Asmaa

LUNDI 22 OCTOBRE ; 14H21
QUARTIER D'ARAGON - LAVERIE AUTOMATIQUE

WITH MALIK
ASMAA
NIVEAU III

Dans la laverie automatique, que pouvais-je bien y faire ? Laver mes vêtement ?... Ouiiii, c'est gagné ! Oui, je triait mes affaires, le blanc avec le blanc, la couleur avec la couleur. Deux gros paniers qui se remplissaient à vu d'oeil, tandis que je sifflotais dans mon coin. Nan, mais, c'est parce que j'aime pas du tout faire la lessive, alors j'avais tendance a repousser petit à petit l'échéance, jusqu'à ne plus avoir de chaussettes. Bah ouai, crotte de bique en poudre, j'ai plus de chaussettes ! Alors, comme sans chaussettes, je ne pouvais plus vivre, et bien j'me retrouvais dans la laverie. ET BIN VOILÀ ! Je jettais dans un des paniers une paire de chaussettes justement, quand une petit cochette tinta, pour annoncer l'entrer de quelqu'un. Je relevais un peu les yeux, pour voir le reflet de Malik et voir qu'il était celui qui m'aiderait à faire ma lessive. Sauf qu'il claqua la porte violemment derrière lui, causant un magnifique sursaut de ton mon corps, des pieds aux bouclettes. Je me relevais d'un coup, tournant ma tête et mon corps vers lui. Très rapidement et sans que je ne sache pourquoi, il arrivait à mon hauteur et il n'avait pas l'air du touuuuut heureux. Je plissais un peu les sourcils ; pourquoi il avait l'air en colère contre moi ? J'avais fais quelque chose de mal ? J'avais pas remis à la bonne place le bocal de cornichons ! Mais très rapidement il me resitua les choses, avec une simple petite question. « Où tu les planques ? » Naaaaaaaan, c'est pas possible ! J'étais heureuse et tout, contente et il allait me faire perdre mon sourire à nouveau. C'est pas possible. Pourtant, un sourire se dessina sur mes lèvres, tandis qu'une fausse incompréhension se lisait sur mon visage. J'étais pas censée sourire là, non ? Je fis alors une petite grimace, regardant à droite et à gauche, avant de reposer mon regard sur le sien. Le problème était que, j'en avais caché un peu partout. Non, bon, peut-être pas partout, tout de même. J'en gardais toujours avec moi, actuellement dans ma poche ; j'en avais mis le plus gros dans mon casier avec mes vêtements et le dernier pourcentage qui restait, était disséminé dans des objets au niveau des caves, des maisons abandonnées... Est-ce que j'allais le lui dire ? Noooooooon ça jamais ! Le problème, c'est que j'crois que mon regard a trahis ma pensé, puisque la première chose que je regarda était ma poche. Quoiiiii ? Non, mais non, mais... « Qu'est-ce que tu vas en faire ? » Lui demandais-je aussi sèchement, une moue boudeuse sur mon visage.

