J'ai l'impression que personne d'autre ne pense à nourrir Blanche et les poules. Oui parce que Blanquette j'aime pas. Comment on peut donner à un animal le nom d'un plat qui cuisine un autre animal ? C'est assez bizarre non ? Moi je trouve ça pas vraiment sain. Je dois dire que je suis pas très attentive parce que j'ai pas vraiment l'habitude de vivre avec des animaux et donc penser à les nourrir. Mais je me dis que ça va bien avec Janette que de kiffer les animaux et d'enfiler une paire de botte en caoutchouc qui a très bien avec sa robe à fleur façon Laura Ingalls. Je crois que c'est un super beau tableau que j'ai l'occasion de montrer pour le plus grands plaisirs des téléspectateurs. Je vais les avoir à la bonne les péquenauds du coin. Je souris à cette idée alors que j'ai du mal à enfiler ces putains de bottes. Tiens je me ferais bien deux nattes ? Non ça ferais un petit peu trop. Bottes enfilé je suis fin prète à aller à la ferme. Alors si je porte des bottes c'est parce qu'il y a même pas une heure on a eu droit à une bonne averse. Je suis pas le genre à être rebuter par la boue mais je me dis que c'est une bonne excuse pour le tableau non ? Le truc c'est qu'en réalité c'est bien plus Janka qui se préoccupe des animaux que Janette, mais ça faut pas le dire c'est un secret entre vous et moi n'est-ce pas ? Je me rend d'un pas léger, ouais bon ok je trompe personne c'est impossible d'avoir un pas léger avec des bottes en caoutchouc trop grandes pour toi. Alors ouais... je marche comme un phoque et alors ? Donc je me rend à pas de phoque à la ferme. La petite Blanche semble me reconnaître à force de venir la voir, je crois que je suis vraiment la seule à lui rendre visite c'est triste. J'ouvre la barrière et m'enferme dans son enclos. Je m'approche d'elle, la petite bête, et la regarde avec une certaine mélancolie. Je crois que le monde dans lequel je vis ne me convient plus, ou peut être qu'il ne m'a jamais convenu. Quoiqu'il en soit, c'est le corps puant le mal-être que je me bouge pour lui donner sa bouffe. Les poules attendront, je m'adosse à la barrière et effleure du regard l'animal.

JANKA
ASMAA
NIVEAU I

Je crois que tout les lundis, je vais me faire petite, si tant est que je connaîtrais un autre lundi dans ce village. Toute petite, même, comme la semaine dernière. Plus que toute petite. Je ne voulais pas me faire repérer. Contradictoire, avec mon envie de combattre ma timidité, mais voilà : j'avais ce besoin de revenir aux sources. Revenir à ma timidité maladive, qui finalement, me faisait parfois du bien. Oui, je sais, c'est bizarre : j'aime pas suer, ou trembler, ou devenir toute rouge quand il faut parler devant plus de deux personnes que je ne connais pas en même temps. La timidité entraîne la solitude et parfois, bah la solitude ça fait du bien. En parlant de traîner, je sortais du cinéma, mains dans les poches de mon short léopard. Je marchais tout simplement, rien de bien extraordinaire pour les caméras. Désolé, je ne suis pas prête à montrer mon cul au-delà d'un maillot de bain... Comme une p'tite fofolle, je m'aventurais dans la cours de la ferme, que je ne remarquais que seulement maintenant. C'est plus compliqué et plus long de visiter un village qu'un château ou qu'une villa. C'est même mieux qu'un château ou qu'une villa, à mes yeux. Au loin, j’apercevais la vraie Laura Ingalls, toute de fleurs vêtue. J'esquissais un sourire, en m'approchant doucement de l'enclos. « T'as l'air dans ton élément... » J'dis ça, j'dis rien. Non, mais c'était sérieux et ce n'était absolument pas méchant. Je ne disais pas que le style fermière de la petite maison dans la prairie faisait vrai, mais ça lui allait bien de s'occuper des animaux. Je débarquais dans son moment de nature, sans être trop encombrante. J'ai pas envie de l'être. J'veux juste voir 'du pays' et me lier aux autres. Malheureusement, j'sais pas ce que je fais quand je suis sous l'emprise de la drogue et, quand bien même je ne la connais pas cette nana, j'ai peut-être déjà dû me brouiller avec elle, quoique non, plutôt la faire chier. Alors j'me contentais de cette petite remarque, me faisant toute petite. Comme mon envie de ce lundi.

