Le prime de la veille a été plutôt intense. Et c'est le cas de le dire. Je ne pensais pas me rapprocher si facilement et rapidement de Sia que je ne connaissais pas quelques secondes auparavant. Et depuis ce soir là, où nos lèvres s'étaient même scellées en un baiser long et langoureux, je me devais de la revoir. J'sais pas ce qui c'était passé en moi mais le visage rond de cette poupée de porcelaine au caractère bien trempé me hantait. Et dans ces cas-là, une seule chose était à faire, la voir. Pour discuter, apprendre à la connaître et à l'apprécier. En me renseignant, j'avais donc écris un petit mot sur un bout de papier que j'avais déposé sur son oreiller. J'étais sûr que, comme ça, elle saurait. Je lui avait donné rendez-vous dans l'auberge, vers 23 heures. Il est 22 heures 45 et j'attends. J'ai enfilé un jean, un tee-shirt et ma veste du prime. J'ai pris soin de ne pas fumer et de m'asperger de parfum. Je me suis même douché, aussi. Non pas que je ne me douche jamais, c'est mal me connaître. Mais comme Sia dit ne pas aimer l'odeur de la clope, j'ai fait en sorte que cette odeur soit proscrite de ma peau, ce soir. Je m'installe confortablement sur l'un des canapé et j'attends. J'attends qu'elle daigne me faire part de sa présence. Je joue avec les pans de ma veste, un moment. Et puis, je l'entends arriver. Je me lève, et je la détaille. Elle est rudement jolie, son visage me fait penser à un poupon. Un poupon que j'ai envie d'embrasser, encore une fois. Cette attraction qu'elle dégage m'attire vers elle. Et je n'aime pas ça, je ne la connais pas, après tout. Sans dire un mot, je m'approche, pose ma main sur sa hanche et dépose un baiser sur sa joue, juste à la commissure de ses lèvres et, d'un sourire mutin, je me rassieds sans aucune délicatesse sur le canapé où je l'y invite à s’asseoir. « Content que tu sois restée. » je murmure un peu dans ma barbe. En fait, je ne sais pas tellement quoi dire, je suis un peu intimidé par cette fille entreprenante. J'essaie de faire resurgir mon caractère animal, bestial mais elle me surpasse. Et ça ne me plaît pas.

Une nouvelle semaine commence suite au prime. Une semaine qui s’annonce d’ores et déjà intense et riche en rebondissements. A peine sauvée des nominations, je pense déjà aux prochaines et espère ne pas être sur la sellette une nouvelle fois. Pour cela, je me dois d’être deux fois plus active que la semaine passée et de me montrer un peu sur tous les fronts. Peut-être faire parler de moi ? Tiens, une histoire d’amour ou de cul. Il parait que ça marche. Mouai, non, après tout je suis pas du genre à faire le buzz par intérêt. Si je veux continuer l’aventure le plus longtemps possible, c’est uniquement pour l’expérience humaine et pour mon secret, rien de plus. Inutile donc de jouer un jeu. Je resterai naturelle et si y’a rapprochement avec un garçon, ça ne sera pas stratégie. D’ailleurs, en parlant de ça, il est l’heure de me pointer au rendez-vous qu’un certain inconnu m’a donné. Ouai, j’ai reçu un mot sur mon oreiller non-signé. Je me demande de quoi il s’agit et en même temps je me dis que cela pourrait être Arès vu ce qu’il s’est passé la veille lors du prime. Bingo ! A peine arrivée sur les lieux du rendez-vous que je visualise le brun. Il s’est fait beau. Encore plus qu’il ne l’était hier soir je crois bien. Je me sens un peu ridicule à côté de lui. J’ai simplement enfilée un short turquoise, un haut beige et un pull en laine. Pas de quoi casser trois pattes à un canard. Oh ! Il vient me saluer. J’ai droit à un baiser à cheval entre les lèvres et la joue. « Merci. T’as oubliée de signer ton petit mot je crois. A moins que ce ne soit fait exprès ? » Contrairement à lui, je m’installe avec délicatesse sur le canapé. En revanche, je prends vite mes aises en installant mes jambes contre la bordure de la table basse. « Tu sens bon. » Je suis pas collée à lui mais je suis suffisamment proche pour humer son parfum.