Je voulais immédiatement savoir ce qu'il en ferait, de ma drogue, parce qu'il s'agissait bien de ça. Je sais pas moi, il pourrait avoir envie de tout brûler, de les mâcher, de les jeter, de... Je ne savais pas ce qu'il pourrait bien en faire, mais il ne pouvait pas me les enlever. Non ça jamais, je n'accepterais jamais que l'on me sépare de ma drogue. Je ne sais pas comment je pourrais réagir, comme je pourrais prendre ça. J'ai jamais été plus en manque que la semaine dernière. Sans, j'pourrais... Ouai j'pourrais péter un gros, très gros câble là ! Et je n'aimerais pas dire ou faire des choses à l'encontre de Malik, que je ne pourrais contrôler, que je ne pense pas et qui pourrait le blesser. Ca jamais je n'accepterais de blesser son petit cœur... Sur l'instant mêem, je crus qu'il irait jusqu'à passer sa main dans ma poche pour me prendre la petite dose que je gardais avec moi. J'étais prête à bondir en arrière, pour l'en empêcher, mais il n'en fit rien. Non, il ne faisait qu'écouter ma question, pour finalement y répondre, sans aucune expression. « Oh sois tranquille, je ne vais certainement pas les consommer. » Effectivement, cette idée était saugrenue ! Hilarante ! Non, mais, je ne pouvais pas le voir se prendre une petite dose de Khat, même si ce n'était qu'une drogue « à mâcher ». Non, jamais il irait se droguer, mon petit cornichon ! Alors je lâchais un rire, mon sourire s'élargissant. Du coup, je ne savais pas ce qu'il comptait en faire et cela me stressa un peu ; mais dans la limite où il ne savait pas où est-ce que je cachais, tout ça.... Baaaaah, j'étais tranquille ! Et puis bon, moi stresser, dans mon état, c'était un peu exagéré. Ouai, dans quelques instants je ne m'en souviendrais plus ; surtout quand finalement, le visage de Malik se radoucissait. Mon sourire, ne quitta pas le mien, de visage. Un sourire un peu béat, mais un sourire tout de même. « Asmaa tu... tu saisis que je m'inquiète pour toi, hm ? Tout ce que je fais c'est pour toi, hein, pour que tu t'en sortes, d'une manière ou d'une autre. J'ai rien à y gagner moi, enfin, pas directement quoi. » J'étais totalement honorée de par ça ; qu'il ait envie de me protéger, qu'il s'inquiète pour moi, mais c'était teeeeeellement exagéré. Je n'allais pas crever quand même. Bah non. Alors mon seul réflexe, c'était de lâcher la culotte que j'avais entre les mains, pour m'approcher de lui. Ouai, je le pris dans mes bras, lui faisant un léger câlin, bougeant de droite à gauche. « Je sais, je sais... mais tout va bien ! Tout va pour le mieux ! » Non, c'est vrai quoi ! Je lui adressais un large sourire, le plus large que je n'avais jamais fait jusqu'ici. Je pris même carrément sa tête entre mes mains. Je voulais être certaine qu'il le comprenne bien. « Je ne te remercierais jamais assez de vouloir m'aider... Ca fait du bien de se sentir soutenue. Je sais pas ce que je ferais sans toi ! » Continuais-je avec un petit sourire, avant de finir. « Mais arrête de t'inquiéter s'il te plait... Y'a aucune raison ! » Ouai, à mes yeux, j'voyais pas pourquoi il s'inquiétait.