Les gens sont si peu discret ici, ils ne sont pas capable de marcher dans une ferme sans faire craquer les branches, les feuilles sous leur poids. Ce n'est pas drôle parce que j'aurais trouvé ça surprenant trente seconde. Mais non je l'entends se balader dans la ferme et arriver rapidement près de l'enclot de Blanquette. Mais je ne la regarde pas et surtout je ne sais pas que c'est une femelle, je l'entends mais je suis pas capable de reconnaître son sexe seulement part la façon dont la feuille crisse sous son poids plume hein.. je suis pas un robot. « T'as l'air dans ton élément... » Elle me dit en regardant de haut en bas. Je la regarde moi aussi maintenant. Je n'ai pas reconnu tout de suite sa voix, parce que j'avais l'habitude de l'entendre une ou deux octaves plus haut la donzelle. Oui je suis dans mon élément, je suis Laura, j'ai des bottes une robe à fleur et ça me fait kiffer ou ça me faisait kiffé sur le moment. Je me lasse vite n'oubliez pas. Elle a oublié de se droguer j'espère qu'elle va pas nous faire une crise de manque et nous sniffer de la biquette. « Et toi t'as pas l'air dans le tien. » Je lui fais remarqué, parce que son élément c'est celui qui s'accorde avec son short léopard c'est sa folie à trop forte dose c'est son exubérance. J'ai pas l'intention de lui donner la leçon et de lui apprendre à être elle même sans une cigarette qui fait rire, parce que... je serais une professeur bien hypocrite. « J'ai travaillé dans une ferme à un moment de ma vie. » Je lui avoue pour lui faire comprendre pourquoi je me sens si à mon aise là dedans, les pieds dans la boue parlant télépathiquement à Blanche. « Tu peux t'approcher, j'ai déjà mangé. Par contre je crois qu'elle, elle est loin d'être repu. » Je lui dis lui montrant d'un signe de la tête la biquette. « Et je ne réponds pas d'elle. » je fais les gros yeux un léger sourires sur mes lèvres. Le calme …. avant la tempête.

Je ne voulais absolument pas l'importuner, Janka. D'ailleurs je ne veux importuner ou embêter personne, ici. Ce n'était pas une critique, ni même une moquerie, mais une tentative d'approche maladroite, pour ne pas commencer par l'éternel « salut ». Ouai, je voulais différer, faire la moins timide, mais j'sais pas y faire. « Et toi t'as pas l'air dans le tien. » Non, pas vraiment, effectivement. Je n'ai jamais vécu dans une ferme, je n'en ai même jamais approché, à ma connaissance. Quelques exploitations au Maroc, mais qui n'avait rien à voir avec ces fermes européennes, enfin, françaises. Je bougeais subtilement ma tête de droite à gauche pour lui signifier que non, je n'étais pas à l'aise. « J'ai travaillé dans une ferme à un moment de ma vie. » Je penchais ma tête sur le côté. Je ne la voyais pas dans une ferme. Non, à cause de son mépris des autres – enfin c'est comme ça que je la percevais, sans la connaître – je la voyais plus, sauvage. Moins, enfin, moins fermière quoi. « Tu peux t'approcher, j'ai déjà mangé. Par contre je crois qu'elle, elle est loin d'être repu. » J'esquissais un sourire de coin, amusé. J'savais pas vraiment si elle rigolait, si je devais rire, ou non, pour l'un et pour l'autre. « Non j'suis bien, là. » Répondais-je toujours aussi doucement, restant effectivement où j'étais. J'ai pas peur des animaux, c'est ridicule. C'est juste que... « Et je ne réponds pas d'elle. » Je fronçais légèrement mes sourcils. Je n'avais pas envie d'avancer, mais je n'avais pas non plus envie qu'elle se foute de ma gueule. Alors j'entrais dans l'enclos à la rencontre de l'animal et de la jeune femme. Effectivement, je ne savais même pas de qui j'avais le plus peur... en fait, si... De Janka évidemment. Parce que ce sourire ne lui allait pas. Je m'attendais à un mauvais coup. Vraiment. D'un pas hésitant, j'avançais encore plus près. « Tu crois vraiment que la caresser, serait risqué? » Lui demandais-je naïvement, relevant mes yeux sur elle.

