devrait détourner le regard en un signe de respect. Je me concentre sur cette caméra un long moment, si long que j'en comprendrais presque son mécanisme. Je veux la faire chuter, la faire disparaître pour qu'au moins ici je puisse être en sécurité. Puis lorsque je décide qu'elle n'est pas si importante que ça et bien je met un voile épais entre elle et moi comme je l'ai fait avec l'italien. Je nous sépare, nous éloigne tellement que l'autre n'a plus d'existence réelle. Et mon attention se met ailleurs, elle gratte la surface de ma voûte plantaire avec vivacité, elle attend de la voir rougir avec avidité, de la voir saigner. Cette attention se partage et se développe jusqu'à écouter les fins pas qui se baladent dans l’église. Mais comme j'ai oublié l'italien je ne pense pas que cela puisse être lui. Je gratte encore et encore avec une certaine folie dans mes geste alors que les pas se rapproche puis s'arrête. Je continue ma folie alors que le rideau s'ouvre et que nos cris raisonnent à l'unisson. Le malade. Je me stoppe les ongles sales. Vivement, brutalement, impulsivement j'utilise mon pied gauche pour le faire reculer, je le place sur son torse et le bouscule alors que ma main droite vient refermer le rideau, un dernier regard sauvage se confond dans le siens avant que le noir ne revienne. Je soupire vivement. Je déteste que l'on me surprenne mais j'ai certainement réagis trop vivement. Je me met debout et laisse part ma même occasion une emprunte coloré de rouge sur le sol de bois. Je ré ouvre le rideau avec douceur, avec lenteur, il est certainement parti. Non. Je foule le sol froid en pierre et me poste devant lui le regard bien plus calme, le regard bien plus posé. « Pardon. » je murmure, les yeux rivé dans les siens, le port de tête droit. Je vais pas arrondir mon dos, je vais pas assombrir mon regard d'une certaine tristesse, je vais juste lui dire pardon du mieux que je le peux. Est-ce que je le pense ? Je ne sais, c'est juste que ça s'impose à moi. Je suis totalement imprévisible. Il va me prendre pour une folle, alors que mon but était de me fondre dans la masse, peut être que de marcher sur du verre la première soirée n'a pas vraiment aidé de toute manière. « Tu m'as fais peur. » j'ajoute vexé, parce que personne ne me fait peur, personne ne me surprend. Jamais. Je préfère être l'acteur de la farce que d'en être la victime. Je crois pas que c'était intentionnel de sa part, mais mes réactions sont incontrôlables surtout lorsque la peur anime mes mouvements et annihile mon cerveau.
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MessageSujet: Re: IN A PARRALELL UNIVERSE, WHERE NOTHING BREAKS✝OTELLO   IN A PARRALELL UNIVERSE, WHERE NOTHING BREAKS✝OTELLO - Page 2 EmptyMar 25 Sep 2012 - 23:44

Je déteste être surpris pour la bonne et simple raison que cela trahi un relâchement, une faiblesse, une brèche. Le fait qu’elle le soit aussi au point de laisser échapper un cri me réconforte à peine. Je ne devrais pas me comparer à autrui, et surtout pas comparer les réactions d’autrui aux miennes. La médiocrité des autres n’est pas un argument recevable pour se contenter de sombrer dans la facilité et la complaisance. Toutefois, je n’ai pas le temps de me ressaisir complètement qu’autrui enchaine une série d’actions pour le moins radicales. Du pied elle me repousse, et bientôt je me retrouve face à un rideau tiré occultant la jeune femme à ma vue. Je veux bien consentir à avouer m’être montré brusque et maladroit en apparaissant de la sorte, en la tirant d’une possible confession solitaire, mais... Ne s’agissant pas d’un acte malveillant, j’imagine que m'éjecter de la sorte alors que je ne cherchais pas à pénétrer sa bulle, n’était absolument pas justifié. Elle doit être du même avis puisque le rideau s’ouvre à nouveau, doucement, très doucement, bien trop doucement, comme si, à son tour, elle cherchait à ne pas me brusquer. J’ai reculé, et adossé à un pilier, je l’observe quitter l’enceinte boisée et se placer face à moi, un pardon aux lèvres. Peu