EVERLEIGH

Au fin fond de la forêt ? C’est donc là qu’est supposée se trouver la fameuse chambre secrète ? Ne peuvent-ils tout simplement pas pointer la direction à l’aide de panneaux ? Au lieu de nous foutre une boussole dans les mains, un plan, et démerdez vous. « Ce n’est plus Fake Lover, c’est Survivor là. » dis je à ma partenaire. On est plus dans la bonne émission là je crois. C’est à Survivor où ils vivent sur une île déserte que les candidats se perdent dans une jungle. « Aaah, je crois que c’est par là... » Je montre une direction. On va y arriver, oui oui. Surtout qu’en plus il fait nuit, c’est encore plus compliqué de se repérer à l’aide seulement d’une lampe torche. « Aïe. » Bim, une branche dans ma gueule. Pour un peu et je devenais borgne. Qu’est ce qu’il ne faut pas faire je vous jure… Le parcours du combattant pour espérer quelques heures d’intimité. Et encore intimité…Maintenant qu’il y a de plus en plus de peuple ayant accès à la chambre, on n’est pas à l’abri que quelqu’un débarque. Bon ceci dit, ce soir on s’est assuré que personne ne comptait y faire un tour. « Alléluia. » On se retrouve devant une petite porte. Ça ne peut être que ça. J’appuie sur le bouton, qui déclenche un mécanisme, déverrouillant les lieux. On peut enfin pénétrer dans la pièce. ENFIN. « C’est…rustique. » Tout ça pour ça ? Elle ne casse pas trois pates à un canard cette chambre. La décoration est très sommaire, le lit est tout petit, y a deux pauvre tables de chevet, un mini barre, et on à peu près fait le tour. Au moins y a-t-il de l’alcool et de la bouffe apparemment. Je m’étale de tout mon long sur le lit, sur le dos. « On va enfin pouvoir jouer au scrabble tranquillement ! »

Bon, il fallait bien qu'on se décide à visiter cette chambre un jour. Myles avait remporté l'accès la semaine dernière et nous n'y avions pas encore mis les pieds, c'est à réparer. Et puis bon, j'ai dit que je voulais y aller avec lui. C'est sûr que cette semaine je suis plus encline que la semaine dernière. Pour autant j'sais pas vraiment pourquoi on a décidé de venir se perdre dans la forêt alors qu'il fait nuit. « Ce n’est plus Fake Lover, c’est Survivor là. » Ouais il n'a pas tord, et encore, il n'a pas de talons de douze centimètres aux pieds lui. « On aurait pu faire un repérage dans la journée aussi... » Bah oui, ça aurait plus malin de savoir vers où on allait devoir s'aventurer ce soir. Sauf que ça n'aurait pas été aussi amusant. J'ai passé mes mains autour de sa taille pour éviter de le perdre dans la pénombre. C'est vrai qu'un grand gaillard comme ça c'est dur de le perdre mais bon il a aussi de très grande jambes. « Aaah, je crois que c’est par là... » J'sais pas comment il peut en être aussi certain mais bon, j'vais le croire et le suivre, de toute façon c'est lui qui a la lampe et la boussole. Les hommes et leur fierté. « Aïe. » Je ne peux pas m'empêcher de rire légèrement. C'est pas franchement drôle mais bon. « Arrête de te plaindre, c'est sexy une blessure de guerre. » Oh bah oui, ça fait aventurier des temps modernes, manquerait plus qu'il soit débardeur légèrement troué par les branchages et je serais comblée. On arrive finalement à destination. « Alléluia. » il était temps j'ai envie de dire. il ouvre la la porte et le moins qu'on puisse dire c'est que le décor est plus que... moche. « C’est…rustique. » Je rentre à la suite de mon partenaire. J'observe les alentours. « J'ai l'impression d'être dans une version porno du petit Chaperon Rouge. » C'est flippant. Il se laisse tomber sur le lit. Je le regarde les bras ballant. Oh bah sympa. « On va enfin pouvoir jouer au scrabble tranquillement ! » Oh bien sûr, c'est ce que j'avais en tête justement ça tombe bien. « Je commence, mot de sept lettres, baisers, est-ce que tu peux faire mieux ? » Je demande alors que je monte sensuellement sur le lit. Me plaçant au dessus de lui, les jambes de part et d'autre de sa taille. Je me penche et dépose mes lèvres sur le siennes. Oui comme ça. J'ai le droit non ? Enfin c'est juste un petit baiser, juste pour illustrer mes propos. Je me redresse légèrement me retrouvant en position assise sur son bassin.

