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 as every colour illuminates ! we are shining ! ► 06/11 - 15:26

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Malik

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MessageSujet: as every colour illuminates ! we are shining ! ► 06/11 - 15:26   as every colour illuminates ! we are shining !  ► 06/11 - 15:26 EmptyLun 5 Nov 2012 - 2:51

    Asmaa

    MARDI 06 NOVEMBRE - 15H26
    QUARTIER AUBANEL - HABITATIONS ABANDONNÉES


Et un autre bocal de cornichons terminé, un ! Maintenant, j'allais pouvoir prendre l'air. C'était un bel après-midi. Pour une fois, il ne faisait pas trop froid. Fait rarissime car tout de même, nous étions en novembre et l'hiver nous guettait. À vrai dire, je prévoyais d'en profiter et de faire quelque chose de tout à fait particulier, je l'avais d'ailleurs prévu depuis ce matin. Mais pour que cela puisse se faire, j'avais besoin de trouver Asmaa, alias mon rayon de soleil, alias miss sunshine, alias la prunelle de mes yeux. Je fis appel à Branca - son pied s'était remis, ouf ! - et celle-ci m'indiqua que la jolie frisée avait filé vers le ruisseau. Illico, je me rendis près de celui-ci et à quelques mètres seulement devant moi, j’aperçus Asmaa, de laquelle j'entrepris alors furtivement de m'approcher, sans faire de bruit. Désormais derrière elle, je la pris par surprise et plaçai mes mains sur ses yeux. « QUIIIIIIIIIII C'EEEEEEEST ?! » clamais-je tout en prenant soin de modifier ma voix, la rendant bien plus grave que d'habitude. Oh mais attendez, si Asmaa était réellement mon alter égo comme je tendais à le penser, alors elle me reconnaitrait, forcément. Hm, bien sûr qu'elle allait me démasquer. Je m'étais forcément trahi tout seul, tenez, j'étais certain que mes mains sentaient encore les cornichons. Je me les étais lavées pourtant, hein, j'étais pas un gros crado ! Seulement c'est une odeur qui se veut persistante, eh oui. Je finis par retirer mes mains de ses yeux, attendant qu'elle se tourne vers moi pour piocher un petit quelque chose dans une banane que j'avais accrochée à ma ceinture. Petit quelque chose que je finis par lui tendre, l'instant d'après, un grand sourire aux lèvres. « Tu m'as pris au dépourvu la semaine passée, alors... voilà, ton cadeau d'anniversaire. » Ce que c'était ? Et bien, un kiki en fait. Mais attention, l'histoire de ce kiki - oui je sais, tellement craquant ce petit bonhomme - était tout à fait particulière. Je ne manquais d'ailleurs pas de lui en faire part. « Je suis désolé, je n'ai rien d'autre à t'offrir. C'est un présent de mon père ; il me l'a offert quand j'étais petit. Il disait qu'il me ressemblait. Déjà, à l'époque, j'avais cette étonnante touffe de cheveux nous avons aujourd'hui en commun toi et moi. » Et j'étais certain du fait qu'Asmaa, elle aussi étant enfant, arborait la même. Pour ma part j'étais né avec ces frisettes : parait que j'étais un bébé très chevelu, très bruyant aussi mais bref, on s'égare, on s'égare... Je repris, perdant peu à peu mon sourire. « Mon père m'a dit qu'un jour, il a rencontré en rentrant à la maison un prêtre hongrois et que ce dernier, en le voyant tenir cette peluche dans sa main, a décidé de la "bénir" parce que mon père lui avait fait comprendre qu'elle reviendrait à son fils. À moi quoi. » C'était un peu tiré par les cheveux mais selon mon père, ça s'était réellement passé comme ça. Oh vous savez, y'a encore quelques décennies il n'était pas rare de croiser un prêtre hongrois à Shubra El-Keima. Maintenant, avec les conflits, tout ça, ils ne courraient plus les rues. Mais je croyais en la véracité des propos de mon père - c'était un grand homme, il ne m'aurait jamais menti. « Je sais pas si ce Kiki porte réellement bonheur ou s'il protège son possesseur, néanmoins j'aimerais quand même t'en faire don. Juste, j'aimerais que tu en prennes soin. Au... nom de mon père. S'il te plait. » C'était un comble, je sais, de lui faire ce présent et de lui demander ensuite d'en prendre soin. Seulement vous n'aviez pas idée à quel point ce Kiki importait à mes yeux. Mon père, dans les forces de l'ordre, n'était pas souvent à la maison. Chacun de ses cadeaux était inestimable à mes yeux. Personne n'avait jamais trouvé mon kiki dans mes affaires ici et pour cause, je l'avais soigneusement planqué dans ma valise. Mais je souhaitais aujourd'hui l'offrir à Asmaa. Elle comptait tant pour moi, tant... Elle m'avait aussi tant apporté... Oui, elle méritait amplement que je m'en sépare. Et j'étais persuadé que ce kiki serait très bien en sa possession. J'avais confiance en elle, elle "honorerait" comme il se doit la mémoire de mon père.
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MessageSujet: Re: as every colour illuminates ! we are shining ! ► 06/11 - 15:26   as every colour illuminates ! we are shining !  ► 06/11 - 15:26 EmptyMar 6 Nov 2012 - 0:04