Je crois que j'ai réussi à détourner son attention de la drogue. Ouaiii j'suis trop une dingue ! Sauf qu'en faisant ça, j'ai l'impression d'avoir réveillé des doutes sortit de je ne sais pas trop où en lui et ouai, c'est d'ma faute. Pffffu. « C'est plus fort que moi. » Bah oui baaah, il me demandait d'arrêter la drogue lui ; en contre partie, il pouvait arrêter de se ronger les ongles à cause de moi, non ? Je secouais lentement la tête, le regardant baisser la sienne, alors que je relâchais notre étreinte. « Asmaa... vraiment si j'en fais trop, si tu souhaites que je m'éloigne quelques temps et que je te laisse vivre ton aventure comme tu le sens, tu n'as qu'à me le dire. Je refuse d'être un fardeau pour toi. J'en suis déjà un pour Nicole, ça suffit je crois. » À peine eut-il le temps de finir sa phrase, que je réagissais déjà, une expression interloquée sur le visage. Je pointais mon doigt vers lui, le secouant devant son nez. « AH NON ! T'as pas l'droit d'me faire ça ! De m'dire ça ! J'viens de te dire 'je sais pas ce que je ferais sans toi'. Ca veut pas dire, putain, mais dégage tu me pompes l'air et tout, là, pfuuuu ! » Je soufflais, je fis des mimiques, mes mains se logeant parfois sur mes hanches. C'était pas possible quand même ça, non mais. Je reprenais, sans vraiment prendre ma respiration. « Je veux juste que t'arrêtes de te prendre la tête là, parce que je vais bien, et j'veux qu'on s'amuse à deux ! J'suis sûre que dans une semaine j'vais chialer... Alors qu'est-ce que j'vais faire sans toi ? Geeeeenre, tu vas rester là à me regarder pleurer, sans rien faire ! Baaaaah non, parce que je sais que je suis importante pour toi et tu peux même pas savoir comme ça me fait trop plaisir de compter pour quelqu'un. Voilà ! C'est dit ! » Bon j'y allais peut-être un peu fort et j'étais un poil énervée... Quoique énervée n'était pas le bon terme. Vexée, peut-être, enfin, ça me saoulait de savoir qu'il croyait devoir s'éloigner de moi. Genre, lui, trop ? Mais c'est qui qui a versé trois litres de larmes depuis qu'on se connait, hein hein ? « Et puis j'suis sûre que t'es pas un boulet pour Nicole ! Et si elle le pense vraiment, bah elle sait pas ce qu'elle rate ! » Ouai c'est vrai ! Parce que Malik devait être le meilleur des partenaires – bon Branca est super, c'est pas la question. Finalement, à avoir trop parler d'un coup, j'en étais essoufflée. Je me penchais en avant pour justement reprendre mon souffle. « Waaaaaaahou ! Ca fait du bien de parler ! Pas vrai? » Finissais-je par dire, relevant ma tête et mes bouclettes vers Malik, toute sourire.

J'avais fini mon monologue, un peu essoufflée, un peu, hihi, toute folle, mais tout ce que j'avais débité là était vrai. Jamais je n'irais lui mentir et, droguée, je ne pouvais faire autrement que de lui livrer ce que j'avais sur le cœur. Clean, je ne parlerais jamais ainsi ; non, je me serais contentais de pleurer dans ses bras, lui suppliant de me faire arrêter cette putain de drogue, qui me donnait pourtant des ailes en ce moment. Comme en ce moment, je ne pourrais consentir à arrêter ses cochonneries, comme il dirait. Mais c'était limite, si je ne pensais déjà plus à ça. Non, mes soucis résidait ailleurs ; je ne voulais pas qu'il croit qu'il ait le rôle du boulet de service, parce que ce n'était pas vrai et qu'il était bien trop important pour moi. Je le lui avais à ma manière, un peu brusquement, mais je le lui avais dis tout de même. « Merci Asmaa. Tout ça me rassure, t'as pas idée. » Oh sérieux ? C'est vrai ? Mission accomplie alors et avec succès, ça méritait amplement des applaudissements ! Je levais le menton, toujours tout sourire. J'étais sacrément fière de moi. C'était même marrant de voir nos rôles s'inverser, lui jouant le pas sûr de soi et moi, celle qui le réconforte. Hihi, trop bien... Quoique... Il n'était pas encore en train de sourire. Hop hop hop, la Asmaa, ta mission n'a pas été entièrement accomplie avec succès, c'est très décevant... Pfuuu, je le sentais mal à l'aise et je ne savais pas pourquoi. À mes yeux, ce n'était sûrement pas à cause de ce que je venais de dire, bien sûr que non, évidemment que non, enfin...