« On aurait pu faire un repérage dans la journée aussi... » Aussi, une idée. « Ouais, mais cela aurait été moins drôle. Un peu d’aventure ne fait pas de mal » Vivons dangereusement. Puis bon, ce n’est pas comme si on risquait de se faire attaquer par un grizzli au beau milieu de la nuit. Ni par un quelconque animal d’ailleurs. Pas un oiseau, pas une taupe, pas un écureuil, pas un lapin…Rien. Tout est artificiel dans ce jeu. Ils auraient pu quand même penser à nous foutre un ou deux animaux quand même, pour rendre les choses plus réalistes. Remarquez, certains candidats pourraient avoir envie de les maltraiter, alors ouais, non c’est peut être pas plus mal pour eux. L’émission n’a pas besoin de recevoir les assoc’ de défense des animaux contre elle. C’est qu’ils sont virulents ceux là. Donc le pire qui puisse nous arriver dans cette forêt, c’est de se perdre, ou alors, de se faire attaquer par une branche ou une racine. Ce qui se produit. « Arrête de te plaindre, c'est sexy une blessure de guerre. » Mouais, coupé par une branche…On a déjà vu mieux. Bref, on finit enfin, ou plutôt je finis par trouver la fameuse pièce secrète. Ouais, parce qu’à part me suivre comme mon ombre sans se décoller de moi, on ne peut pas dire qu’elle a été très utile la demoiselle. Certes, je ne lui en ai pas non plus tellement laissé l’occasion…Mais soit. On entre donc dans la chambre. Aux allures très rustres. La production nous a habitué à mieux quand même. « J'ai l'impression d'être dans une version porno du petit Chaperon Rouge. » Ah ? Oui, pourquoi pas. Je parie que si j’ouvre le tiroir de la table de chevet, j’y découvre une ribambelle de préservatifs. « Et je ferais le grand méchant loup ? » Je m’étale alors de tout mon long sur le lit. Plutôt confortable, ça va. On va maintenant pouvoir commencer notre partie de scrabble n’est ce pas ? Je veux dire, moi je ne suis venu que pour ça. « Je commence, mot de sept lettres, baisers, est-ce que tu peux faire mieux ? » Hm je fais un rapide calcul mental…7 lettres…Elle a donc mis un s à la fin de son mot. Ce n’est pas un verbe donc, cela aurait pu prêter à confusion, vaut mieux vérifier. De toute façon, elle n’est pas comme ça, non. Un peu plus de classe. Sauf que voilà qu’elle grimpe sur moi. Ah d’accord. Pour illustrer ses dires, j’ai le droit à un baiser. Trop court, elle se redresse déjà. « Pas mal. Mais j'ai mieux. Mot de 8 lettres. Lapdance. Oui, j’ai décidé que ça ne faisait qu’un mot, c’est moi qui fais les règles. » Oui, parce que en vrai, ce sont deux mots séparés, mais chut. Je triche, si je veux. Y'aurait il un message caché dans ma phrase ? Peut être. Mais très bien caché voyez vous.