J'en ai peut-être fait un peu trop, je sais pas. J'ai voulu être classe, lui montrer que je pourrais sentir autre chose que la clope. Qu'il m'arrivait d'être propre sur moi et de sentir bon. Je suis excessif, extrême et je crois en avoir un peu trop fait. Tant pis. Elle ne dit rien, en arrivant. Elle a simplement ce joli sourire de poupon qui me donne envie de prendre les devants. Alors, j'embrasse sa joue, à mi chemin entre ses lèvres et je me rassois à la place exacte où je m'étais installé avant que Sia ne pointe le bout de son nez. « Merci. T’as oubliée de signer ton petit mot je crois. A moins que ce ne soit fait exprès ? » Un long sourire vient étiré mes lèvres. Et je baisse la tête, un peu gêné. « Pourquoi ? tu ne serais pas venue si j'avais signé ? » je réponds, un poil amusé, mutin. Je l'imite et pose mes pieds sur la table basse. Je suis à l'aise, propice à la discussion, propice à tout, en fait. « Tu sens bon. » Je l'attendais. Et j'espérais qu'elle le remarque. Que je n'ai pas fait tout ça pour rien. Que je ne me sois pas efforcé de ne pas fumé pour rien. Mon corps réclame un peu de nicotine. Il faut que je pense à autre chose, que je fasse autre chose, que je n'ai pas le loisir de penser à cette drogue qui me consume et que j'adore. « Y a plus aucune barrière, maintenant. » je réponds accompagné d'un clin d'oeil. Je fais référence à sa remarque du prime. Sur le fait que grâce à la clope, j'avais évité qu'elle me saute dessus. Désormais, plus rien ne nous retiens. Si ce n'est peut-être l'envie de se connaître un peu plus, celle de ne pas être simplement qu'un coup d'un soir, j'sais pas. Je m'avance pas trop sur le futur qui nous attend, on se connaît que depuis quelques heures, après tout. Puis merde, j'suis impulsif, pas du genre à tout prévoir moi.

Me voilà arrivant comme une fleur au rendez-vous fixé. Pas de stress, pas d’appréhension. Une tenue simple contrairement à Arès qui s’est presque mis sur son 31. Je me sens limite ridicule. Alors j’essaye de parer cette sensation en engageant la conversation. Le jeune homme a t’il involontairement omit de signer sa lettre ? Possible. « Non, clairement pas. » Je crois qu’en deux secondes, le visage du brun s’est décomposé. Il ne devait pas s’attendre à une réponse de ce genre. En même temps, c’était tellement tentant de ne pas lui dire ce qu’il attendait. L’imprévisible, c’est quelque chose de beau. « Allez, tires pas cette tête d’enterrement, je rigole. Bien sûr que je serais venue. Ca m’aurait encore plus motivée même. » Je souris, amusée, avant de prendre mes aises complètement sur le canapé et de lui donner un petit coup sur l’épaule afin de le charrier un peu plus. Il est mignon ce garçon. J’adore ça. Un homme mystérieux et un peu timide, je crois que c’est ce qui m’attire le plus. Dommage qu’Arès soit fumeur. Et.. oh tiens ! Il ne sent même pas la nicotine. Il sent même délicieusement bon. Est-ce volontaire de sa part ? Oui, assurément. « Effectivement. » Donc là, je suis censé lui sauter dessus ? Ce n’est pas l’envie qui m’en manque et en même temps un petit quelque chose me retient. D’ailleurs, je ne m’approche pas du jeune homme et j’arbore un sourire provocateur. Attends-t’il que j’agisse ? « Il y a un proverbe qui dit : faites l’amour pas la guerre. Or toi, Arès, tu sembles être destiné à faire la guerre. Qu’en dis-tu ? » Le candidat m’attire, cela semble réciproque, mais c’est trop facile. Au final, je pimente donc la chose.

