Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit. Au petit matin, je dois avoir une tête de déterré. Comment voulez vous que je réussisse à trouver le sommeil, quand je sais que j’ai chamboulé complètement la vie de Mason. Qu’à l’heure actuelle il doit me détester. Il me l’a bien dit d’ailleurs, et hier m’a fait comprendre qu’il ne voulait plus me parler. Je me sens mal. Et y a ces putains de candidats tout autours. Sans parler des caméras. J’ai envie qu’on se tire du jeu. J’en viens à regretter d’avoir fait cette émission. Au final, cela n’aura peut être fait plus de mal que de bien. Je pense à mes parents. A ce qu’ils doivent penser s’ils me voyaient. Je suis sur que je leur ferais honte. Eux, ils auraient su gérer une situation pareille, ils sauraient quoi faire. Moi ? Je n’en ai pas la moindre idée. J’ai perdu le contrôle des choses. Tout ce que je sais, c’est que je ne peux pas laisser mes relations entre Mason et moi ainsi. Puis il doit avoir tellement de questions. Alors ce matin, je le cherche. Vu l’heure qu’il est, il doit probablement être en train de prendre son petit déjeuner. Il a sa routine. Et ça n’y manque pas. Il est là, tout seul, assis au comptoir, devant son bol de céréales. Je ne vois pas son visage encore, mais rien que le voir de dos, ça me serre le cœur. Je ne sais pas comment l’aborder. Personne n’a pensé à faire un manuel du « comportement à suivre quand votre frère découvre que toute sa vie n’est qu’un mensonge ». Non ? Parce que ça m’aurait bien aidé. Je m’avance vers lui doucement, et m’installe à ses côtés. « Mason… » Oh oui ça c’est un bon début. M’enfin c’est déjà pour prendre la température.

J’ai trop mal dormi cette nuit, j’ai fait que faire des cauchemars, mais heureusement y’avait Peyton pour me réconforter. Heureusement qu’il est là, maintenant c’est lui que je préfère de toute manière. Je comprends plus rien à ce qu’il se passe dans ma vie et puis je suis complètement perdu. Je sais plus trop ce que je suis censé penser. J’ai plus envie de rien faire. Je le déteste, je le déteste, j’ai plus envie de lui parler. Pourquoi il m’a fait ça d’abord ? Et puis en fait ça veut dire que Papa il est vraiment mort, et que j’ai toujours eu un frère ? J’en sais rien, je comprends vraiment rien du tout moi. Tout ce que je veux c’est qu’on me laisse tranquille. Je suis là tout seul devant mon bol de céréales quand j’entends des bruits de pas derrière moi. Je me retourne même pas, j’ai pas envie de savoir qui c’est, je m’en fiche complètement, j’ai pas envie de parler. « Mason… » Ah non, qu’est-ce qu’il fait là lui ? C’est quoi qu’il a pas compris dans ‘je te déteste’ hein ? « Va-t-en. J’ai plus envie de te parler. Plus jamais. » Oui plus jamais, il comprend ça ou pas ? J’espère que oui parce que je lui répéterai pas une deuxième fois. « Et puis je t’aime plus. » Non je l’aime plus, il a fait que me mentir, alors il croit peut-être que je vais pas le détester peut-être ? J’espère qu’il a compris en tout cas cette fois-ci, parce que j’ai plus envie de lui adresser la parole, voilà, qu’il aille se trouver un nouveau fils ou un nouveau frère, je sais pas mais qu’il me laisse tranquille un peu.