J'aimais décidément beaucoup aller au ruisseau. Voir les petits poissons nager dans cette eau. D'ailleurs, c'était toujours eux que je venais voir. Parfois avec de la compagnie, mais en général, j'aimais venir seul ici. Une manière de s'éloigner, de rester enfermer dans ma bulle, parce que j'en avais besoin mine de rien. Comme en quelques sorte à cet instant. Je ne pensais pas rester dans le jeu et pourtant, j'étais bel et bien présente devant ce ruisseau. Un si beau soulagement. D'être encore là, mais finalement aussi d'être encore près de Malik et d'autres personnes que j'appréciais, Arès et WADEUH. J'allais en m'approchant de l'eau, me baisser un peu. « QUIIIIIIIIIII C'EEEEEEEST ?! » Des mains se posèrent sur mes yeux. Prise par surprise, je sursautais légèrement, tendant l'oreille. Mmmmh cette voix ne me disait rien... À moins... À moins qu'elle ne soit trafiquée... Bon d'accord, j'avais bien reconnu la voix de mon frisé préféré, mais je lui répondait tout de même. « J'sais pas ! » La réponse, qui s'avérait être exacte, me fut révélée rapidement, puisqu'il libéra mon visage afin que je puisse le voir. Un large sourire élargissait mes lèvres. Oh la vue de Malik me faisait toujours sourire, mais en même temps je redoutais qu'il vienne à m'engueuler une deuxième fois. Enfin engueuler, pas vraiment, mais me sermonner une deuxième fois pour lui avoir fait des « adieux » vendredi. Sauf que non, rien, simplement il cherchait quelque chose. Je baissais les yeux sur les mains de Malik, qui trifouillait une banane avant d'en sortir une peluche. Je fronçais mes sourcils, relevant mon regard sur lui. Je ne comprenais pas pourquoi il me tendait une peluche, un kiki en l’occurrence, comme ça. Sauf que son sourire à Malik, me faisait sourire, même si je n'y comprenais rien. « Tu m'as pris au dépourvu la semaine passée, alors... voilà, ton cadeau d'anniversaire. » J'ouvrais immédiatement la bouche, sans pour autant émettre un quelconque son, à la fois étonnée et vraiment gênée. « Maiiiiiis ! J'avais dit pas de cadeau ! » J'avais particulièrement stipulé que je ne voulais qu'un bisou comme cadeau et rien d'autre. Vraiment. Je secouais ma tête de droite à gauche. Je n'étais pas déçue, au contraire, mine de rien ça me faisait vraiment plaisir. D'autant plus qu'il ne pouvait que s'agir d'un objet auquel il tient, ou en tout cas qui lui appartenait. Alors je le pris tout de même ce Kiki, entre mes mains pour le regarder un instant, un sourire reconnaissant aux lèvres, avant de le serrer contre mon corps. « Je suis désolé, je n'ai rien d'autre à t'offrir. C'est un présent de mon père ; il me l'a offert quand j'étais petit. Il disait qu'il me ressemblait. Déjà, à l'époque, j'avais cette étonnante touffe de cheveux nous avons aujourd'hui en commun toi et moi. » Je secouais ma tête tandis qu'il parlait, plus vivement encore. Non mais ! Il rigolait lui ! C'était déjà terriblement beaucoup ! Je n'en méritais pas tant ! Surtout s'il s'agissait d'un cadeau de son père ! Je... Je ne pouvais pas l'accepter d'ailleurs. « Si c'est un cadeau de ton père... J'peux pas l'accepter ! » J'esquissais un sourire, passant ma main sur la tête de la peluche. Oui effectivement, gamine, bébé, j'avais déjà un nuage de cheveux sur le sommet de ma tête. La plus frisée de la famille, que j'étais ! Non, sérieusement, je ne pouvais pas l'accepter. Une fleur, un autre bisou sera aussi bien. Pas un présent fait par quelqu'un qui lui est cher. De quelqu'un de sa famille. Je m'en sentirais sérieusement mal s'il venait à se séparer de lui, s'il y tenait vraiment beaucoup ! « Mon père m'a dit qu'un jour, il a rencontré en rentrant à la maison un prêtre hongrois et que ce dernier, en le voyant tenir cette peluche dans sa main, a décidé de la "bénir" parce que mon père lui avait fait comprendre qu'elle reviendrait à son fils. À moi quoi. » Je l'écoutais, religieusement, parler. Il ne prenait pas en compte le fait de ma gêne. Apparemment, il était bien décidé à me la laisser. Je l'écoutais, mes yeux voguant entre lui et sa peluche. Un peluche bénit alors. Mes yeux pétillants à la fois admirative et émue par cette histoire. Celle d'un père ramenant une peluche bénit à son fils... Ce qui me ramena à mon histoire de marocaine loin, très loin de ses parents. Dieu qu'ils me manquent c'est pas possible ! Je sentais mes yeux s'embuer, autant pour ces sentiment qui refirent surface que pour ce cadeau sacrément trop beau pour moi qu'il me faisait. Je ne disais rien, essayant de ne pas pleurer comme une madeleine, comme je l'ai déjà tant fait avec lui. « Je sais pas si ce Kiki porte réellement bonheur ou s'il protège son possesseur, néanmoins j'aimerais quand même t'en faire don. Juste, j'aimerais que tu en prennes soin. Au... nom de mon père. S'il te plait. » MERDE. Je ne peu m'empêcher de pleurer. Une larme roula sur ma joue. De une, je ne méritais vraiment pas d'être l'amie de Malik. Il était bien trop gentil avec moi, trop drôle aussi quand il s'y mettait et il se souciait de moi plus encore que mes connaissances de l'extérieur, me foutant d'ailleurs une grosse claque par la même occasion. Ouai, finalement, j'étais bien seule au dehors. De deux, je me sentais flattée de son cadeau. Je prenais ça comme une envie de sa part de me protéger, et oui, je me sentais vraiment protégée avec lui. Il ne suffisait pas d'avoir de gros muscles et d'être grand pour ça... Et puis, il souhaitais que j'en prenne soin, au nom de son père. Une grande responsabilité aussi de sa part, et je ne pouvais pas me rater. Donc de trois, je ne pouvais plus faire la conne. Pas dans le sens rire, mais je ne pouvais plus avoir un rapport aussi étroit avec mes saletées. Maintenant j'avais en ma possession et comme mission sur veiller sur ce petit être que je tenais plus fortement que jamais contre moi, oui une peluche, comme une bébé que l'on m'aurait confié. Je baissais la tête sur Kiki justement. « J'sais pas quoi dire... » (Ca devrait faire plaisir à Connor ça !) J'esquissais un léger sourire. « C'est une grand responsabilité que j'ai là ! » M'exclamais-je en reportant mes yeux sur lui. « Je vais faire de mon mieux, compte sur moi, je saurais en prendre soin ! » Je ressemblait peut-être à une gamine qui veut impressionner sa mère pour avoir un chien. C'était un peu ça : on ne m'avait jamais fait réellement confiance jusqu'ici, depuis que j'étais en France. Je franchissais la petite limite qui nous séparait, pour venir écraser ma tête sur son épaule.
Malik

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MessageSujet: Re: as every colour illuminates ! we are shining ! ► 06/11 - 15:26   as every colour illuminates ! we are shining !  ► 06/11 - 15:26 EmptyMar 6 Nov 2012 - 3:49

Prendre par surprise Asmaa à mon arrivée près de ce ruisseau, c'était une bonne idée ou pas selon vous ? Bah je sais pas, elle aurait très bien pu par exemple, en sentant mes mains se poser sur ses yeux et en se retrouvant d'un coup aveuglée, réagir avec énergie, voir même avec violence. Sans rire, Asmaa était quand même du genre spontanée, alors j'aurais pu me prendre un coup de pied arrière dans les testicules. Oups. Mais heureusement, Asmaa se contenta d'un léger sursaut - je ne finirais ni borne, ni claudiquant aujourd'hui. Je tentai alors de modifier comme je le pouvais ma voix, sans grand succès je pense. Je restais persuadé qu'Asmaa m'avait de suite démasqué, seulement cette dernière joua le jeu malgré tout. Aaah, c'est pour ça que je l'aimais tant, miss sunshine,... toujours à me suivre dans mes initiatives, même les moins convaincantes. « J'sais pas ! » Bon, à quoi bon faire durer cet iiiinsupportable suspens, hm. Je libérai ses yeux, attendant qu'elle daigne me faire face pour sortir de ma banane un kiki qui n'était autre que mon cadeau pour son anniversaire - un peu en retard, je vous l'accorde, mais ne dit-on pas que c'est l'intention qui compte, avant tout ? Je la vis d'abord soucieuse, constatant qu'elle ne s'attendait pas à un présent de ma part. « Maiiiiiis ! J'avais dit pas de cadeau ! » Mince, j'allais finir par penser que ce cadeau ne lui plaisant au final pas du tout. Ou peut-être n'aimait-elle tout simplement pas les kikis hein... heuu, c'était possible ça ? La jolie frisée finit par se saisir du petit kiki poilu, le serrant contre elle tandis que je lui racontais l'histoire plutôt atypique de cette peluche. Un cadeau de mon père, auquel je tenais beaucoup, mais dont je souhaitais aujourd'hui lui faire don. Je n'avais en fait que ça à lui offrir. J'avais bien conscience que ça n'était vraiment pas grand chose, et croyez-bien que j'aurais fait d'avantage si j'en avais eu les moyens... « Si c'est un cadeau de ton père... J'peux pas l'accepter ! » Oh non je ne voulais pas entendre cela ! En fait, j'avais eu besoin de m'accorder un petit moment de calme le matin-même pour me séparer dignement de cette peluche que je tenais de mon père, aujourd'hui parmi les anges. Cela n'avait pas été évident, certes, mais je voulais que cette peluche revienne à une personne qui importait réellement à mes yeux. Et qui ici affectionnais-je plus qu'Asmaa ? Son anniversaire était un prétexte, je le lui aurais de toute façon donné, dans tous les cas, plus ou moins tardivement. Si ça n'avait pas été aujourd'hui, alors cela aurait été en fin d'aventure, ou au moment de mon départ du nid tout du moins - celui-ci était plus proche qu'on ne pouvait le croire... Ce n'est pas que je me fichais du fait qu'Asmaa ne puisse refuse accepter un tel présent, non du tout ; seulement je voulais qu'il lui revienne, à elle, et à personne d'autre. C'est à elle que j'en faisais don, et je savais que mon père aurait compris ce geste que je faisais à l'instant. Cette peluche, d'ailleurs, avait été bénie par un prêtre hongrois. Enfin, selon les dires de mon père... des dires dont je ne doutais pas néanmoins. Je poursuivis ensuite, lui indiquant qu'au nom, ou plutôt en hommage à mon père, j'espérais qu'elle en prendrait soin. Parce que cette peluche signifiait beaucoup pour moi, tout comme notre rencontre, à Asmaa et moi, représentait beaucoup également. Si une personne devait se trouver en possession de cette peluche, excepté moi, c'était Asmaa. J'aurais pu la donner à Abdel, mon frère, mais il n'était pas très peluche... de plus, à la maison, on évitait de parler de papa. C'était le genre de sujets tabous capables d'anéantir toute une soirée, de faire pleurer ma mère en plein diner. Non, on en parlait pas, tout simplement parce que nous n'avions pas totalement fait notre deuil. On ne parvenait pas à accepter cette mort survenue si brutalement dans nos vies, et celle de mon père avait été particulièrement cruelle, je trouve. Oui, d'accord, toutes les morts sont cruelles... mais j'aurais aimé, par exemple, voir une dernière fois le corps de mon père. Or, ça n'avait pas été possible. Tout simplement parce que nous ne l'avions pas entièrement retrouvé. Les attentats font parfois des dégâts monstrueux, et hélas ces derniers ne sont rarement que matériels... Pour en revenir au kiki offert à Asmaa, je crois qu'en fin de compte c'était un cadeau qui la touchait beaucoup. Je voyais comme des larmes perler dans ses yeux. Des larmes qui finirent par être lâchées, et qui se frayèrent un chemin sur ses joues. Je soupirai ; la dernière chose que je souhaitais à cet instant était de la faire pleurer. Bravo Malik. J'aurais peut-être dû me contenter de lui offrir la peluche, et de ne rien ajouter ensuite. Oui mais d'un autre côté c'était primordial pour moi qu'elle sache d'où est-ce qu'elle venait, et de quel homme formidable je la tenais. « J'sais pas quoi dire... » Oh surtout, elle ne devait pas se sentir obligée de dire quoi que ce soit. Je ne m'attendais à rien, même pas à un merci. Je voulais peut-être juste un sourire et c'est bon, je venais de l'avoir. « C'est une grand responsabilité que j'ai là ! » Effectivement... Bien qu'elle n'irait pas à la guillotine si jamais ce Kiki venait à perdre, par malheur, un pouce. Mais je savais qu'elle en prendrait soin, vraiment je ne me faisais pas de soucis pour le mignon Kiki. Il était à présent entre de bonnes mains, pas de doute là-dessus. « Je vais faire de mon mieux, compte sur moi, je saurais en prendre soin ! » J'esquissai un sourire, reportant mon regard dans le sien avec douceur. Sa tête vint se poser contre mon épaule, mais instantanément et dès qu'elle ne pu plus me voir, je perdis mon sourire. Au lieu de ça, j'en vins à froncer les sourcils - en fait je m'en voulais là, clairement. « Pourquoi est-ce qu'il faut toujours que je finisse par te faire pleurer... » grognais-je d'une voix relativement basse, tout en caressant ses cheveux de l'une de mes mains. Là, ce devaient être des larmes d'émotion, des "larmes positives" en quelque sorte mais même, je ne voulais plus la voir pleurer par ma faute ! Quel ami étais-je si je la poussais constamment aux larmes ? J'aurais dû m'abstenir de faire cette séquence émotion. C'était important pour moi mais je refusais de faire pleurer Asmaa. « ... mais je dois dire que je n'ai jamais vu aucune demoiselle rester aussi belle même en pleurant. » repris-je ensuite. Ouais d'accord, c'était de la flatterie à trois francs mais c'était pourtant bien vrai. Remarquez, je n'avais pas vu beaucoup de jeunes filles pleurer, en tout cas pas par ma faute. Voyez-vous, je n'étais pas de ces garçons qui brisaient tous les cœurs sur leur passage. Et comment aurais-je pu en briser, en ayant fuit la gente féminine et les rapports plus qu'amicaux pendant sept ans ? Cela avait récemment changé, néanmoins. Mais pas avec Asmaa, hm. Enfin... non non.