importe, je n’avais pas besoin de ses excuses, son comportement n’étant pas offensant, mais plutôt inquiétant. Et puisqu’il semblait instinctif, c’est sa nature profonde, les tenants plus que les aboutissants, qui me laissent perplexe... Enfin, un quart de secondes, ma curiosité n’allant pas au-delà sauf face aux êtres vraiment dignes d’intérêt, ce qu’elle n’est, pour l’instant, pas. Je ne réponds pas plus à sa remarque suivante. Encore une fois, je n’ai pas cherché intentionnellement à lui faire peur, alors à quoi bon s’excuser pour quelque chose d’incontrôlé là où j’ai tant de choses contrôlables à me faire pardonner ? Je la toise un instant, mon regard glissant de ses bretelles fuyantes à ses jambes nues. « Tu devrais te couvrir. » j’accuse en ôtant ma parka pour la lui tendre. Et qu’elle n’aille pas s’imaginer que je me soucie des courants d’air qui s’infiltrent et glissent jusqu’à nous, sa santé m’importe peu. « Les épaules et les jambes ne doivent pas être dénudées. Couvre au moins tes épaules, je te prie. » Ses pieds nus ne me dérangent pas, si ce n’est les empreintes ensanglantées qu’elle laisse dans son sillage. « Maintenant, si tu veux bien m’excuser... » La politesse, toujours, même quand il s’agit de l’abandonner à sa folie conscient d’avoir déjà suffisamment de la mienne, propre, à gérer. « Tu songeras à nettoyer derrière toi. » je conclue en lui tournant le dos pour rejoindre le centre de la nef. Je risque de regretter ma parka une fois dehors, mais qu’importe, on dira que c’est mon acte de foi du jour.
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MessageSujet: Re: IN A PARRALELL UNIVERSE, WHERE NOTHING BREAKS✝OTELLO   IN A PARRALELL UNIVERSE, WHERE NOTHING BREAKS✝OTELLO - Page 2 EmptyMer 26 Sep 2012 - 0:35

Je le sais que ce n'étais ni volontaire ni prémédité. Mais durant quelques secondes je crois que j'ai réussis à me sentir en sécurité à ressentir ce que je recherche en entrant dans un église ou tout autre édifice religieux. Mais la seconde d'après il brisait cette sécurité avec un culot qui m'avait parut monstre alors qu'il ne s'agissait qu'une pure coïncidence. Je devrais le savoir, parce qu'on ne se connaît pas mais j'ai pu noté cet aspect de sa personnalité, son respect, sa politesse exacerbé. Jamais il n'aurait fait une telle chose, mais je suis sauvage, imprévisible et impulsive. Alors qu'en temps normal je montre un aspect de moi bien plus calme, bien plus posé. Ce que je redeviens immédiatement, demandant pardon. Il n'en a que faire, je n'en ai que faire ça tombe bien. Il est lisse, parfait, sans faux plis et je crois que ça commence à sérieusement m’agacer. Je me sentirais presque de trop dans ce lieu, face à lui plus proche de la perfection que je ne le suis. Je me suis intéressé à lui pas longtemps, c'est finit. Parce que j'aime les cassures, parce que j'aime les fêlures et je déteste le lisse de la porcelaine, je l'aime voir brisé, je l'aime la regarder tomber. Alors peut être qu'il n'est pas tout ça, mais c'est l'image qu'il renvoi. Alors je me désintéresse de lui.  « Tu devrais te couvrir. » me dit-il en me toisant d'une manière qui ne me dérange pas le moins du monde. Je laisse un regard presque éteint se posé sur son visage. Je viens en détaillé le contour, mon visage suivant cette ligne imaginaire de manière féline. Il me tend sa parka et machinalement je la saisit et m'en couvre, parce que je sais ce qu'il va me dire, parce que ce qu'il m'a dit on me l'a dit cent fois. « Les épaules et les jambes ne doivent pas être dénudées. Couvre au moins tes épaules, je te prie. »  Et voilà la morale qui arrive à mes oreilles comme une douce nostalgie. Et je souris. Les épaules maintenant couverte il devrait être satisfait, sauf que ça m'importe peu. A vrai dire je l'ai fait machinalement, habituellement. Je ne supporte pas le contact des vêtements sur ma peau, ils me brûlent, ils me dérange. Je sais que dans un lieu saint ce n'est pas... correcte. Mais j'imagine que le seigneur préfère me voir telle que je suis