« Va-t-en. J’ai plus envie de te parler. Plus jamais. » Bon et bien je suis fixé. La nuit n’a pas porté conseil, il n’a pas subitement changé d’avis sur toute la situation et décidé de m’accueillir à bras ouverts. En même temps, à quoi je m’attendais ? Evidemment qu’il ne va pas me pardonner et tout oublier en quelques heures. J’aimerais bien, mais ce n’est pas possible. Il est dans l’exagération, comme toujours. Je ne peux croire qu’il ne veuille plus jamais me parler. Je ne veux pas le croire en tout cas. Tout comme ses prochaines paroles. « Et puis je t’aime plus. » Ce n’est pas la réaction la plus mature qu’il soit. Mais c’est Mason. Mine de rien ses propos sont blessants. Même si je sais qu’il ne le pense pas. Son amour pour moi ne peut pas disparaître en quelques secondes, aussi simplement que ça. Ça va lui passer, il le faut. Il est ma seule famille. Et inversement. « Arrêtes, tu ne le pense pas. » Alors tu retires ces paroles tout de suite. « Regarde moi Mason, s’il te plait » Il fuit mon regard, je n’aime pas ça. « Tout ce que j’ai fais, je l’ai fais pour toi, tu le sais ça ? » Pas sur qu’il s’en rende compte. « Je ne suis pas réellement ton père, d’accord, mais ça ne change rien à ce que je ressens pour toi. Je suis toujours le même. » Au final on s’en fou, c’est juste un titre. Et même si je n’étais pas réellement lié avec lui par le sang, ça ne changerait rien aussi. J’espère qu’il le comprend.

Pourquoi il est là lui ? Je lui ai déjà dit que je le détestais, alors ça veut quand même bien dire que j’ai plus envie de le voir. Plus jamais, jamais, jamais, jamais. Depuis que je suis tout petit il me ment, ça veut dire quoi que … que … toute ma vie est un mensonge en fait c’est ça ? Moi c’est ce que je comprends, puis bientôt il va me dire qu’il va se marier avec Everleigh, et que du coup il veut plus de moi parce qu’il va adopter Harlow peut-être hein ? De toute manière j’ai plus envie de l’écouter, il me fatigue déjà. J’ai pas envie de faire des efforts pour lui. Et puis de toute manière, je l’aime plus, oui voilà je l’aime plus, c’est aussi simple que ça. Et puis c’est bien fait pour lui. « Arrêtes, tu ne le pense pas. » Qu’est-ce qu’il en sait ? Il lit dans mes pensées peut-être ? « Alors là, laisse-moi te dire que tu te trompes. » Oui il faut qu’il s’y fasse c’est comme ça, je l’aime plus j’y peux rien, j’ai pas choisi non plus. « Regarde moi Mason, s’il te plait » Je fais ce que je veux d’abord, il a pas d’ordres à me donner. « T’es même pas mon papa, alors je vois pas pourquoi je t’écouterai. » Ouais moi les gens que je connais ils font pas ce que leur papa leur dise alors hein. « Tout ce que j’ai fais, je l’ai fais pour toi, tu le sais ça ? » J’y crois pas une seule seconde à ça, on ment pas aux gens comme ça pour leur faire plaisir. C’est n’importe quoi, je suis sûr qu’il m’aime pas de toute manière en vrai. « Je ne suis pas réellement ton père, d’accord, mais ça ne change rien à ce que je ressens pour toi. Je suis toujours le même. » Encore n’importe quoi, vraiment n’importe quoi, je veux plus l’entendre moi. « Déjà je te crois pas. Et puis si ça change, ça change tout même. C’est plus pareil qu’avant, tu m’as menti. Moi je te mens jamais, alors que toi tu l’as tout le temps fait. » Oui moi je suis pas un menteur contrairement à lui d’abord.