Elle est moins supportable quand elle fait la timide, c'est usant de la voir hésité, de voir ses grands yeux se baisé parce que je la regarde. J'ai l'habitude d'intimider les gens c'est ce que je veux mais là franchement tout ce que je veux c'est donner à manger à biquette j'ai pas l'intention de bouffer du mouton marocain, pas encore du moins. Parce que là clairement elle m'exaspère alors je lui dis de venir vers moi parce que j'ai déjà mangé parce la biquette elle va pas lui faire de mal, je fais de l'humour bichette. Et je la voix légèrement sourire, c'est bien. En faite elle peu pleurer je m'en balance. « Non j'suis bien, là. » Sérieusement ? Je lève les yeux aux ciel. Ben reste là bichette, je vais pas te forcer hein. Elle se méfie de moi, elle a raison. Elle finit par avancer elle a peur que je me foute de sa gueule je crois mais ce n'est pas dans mon intention. Mais je suis pas vraiment évidente comme fille et elle est vraiment fute-fute alors je vais pas lui en tenir rigueur disons. « Tu crois vraiment que la caresser, serait risqué? » Je la regarde impassible, j'ai pas la force de lever les yeux au ciel une fois de plus. « Te pause pas la question, caresse là si tu veux au pire c'est qu'une biquette pas un tyrannosaure. » Je lui réponds sans tact. Pourquoi elle s'est pas drogué ? Elle aurait pu monter sur la biquette dans un autre état et moi je me serais divertit et faisant semblant de me marrer. « T'es... ? » Qu'est-ce qu'elle est d'ailleurs ? J'arrive pas à la voir faire quelque chose en particulier de sa vie en faite. « Étudiante ? » C'est la seule chose qui pourrait collé et certainement dans un truc bien inutile comme.. la sociologie. Pourquoi est-elle si timide d'un seul coup, je trouve ça tellement étrange mais pas assez pour que ça m'intéresse plus que la surface des choses. Bon elle caresse biquette et réalise son rêve de gosse. Elle pourra se prendre pour Heidi, youpi. Et quand elle sera défoncé elle va faire que de parler de son poil soyeux et de la façon dont elle la regardé. En faite c'est pas une bonne idée. J'aurais du lui faire peur en lui disant qu'il existe une maladie genre la chèvre folle... non même elle, elle m'aurait pas cru..

J'me méfiais, j'étais dans mon bon droit, non ? Qui risquerait de se rendre dans un enclos à biquette en présence de cette nana ? J'me sentais sérieusement en danger et vulnérable. Si, elle se fout de ma gueule, mais c'est juste parce que j'ai l'impression qu'elle se fout de la gueule de tout le monde. J'suis en quelques sortes une asociale, à ma façon. Elle aussi, elle l'est. Je lui posais une simple question. Elle m'avait fait peur, bah oui, parce que naïve comme je le suis, j'avais bien cru que l'animal ne se plairait pas en ma compagnie. « Te pause pas la question, caresse là si tu veux au pire c'est qu'une biquette pas un tyrannosaure. » Je plissais légèrement mes sourcils, portant alors mon attention sur le dit animal. Pourquoi elle est comme l'autre là, Cruella. Pourquoi elle est froide comme ça ? Pourquoi elle est méprisante ? En final je m'exécutais, en silence. J'approchais avec crainte ma main du dessus de la tête de blanchette, blanquette, j'sais plus comment elle s'appelle. J'aime les animaux sans plus, je ne les déteste pas, mais je ne les adore pas. J'suis pas rassurée auprès d'une biquette, j'osais à peine l'avouer, mais c'était vrai. Doucement, ma main se posa sur sa tête, tapotant légèrement celle-ci. Bon ça ira. « T'es... ? Étudiante ? » Quoi ? Elle s'intéressait à ce que j'étais, elle ? Toute contente, je relevais le haut de mon corps et lui expliquant, doucement : « Plus maintenant. J'ai arrêté mes études. » Lui expliquais-je, croyant véritablement que ça pouvait l'intéresser. Je fis quelques pas en arrière pour me reculer de la biquette, en reprenant. « J'écris maintenant... » Un livre, oui, dont je n'ai toujours pas le titre. Ce n'était pas encore bien grave. Je n'avais pas encore l'histoire, la trame, l'action principale. Ça, c'était un peu plus problématique. « Et toi, tu fais quoi ? » Lui demandais-je naturellement en retour, attendant à ce qu'elle me réponde.