« Et je ferais le grand méchant loup ? » Oh bah oui, clairement, c'est lui le vil homme aux dents longues, la bête féroce qui... Ouais bon ça va, j'arrête. « Bah tu peux aussi faire le petit chaperon rouge mais je ne suis pas certaine qu'on puisse trouver une tenue à ta taille. » Rien que de l'imaginer en robe avec la cape rouge sur la tête et bien je ne peux pas m'empêcher de sourire. Ouais bah finalement peut être qu'on pourrait tester hein, c'est une bonne idée. Mais pas ce soir. De toute façon il vient de proposer une partie de Scrabbles, bien mieux que la réalisation d'un porno si vous voulez mon avis. Non mais à choisir moi je suis avec lui dans cette chambre puisque c'est évidemment le seul but ici. Jouer. Bon et bien comme je suis désireuse de lui faire plaisir je lance la partie avec le mot baisers, c'est vrai que ça pourrait porter à confusion mais je ne suis pas aussi vulgaire lorsqu'il s'agit de sexe. Parce qu'au pire j'aurais pu employer ce mot, sexe justement. Et donc pour être certaine qu'il comprenne là où je veux en venir, je lui montre et l'embrasse. Très furtivement, trop à mon goût sans doute d'ailleurs mais bon, on est pas là pour ça de toute façon. « Pas mal. Mais j'ai mieux. Mot de 8 lettres. Lapdance. Oui, j’ai décidé que ça ne faisait qu’un mot, c’est moi qui fais les règles. » Lap dance ? Tiens donc, je ne vois pas du tout où il veut en venir. « J'imagine que comme je t'ai embrassé j'vais devoir aussi m'y coller pour la lap dance, t'es chiant parce que c'était pas du tout ce que j'avais prévu... » Genre j'ai l'air super embêté alors qu'en fait pas du tout. Bon, je me redresse même si pour le coup j'étais bien là comme ça. Comme ce n'était pas du tout prévu, je sors mon Ipod de ma poche de veste. Veste que je retire aussi par la même occasion. Je tire l'une des chaises vers le centre de la pièce. « Assieds-toi ici alors... » Oui ce sera carrément mieux. Attendant qu'il s'installe, je me place dans son dos pour me préparer parce que je ne vais pas danser en jeans et chemisier qu'on se le dise. C'est pas franchement sexy. Et quitte à faire une lap dance autant la faire correctement. Je retire donc ce qui pourrait m'empêcher d'être sexy, pas que je ne suis pas sexy en toute circonstance m'enfin. Non parce que j'aurais aussi bien retirer mes fringues en dansant mais c'est pas un stiptease justement. Je suis déjà peu vêtue donc. Sous-vêtements noirs, simple mais jolis et talons aiguilles parce que ça c'est carrément sexy. Bon. Je lance la musique, une musique de circonstance avant de me pencher vers l'une des caméras pour la couvrir à l'aide de ma veste. Je lance mon chemisier sur l'autre au moins, on est vraiment tranquille quoi qu'il puisse arriver. Bref. Comme la musique démarre, je me dirige vers mon partenaire, me penchant outrageusement vers son oreille. « Prêt ? » J'imagine que oui. Du coup je passe devant lui, me dandinant de manière particulièrement sensuelle, lui offrant une vue imprenable sur mon popotin. Tout est une question de popotin dans l'histoire. Telle une pro, je bouge sensuellement jusqu'à venir me frotter légèrement contre lui. Je ne reste pas très longtemps. Je me mets face à lui cette fois, nos lèvres se frôlant presque alors que je me redresse pour prendre appuie sur la chaise. Je soulève la jambe pour la déposer sur son épaule lui offrant un très beau grand écart latéral même si ma prouesse ne doit pas franchement l'intéresser pour le coup. Je l'éloigne un peu, je le contourne à nouveau sans cesser de remuer. Il n'y a rien de franchement vulgaire dans ma danse, c'est totalement sensuelle et maîtrisé. Une nouvelle fois je m'assieds sur ses genoux, délicatement sauf que cette fois, j'attrape ses mains que je fais glisser sensuellement sur mon ventre, mes hanches, remontant légèrement au rythme de la musique alors que je balance ma tête légèrement en arrière. On peut dire que je suis à fond dans mon truc là. Je pivote à nouveau, soulevant la jambe pour faire le tour de manière agile et sexy. Cette fois je suis assise à califourchon sur lui. Je glisse mes mains sous son tee-shirt caressant ses abdominaux, son torse terriblement bien sculpté, si musclé que je pourrais en perdre la tête, je quitte son torse un instant pour agripper les barreaux de la chaise juste le temps de me laisser tomber en arrière, mon dos se cambrant totalement alors que la chanson vient tout juste de se terminer. J'imagine que la lap dance l'est aussi. Je me redresse souriant légèrement alors que je ne quitte pas ses iris luisantes.