« Alors là, laisse-moi te dire que tu te trompes. » Toujours aussi délicat. Il ne se rend même pas compte de la portée de ses propos. Parce que si moi je lui balance comme ça de but en blanc que je ne l’aime plus, il va se mettre à chialer toutes les larmes de son corps. Mais bon c’est pas grave, j’ai l’habitude d’encaisser sans rien dire, comme toujours. « T’es même pas mon papa, alors je vois pas pourquoi je t’écouterai. » Je soupire. Alors quoi, maintenant je n’aurais plus rien droit de lui dire ? Il va n’en faire qu’à sa tête et ne plus jamais m’écouter ? Je lui confie alors que tout ce que j’ai fais, c’est pour lui. Mais rien qu’à son expression je vois bien qu’il ne me croit pas. D’ailleurs, il me le dit. « Déjà je te crois pas. Et puis si ça change, ça change tout même. C’est plus pareil qu’avant, tu m’as menti. Moi je te mens jamais, alors que toi tu l’as tout le temps fait. » C’est moi qui lui ai appris de ne jamais mentir. Merde, j’aurais peut être pas dû, il n’y prêterait pas une aussi grande importance. Respire, ne t’énerve pas. Alors que j’aurais envie de lui gueuler que jamais je n’avais voulu me faire passer pour son père ou que j’avais eu l’intention de lui mentir. Que c’était lui qui avait commencé en ne cessant de m’appeler papa alors que je lui rabâchais tout le temps que j’étais son frère. « Je te l’ai dis un nombre incalculable de fois que j’étais ton frère. Mais tu ne voulais pas l’entendre. Alors ouais, j’ai fini par capituler, je t’ai laissé faire. Peut être que je n’aurais pas dû, je ne sais pas. » Ah bien si en fait je l’ai fais. Mais sans lui crier dessus. Juste qu’il essaye de comprendre. Il croit que je l’ai fais de gaieté de cœur ou quoi ? « Mais bordel je l’ai fais pour ton bien. Que tu n’ais pas à souffrir de la perte de nos deux parents, comme moi. Regarde, t’as eu une enfance heureuse, non ? » Je suis désolé mais j’estime qu’il n'est pas à plaindre.

Je vois même pas pourquoi il continue de me parler, puisque je lui ai dit que j’en avais pas envie. Je veux plus jamais lui parler de ma vie, je crois que j’ai été clair pourtant. Je vais pas lui répéter trois-cents mille fois avant qu’il comprenne, c’est vraiment pénible. J’ai plus rien à lui dire de toute manière, il m’a menti pendant tout ce temps alors je vois pas pourquoi je devrais continuer à lui parler, ou même à l’aimer. Parce que bah ouais c’est comme ça je l’aime plus, il faudra qu’il s’y fasse. Enfin de toute manière il doit sûrement pas m’aimer non plus, puisque tout ce qu’il a fait pendant toutes ces années c’est me mentir, alors pourquoi je devrais croire tout ce qu’il a dit avant hein. « Je te l’ai dis un nombre incalculable de fois que j’étais ton frère. Mais tu ne voulais pas l’entendre. Alors ouais, j’ai fini par capituler, je t’ai laissé faire. Peut être que je n’aurais pas dû, je ne sais pas. » Mon œil oui, il dit ça parce qu’il veut que je pense que c’est la vérité, mais moi je suis pas bête. « Ah ouais et pourquoi je m’en souviens pas alors que tu m’aies dit ça alors ? T’es un menteur. » Oui c’est tout ce qu’il était de toute manière. Il avait fait que ça mentir, alors moi je lui mens jamais parce que c’est ce qu’il m’a appris. Et moi j’ai toujours tout fait comme il m’a appris en plus. « Mais bordel je l’ai fais pour ton bien. Que tu n’ais pas à souffrir de la perte de nos deux parents, comme moi. Regarde, t’as eu une enfance heureuse, non ? » Je vois pas ce que ça vient faire là, c’est vraiment n’importe quoi ce qu’il dit. « Oui et alors ? Ca compte pas parce que maintenant je suis plus heureux à cause de toi, et je le serai plus jamais. » Oui voilà, exactement.