« Je t'aime bien Asmaa. » Ooooooh c'était mignon tout plein. Moi aussi je l'aime bien, notre Malik international. Qui ne l'aime pas en vérité ? Celui ou celle pour qui c'était le cas, aura affaire à moi, À MOI ! RAAAAAW, je fais peur hein ! Nan mais, on ne pouvait pas détester Malik. On pouvait détester les cornichons, mais pas Malik ! « Je t'aime même beaucoup. » Haaaan, mais c'était beaucoup trop là. Je fronçais légèrement mes sourcils, mais pas de colère ni de mécontentement ; non parce que la petite moue toute attendrie, déformait tout simplement ainsi mon visage. Oui, attendrie, c'était bien le mot. Moi qui avait la bougeotte depuis tout à l'heure, je me retrouvais scotchée au sol. C'était presque la même impression que j'avais, lorsque je descendais de mon petit nuage ; ma descente de drogue, en plus agréable. Beaucoup plus agréable. Je ne croyais pas si bien dire... « Vraiment beaucoup. » Un sourire béat s'afficha sur mon visage. Je ne savais quoi lui répondre après cette effusion de gentillesses. Ce n'était même plus de la gentillesse ; ça tintait comme une sorte de révélation, auquel je ne m'étais pas préparée. Bah non, il arrivait limite en furie dans la laverie, en ayant après ma malheureuse drogue et à présent il m'avouait m'aimer vraiment beaucoup. Puis il se rapprochais de moi, enfin, son visage. J'écarquillais mes yeux, la laissant évidemment faire ; laissant alors ses lèvres venir s'imprimer à la commissure de mes lèvres légèrement retroussé. Je crois qu'à ce moment-là, le temps venait de s'arrêter. Je restais bloquée devant lui. Ma bouche légèrement entrouverte. Mes yeux comme dans le vague et pourtant tout de même posé sur lui. Je... mais... euuuuh... pourquoi ? Pourquoi m'embrassait-il ? Je veux dire, je pensais qu'il parlait comme un ami. Comme on dit je t'aime beaucoup à sa meilleure amie. Je... J'étais paumée, ce qui tranchaaaaaa, nan je rigole, j'étais pas si paumée que ça. Bon si, en réalité si. Mais ma raison n'existant jamais sous l'effet de la drogue... Je m'approchais de lui, à mon tour, pour venir doucement l'embrasser à mon tour. Et sur ses lèvres, pour ma part. Doucement, du bout des lèvres. Baaaah oui, la drogue, je n'aurai jamais fait ça aussi facilement, si j'avais été clean, mais ça n'en était pas moins sincère. Bien sûr que non. Je décalais finalement ma tête d'à peine quelques centimètre, quittant ses lèvres. Je lui adressais un soudain sourire amusé, posant mes mains sur mes joues. Ce que je m'apprêtais à lui dire, ça non plus jamais je ne lui aurai dit sans la drogue. Non parce que je m’apprêtait à tout gâcher, là. Attention : trois... deux... un... « Je croyais que t'étais gay ! » BOOOOOM, comment gâcher l'instant, mais c'était bien inconsciemment. Très inconscient même, je ne voulais pas le blesser et, ne sachant comment il allait y réagir, je me mettais à reculer de moi-même, décollant mes mains, de mes joues à mes lèvres. « Non, c'est pas ce que tu crois que je voulais dire... J'voulais pas dire ça. Pardonne moi !  » Enfin si, non, si, non. Raaaaah qu'est-ce qui ma prit ! J'en faisais soudainement toute une montagne, pensant maintenant qu'il viendrait à me détester pour ça. Je me retournais, lui présentant mon dos. Rooooh non, j'étais trop honteuse.