« Bah tu peux aussi faire le petit chaperon rouge mais je ne suis pas certaine qu'on puisse trouver une tenue à ta taille. » Hm mouais, je n’ose même pas imaginer le truc. Je préfère largement le rôle du grand méchant loup, ça me va mieux au teint. Parce que bon, jouer la petite fille innocente avec sa capounette non merci. Bref on s’en fou. Il y a plus important. Comme notre partie de scrabble. C’est que je ne suis pas venu ici pour rien quand même. J’y tiens à cette partie. Je suis un grand amateur de jeux de société voyez vous. En mode grandeur nature. On commence simplement. Baisers. Avec un S. Bien que je n’en ai eu qu’un alors… Hm n’y aurait il pas infraction du règlement ? Bon ça ira. A mon tour. Lapdance. On ne voit pas du tout d’où peut me sortir un tel mot. Ça m’est venu comme ça, sans la moindre raison. « J'imagine que comme je t'ai embrassé j'vais devoir aussi m'y coller pour la lap dance, t'es chiant parce que c'était pas du tout ce que j'avais prévu... » Bah euh quand même, ce n’est pas moi qui vais lui prodiguer une lapdance. Je compatis vraiment avec elle, c’est vrai qu’elle ne l’avait absolument pas prévu ce scénario…Et d’ailleurs, l’Ipod qu’elle sort de sa poche se trouvait là tout à fait par hasard. Parce que dans la nuit, elle comptait écouter un peu de musique tranquillement, bien sur. « N’en sois pas étonné, il a déjà été établi que je suis un gros chieur. » Par elle d’ailleurs. Everleigh se redresse et se dégage de moi. Elle tire une chaise au centre de la pièce, où je ne tarde pas à prendre place, puisque c’est là apparemment qu’aura lieu les festivités. A mon agréable surprise, elle retire ses vêtements pour se retrouver en lingerie. Ah, ça commence par un streaptease ? Je ne sais pas mais en tout cas je ne vais certainement pas me plaindre de la vue. Perchée sur ses talons aiguilles, elle est diablement sexy. J’en profite pour ôter ma veste aussi, parce que je sens déjà la température de la pièce monter. Everleigh prend soin de cacher l’objectif des caméras, une bonne chose oui. Elle a vraiment tout prévu la demoiselle. La musique démarre. Si je suis prêt ? J’hoche la tête. Evidemment que je suis prêt. J’ai attendu ce moment toute ma vie voyons. Regardez là qui dandine outrageusement son popotin sous mes yeux. Que je suis du regard, de toute façon, c’est le but n’est ce pas ? Je ne vais pas nous la jouer petit mec effarouché à tenter à tout prix de concentrer mon regard sur ses yeux. Cela serait bien ridicule. Fin bref, les festivités peuvent commencer. Elle entame sa danse sensuelle. Elle se frotte contre moi, me frôle, attise mon excitation à la merveille. Voilà qu’à un moment donné sa jambe tombe sur mon épaule, prouvant clairement sa très grande souplesse. Intéressant, mais pas surprenant pour une danseuse ceci dit. Ou alors elle peut changer de métier. D’ailleurs j’ai bien une idée de reconversion pour elle. Clairement, on croirait une professionnelle là, à croire qu’elle a fait ça toute sa vie. Elle fait glisser mes mains sur son corps. Chaud, chaud, chaud. Il doit faire mille degrés dans cette pièce, sérieux. Ou alors c’est de l’intérieur que je bouillonne. Oui, probablement. Elle conclue le tout, assise sur moi dans un beau finish. Et bien…et bien… « C’était...pas trop mal, je suppose » Limite elle aurait pu faire mieux. Je suis drôle, je sais. « Mais t’aurais pu mieux… » Je me coupe dans ma phrase. En fait, je ne peux rien dire de plus, de qui je me moque ? N’y tenant plus, je prends soudainement possession de ses lèvres. Je suis resté bien sage depuis tout à l'heure...avec sa torture, mais ce n'est plus possible. Et le baiser n'a rien avoir avec celui échangé de tout à l'heure. Bien plus sauvage.