réellement, il nous à crée de chair et de sang, il nous a crée nu comme un verre. Alors une épaule dénudé, des gambettes dévoilés ce n'est pas très grave à mon sens. Mais mon père partage cette idée avec l'italien. Et j'ai toujours évité de contrarié mon père. « Maintenant, si tu veux bien m’excuser... » Oh pas la peine, je t'ai déjà laissé partir. Il y a bien cinq minutes que je me contente de t'effleurer du regard, alors qu'auparavant il était pénétrant. « Tu songeras à nettoyer derrière toi. » Dit-il en regardant le sol. Je le regarde à mon tour et constate l'empreinte rouge. A peine la tête révélé qu'il me tourne le dos. Je met les mains dans mes poches, je n'ai pas ouvert la bouche parce que je n'avais rien à dire et même pas l'envie de formuler quelque chose. Alors je fais volte face et me dirige vers le porte d'entrée. Je sors de l'édifice toujours silencieuse, toujours éteinte. Je m'adosse au mur extérieur et attends. Parce que je compte la lui rendre sa parka. Je peux attendre longtemps ça n'a pas d'importance, je m'assois sur les marches au final et fredonne cette mélodie qui ne me quitte jamais.
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MessageSujet: Re: IN A PARRALELL UNIVERSE, WHERE NOTHING BREAKS✝OTELLO   IN A PARRALELL UNIVERSE, WHERE NOTHING BREAKS✝OTELLO - Page 2 EmptyMer 26 Sep 2012 - 1:57

Visiblement, elle ne semble pas encline à une dernière marque de respect, puisqu’à peine ai-je tourné les talons, que je l’entends prendre la direction dans la sortie, sans avoir prit la peine d’effacer les traces de son passage. L’aurais-je vexé ? Peut être. Est-ce important ? Pour mon karma peut être, mais je pense avoir fais preuve de plus de patience que n’importe qui en pareille circonstance. Est-ce que ça compense ? Je l’espère. Mon regard sonde l’espace à la recherche de quelque matériel me permettant de passer là où elle n’a pas daigné le faire, mais mes yeux ne rencontre rien d’autre que bancs, prie-dieu et candélabres. Je songe une seconde à me débarrasser de mon tee-shirt pour en faire usage, mais j’ai déjà lâché ma parka, et je suis italien. La logique dans ce que je viens de dire étant que mon climat se doit d’être extrêmement tempéré, et que ce vent qui souffle en permanence dans le village, je n’y suis absolument pas habitué. A force de recherches et de déambulation, je trouve des chiffons entreposés dans une chapelle latérale à l’abandon, et m’en empare avant de revenir sur les lieux du sinistre. Quelques traces, pas de quoi crier au meurtre, mais suffisamment pour désacraliser le sacré. Alors je me plie, et j’absorbe, répétant l’opération autant de fois que nécessaire jusqu’aux portes. Sur le parvis, je me plie à nouveau, et imbibe un peu plus le tissu jadis blanc poussiéreux. Elle est là, sur les marches, et sans trop m’avancer, je crois que je peux dire qu’elle m’attend et ça m’agace. J’aime pas le sentiment d’être traqué lorsque j’ai pour habitude de décider de la proie. Je lève les yeux vers le ciel dégagé et lumineux à présent, en quête de je ne sais quoi, peut être un peu de patience supplémentaire, et m’avance vers elle, récupère la parka qu’elle n’a fait que poser sur ses épaules nues, et laisse tomber le chiffon souillé entre ses mains offertes. « Tu sais quoi ? » je tranche, l’air de rien, en fouillant une des poches de la parka pour en tirer mon paquet de cigarettes et en accrocher une à mes lèvres. « Je vais être courtois une dernière fois. Je ne suis pas un sujet d’étude, et si tu as besoin d’un exemple criant d’humanité, je te conseille d’aller trainer du côté des blondes ou des tatoués, dignes représentants d’une masse que je cherche avant tout à fuir. » Mon petit briquet en or fait grésiller la pointe de ma cigarette sur laquelle je tire pour en exhaler un soupir de plaisir. « Je n’ai rien à t’apporter, et pour l’instant, tu ne m’es d’aucune utilité. Ma meute est sold out. » J’en suis l’unique membre, mais ça, elle doit s’en douter, j’ai pas vraiment l’attitude du type qui aime à s’entourer. Au contraire.