Elle n'est pas très intéressante pour le moment, c'est rai que le faite qu'elle ai besoin de se drogué pour aligner deux mots sans avoir toute timide est quelques d’étrange mais la réponse ne m'attire pas plus que ça en faite, je crois que j'ai bien envie de arder le mystère. Ce serait bête pour elle, que son petit capitale mystère s’essouffle et la rendre encore plus livide. Mais après tout ça ne me concerne en rien. Je lui pose quand même des questions maintenant qu'elle a eu le courage de la caresser ou plutôt de lui tapoter la tête à biquette. Juste histoire de voir si je peux réussir à glaner quelques informations qui pourrait me donner envie d'en apprendre plus sur elle. Je l'imagine étudiante ça lui va bien alors je lui demande si c'est le cas. « Plus maintenant. J'ai arrêté mes études. » Quelle idée d'arrêter ses études, tu les commences tu les termines. L 'éducation et la musique sont les seules chose que je trouve vraiment remarquable dans cette putain de vie d'humain. Mais j'imagine qu'elle devait avoir une bonne raison. En tout cas ça n'ajoute ni enlève quoi que se soit à l'opinion que je peux avoir d'elle. « J'écris maintenant... » Je fronce les sourcils, je la voix pas vraiment... écrire en faite. Mais si elle le dit. « Écrire ? Un bouquin ? » Je demande précision parce que peut être qu'elle parle de lettre d'amour à un prisonnier condamné à mort.« Et toi, tu fais quoi ? » Je m'attendais à ce qu'elle me retourne la question. Et je crois qu'elle s'attend à ce que je lui réponde pas. Je crois que ma réputation à fait le tour, que je suis pas une fille qui parle de moi plus une menteuse qu'autre chose. Alors je souris parce que je pourrais lui fournir une réponse tout à fait vrai que je suis certaine qu'elle s'en méfierais quand même. « Je suis pianiste. » Je lui réponds sans plus de détails. Est-ce la vérité ? Ou est-ce une vie que je me suis inventé encore, comme de nombreuse qui suivront les plus anciennes. « Alors tu m'as pas dis c'était quoi ta came, y a moyen d'en avoir ? » Je lui demande plus que sérieuse, parce que son truc semble faire des miracles alors ça peut être sympa de jouer avec.