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MessageSujet: Re: as every colour illuminates ! we are shining ! ► 06/11 - 15:26   as every colour illuminates ! we are shining !  ► 06/11 - 15:26 EmptyMar 6 Nov 2012 - 23:14

J'étais vraiment touchée par le présent de Malik. Autant par le fait de le voir tenir à ce que j'ai un cadeau d'anniversaire, mais plus encore, de m'offrir un objet qui lui est très important et cher à ses yeux. Un cadeau de la famille, c'était plutôt très important même. De son père qui, je savais, était décédé. Je n'avais pas de cadeau plus estimable en ma possession. Je n'avais pas vraiment eut de cadeau depuis longtemps. Cette peluche, aussi enfantine soit-elle en apparence, sera la plus belle surprise que j'aurai eu de tout ma vie. D'où mes larmes. J'étais terriblement gênée de pleurer encore, mais c'était vraiment le plus beau cadeau que j'aurai pu espérer. Vraiment vraiment. « Pourquoi est-ce qu'il faut toujours que je finisse par te faire pleurer... » J'esquissais un sourire qu'il ne pouvait pas voir, laissant sa main se perdre dans les méandres de mes cheveux. Cela pouvait paraître étrange, mais l'entendre dire ça me faisait plaisir, parce que ce n'était pas vrai du tout. Il ne finissait jamais par me faire pleurer, il ne commençait pas non plus ; tout venait de moi, de ma nature. Il n'avait rien du tout à se reprocher ! Je tournais ma tête de l'autre sens pour venir lui répondre : « Tu sais bien que ce n'est pas toi qui me fait pleurer... Mais moi qui pleure toujours trop et trop facilement ! » C'était bien trop vrai. Malik n'y était pour rien. Il était le seul et meilleur ami que j'ai pu avoir. Et au pire, me mettre à pleurer à cause de quelqu'un, je préférais que ce soit pour lui que pour un autre, car pour lui, s'était en général des larmes de joie ou pas bien méchantes. Et puis, s'il me voyait pleurer, c'est que je n'avais pas honte de pleurer devant lui véritablement et si je n'ai pas honte de pleurer devant lui, c'est que je me sens bien avec lui. Je n'ai pas de surnom à donner à Malik comme lui m'appelle son rayon de soleil. Parce que je n'ai pas besoin de mot pour lui signifier à quel point il est autant important pour moi. Me donner sa peluche, c'est me faire confiance, c'est me répéter qu'il se sent proche de moi ; me répéter que je suis son rayon de soleil. Cette place important, dans son cœur, égoïstement, je la ressentais et j'avais presque envie de le crier sur tout les toits. Pour les narguer tous. Moi j'ai son Kiki est pas vous ! (Ahem). Finalement, pleurer était un bien grand mot, je n'avais versé que de petites larmes, quoi, au nombre maximal de quatre ou cinq. Pas de quoi s'alarmer ou de déchaîner les foules. Ou qu'il s’apitoie sur le fait qu'il me faisait toujours pleurer. Un sourire s'installa alors sur min visage, illuminant celui-ci, qu'il ne pouvait pourtant pas voir sur le moment. Enfin pas si bien, puisque ma tête était tournée vers son cou, me laissant aller à respirer son odeur sur le moment. « ... mais je dois dire que je n'ai jamais vu aucune demoiselle rester aussi belle même en pleurant. » L'un de mes sourcils se releva immédiatement, comme ma tête de son épaule. Pour être étonnée, oui, je l'étais... Je ne m'attendais pas à... Un tel compliment, pour tout avouer. S'en était un, je ne rêvais pas ? Il me trouvait belle... Pas qu'en cet instant, mais apparemment, toujours... ? Pour la deuxième fois, je ne savais pas quoi lui répondre. Je pourrais simplement le remercier, mais je ne trouvais pas cela approprié... Mes yeux posés dans les siens, la gêne et la surprise pouvait se lire largement sur mes traits et l'expression qu'ils prirent. Le fait d'être si proche de lui. Oui, l'entendre dire ça combiné à notre proximité, m'empêchait sérieusement de réfléchir à une réponse convenable. Ma raison s'était envolé de ma tête l'espace de quelques instant. C'était... Pas de la flatterie de merde non, pas pour moi au contraire. Mon cœur se serra. Mon ventre aussi. Ma gorge se noua. Je paniquais légèrement, me sentant irrémédiablement attirée. Oui, j'avoue sans problème, j'avais envie de l'embrasser. La seule alternative que je ressentais au plus profond de mon être pour le remercier de ce compliment, mais un baiser représentait beaucoup et pouvait aussi faire du mal dans une amitié. Je crois que j'ai vu ça plusieurs fois à la télé, dans les séries américaines... Pas la vraie vie, mais presque. Pourtant, le temps de me dire ça, je sentais ma tête basculer vers la sienne. Notre cerveau n'a pas de marche arrière ni de frein, encore lorsqu'il s'agissait d'en perdre la raison ! Mes lèvres se retrouvèrent alors près des siennes. Quand je disais près, c'était très près, trop près, à quelques millimètres. Mes yeux examinèrent son visage, la moindre de ses réactions et... Et rien quoi. Je ne bougeais pas, comme figée, pétrifiée. C'est seulement après quelques secondes que j'esquissais un semblant de sourire, reculant de quelques centimètre mon visage du sien, ne défaisant pourtant pas notre proximité. « Pourtant quand je pleure, j'ai le nez qui commence à couler, les yeux bouffies et rouges, les joues légèrement rouge aussi... » Rien de très glamour et qui me rendait, comme il disait, aussi belle ! J'en souriais de plus belle. Comment gâcher tout en un claquement de doigt. Pourtant mon ventre, ma gorge, restaient toujours noués... Je reportais immédiatement mes yeux sur la peluche, que je tenais toujours entre mes mains. Mes yeux s'arrondirent légèrement, avant que je ne passe une main sur mon front. « Je ne t'ai même pas remercié ! » Quelle andouille je faisais, vraiment ! « Merci ! » Je lui adressais un large sourire, ne pouvant pas m'empêcher de toucher le sommet de la tête de Kiki. Je ne voudrais plus jamais m'en séparer. Le garder toujours près de moi. J'avais appris à ne plus croire en rien, pourtant je croyais en son « pouvoir ». Il avait été béni pour porter chance. Je savais qu'il me porterait effectivement chance ! Et rien que pour ça, je le laisserais toujours de moi. D'ailleurs, un illumination traversa mon esprit. « Regarde ! Je vais le mettre là ! » Je montrais à Malik la poche de ma salopette. La poche kangourou que j'avais sur le haut de mon buste. Assez grande pour contenir la peluche, que je positionnais bien pour n'en laisser dépasser que la tête. Maman et bébé frisé ! J'adressais un large sourire à Malik. J'étais véritablement heureuse.
Malik

