La neige, il n'y avait rien de plus beau que de regarder tomber la neige. C'était paisible, calme et tranquille, reposant même. J'en avais fait une véritable habitude depuis ma plus tendre enfance, et ce soir, je n'y coupais pas. Après avoir enfilé des habits bien chauds dans lesquels je m'étais emmitouflés, je quittai le nid d'amour, non sans regret, pour marcher dans le jardin, seul, sous la neige. Les autres habitants avaient préférés rester à l'intérieur, c'est vrai qu'il ne faisait pas chaud mais un tel spectacle ne pouvait pas être délibérément refusé après tout. J'avais pris mon courage à deux main, j'étais sorti, et je ne le regrettais pas une seconde. De plus, après les évènements de la semaine, ma première nomination, j'avais besoin de sortir, besoin de prendre l'air et de me ressourcer un peu. Lorsque j'eus traversé le jardin, j'aperçus une silhouette se dessiner vers la cascade, quelques pas de plus et j'en conclus rapidement qu'il s'agissait de Nolan, le partenaire d'Alice dans la maison. Je ne tardai plus à le rejoindre et d'une petite voix, les mains glissées dans les poches de ma veste, je lui dis sans quitter la cascade des yeux Magnifique paysage n'est-ce pas ?. Finalement, un peu de compagnie ne serait pas de refus pour affronter le blizzard. Surtout maintenant.

Je ne connaissais Nolan que par son prénom et par quelques mots que j'avais pu entendre ça et là, des bruits de couloirs. Il avait plutôt l'air sympa comme garçon, et comme j'avais pour habitude de donner à tout le monde le bénéfice du doute, je préférai apprendre à le connaître par moi même plutôt qu'en me fiant à ce qui se racontait sur lui. Voilà pourquoi je n'avais pas hésité à venir vers lui lorsque je l'avais reconnu, et je fus surpris de voir combien il était assez généreux pour me répondre, m'accueillir très simplement et gentiment. Il était finalement très sympathique, ne se posait pas trop de question et était très souriant. Il me répondit gentiment, avant de me dire, C'est sympa que tu aies été sauvé sur un tont toujours très chaleureux. Je fus touché de ses propos. Même s'il les avait tenus plus par sympathie que par sincérité, ça me faisait plaisir qu'il puisse penser un seul instant que je méritais d'être sauvé. Je lui souris, baissant les yeux. Ce soir là, j'avais été super angoissé, j'avais été super nerveux puis super heureux d'être repêché. Je n'avais même pas cherché à masquer ma joie, m'important peu du jeune Rafael qui aviat été presque éliminé sur le coup... Je relevai le visage et plongeai mes yeux dans ceux de Nolan tout en me rapprochant doucement du garde-fou pour pouvoir ensuite regarder la cascade avec admiration. Oui, c'est super ! je n'y croyais presque plus, mais je suis ravi. puis, je tournai mon visage vers lui, sans arrêter de sourire. Alors, comment c'est passé ta première semaine ici ?

Nolan était l'un des rares candidats avec qui je n'avais pas encore discuté et dont je regrettais à présent l'absence. Il m'était sympathique, et je trouvais dommage d'avoir perdu une semaine entière à découvrir les autres habitants et passer à côté de pareil garçon. D'autant plus que nous avions l'air plus ou moins de nous entendre bien, même si l'instant partagé était trop court pour en être sur. Je lui souris lorsqu'il me dit en souriant, plongeant ses yeux dans l'immensité bleue de la cascade Plutôt bien, je ne me suis pris la tête avec personne, sauf Alice mais bon,... en général j’essaie d'éviter ça... Et toi ? Il me retournait la question très naturellement. Je lui souris, avant de plonger à mon tour mon regard en direction de l'eau qui tombait devant nous. Tu t'es pris la tête avec Alice... ça ne m'étonne pas, ç'a l'air d'être une fille qui a du caractère. Je ne la connais pas vraiment à vrai dire... Voilà qui devrait clouer le bec de bon nombre des participants qui pensaient que nous entretenions une relation intime très amourachée. Pour être sincère, nous ne nous connaissions pas et j'avais simplement dit ça par intérêt, je ne voulais pas que les gens me prennent pour un mec tombant amoureux de n'importe qui à n'importe quelle occasion. Puis, me rendant compte qu'il devait probablement s'en foutre, je continuai Ma première semaine était plutôt bonne, sinon le stress dû au nomination.