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MessageSujet: Re: IN A PARRALELL UNIVERSE, WHERE NOTHING BREAKS✝OTELLO   IN A PARRALELL UNIVERSE, WHERE NOTHING BREAKS✝OTELLO - Page 2 EmptyMer 26 Sep 2012 - 12:44

Je fredonne ma petite musique, patiente. Je ne vais pas non plus lui demander de ce dépêcher. Je veux juste lui rendre sa parka et ne plus rien avoir à faire avec lui, c'est aussi simple que ça. Parce qu'il n'est pas intéressant, je préfère me concentrer sur d'autres victimes. Si je dois me lier ou faire semblant de me lier à des personnes autant que celles-ci soit un minimum intéressante à découvrir. Lui n'est rien d'autre qu'une pseudo perfection, dégoûtante. Je dandine mon visage au rythme lent de la musique et attends mémorisant les bâtiments devant moi, la place, la fontaine, les effleurant d'un regard. Puis je me stoppe parce que je l'entends, je ne sais pas ce qu'il fait ça ne m'importe peu pour preuve je ne me retourne même pas. Je sais juste qu'il va pas tarder à arriver et que bientôt je pourrais aller vaquer à d'autres occupations. Mes épaules à peine réchauffé se retrouve de nouveau dénudé. Je tourne la tête pas surprise, le voilà récupérant son bien. Je n'ai donc plus rien à faire ici. Il dépose un chiffon imbibé de rouge dans mes mains. Je le garde pas vraiment surprise, mais quelque peu vexé, parce qu'il pensait vraiment que je n'allais pas nettoyer. Je me lève dans le but de partir sans un mot de plus, parce que ce serait un mot de gâché. « Tu sais quoi ? » Je me stoppe mais ne me retourne même pas, j'attends la suite avec une impatience marqué part les tapotements de mes doigts sur mes cuisses nues. « Je vais être courtois une dernière fois. Je ne suis pas un sujet d’étude, et si tu as besoin d’un exemple criant d’humanité, je te conseille d’aller traîner du côté des blondes ou des tatoués, dignes représentants d’une masse que je cherche avant tout à fuir. » Pardon ? Un sujet d'étude ? Mon grand tu t'es sur estimé. De toute manière je n'ai aucun sujet d'étude, que des victimes. Soit donc content que je ne m'intéresse pas à toi. Je pivote pour encrer dans son regard mes yeux éteints et totalement désintéressé, parce qu'il n'a pas terminé. Je regarde avec intérêt le bout rougeoyant de sa cigarette. « Je n’ai rien à t’apporter, et pour l’instant, tu ne m’es d’aucune utilité. Ma meute est sold out. » Mon regard auparavant éteint se vivifie d'un seul coup. Je le regarde un sourire en coin toujours si peu bavarde. Mais pourquoi fuit-il les gens ? J'aimerais bien le savoir et là il commence à m'intéresser. Je crois que tu aurais mieux fais de récupérer ta parka et t'en aller. Je souris un peu plus avant d'ajouter. « Je m'appelle Janka. » Yanka, ça se prononce Yanka. Je lui souris un peu plus. « Juste pour que tu puisse mettre un nom sur l'ombre qui te suivra partout où tu ira. » je continue ponctuant ma phrase d'un rire. « Cher italien, tu viens d’attiser ma curiosité à l'instant même. » Il va le regretter n'est-ce pas. Je serre le chiffon entre mes doigts. Je devrais le remercier pour avoir nettoyé derrière moi non ? Sauf que je lui ai rien demandé... « Tu es trop aimable, je comptais m'en occupé une fois ton cul sorti de l’église. » Je lui confie un remerciement en demi teinte. Je regarde sa clope un peu plus. « Tu veux discuter ? » Je sors comme ça sans préambule. « Faire parti de ta meute ne m’intéresse pas, j'ai déjà la mienne. » Je lui confie histoire de le rassurer bien que ça m'est égale qu'il pense le contraire. J'ai juste envie de discuter d'un seul coup, enfin j'ai surtout envi de l'entendre parler. Et il comprendra aussi bien que moi, que ma meute ne compose que moi.