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MessageSujet: Re: as every colour illuminates ! we are shining ! ► 06/11 - 15:26   as every colour illuminates ! we are shining !  ► 06/11 - 15:26 EmptyMer 7 Nov 2012 - 19:31

J'allais très sérieusement finir par me demander si je n'étais pas simplement le garçon le plus triste de ce monde. Car tout de même, il devenait de plus en plus fréquent que mes conversations, avec Asmaa, finissent par pousser la jolie frisée à verser quelques larmes, à un moment ou à un autre. Et j'avais cette désagréable impression que cela advenait toujours après que j'eus fait ou dit quelque chose... en d'autres termes j'étais en train de m'auto-persuader de n'être bon qu'à faire pleurer Asmaa, au final. Et c'était difficilement acceptable, car je détestais la voir pleurer, mais alors par ma faute, c'était encore pire ! Asmaa, quant à elle, tourna à nouveau la tête vers moi et réagit aussitôt. « Tu sais bien que ce n'est pas toi qui me fait pleurer... Mais moi qui pleure toujours trop et trop facilement ! » Oui, d'accord, c'était dans sa nature, bien... Elle était très émotive, comme moi. Aussi, quand l'un de nous pleurait, bien souvent, l'autre ne parvenait jamais bien longtemps à résister et finissait par faire de même. Les larmes d'Asmaa étaient aussi contagieuses que son sourire. Aujourd'hui d'ailleurs, j'avais senti les larmes me monter aux yeux en la voyant si émue devant mon cadeau, un petit kiki tout mignon offert par mon père il y a des années de cela. Il me fallait tout de même reconnaitre une chose : j'avais beau détester voir Asmaa pleurer et me dire qu'à chaque fois cela pouvait être de ma faute, les larmes lui allaient vraiment bien au teint. C'est vrai, je devais l'avouer, je trouvais Asmaa vraiment très belle les yeux noyés de larmes,... et pas que lorsqu'elle pleurait d'ailleurs, hein... Asmaa était une jeune femme sublime qui avait tout pour plaire. Tout pour me plaire même. Je me rendais compte de tout cela ce soir, tandis qu'il m'était donné de l'observer de relativement prês. De très très près, même, hm. Car je ne tardais pas à constater que la distance entre nos deux visages se réduisait considérablement à mesure que les secondes s'écoulaient. Je pouvais sentir son souffle, voir ses paupières se clore, puis se rouvrir... son regard plongé dans le mien, ses lèvres se rapprochèrent des miennes à tel point que je m'attendais à échanger à nouveau un baiser avec elle. Cela ne m'aurait d'ailleurs pas déplu, enfin je crois. Je ne savais plus, j'étais perdu. Totalement paumé. Et finalement ce baiser n'eut pas lieu. Tout compte fait, ça n'était pas plus mal. Oui, parce que cela ne m'aurait vraiment pas aidé à y voir plus clair dans ce que je ressentais réellement pour elle. C'était terrible de s'attacher autant à quelqu'un et ne même pas parvenir à qualifier le genre d'affection dont il était question... En m'embrassant, Asmaa n'aurait fait que me troubler encore d'avantage... et comme j'étais actuellement sujet à des pulsions incontrôlables, je me demande comment j'aurais pu réagir si cela s'était fait. Mais d'un autre côté, j'avais la tête ailleurs, notamment depuis la veille. J'étais très embarrassé par la situation, parce qu'Asmaa s'était beaucoup rapprochée de moi, et que je n'osais désormais plus bouger d'un centimètre. Si pendant un instant elle sembla tout de même s'éloigner quelque peu, moi, je n'avais pas l'impression que notre proximité avait été brisée. Non, elle était bel et bien présente, encore. « Pourtant quand je pleure, j'ai le nez qui commence à couler, les yeux bouffies et rouges, les joues légèrement rouge aussi... » répliqua Asmaa - une réponse qui m'arracha un rire franc, et tout à fait spontané. Je plaçais quasi immédiatement ma main devant ma bouche après ça, confus, mon regard se chargeant de lui signifier : "pardon, j'ai pas pu m'en empêcher là..." Elle avait débité ça d'un coup, c'était sorti de nulle part, et après un tel moment où les battements de mon cœur s'étaient accélérés, je m'attendais véritablement à tout, sauf à ça. Quant aux détails qu'elle venait d'énumérer, c'est bien simple, je n'y avais jamais fait attention. Il faut croire qu'Asmaa était bien trop belle encore pour que des yeux rouges et un nez qui coule puissent ternir cette beauté qui me sautait tant aux yeux actuellement... « Oh ne te plains pas... moi les yeux bouffis, je les ai au quotidien, et quand je pleure alors là, je ne t'en parle même pas... » fis-je d'un air amusé, déjà plus décontracté et serein qu'il y a encore quelques instants. Mais ça, elle avait pu s'en rendre compte par elle-même puisque j'avais déjà été amené, hélas, à pleurer devant elle. Sinon mes yeux bouffis et mes poches étaient ce qu'on voyait de suite chez moi, lorsqu'on prêtait attention à mon visage. Hm, ça, et mes pommettes rebondies. Ah, et mes grosses dents aussi ! Enfin bref chez moi, tout allait de traviole, c'était n'importe quoi. Je n'étais vraiment fier que de mes yeux pour tout vous dire. Asmaa reporta le regard sur le petit kiki. Ah, celui-là, il allait me manquer, mais j'étais si content de le savoir en de si bonnes mains à présent. « Je ne t'ai même pas remercié ! » lâcha alors Asmaa, tandis que son sourire s'élargissait. Un sourire dont j'étais fou, totalement raide dingue. « Merci ! » À l'entente de ce mot, de ce simple "merci", mes yeux s'illuminèrent. Là, j'avais conscience que ce cadeau n'était pas une mauvaise idée au final, bien au contraire. J'avais permis à Asmaa qu’acquérir un nouveau compagnon d'aventure, et à kiki de trouver quelqu'un qui prendrait soin de lui, comme je m'étais efforcé de le faire depuis que mon père me l'avait offert. « Regarde ! Je vais le mettre là ! » La jolie frisée désigna la poche de sa salopette à l'intérieur de laquelle elle vint glisser le kiki. Parfait ! Il y avait pile la place pour le petit bonhomme ! Je souriais à pleines dents, elle aussi. Nous nous regardâmes, peut-être, dix secondes sans décrocher le regard. Et puis d'un coup, je perdis mon sourire. Brutalement. Prise de conscience, soudaine. Le genre de choses qu'on réalise sur le tard et auxquelles on ne pense pas assez vite, pas assez tôt non plus. Reportant le regard à mes pieds, je fourrai bientôt mes mains dans mes poches. « Ce... ce n'est pas parce que tu as kiki que maintenant, tu... vas me délaisser, hein ? » fis-je à demi-voix, puis soupirant ensuite. Écoutez, je savais ce que c'était de dégoter un compagnon comme ça, du jour au lendemain. Bien souvent on en devenait si accro qu'on en oubliait les autres, les amis... et je ne voulais pas qu'elle m'oublie peu à peu à cause d'un kiki. Pas qu'il n'en valait pas la peine ou que je valais mieux, seulement je tenais beaucoup, énormément même à mon rayon de soleil. Je me sentais éperdument ridicule d'avoir posé pareille question, mais c'était pour me rassurer, avant tout. Penser qu'un kiki pourrait voler ma place dans le cœur d'Asmaa pouvait sembler idiot, et pourtant désormais je n'avais que ça en tête. Mais encore fallait-il que j'aie réellement une place dans son cœur. En tout cas elle, elle avait d'ors et déjà la sienne de place, dans le mien. Bon alors, allais-je devoir déclarer la guerre à mon ancien kiki ? Hm, non, ce serait déclarer indirectement la guerre à mon père, et c'est en quelque sorte ce qui l'avait tué ça, la guerre... alors non, si kiki décidait de me faire de l'ombre, alors je n'aurais d'autre choix que de m'éloigner dignement, la tête haute, et de les laisser tous les deux. Oui, j'étais capable de ça pour qu'Asmaa vive heureuse avec kiki. Je ne voulais pas leur tenir la chandelle à ces deux-là !
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MessageSujet: Re: as every colour illuminates ! we are shining ! ► 06/11 - 15:26   as every colour illuminates ! we are shining !  ► 06/11 - 15:26 EmptyJeu 8 Nov 2012 - 0:58