« Non, clairement pas. » Hm, sérieusement ? Mon visage change totalement d'expression en deux secondes chrono. Je passe d'un sourire mutin à un froncement de sourcils et un genre de grimace inexplicable. Ok, donc je me suis fait des idées sur cette petite entrevue lors du prime. J'ai pensé lui plaire - c'était réciproque - et j'ai pensé qu'on pourrait peut-être se revoir, envisager de se découvrir et puis.. et puis on verrais. Je me perds dans des questions innombrables et Sia me donne un coup à l'épaule. Je grogne. « Allez, tires pas cette tête d’enterrement, je rigole. Bien sûr que je serais venue. Ca m’aurait encore plus motivée même. » Je grogne encore un peu plus et je lui renvoie son coup sur l'épaule. Mon visage change de nouveau pour se tinter d'un air mutin adorable. « J'ai failli y croire. » je réponds dans un grognement. J'aime pas qu'on se moque de moi. Moi, j'aime avoir le dessus sur la situation. Je réponds en riant, évidemment, mais une partie de ma fierté est vexée. Tss. Heureusement qu'elle est mignonne. Et qu'elle me plaît. Je tourne la tête, m'efforçant un peu de bouder comme une enfant de cinq ans à peine. « Effectivement. » sa réponse m'intéresse. J'ai envie de sourire, narquois, mais je me retiens. « Il y a un proverbe qui dit : faites l’amour pas la guerre. Or toi, Arès, tu sembles être destiné à faire la guerre. Qu’en dis-tu ? » Je me tourne quand même. Dans un petit saut, je me mets en tailleurs sur le canapé, de manière à pouvoir la détailler, un peu. Je réfléchis un instant afin de la contrer. Que notre rencontre soit un échange constructif. Que je puisse la tester, voir qui elle est vraiment. J'ai pas envie d'un poisson. J'ai pas envie qu'elle soit jolie mais qu'il n'y ait rien à l'intérieur. Il me faut de la matière et ça commence bien. Elle est entreprenante et elle a du répondant. « Et il y en a un autre qui dit que la haine attise le désire. Si on se fait la guerre, j'arriverai peut-être quand même à mes fins. » je réponds, mutin. Mes fins. J'aurais peut-être pu enlever cette partie qui n'est qu'un détail. Je n'ai pas forcément envie de coucher avec elle, j'ai simplement envie d'apprendre à la connaître, peut-être l'apprécier ou lui faire la guerre, peut importe, je veux juste la cerner.

Nota Bene : Arès semble naïf. Du moins, il est tombé en plein dans le panneau quand je lui ai dis que je ne serai pas venue s’il avait signé sa lettre. Du coup, sa tête était drôle à voir. Il avait l’air déçu et c’était tout mignon. Mais j’ai rapidement succombée, faible que je suis. Ça y est ! Il reprend des couleurs et retrouve le sourire. Enfin il ronchonne un peu mais ça c’est pas trop grave, mon chat ronronne lui aussi quand je lui fais des mamours. C’est donc bon signe. Quoi qu’il faudrait que j’arrête de comparer les hommes à mon chat. Enfin ça c’est un autre problème. Bref, Arès affirme y avoir presque cru. Un petit rire ironique se fait alors entendre de ma part. « C’est ce qu’on dit ! » Je le regarde d’un petit air suspicieux avant de rire plus franchement, amusée par la situation. Le jeune homme ne part pas de temps pour me faire remarquer qu’à présent, il n’y a plus aucune barrière entre nous. C’est vrai. Rapidement, le jeu de séduction commencé lors du prime reprend. Peut-être avec un peu plus de philosophie cette fois-ci. « Peut-être bien. Après tout, il paraîtrait qu’entre l’amour et la haine il n’y a qu’un pas. Dans ce cas, oseras-tu le franchir ? Oseras-tu me haïr ? Moi, Sia, vingt-deux ans, toutes mes dents, sourire aux lèvres constamment. » Ouai, bon, il vaudrait peut-être mieux que je m’en arrête là pour l’instant. Je commence à divaguer. En attendant, j’use de mon sourire ultrabright pour faire du charme au jeune homme ou du moins l’attendrir. Comment me haïr moi, telle est la question. Il ne connaît quasi rien sur ma personne au final et pourtant, il semble s’être pris d’affection à mon égard, ce que je trouve touchant.