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MessageSujet: Re: IN A PARRALELL UNIVERSE, WHERE NOTHING BREAKS✝OTELLO   IN A PARRALELL UNIVERSE, WHERE NOTHING BREAKS✝OTELLO - Page 2 EmptyJeu 27 Sep 2012 - 1:26

Une étrange lueur anime son regard, et me dérange. Je devrais la craindre ? Peut être est-ce la réaction normale et attendue face à ce qui s’agite au fond de sa rétine, mais une petite fille aussi sadique soit-elle, n’est plus vraiment en mesure de m’impressionner. Peut être que je le regrette, parce que, quelque part, j’aimerais être “normal” même si normal signifie “inférieur”, parce que craindre cette lueur traduirait un vécu que je n’aurais pas eu, toute une vie que je n’aurais pas parcouru. Alors, je ne serais pas anesthésié, je serais encore apte à m’effrayer pour si peu, à craindre l’autre physiquement ou mentalement. Je ne sais pas ce qui a animé sa curiosité dans mon discours, et à vrai dire, je ne veux même pas le savoir. Je n’ai aucune responsabilité envers elle, pas plus qu’elle n’en a envers moi. Alors, qu’elle me laisse m’en aller, et que chacun reprenne ses rituels, elle sado-masochistes, et moi élitistes. Mais sa voix explose et son prénom s’impose. Je m’en fous, je ne veux pas de son identité, je ne veux pas pouvoir mettre un nom sur ce qu’elle est. L’instant de grâce est passé, à présent que nous ne sommes plus dans l’église. Si je me montre toujours courtois, je suis moins enclin à la patience ou à la dévotion. Elle annonce être décidée à me suivre comme mon ombre, et me confirme que quelque chose dans mon discours a attisé sa curiosité. Et moi, je me contente de fixer le néant en savourant ma cigarette. Seule réaction trahissant le fait que je l’entends à défaut de l’écouter ? Une grimace légère face à sa vulgarité. Une fois mon cul sortit de l’église. Je n’ai jamais compris ce besoin de parler sale pour asseoir une forme de supériorité. L’irrespect envers quelqu’un ne fait pas de lui un être inférieur, bien au contraire. Mais je ne commente pas, je laisse passer. Après tout, il m’arrive moi aussi de m’y laisser aller, mais seulement sous le coup de cette colère que je tente d’étouffer un peu plus chaque jour. « Tu veux discuter ? » Pardon ? C’est ce que mon regard implique lorsqu’il se pose sur elle. « Non. » et ça, c’est ce que mes lèvres indiquent. « Faire partie de ta meute ne m’intéresse pas, j'ai déjà la mienne. » J’exhale ma fumée dans la direction opposée. « Tant mieux. » Je m’en fous. J’aspire. J’expire. Puis j’offre mon visage à la brise qui s’avère légère à mesure que l’astre progresse dans le ciel. « Si ton but est d’entrer dans la caste des némésis, tu as encore du chemin à faire. » Encore faudrait-il qu’elle comprenne ce que j’entends par là. Peut être me surprendra-t-elle, auquel cas mon test n’aura pas été vain. « Je compte me rendre à la cantine, maintenant. Je suppose qu’en tant qu’ombre, tu te dois de me suivre. » je lâche, un agaçant sourire aux lèvres, avant de la contourner pour descendre les marches de l’église. Je n’ai pas l’intention de l’empêcher de me suivre, je pense qu’elle se lassera avant moi.