Malik m'avait laissé... Abasourdie. Je n'avais pas sentie venir ce compliment qui n'en était pourtant pas moins beau. Il était le premier à me le dire ici et, le fait que ce soit lui, m'emplissait franchement de joie. Me redonnait confiance en moi aussi. Tout autant qu'il m'embrouillait, m'empêchait de réfléchir raisonnablement. Nos visages étaient si proche en cet instant, rendant la communication subitement très difficile. Tout ça, c'était essentiellement de ma faute : c'est moi qui avait posé mon visage contre son épaule. C'est moi qui avait laissé mon visage si proche du sien. Qui le rapprochais même encore peu à peu. Un baiser brûlait littéralement mes lèvres, mais je sentais que je me fourvoyais en ayant l'envie de l'assouvir. Je ne pouvais pas l'embrasser. Je... Mes bras en frissonnèrent, comme tout le reste de mon corps finalement. Mon cœur bat à cent à l'heure et je semble déceler des signes... Plus que d'amitié, ce qui n'était pas permis, enfin, je pensais. Ce ne serait qu'une erreur de tout manière. Et ma gorge qui devenait sèche n'était dû qu'à une petite tension et non à quelconques sentiments... Rah je ne pouvais poser un mot bien défini sur tout ça et s'en était terriblement frustrant. Tant que je ne pouvais pas rester là sans rien dire... Alors je parlais spontanément, avec un sourire. Il riait et je ne pouvais pas m'empêcher de rire à mon tour, tout aussi sincèrement que lui. J'étais dans un sens fier de faire tomber une telle description de moi ainsi, comme une cheveux sur la soupe. Le moment était bien trop tendu pour moi et me descendre ainsi était ma seule manière de faire en sorte de me vider la tête pour quelques secondes. C'était la pure vérité en plus, j'étais sérieusement pas terrible lorsque je pleurais, comme beaucoup de personne d'ailleurs... « Oh ne te plains pas... moi les yeux bouffis, je les ai au quotidien, et quand je pleure alors là, je ne t'en parle même pas... » Je continuais de rire, secouant ma tête de droite à gauche, pour lui signifier que ce qu'il disait, c'était n'importe quoi. Oui vraiment n'importe quoi... Pour tout avouer, je n'avais jamais vraiment « regarder » Malik et je m'en rendais compte aujourd'hui. Regarder comme lorsque l'on observe avec minutie le visage du personne pour en choper le moindre défaut. Jamais je n'avais fais ça avec lui, me contentant naturellement de lui préférer sa personnalité que son physique. Je secouais alors de plus en plus lentement ma tête de gauche à droite... « Dis pas ça, t'es parfait... » Un sourire timide s'installa sur mon visage avant que je ne me rende compte de ce que je venais de lui dire. Alors je reportais mon attention sur la peluche. Je tenais à le remercier en bon et due forme pour ça. Pour me fournir une occasion de plus de prouver que je n'étais pas qu'une petite fofolle shootée jusqu'aux oreilles qui saute partout. Que je pouvais m'occuper d'honorer la mémoire du père d'un garçon formidable, à qui je tiens, et qui sans le savoir, a une place très chère dans mon cœur ; à jamais. Ce Kiki, je me demandais sérieusement où est-ce que je pouvais poser mon nouveau petit compagnon, avant de ne me rendre compte que ma poche était parfaite. J'avais même vraiment l'air d'un kangourou maintenant, à tenir mon petit dans ma poche de devant et j'en étais toute fière. Oui, j'étais bien faire de posséder un bout de Malik finalement, une bout de sa mémoire. Celle de la sienne, qui lui était attenante finalement. J'avais encore terriblement envie de le prendre dans mes bras. Oui, pendant l'espace de quelques secondes, je ne pouvais savoir ce que je voulais faire. Je ne savais même pas quoi ajouter à par mon large sourire qu'il me connaissait bien. Nous restions alors silencieux, se regarder dans les yeux suffisant pour communiquer... Sauf qu'arrivé un moment, Malik baissa sa tête après avoir perdu son sourire. Comme il perdait son sourire, je perdais aussi le mien, me souciant immédiatement de ce qu'il pouvait subitement avoir. Non parce que je pensais être véritablement la seule à pouvoir passer des rires aux larmes sans crier garde. Malik l'était aussi, pour nous rapprocher encore un peu plus... Je fronçais mes sourcils à le voir baisser la tête, cherchant à croiser son regard. Moi qui pleure... Lui qui boude un peu... Sérieusement, j'avais cette impression de revivre à chaque fois un peu le même moment entre nous et si c'était le cas... Et bien cela annonçait de bonnes bêtises à en pleurer de rire ensuite ! « Ce... ce n'est pas parce que tu as kiki que maintenant, tu... vas me délaisser, hein ? » Oooooh. En parlant de rire, j'en lâchais un subitement un. Je ne me moquais absolument pas, je n'oserais jamais le faire, c'est juste que je ne savais pas comment réagir. Je ne savais pas s'il était sérieux ou non. J'aimais jouer des tours, mais Malik étant un peu mon semblable, n'était pas mauvais dans l'exercice. Finalement, je posais un regard attendrie sur lui, accompagné d'un sourire tout aussi touché. Je passais ma main sur sa joue, avant de venir pousser son menton pour le faire lever sa tête. « Oh mais non, tu rigoles ? » J'espérais bien qu'il rigolait. Vraiment, me croyait-il capable d'une telle chose ? « Kiki, aussi mignon soit-il, ne pourra jamais l'être autant que toi ! » Continuais-je, en lui adressant un beau sourire. Oh bah ça oui. Je lui disais qu'il était parfait, puis mignon... Si ça ce n'était pas du compliment ! Finalement, je trouvais le moment opportun pour l'avouer : « Je tiens... bien trop à toi pour te délaisser... » Ma main restée tout ce temps sous son menton, le quitta pour venir se poser sur la tête de Kiki. Entre Malik et Kiki, il n'y avait pas photo : je préférerais toujours et de loin sa compagnie. Maintenant il savait pourquoi. Je me doutais qu'il s'en doutait déjà, mais je préférais préciser les choses.
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MessageSujet: Re: as every colour illuminates ! we are shining ! ► 06/11 - 15:26   as every colour illuminates ! we are shining !  ► 06/11 - 15:26 EmptyJeu 8 Nov 2012 - 12:35