« C’est ce qu’on dit ! » Je grogne, encore une fois. Une sorte de « Gnnn. » presque inaudible sort de ma gorge tandis qu'une moue adorable s'installe sur mon visage. Elle s'est jouée de moi, je suis tombé dans le panneau et ça m'énerve. Je m'énerve d'un rien. Et pourtant, je souris. Légèrement, mais je souris. J'aime bien ce jeu qui s'est installé entre nous. Une sorte de séduction mêlée à de la curiosité. J'regarde ses jambes et j'peux pas m'empêcher de faire frissonner mon échine. Elle est douloureusement sexy. Son visage de poupon mériterait d'être cajolé et son corps d'être croqué, entier. J'sais pas comment me comporter avec elle. J'ai envie d'apprendre à la connaître, en savoir un peu plus sur elle. Et, en même temps, tout mon corps frissonne de désir. Les avances qu'elle m'a fait l'autre nuit ne sont pas tombées dans l'oreille d'un sourd. Je m'approche d'elle, un peu. Je pose mon bras autour de ses épaules. « Peut-être bien. Après tout, il paraîtrait qu’entre l’amour et la haine il n’y a qu’un pas. Dans ce cas, oseras-tu le franchir ? Oseras-tu me haïr ? Moi, Sia, vingt-deux ans, toutes mes dents, sourire aux lèvres constamment. » « Tu te réinventes poète ? » je lui demande, mutin, rapprochant encore un peu plus mon visage du sien, mon corps du sien. Elle m'attire, c'est indéniable. Elle est adorable - physiquement j'entends -, tout à fait mon genre. Et j'ai pas l'impression qu'elle veuille en savoir plus sur moi. Du moins, elle n'avait pas l'air, l'autre soir en s'emparant de mes lèvres avec force. « A part avoir vingt-deux ans et toutes tes dents, qui es-tu ? » je murmure presque contre ses lèvres, mes yeux plantés dans les siens. On peu essayer de parler, tout en se rapprochant. C'est pas interdit et ce petit jeu est plutôt divertissant. Il me plaît beaucoup.

La façon dont il me regarde me trouble. J’ai l’impression d’être un simple morceau de viande dont l’homme a envie de croquer. Est-ce que je me résume qu’à ça pour lui ? Est-ce donc la raison pour laquelle il m’a donné rendez-vous ? Me baiser et passer à autre chose. Peut-être bien. En attendant, même si j’apprécie le jeu de séduction entamé, je décide de ralentir la cadence en enlevant le bras du jeune homme de derrière mes épaules pour me redresser et soit disant rapprocher la table. Façon peut-être de lui montrer qu’il ne m’a pas acquise et que je ne suis pas sa propriété. Je me souviens aussitôt d’un dicton sur la Corse qui la caractérise comme « souvent conquise, jamais soumise ». C’est tout à fait mon cas. Bref, je ne décide pas pour autant de mettre un terme au petit jeu de séduction. Au contraire, je décide de l’alimenter et le rendre un peu plus complexe. « J’en suis peut-être une ! A mes heures perdues. » Léger rire. Je suis vraiment pas crédible. En même temps, de nos jours, les vrais poètes ça doit plus tellement exister. « C’est une question à laquelle je n’ai pas vraiment de réponse à te donner. Si tu veux savoir qui je suis, apprends à me découvrir. » Je me vois vraiment pas lui déballer ma vie, là, tout de suite. S’il veut, je peux lui indiquer mon métier, mes passions et quelques points essentiels sur ma vie mais rien de plus. « Quant à toi, j’ai ma petite idée sur quel genre d’homme tu peux bien être. » Je le provoque, clairement. J’ai des doutes sur ses intensions et je cherche à trouver des réponses à mes interrogations.