 « Ah ouais et pourquoi je m’en souviens pas alors que tu m’aies dit ça alors ? T’es un menteur. » Bien sur, je suis en train de mentir là. Puisque c’est bien connu, je ne fais que ça. Et j’invente toute l’histoire. « Ah ouais, et si j’invente, dans ce cas quel intérêt j’aurais à me faire passer pour ton père hein ? Je n’ai jamais voulu de gosse ! » Il croit quoi lui ? Tiens je me suis dis comme ça, si je profitais de son jeune âge pour lui faire croire tout ce que je veux. Que je suis son Papa. C’est vrai que j’ai toujours rêvé à 19 piges d’avoir un enfant, et là une occasion en or s’est présentée à moi. J’essai de lui faire comprendre que je lui ai menti simplement dans son intérêt. Au bout du compte, il n’a pas eu à souffrir d’être orphelin, comme moi. La perte de sa mère, c’est suffisant. Et j’estime qu’il a eu malgré tout une enfance heureuse, j’ai tout fais pour.  « Oui et alors ? » ET ALORS ? Il se fou de ma gueule ?  « Ça compte pas parce que maintenant je suis plus heureux à cause de toi, et je ne le serais plus jamais. » La drama queen est de retour.  « Ah bah non, les 13 années où je t’ai élevé comme mon fils, ça compte pas bien sur. » Bah oui évidemment, c’est rien.  « T’es dans ta petite bulle toi, mais t’as pas la moindre idée de tous les sacrifices que j’ai fais pour toi, de tous les… » Je m’arrête dans ma phrase.  « P’tain je ne sais même pas pourquoi je cherche à t’expliquer, ça ne sert à rien. » Mais oui à quoi bon ? Il est tellement borné. Il n’écoute rien. Ma belle patience commence à se fissurer.

J’en ai marre qu’il me mente, il l’a fait pendant toutes ces années et je suis sûr qu’il continue. Je sais même pas pourquoi je devrais croire un seul mot de ce qu’il me raconte, c’est que des bêtises de toute manière, ça lui fait plaisir de me mentir même je suis sûr. « Ah ouais, et si j’invente, dans ce cas quel intérêt j’aurais à me faire passer pour ton père hein ? Je n’ai jamais voulu de gosse ! » Ah ben c’est de mieux en mieux, bientôt il va me dire qu’il aurait préféré m’abandonne ça m’étonnerait même pas. Il a jamais voulu d’un enfant, alors pourquoi il s’est occupé de moi hein ? C’est vraiment pas gentil de dire ça, et ça me donne encore moins envie de continue à lui parler. « Ah ouais et bah si t’as jamais voulu d’un enfant, pourquoi tu m’as pas abandonné alors ? » Oui je suis sûr que ça lui aurait plu en plus. Et puis on s’en fiche d’abord que j’ai eu une enfance heureuse, ce qui compte maintenant c’est ce qui est en train de se passer et même que à cause de lui bah je serai plus jamais heureux parce qu’il a fait que me mentir. « Ah bah non, les 13 années où je t’ai élevé comme mon fils, ça compte pas bien sur. » Bah non maintenant ça compte plus, c’est comme ça, il fallait y penser avant, il se rend pas compte lui de ce que je suis en train de vivre je crois, non vraiment pas. « T’es dans ta petite bulle toi, mais t’as pas la moindre idée de tous les sacrifices que j’ai fais pour toi, de tous les… » Moi je déteste quand les gens finissent par leurs phrases, ça m’énerve trop. « De tous les quoi ? Pourquoi tu finis pas ta phrase ? C’est malpoli c’est toi qui me l’a dit. » Et ouais c’est lui qui me disait toujours ça quand je finissais pas mes phrases, et là il s’en fiche lui il les finit même pas. « P’tain je ne sais même pas pourquoi je cherche à t’expliquer, ça ne sert à rien. » Et en plus il devient vulgaire, si moi je parlais comme ça, je me serais fait gronder depuis longtemps, mais lui il croit qu’il a le droit de toute faire. « Ah ouais et pourquoi ça sert à rien ? Parce que je suis trop bête peut-être ? »