C'était un compliment on ne peut plus sincère. Celui de signifier à Asmaa qu'en pleurs ou non, elle restait à mes yeux incroyablement belle. Je ne le lui avais avant cela jamais dit, c'est vrai. Mais c'est peut-être aussi parce que j'étais réellement amené à contempler son doux minois ce soir, près de ce ruisseau. Effectivement, et puisqu'Asmaa avait considérablement rapproché son visage du mien, je pouvais maintenant admirer le moindre de ses traits, comme la clarté fascinante, quasi hypnotisante de ses yeux. J'étais catégorique sur le sujet : Asmaa était magnifique, et je ne comprenais pas pourquoi cela ne m'était pas apparu comme une évidence plus tôt. La situation à laquelle je me retrouvais maintenant confronté était l'une des plus embarrassantes de toute mon existence : Asmaa, dont les lèvres n'étaient qu'à quelques millimètres des miennes, et dont les prunelles se mêlèrent aux miennes... Je ne savais pas quoi faire, quoi dire, quoi entreprendre... Alors je ne bougeais pas, me contentant de ne cesser de la regarder - impossible de s'en lasser. Seulement je me demandais aussi ce qu'Asmaa allait faire, de son côté. Ses lèvres, si proches, allaient-elles finir par rencontrer les miennes ? C'est réellement ce à quoi je m'attendais - et ce que j'espérais ? - mais finalement, aucun baiser ne fut donné. Non, au lieu de ça, Asmaa reprit la parole et la réponse qu'elle me donna alors me fit éclater de rire. Écoutez, franchement, je m'attendais à un baiser, et au final j'avais droit à une remarque sur son nez qui coulait et ses yeux qui se voulaient bouffis lorsqu'Asmaa pleurait. Mais de quoi se plaignait-elle, je vous le demande. Parce que dans le genre yeux bouffis, j'étais aussi pas mal dans mon genre... et le pire, c'est que je n'avais pas besoin de pleurer pour me les coltiner. Non non, c'était naturel chez moi, aussi naturel que mes poches sous les yeux perceptibles à trois kilomètres. « Dis pas ça, t'es parfait... » Je ne savais pas trop si elle était décidée à me contredire comme je l'avais contredite un instant plus tôt, ou si elle le pensait sincèrement. J'esquissai un sourire en coin, gêné. Et nous en revînmes bientôt au fameux Kiki dont je lui avais fait don, il y a une dizaine de minutes. Elle avait trouvé une poche assez grande pour y mettre la petite peluche poilue, ce dont je ne pouvais que me réjouir, bien sûr. Mais au risque de passer pour un parfait lunatique, je ne gardais pas longtemps mon sourire, et mon visage vint bientôt s'éteindre, comme si une ampoule avait grillé non loin de là. Je redoutais qu'Asmaa ne se prenne de passion pour kiki et finisse simplement par me délaisser moi. J'avais conscience du fait que craindre une peluche comme je le faisais là était parfaitement ridicule... seulement c'était plus fort que moi, et il me fallait m'assurer qu'Asmaa n'en oublierait pas son bon vieux Malik. Parce que voyez-vous, ce bon vieux Malik n'avait aucunement l'intention de laisser la prunelle de ses yeux lui échapper. Non, y'avait clairement pas moyen. Asmaa se mit à rire. Moi de mon côté j'avais honte de lui demander une telle chose... je devais avoir l'air d'un type craignant de se faire "voler la vedette" par le moindre petit bonhomme débarquant subitement dans la vie de son rayon de soleil. C'était pathétique, vraiment pathétique. La jolie frisée fit glisser sa main sur ma joue, avant de poser celle-ci sous mon menton afin de me pousser à relever la tête. Outch. Je parvenais difficilement à la regarder en face. « Oh mais non, tu rigoles ? » D'un basculement de la tête je lui fis comprendre que non, tout ceci n'avait rien d'une farce. Hélas. « Kiki, aussi mignon soit-il, ne pourra jamais l'être autant que toi ! » C'était réconfortant, rassurant aussi. Pas sûr que cela me suffise pour cesser de voir en cette peluche un rival, seulement je savais qu'Asmaa me trouvait mignon, en plus de me trouver parfait. Alors forcément, je ne pouvais qu'être amené à sourire, à nouveau. Plus de peur que de mal ? Espérons-le ! « Je tiens... bien trop à toi pour te délaisser... » Ses yeux rivèrent sur le kiki, mais moi, je ne cessais de la regarder elle. Avec insistance, et plaisir également. Sa main retirée de mon menton, nous n'étions désormais plus connectés physiquement et je crois que cela me manquait déjà. Aussi, effectuant un pas en avant, je vins me placer face à elle avec toujours la même intensité dans le regard. Mes mains se saisirent des siennes, nos doigts s'entremêlèrent. J'avais donc pris possession de ses mains et avait coupé toute contact entre Asmaa et kiki. Il avait trouvé une place de choix dans la poche de sa salopette, alors il pouvait bien me laisser me saisir des mains d'Asmaa au moins un instant. « C'est vrai tu... tu tiens beaucoup à moi ? » Autant que moi je tenais à elle ? Ce n'est pas que je n'arrivais pas à la croire lorsqu'elle prétendait beaucoup trop tenir à moi pour me délaisser... seulement je me demandais à quel point elle tenait à moi, justement. Bien assez pour préférer ma compagnie à celle d'un kiki, certes, mais cela ne me donnait pas une idée de la grandeur de l'affection qu'elle me portait pour autant. « Parce que moi aussi je tiens beaucoup à toi Asmaa... beaucoup beaucoup beaucoup. » repris-je, tout en balançant nos mains. Mais elle n'en doutait pas, si ? Je pense que j'avais dû le lui prouver à de nombreuses reprises dernièrement. Tenez, je lui avais fait don d'un présent de mon père, un présent d'une valeur inestimable à mes yeux. Je n'aurais pu l'offrir qu'à Asmaa. Elle était la seule ici capable de me faire renoncer à l'un des seuls souvenirs que j'avais de mon père.
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MessageSujet: Re: as every colour illuminates ! we are shining ! ► 06/11 - 15:26   as every colour illuminates ! we are shining !  ► 06/11 - 15:26 EmptyJeu 8 Nov 2012 - 23:34

Je crois qu'oublier ce petit flottement sera le bienvenu. Enfin, j'avais encore réussi à le faire rire, comme ça, spontanément. Je devrais songer de plus en plus à faire du rire, mon métier. Clown ? Humoriste ? Genre, ceux qui font rire les gens et leur soutire de l'argent pour ça... Je rigolais évidemment. Non, j'avais beau retomber sur mes pattes en riant, je n'oublierais sûrement pas ce petit passage... Très gênant. Pourtant, au fur et à mesure, notre conversation dévia et revint rapidement sur son présent. Kiki. Ma nouvelle peluche. Ce petit être sur qui je devais veiller et aparemment Malik semblait jaloux à présent de lui. Je n'aurai su dire s'il plaisantait ou non. Il me le fit alors savoir en secouant sa tête. Il ne plaisantait pas alors. Il avait sérieusement peur qu'une peluche vienne à l’éclipser dans mon cœur. C'était vraiment très – trop – mignon de s'en faire pour ça et dans le même temps, je me demandais comment il pouvait croire que je serais capable d'en arriver là. À moins qu'il ne le pensais pas, mais voulait simplement s'en assurer. En tout cas non, Malik, déjà, était plus mignon que Kiki, ouai, encore plus. Il venait à en sourire. Ce qui me fit sourire. Et tout allait bien dans le meilleur des mondes... Sauf que non, je me sentais obligée de le lui confirmer ce qui, dans mon cœur, était d'une évidence même. D'ailleurs, cette révélation dépassant le simple fait de lui dire que je l'adorais, finalement, me gênait à mon tour. M'ouvrir, ouvrir mon cœur à quelqu'un ainsi, était nouveau pour moi ou en tout cas bien trop rare pour le faire aisément. Dans un sens, je trouvais ça ridicule d'avoir à le dire, pourtant j'étais bien contente de savoir qu'il savait maintenant. Que tout était clair. Il ne lui suffisait, pour lui, que de m’appeler son rayon de soleil pour comprendre que je n'étais pas une vulgaire copine à qui il ne parlera plus après l'aventure. Il suffisait de le voir s'impliquer dans ma lutte... Contre vous savez quoi... Pour comprendre qu'il tient à moi. Mais moi, dans tout ça, qu'elle preuve je laissais derrière nous, preuve de ce qu'il peut représenter pour moi ? Rien du tout, nada et c'est pour ça que je le lui disais maintenant, après l'une de ces énièmes preuves d'amitié. Mes yeux restèrent alors rivés sur la peluche et sur le sol, voyant l'ombre de Malik se rapprocher de moi. Puis ce sont ses mains qui entrèrent en contact avec moi et je les serrais, pas trop fort, mais assez pour lui faire comprendre que je ne mentais pas. Je fermais un instant les yeux, avant de les poses de nouveau sur lui. Oubliant Kiki assurément. « C'est vrai tu... tu tiens beaucoup à moi ? » J'esquissais un sourire. Malik ne s'en rendait peut-être pas compte, mais il m'était trop précieux pour que j'aille jusqu'à le jeter sur le côté comme une vieille chaussette. Précieux, important ; sans lui que serais-je ? Je bougeais ma tête de haut en bas. Il ne devrait pas en douter, ni poser ce genre de question, mais je pouvais pas lui en vouloir. Il était en droit de me le demander. « Beaucoup ! Plus que ça encore... Y'a un adjectif plus fort que beaucoup ?... Si y'en a un, c'est celui-là que j'utiliserais, en l'associant à mon 'je tiens à toi'... » Je n'étais peut-être pas très clair, enfin ça coulait de sources, je tenais à lui plus qu'à n'importe qui d'autre... « Parce que moi aussi je tiens beaucoup à toi Asmaa... beaucoup beaucoup beaucoup. » J'arborais toujours mon sourire. Dans ma tête, le WARNING était activé et une alarme spécifique se mettait à hurler : PAS PLEURER, PAS PLEURER, PAS PLEURER. Je ne le fis pas, mais Allah sait que j'avais de nouveau une petite boule dans la gorge. Qui peut rester insensible face à une telle déclaration ? Face à son regard qui, même s'il le disait « bouffi » au quotidien, était envoûtant et hypnotisant. Je lâchais un léger rire d'amusement quand nos mains se balancèrent comme celle de deux gamins dans une cour de récréation. Et puis un sourire amusé se balada sur mes lèvres. Il prononçait beaucoup de beaucoup, sacrément beaucoup même ! Il en ajoutait pour en mettre plein la vue, c'est ça ? Pour faire style j'suis plus fort que Kiki ? Bon c'est vrai, pour la énième fois, il était bien plus mieux que Kiki. Mais au pire, s'il voulait se la jouer ainsi. Je lâchais ses mains, brisant ainsi notre « union » mais pour peu de temps, pour faire un pas en arrière. Je postais mes mains de 'profil' devant mon visage, avant de les écarter petit à petit... Jusqu'à mon maximum, qui n'était pas bien grand, mais ça ce n'était qu'à cause de ma petite taille, bah oui, parce que j'ai des petits bras. « Je tiens à toi autant que ça ! » Enchérissais-je, avant de sourire de plus bel. Oh non, c'était encore ridicule ça. Alors je m'éloignais un peu sur le côté, faisant quelques pas. Deux, quatre, dix... « Viens, mets toi là ! » Lui sommais-je, genre pas du tout autoritaire hein. Puis j'allais dans le sens contraire, m'éloignant de lui, laissant une distance énorme entre nous deux. Je désignais alors de mon index cet espace. « Tu vois là, bah je tiens à toi autant que ça ! » J'étais plutôt fière, parce que ça rejoignait plutôt bien la réalité. Au quoique non, car s'il fallait, j'irais marcher des kilomètres pour lui montrer vraiment de combien je tenais à lui, sauf que ce n'était absolument pas possible. Petit à petit, pas à pas, au ralentit presque, je venais rejoindre l'égyptien, pour ne nouveau sceller mes mains aux siennes. Je lui souriais largement, mais je reprenais pourtant mon sérieux. « Crois moi, je n'exagère pas. Personne n'est aussi important que toi, à mes yeux... »
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MessageSujet: Re: as every colour illuminates ! we are shining ! ► 06/11 - 15:26   as every colour illuminates ! we are shining !  ► 06/11 - 15:26 EmptyVen 9 Nov 2012 - 8:19