Ce qui l'avait poussé à m'embrasser, je n'en savais rien. Ce qui m'avait poussé à l'embrasser en retour ? Je ne le savais vraiment pas non plus ; encore moins pour tout dire. Un élan du cœur. Une envie que l'on ne peut repousser. Un coup de pouce venu de la drogue... Ouaaaai, ça devait être ça en fait. N'empêche, les lèvres de Malik était agréable. Je ne pouvais dire si c'était dû à lui, ou au fait que j'ai dû embrasser un homme, pour la dernière fois, il y a fort longtemps... Mais il me fallait parler. Oui, il fallait que j'ouvre ma bouche. Oui, ma langue était obligée de se délier. M'envoyant directement sur la planète « honte ». Non, mais, j'avais le chic pour gâcher tout ces beaux moment, d'une manière ou d'une autre. Genre chialer dans une douche, genre lui balancer en pleine figure que je le croyais gay, alors qu'il venait de m'embrasser. Alors que j'avais apprécié ce léger baiser au coin de mes lèvres, étant à des années lumières de penser qu'il l'était véritablement, gay. C'était sortit tout seul, comme une bombe, que je ne pouvais pas désamorcer et qui me fit grandement mourir de honte. C'est pour ça que je suis retournée. Je ne pouvais le voir en face. Je le connais Malik, à présent, je savais bien qu'il n'irait rien me reprocher, qu'il est beaucoup trop gentil pour ça. Il était incapable de m'en vouloir. Pourtant, je m'en voulais tout de même. « Ça va, t'en fais pas. Asmaa... j'te jure, te tracasse pas pour ça, j'en ai vues d'autres. » Comme sa main se posait sur mon épaule, je tournais ma tête vers lui, mes mains cachant celle-ci, que je baissais peu à peu. Il était gentil. Mon large sourire reprit sa place sur mon visage. « Sérieux ? J'ai fai une grosse bourde... » M'empressais-je d'en rire. Fallait le prendre comme ça, maintenant, non ? Mignon, qu'ils avaient dit au prime ? Je crois que je venais de tuer ce terme une bonne fois pour toute, pour lui et moi. Ce qui me désolais, dans le sens où j'aimais bien cette idée d'être mignon avec Malik. De voir naître quelque chose en nous... Et pour l'autre. Je ne pouvais définir ce que je « ressentais » pour lui. Une très très forte amitié, évidemment, mais ce n'étais que ça ? « Tu sais... je ne sais pas où j'en suis, à ce niveau-là. Je veux dire... je ne sais si je suis d'avantage vanille, ou chocolat. » Et alors qu'il finissait de parler, un sourire naquit au coin de mes lèvres. Jamais de la vie je ne viendrais à me moquer, au non, jamais. Ce sujet était à des années lumières de me faire marrer. Bien au contraire. J'ai fuis le Maroc à cause de ça, laissant toute ma famille derrière moi, à quinze ans... Alors ? « Oh... toi aussi ? Enfin, pour moi, je sais que j'aime le chocolat, je sais que j'aime la vanille, mais je ne sais pas lequel je pourrais préféré à l'autre... Je crois que je les aime au même niveau ! » Je parlais autant de la glace, que de ma sexualité. AHAH, c'pas parce que j'étais pétée, que je ne pouvais comprendre sa subtilité. Quoique j'aurai tendance à préférer à la vanille ! Ouaaaai. Enfin, bon, Malik était alors perdu. Autant que moi, pas de la même manière, mais autant. J'avais cette impression, que ce sujet pouvez nous rapprocher toujours un peu plus. Ouiiii, nous étions semblable. Ouiii nous avions déjà beaucoup de points en commun. Je haussais les épaules joyeusement, prenant finalement tout ça du bon côté. «  En tout cas, si tu venais à préférer les filles, ça serait génial parce que je sais ce que c'est que d'aimer une fille et c'est gééééénial... Et si tu venais à préférer les garçons, bah ce seraaaaait exactement la même chose ! » Je m'auto-applaudissais. Ouiiii, j'étais contente finalement. Même si nous n'étions pas fixée. Mais finalement mes yeux replongea dans les siens, plus grave, passant du coq à l'âne, ou pas ou quand même un petit peu... « Pourquoi tu m'a embrassé? » Lui demandais-je soudainement. Parce que je lui plaisais, parce qu'il voulait essayer une nana ? Ouiiii je suis ici pour l'amour et non pour l'argent, mais mes illusions s'en étaient allées depuis longtemps. Je ne plaisais à personne ici, c'est pas graaaaaave, mais c'était évident. Même si ça ne faisait pas plaisir, au moins personne ne s'est mis à jouer avec mon petit cœur tout fragile.