Je répondais naïvement à ses questions, croyant qu'elle s'intéressait à moi. Ca me faisait même plutôt plaisir, bien que je ne sois toujours pas rassurée. Non, à l'instar de Raphaël croyant à mal, toujours, j'étais moi-même sur mes garde. Personne ne sait ce qu'elle pourrait me faire, là, maintenant. J'étais persuadée qu'elle serait capable de venir me pousser dans la merde. Ou comme une merde. Ou les deux quoi. Alors je lui répondais que le statut d'étudiante ne m'allait plus maintenant et que j'écrivais maintenant. Je ne commence pas, puisque j'écris depuis un moment maintenant. Sauf que, écrire un livre, ça m'était venu que depuis une année, au maximum deux. « Écrire ? Un bouquin ? » J’esquissais un semblant de sourire. Évidemment un livre. Enfin, non ce n'était pas évident, mais pour moi si. Je secouais la tête de haut en bas pour lui signifier que oui, avant d'ajouter. « J'ai rien encore, ni personnage, ni décors, mais ça ne serait tarder... » Non c'est vrai, après deux ans de mûre réflexion et après avoir écrit de multitude de chose, je pensais bien pouvoir en faire quelque chose. Un peu curieuse, je lui retournais la question. « Je suis pianiste. » J'hésitais entre la croire et non. Pourtant, je la croyais. Ouai et je ne voyais pas pourquoi elle ne serait pas pianiste ? Fallait-il avoir telle ou telle tête pour en jouer ? J’acquiesçais d'un mouvement de tête, souriant un peu plus, ouai, plus que depuis que j'étais arrivée ici. Discrètement je m'écartais de la bête, qui, de toute manière, ne semblait plus faire attention à moi. J'aurai dans un sens aimé que ce soit la même chose pour Janka, mais elle revenait à l'attaque. « Alors tu m'as pas dis c'était quoi ta came, y a moyen d'en avoir ? » Je plissais mes sourcils. Ma came ? Elle était au courant, que je prenais quelque chose ? C'était alors si évidant que ça ? Je ne m'en rendais pas vraiment compte pour tout dire. Je sais bien qu'à certain moment, je devais bien paraître plus folle qu'à d'autre, mais pas tant que ça. Si ? « Je... euh... J'ai pas de cam. Je ne me drogue pas... » Lui disais-je, d'une voix bien moins confiante, si l'on peut dire que je l'étais précédemment. Je mentais et si mal, en bégayant, qu'elle était sûre de le savoir. C'est que je n'avais vraiment aucune envie de discuter de ça, de me dévoiler plus sur ce plan là et surtout pas avec elle. Je n'ai absolument aucune confiance. « Pourquoi tu me demandes ça ? » Que j'ajoutais, me rendant compte que je n'aurai peut-être pas dû...

Je l’imagine tellement pas écrire, comme elle me le dit que je me sens obligé de lui demander une précision sur la nature de ses écrits. Parce qu'il est possible qu'elle écrive des potins pour un magasine à scandale et ce n'est pas ce que j'appelle de l'écriture. « J'ai rien encore, ni personnage, ni décors, mais ça ne serait tarder... » Ah, donc pour l'instant elle n'écrit pas elle attends l'inspiration quoi. C'est comme si je disais « J'invente des recettes de cuisine » alors que je sais pas cuisiné et que j'ai aucune idée de recette... mais bon si ça peut lui faire plaisir. « Tu es venu t'enfermer ici pour ça ? Pour trouver l'inspiration ? » Je lui demande pour continuer la conversation. Je fais un effort surhumain pour paraître intéressé par ce qui se passe entre elle et moi là. Je crois que j'arrive à faire illusion parce que j'ai l'impression qu'elle se sent plus à l'aise. J’ai qu'une envie pourtant bailler bien fort pour lui signifier mon ennuie. Elle me retourne la question sur ce que je fais dans la vie et je lui réponds brièvement avant de passer à un sujet qui me plaît plus. Elle et ses substances illicites. Je lui pose la question et elle semble faire trois pas en arrières.  « Je... euh... J'ai pas de cam. Je ne me drogue pas... » Me dit-elle mal à l'aise. Bien sûr. Je souris satisfaite de ce que je viens de provoquer chez elle. « Pourquoi tu me demandes ça ? » Oh elle s'en souvient réellement pas n'est-ce pas ? C'est marrant je peux lui faire croire n'importe quoi alors ? « Au dernier prime, tu m'as avoué prendre quelque chose. » je lui informe avant de me rapprocher d'elle. Je caresse son bras un regard mutin, les lèvres un brin joueuses. « Tu m'as dis que tu me trouvais … particulière. » Je m'approche de son oreille et lui chuchote. « Tu m'as susurré quelques mots à l'oreille avant de déposer tes lèvres, tes douces lèvres – du bout des doigts je caresse ses lèvres – dans mon coup avec timidité et fougue. » je m'écarte souriante dans une dernière caresse sur ses lèvres charnues. « Tu t'en souviens pas ? » je fronce les sourcils sur le pont de m'en offusquer.