Au risque de me répéter, Asmaa était, de loin, la plus belle rencontre que j'avais été amené à faire dans cette aventure. Entre nous deux, dès le début, le courant était passé. Et dès le début aussi j'avais compris qu'Asmaa et moi étions semblables en bien des points. Malgré ma passion pour les cornichons et le fait qu'elle préférait, de son côté, les oignons, cela coulait de source que nous étions tous deux destinés à nous rencontrer, un jour. Je l'avouais sans gêne, mon aventure n'aurait pas été la même sans Asmaa. Et je tendais à penser que la sienne n'aurait pas été la même sans moi, également. Je m'étais attaché à elle à une vitesse folle, et aujourd'hui je ne pouvais m'imaginer m'en retrouver séparé. C'était inconcevable, dans mon esprit Asmaa et moi resterions ensemble pour l'éternité, même si c'était parfaitement utopique et légèrement idiot que de rêver d'une telle chose. Aussi, j'avais offert à Asmaa un kiki que je tenais de mon père, en guise de cadeau d'anniversaire. La semaine passée elle avait fêté sa vingt-deuxième année alors j'avais tenté de marquer le coup, même s'il ne s'agissait hélas pas d'un cadeau réellement grandiose. M'enfin ça lui avait fait plaisir, alors c'était le principal. Aussi, je n'avais pu m'empêcher de voir cette peluche comme une rivale. Je craignais en fait qu'Asmaa en vienne à reporter toute l'affection qu'elle avait pour moi sur ce kiki - une chose que je ne pourrais ni supporter, ni laisser faire les bras croisés. Mais au final il s'avéra que je m'étais inquiété pour rien... comme souvent, puisque c'était ma spécialité. Asmaa m'affirma alors que j'étais bien plus mignon que ce kiki, mais que surtout elle tenait bien trop à moi pour me délaisser au profit de ce petit singe, bien qu'il était trognon il faut l'admettre. Je m'étais saisi de ses mains, avant de lui demander si, réellement, elle tenait beaucoup à moi. Comme pour m'en assurer, comme pour me rassurer aussi, peut-être. « Beaucoup ! Plus que ça encore... Y'a un adjectif plus fort que beaucoup ?... Si y'en a un, c'est celui-là que j'utiliserais, en l'associant à mon 'je tiens à toi'... » J'esquissais un sourire, ne la quittant pas du regard, et lui signifiant par la suite que de mon côté, je tenais beaucoup, beaucoup, beaucoup à elle. La stricte vérité, je n'avais aucune raison de mentir ou de surestimer mes sentiments pour elle. Quel intérêt à cela franchement ? Non non je demeurais sincère, comme à mon habitude. Lâchant mes mains, Asmaa plaça ses menottes devant son visage avant de ne les écarter. Elle les écarta, encore et encore, jusqu'à ne plus pouvoir le faire, étendant complètement ses bras d'un côté comme de l'autre. « Je tiens à toi autant que ça ! » Je l'admirais toujours sans dire un mot, amusé. Mais visiblement peu convaincue, la jolie frisée me demanda bientôt de me placer à un certain endroit. « Viens, mets toi là ! » Je m’exécutai donc, tandis qu'elle se plaça face à moi, mais à plusieurs mètres de là. Nous étions maintenant éloignés l'un de l'autre, et sa présence me manquait, oui, déjà - elle était trop loin, beaucoup trop loin. Désignant cet espace immense entre nous deux, elle reprit. « Tu vois là, bah je tiens à toi autant que ça ! » Elle n'était vraiment pas obligée d'en faire autant, j'avais compris qu'elle tenait vraiment beaucoup à moi, mais je me sentis profondément touché par tout ce qu'elle venait de faire pour me le prouver. Vraiment, je n'avais aucun doute quant à ses dires, aucun. Asmaa finit par revenir vers moi, d'un pas lent, et se saisir à nouveau de mes mains. « Crois moi, je n'exagère pas. Personne n'est aussi important que toi, à mes yeux... » Comme quelques instants plus tôt, mon sourire disparut. Je me sentis d'un coup tout étrange, comme si j'étais sur le point d'avoir un malaise. Je n'avais pourtant pas le moindre vertige, néanmoins j'eus d'un coup terriblement mal au bide. Une sorte d'énergie monta en moi, et mes yeux se perdirent dans les siens tandis que ma tête partait doucement en avant, mon visage se rapprochant alors du sien comme précédemment. J'avais cette envie contre laquelle il m'était extrêmement dur de lutter, celle de le laisser s'approcher encore d'avantage et de capturer ses lèvres. Mais je ne pouvais pas faire ça. Je n'en avais pas le droit. Pas après ce que j'avais appris la veille. J'arrêtai alors tout mouvement et lâchai ses mains, avant de clore les yeux, pour finalement murmurer. « Je... Asmaa... il faut à tout prix que tu t'écartes. » Oui vraiment, il le fallait. Pour le bien de notre amitié et pour que je ne sois pas amené à regretter quoi que ce soit par la suite, le mieux était maintenant qu'Asmaa s'écarte. Je ne la repoussais pas, j'essayais juste de la préserver, de la protéger... de moi. J'avais fait l'expérience de mon imprévisibilité la semaine passée et je ne désirais pas qu'Asmaa en soit, en quelque sorte, victime. Je pensais à Nicole aussi. Et il n'était pas question d'entretenir par la suite des rapports avec Asmaa qui rimeraient avec ambiguïté, et incertitude. Je n'étais plus sûr de grand chose actuellement, c'est vrai, que ce soit au sujet de moi, de mes sentiments, de Nicole ou d'Asmaa. Néanmoins si je pouvais éviter de gâcher ma très grande amitié avec Asmaa pour une histoire de pulsion incontrôlable, alors je devais m'y employer. « Recule. S'il te plait. » repris-je, d'une voix d'avantage audible, en la suppliant presque. Je me rendais compte que si lorsqu'Asmaa s'écartait de moi, le contact avec sa personne me manquait... le fait de pouvoir la toucher et d'être au plus près d'elle était susceptible de me faire agir comme je ne devrais pas le faire. Alors même si briser ce lien entre nous, celui initié par le contact de mes mains avec les siennes, était difficile, je préférais encore cela au fait de commettre une énorme erreur. Une erreur qui pourrait bien bouleverser nos rapports à l'avenir.
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MessageSujet: Re: as every colour illuminates ! we are shining ! ► 06/11 - 15:26   as every colour illuminates ! we are shining !  ► 06/11 - 15:26 EmptyVen 9 Nov 2012 - 14:19