« Ah ouais et bah si t’as jamais voulu d’un enfant, pourquoi tu m’as pas abandonné alors ? » Bon sang, j’étais à deux doigts de lui balancer, que ouais, peut être que j’aurais mieux fais de l’abandonner. Heureusement, je me suis retenu à temps. Des propos que j’aurais regretté. Et que je ne pense pas. Oui il m’est arrivé de me demander ce qu’aurait été ma vie si je l’avais laissé aux services sociaux. Dans les périodes les plus dures, ça me traverse l’esprit. Je serais peut être marié aujourd’hui. Médecin. Avec un bel avenir devant moi… Quoi que je me dis, que ça se trouve je serais devenu alcoolique, à ne pas supporter le poids de ma décision, de l’avoir abandonné. Je n’en sais rien. Une chose est sure, je regrette toujours après d’avoir de telles pensées. « Pourquoi ? Parce que je t’aime. » C’est aussi simple que ça. « Tu es ma famille. Ma seule famille. Je ne pouvais pas laisser une inconnue t’emporter loin de moi. » Et qui sait ce qu’il serait advenu de lui ? Probablement à être trimballé de foyer en foyer… Parce quelles auraient été les possibilités qu’un couple l’adopte ? Un gosse de 6 ans, avec des problèmes mentaux ? « Et parce que c’est ce qu’auraient voulu nos parents. » Cela lui convient comme réponse ? Et bon sang qu’il ne vienne pas encore me dire que je mens ! Sinon je lui fais bouffer son bol de céréales. J’essaie ensuite de lui expliquer les choses, qu’il comprenne que tout n’a pas été une partie de plaisir pour moi. Mais je m’arrête au milieu de ma phrase, me rendant compte que c’est une perte de temps. « De tous les quoi ? Pourquoi tu finis pas ta phrase ? C’est malpoli c’est toi qui me l’a dit. » Il se fou de moi ? Est-ce qu’il m’écoute au moins quand je parle ? Je lui ai dis la raison. « Ah ouais et pourquoi ça sert à rien ? Parce que je suis trop bête peut-être ? » Ah ça il n’aime pas qu’on lui dise qu’il est bête. Je ne lui ai jamais dis. Mais soyons honnête, ce n’est pas non plus une lumière. « Je viens de te le dire pourquoi je ne finis pas ma phrase ! Parce que ça ne sert à rien. Parce que tu ne comprends rien…Ou tu ne veux pas comprendre, je ne sais pas. T’as décidé que tout ce que je te dis maintenant est un mensonge. Comment tu veux avoir la moindre discussion dans ces conditions ? »

Il avait jamais voulu d’enfant alors ? Et bah il aurait mieux faire de m’abandonner alors, j’aurais été beaucoup plus heureux et lui aussi je suis sûr. Voilà ça aurait été beaucoup plus simple comme ça. « Pourquoi ? Parce que je t’aime. » Moi je l’aime plus de toute manière le problème est réglé alors. « C’est dommage parce que plus moi. » Oui au cas où il aurait pas compris, je préfère lui répéter. On sait jamais qu’il se fasse de fausses idées. « Tu es ma famille. Ma seule famille. Je ne pouvais pas laisser une inconnue t’emporter loin de moi. » Ah ouais et pourquoi ? Il aurait très bien pu vivre sans famille. De toute manière j’ai pas envie de lui répondre je suis trop perdu. J’arrive pas à me dire que mes parents sont morts depuis longtemps en fait et que j’ai eu un frère pendant toutes ces années. C’est trop bizarre je comprends pas. « Et parce que c’est ce qu’auraient voulu nos parents. » Ah ouais et ils lui ont dit peut-être ? Non je crois pas. « Comment tu peux le savoir d’abord, puisqu’ils sont morts ? » Oui j’aimerais bien savoir. Enfin en tout cas ça m’énerve parce qu’il finit même pas ses phrases, et en plus il veut pas discuter avec moi. Je suis sûr que lui aussi comme tout le monde il pense que je suis bête et que je peux pas comprendre, ça m’étonnerait même plus de toute manière. « Je viens de te le dire pourquoi je ne finis pas ma phrase ! Parce que ça ne sert à rien. Parce que tu ne comprends rien…Ou tu ne veux pas comprendre, je ne sais pas. T’as décidé que tout ce que je te dis maintenant est un mensonge. Comment tu veux avoir la moindre discussion dans ces conditions ? » N’importe quoi, je sais pas s’il se rend compte qu’il raconte vraiment n’importe quoi. Moi non plus j’ai plus envie de lui parler de toute manière alors. « De toute manière pourquoi je croirais ce que tu me dis maintenant, vu que t’as fait que me mentir ? C’est à cause de toi si on peut pas discuter normalement. Enfin, c’était la dernière fois qu’on se parlait de toute façon. J’ai demandé à Peyton de devenir mon nouveau Papa, il a dit oui. » Non bon c’est pas vrai il a pas dit oui, mais je lui ai vraiment demandé par contre.