« J’en suis peut-être une ! A mes heures perdues. » Elle retire mon bras de son épaule, prétextant rapprocher la table basse du canapé où nous sommes assis. Elle me vexe, mais je ne laisse rien paraître. Au fond, tout au fond, je me sens blessé. J'avais cru lire clair dans son jeu, comprendre qu'elle n'en voulait qu'après ma belle gueule et ma flûte et j'étais rentré dans son jeu avec grand plaisir. Je me prends finalement une belle claque. Et ma fierté en prend un coup, également. Je me renfrogne un peu, mais je garde cet espèce de sourire mutin qui me caractérise depuis le début de notre entrevue. Notre conversation tourne en rond, elle m'ennuie. On ne se dit rien, les mots son creux, je deviens timide, je ne sais plus quoi faire. « C’est une question à laquelle je n’ai pas vraiment de réponse à te donner. Si tu veux savoir qui je suis, apprends à me découvrir. » Je ne demande que ça, la découvrir. Enfin, je ne demandais. Jusqu'à ce qu'elle me surchauffe, émoustille tous mes sens et me donne la chair de poule. Je mets la faute sur elle et ses regards langoureux, elle et son baiser bestial qui m'a laissé sur ma fin. Elle qui m'a chauffé à point et m'a refroidit en une nano seconde. J'ai perdu ma langue. J'ai peur d'être un peu sec et montrer que je suis vexé, au fond. Que si je suis comme ça, c'est simplement parce qu'elle m'a laissé sous entendre qu'elle ne voulais qu'un coup d'un soir. Qu'elle avait l'air d'une salope le cul en feu le soir du prime. « Quant à toi, j’ai ma petite idée sur quel genre d’homme tu peux bien être. » Ma mâchoire se contracte. Elle se permet de me juger et je ne supporte pas ça. « Et quel genre de mec je suis ? » je lui demande avec un poil de sarcasme dans la voix.

pardon, c'est hyper pourri. Je suis crevée, j'ai pas fini mes devoirs mais j'aimerais être à jour.

Je chauffe, parfois, souvent. J’aime plaire, qu’on me séduise. Et j’aime aussi créer des jeux de séductions. Je suis forte à ça. Mais ce n’est certainement pas pour autant que je suis du genre à coucher avec tout ce qu’il me vient sous la main. Oh ça non ! Déjà, je ne me suis jamais tapé un inconnu et ce n’est pas prêt d’arriver. Alors si Arès me plait et que j’aime entretenir ce jeu de séduction avec lui, ce n’est pas pour autant que je compte lui sauter dessus. Trop simple. Pas d’enjeu. Puis je ne le connais pas. Surtout. Je ne suis pas une salope. Et ça, j’essaye de le faire rentrer dans la petite tête du brun en ralentissant voir freezant le jeu de séduction. Si le petit froid créé ne me plait pas particulièrement, je ne regrette pas mes propos et mes gestes. Pourtant, je sais qu’à présent le jeune homme est vexé et surtout frustré. Sa fierté a dû en prendre un coup, et rien que pour cela, il doit me haïr. Mais ce n’est pas pour autant que je compte m’en arrêter là. « Un mec naïf mais sensible et qui a bon cœur. » Un mec bien en soit mais qui se donne une carapace de mec dur et infaillible. Et je crois que c’est précisément cette carapace qui me rebute. Une couverture qui le rend commun et peu intéressant. Je sens toutefois qu’au fond, il y a autre chose. Je peux le percevoir. A travers son regard, son intonation, ses gestes. Si j’arrivais d’ailleurs à gratter le mur, je pense que je pourrai facilement succomber. Mais c’est une autre histoire.

hj : mais non, c'est très bien !