J'essayais de lui montrer comment et de combien je tenais à lui. Alors ouai, je sortait les grands moyens pour le lui prouver. Mes bras, bien trop court pour ça, je prenais la terre à témoin pour lui montrer qu'ici bas, dans le jeu et plus encore, dans ma vie en général, il était la personne la plus importante. Je tenais aussi à ce qu'il saches que je n’exagérais pas pour lui en mettre plein la vue et juste surenchérir à ce qu'il m'avait dit. Ce à quoi je m'attendais suite à ça ? Un sourire, un éclat de joie, qu'il me dise qu'il était alors rassuré sur le fait que, bah Kiki, il ne sera jamais au même niveau que lui quoi. Qu'il était au dessus. Pourtant, Malik perdit de nouveau son sourire. Une nouvelle fois, me laissant dans l'incompréhension. Décidément nous avions ça en commun, passer du coq à l'âne, du rire aux larmes. Je ne savais comment réagir, s'il fallait lui demander s'il allait bien ou non... Il ne le semblait plus très bien en ce moment même et, en bonne amie, je commençais à m'inquiéter. Plus encore quand, je le vis faire quelques chose. Oui. À son tour il s'approcha dangereusement de mon visage, comme je l'avais précédemment. Sauf que cette fois, je n'avais rien en stock. Rien à dire pour empêcher ça. Aucune blague, aucune remarque marrante. Je ne pouvais pas me permettre de dire que je ne voulais qu'il fasse quoique ce soit, ce serait hypocrite, mais si c'était une bêtise plus tôt, ça en restera une encore maintenant. Nos rôles venaient de s'inverser. Je rester plantée à ma place, n'osant pas bouger mon visage. N'osant pas même battre des cils. Crispée. Je n'avais pas la force de l'éloigner, d'ouvrir la bouche même. Je me contentais de le regarder, craignant la suite en silence. Comme toujours tout à l'heure, le visage de Malik s'arrêta à quelques centimètres du mien, instaurant entre nous une nouvelle intimité. Embarrassante. Mais au lieu d'une déclaration marrante comme j'avais pu le faire, mes mains retombèrent le long de mon corps, lâchée par celle de Malik. « Je... Asmaa... il faut à tout prix que tu t'écartes. » Un premier long frisson secoua imperceptiblement mon corps. J'étais totalement d'accord avec lui, nous ne pouvions pas rester ainsi l'un près de l'autre et se laisser emporter. J’acquiesçais d'un mouvement de tête, fuyant à présent son regard. J'avais honte, sacrément honte. Honte d'avoir eut envie de l'embrasser et d'avoir, presque, cédé à cette envie. Ce que j'avais appris de la religion à l'époque, c'est que céder à la tentation était mal, très mal. Maintenant si j'étais prête à cracher sur la religion, j'étais encore un peu dans ce même état d'esprit. Je me séparais de lui. Je m'éloignais un peu, prête à sourire car un nouvel incident avait été évité, me laissant le cœur en « paix ». « Recule. S'il te plait. » Cette fois, je ne comprenais pas. Je ne... Comprenais pas non. Je venais de me détacher de lui et, quelques minutes plutôt, avait suffit à nous éloigner assez pour ne plus penser à une quelconque envie. Mais il me demandait de me reculer et là... Je me sentis très mal. J'étais un peu paumée. Je regardais d'ailleurs autour de moi comme si quelqu'un pouvait nous voir. Comme si je m'assurais que personne n'était là. Mon regard fuyant se posa quelques secondes sur lui. Quelques millisecondes plutôt. L'incompréhension oui, il pouvait la lire sur mes traits, mais je m'exécutais sans répondre. Il me le demandais, alors je le faisais. Je fis un pas en arrière, voir même deux et un troisième. Mon cœur se resserra sur lui même. Un deuxième frisson prit mon corps. « J'ai fais quelque chose de mal ? » Lui demandais-je, sourcils froncés, inquiète, soucieuse de connaître mon erreur. D'une petite voix étouffée. Dire que j'avais envie de fondre en larme à ce moment n'avait rien d'étonnant, mais je n'en fit rien, me contentant de serrer les poings pour ne rien laisser paraître. Quoique c'était bien trop tard, Malik avait bien vu le malaise se présenter sur mes traits. À cet instant présent, j'avais l'impression de l'entendre dire qu'il voulait s'éloigner de moi. S'éloigner, pas que physiquement. Une chose totalement contradictoire avec ce que nous venions de nous dire. Alors j'en avais peut-être fait un peu trop et toute la faute devait me revenir. Je portais ma main à ma bouche doucement, me rendant compte que j'avais été trop loin. Que je n'aurai dû me contenter que d'un 'je t'apprécie beaucoup' ce qui restait la vérité. Que j'avais même peut-être mal interprété le surnom qu'il m'avait donné et que je m'étais emballée. Que sur une certaine échelle d'amitié, rejoignant celle-ci à... L'amour... J'avais dépassé la limite infranchissable. Que je n'avais pas été raisonnable. Oui à mon tour je me sentais mal prête à m'effondrer sur place ou dans le ruisseau. Une vague de froid prit même mon corps, qui avait pour l'instant hermétique à tout frisson. Et tout d'un coup, tout ce qui était embrouillé dans ma tête devint clair. Je reproduisais avec lui, comme l'étroit lien que j'avais Arès et dans mon esprit, ce fut l'une des véritables erreurs que j'avais commise. Parce qu'Arès me voit comme une petite sœur, une petite chose auquel il ne « touchera » jamais. Je le savais, je l'avais bien compris et il me l'avait prouvé à plusieurs reprises. Je ne me gênais jamais alors de fondre dans ses bras, de montrer sur lui dans son lit, de lui faire des bisous presque partout, sans avoir d'arrière pensée. Malik ne ressentait manifestement pas les mêmes choses qu'Arès, et moi-même, je ne ressentais pas le mêmes choses non plus à son égard, comme à l'égard d'Arès. J'avais quand même pourtant essayé de faire la même chose, ce qui n'était pas du tout possible. Nous étions à deux doigts de franchir un interdit, pour la deuxième fois et la vérité me revenait en pleine face. Sur l'instant je n'osais pas bouger, je n'osais pas même pleurer, je n'osais rien faire, me contentant de rester devant lui, impuissante face à ce qu'il venait de se passer en une minute. Mon petit corps restant droit face au sien, mais ma tête baissée, contrite. Et puis finalement, je fis encore quelques pas en arrière, pour finir par m'éloigner encore de lui. Dans tout ça, dans notre 'relation', jamais je n'avais regardé au-delà de nous. Non pas que je ne m’intéressais pas à ses relations extérieur, au contraire, mais j'avais l'impression de n'avoir jamais osé justement regarder plus loin que le bout de mon nez. Malik devait être proche de quelqu'un aussi, d'une autre personne, ce qui expliquerait tout ça. Ou peut-être que ma bourde de la dernière fois, lui disant croire qu'il était gay, revenait sur le devant de la scène. Vraiment j'étais perdue. Je frottais mon visage de mes deux mains, complètement embarrassée. Ma voix se fraya un chemins entre celles-ci, pour laisser échapper un : « Excuses-moi je... devrais peut-être partir... » Je me retournais sans pour autant m'en aller, ma tête se baissant sur Kiki. Déposant même le baiser qui par de fois avait été laissé en suspens, sur le sommet de sa tête.

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