Janka

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MessageSujet: Re: IN A PARRALELL UNIVERSE, WHERE NOTHING BREAKS✝OTELLO   IN A PARRALELL UNIVERSE, WHERE NOTHING BREAKS✝OTELLO - Page 2 EmptySam 29 Sep 2012 - 15:13

« Non. » Un seul mot pâle qui raisonne dans ma tête. Il ne veut pas discuter et bien il sera ainsi, je n'ai pas pour habitude de forcer les gens à faire quelque chose qu'ils ne désirent pas, ou... ils ne s'en rendent pas compte et son persuadé que ça vient de leur propre chef. Ici ça me serait impossible de faire tourner la situation à mon avantage, pas maintenant du moins. Mais forte heureusement la nature m'a doté d'une certaine patience. Alors je le serais. Je souris légèrement, pas vexée. Et j'attends la suite, parce qu'avec lui il y a toujours une suite, il ne peut pas se contenter d'un non pure et simple qui aurait tellement plus fait d'effet qu'un long discours, mais monsieur est courtois, monsieur est poli... Alors il se doit d'en ajouter plus pour éclairer ses pensées aux yeux de l'autre. Ce qui est clairement une erreur. « Si ton but est d’entrer dans la caste des némésis, tu as encore du chemin à faire. »  Je suis surprise, j'ai l'impression que je ne me suis pas tant protéger que cela et qu'il a pu lire en moi. Ce qui est tout bonnement impossible. Tout bonnement impossible je me répète dans mon esprit. Je quitte son regard trois secondes ce qui lui suffira à lui donner un avantage de plus. Je ferais mieux de me casser d'ici avant que je ne puisse plus jamais retourner la situation. Je le regarde de nouveau faisant disparaître toute expression de surprise de mon visage pour retourner à quelque chose de lisse et d'apaisé. « Je compte me rendre à la cantine, maintenant. Je suppose qu’en tant qu’ombre, tu te dois de me suivre. » Je souris à son agacement. Il me contourne, il me regarde plus alors je me laisse aller à un certain agacement à mon tour, puis je reprends le masque. Je sautille d'un pas léger jusqu'à lui. « Ça dépends ce que tu compte manger, parce que tu te dois de nourrir ton ombre. » Je lui dis sur le ton de la plaisanterie bien entendu. Sans gêne je me saisis de son bras comme si j'en avais tout à fait le droit. Bien entendu ce n'est pas le cas, bien entendu ça va l'agacer un peu plus, et alors ? « Sache que ton ombre est végétarienne et très très exigeante au niveau gastronomie. » Je continue sur le même ton. Mais en réalité j'ai aucunement l'intention de le rejoindre, de le suivre. Aujourd'hui en tout cas. Parce que je n'ai pas besoin de le suivre à proprement parlé pour être son ombre. Sur la pointe des pieds je viens déposer un baiser sur sa joue et je lâche son bras aussi vite que je m'en suis saisis et je m'éloigne de lui avec cette légèreté, cette aspect félin qui ne me quitte jamais. « A plus, l'italien. » Non je ne vais pas te suivre aujourd'hui. Je m'éloigne sans me retourner laissant un léger rire s'échapper de mes lèvres comme dernière preuve de ma présence. Je m'engouffre dans mon bâtiment devenant plus qu'un souvenir à ses yeux.

(terminé, pour janka.)

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