« N’en sois pas étonné, il a déjà été établi que je suis un gros chieur. » Oh bah oui, ça je suis au courant, c'est moi qui l'ai honoré de ce titre. C'est un très beau titre. Très flatteur en plus, vous ai-je déjà dit à quel point j'aimais les chieurs ? Oui ? Bon, de toute façon ce n'est pas le sujet, oui c'est un chieur, je ne vais pas revenir là dessus mais bon en même temps s'il n'avait pas lancé les hostilités je crois que je m'y serais mise de moi même. J'ai prévu la musique que j'avais présélectionné au préalable, j'ai choisi des dessous spécialement pour l'occasion, c'est vrai que j'aurais pu resté habillé, j'aurais pu choisir une tenue pour l'occasion. Mais j'ai toujours pensé que des dessous étaient souvent plus sexy et moins vulgaire que des vêtements. Bref, les choses sérieuses commencent. Je remue au rythme de la musique. Je danse, je prends beaucoup de plaisir à me trémousser de cette manière pour Myles, oui je dois l'avouer. Bon lorsqu'il s'agit de danse, je suis toujours très enthousiaste, c'est un peu mon métier hein, mais c'est toujours plus agréable lorsqu'il s'agit de donner du plaisir aux autres. Il ne dit rien, il est même plutôt sage mais j'aime à croire que ça ne le laisse pas indifférent. Je risquerais d'être légèrement frustrée dirons-nous, voilà c'est le terme exacte. En attendant, je termine en restant assise sur ses genoux sans pour autant presque la parole. Je n'attends pas forcément une réaction particulière mais je le connais à force, je sais qu'il va dire quelque chose. Et ça ne manque pas. « C’était...pas trop mal, je suppose » Pas trop mal ? Non mais il va arrêter de dire n'importe quoi. C'était parfait, torride, sensuel, sexy, il fait incroyablement chaud là, et il oserait me faire croire ça ? « Mais t’aurais pu mieux… » Mieux quoi ? Oh bah mieux rien parce qu'il s'empare de mes lèvres. Oh bah oui, c'est bien aussi. C'est mieux même. Ca n'a rien à voir avec le petit baiser chaste que je lui ai donné. C'est plus torride, un peu à l'image de mon petit show. Animal. Nos langues se cherchent, se trouvent, s’apprivoisent. J'ai l’impression que la respiration est optionnelle, c'est fou comme j'ai toujours du mal à me détacher de ses lèvres à chaque fois qu'elles se rencontrent, peut être parce que c'est rare, j'en sais rien. Tout ce que je sais c'est que mes mains se frayent à nouveau un chemin sur sa peau brûlante, mes doigts caressent avec frénésie son abdomen, ses pectoraux. Mais bon, oui c'est inévitable il faut respirer. Il faut donc se détacher de ses lèvres. Avec regrets. Je mors légèrement sa lèvres alors qu'elles se frôlent encore. « Tu enfreins les règles de ton propre jeu, Myles, c'et mal, très mal. » Un baiser plus tard. Non parce que c'est bien beau de vouloir stopper ce baiser, mais je n'ai pas plus de volonté quand même. « Mot de dix lettres, mot compte double. Impatience... » Oh oui pour être impatient, il l'est. Non mais ces lèvres aussi, un véritable appel à la déraison, pourtant je les fixe sans forcément les toucher. « Six lettres, fougue... » Je souffle contre ses lèvres alors que je me décolle légèrement de lui pour glisser son tee-shirt au dessus de sa tête. Il a trop chaud, je prends soin de lui. Et ça n'a rien à voir avec l'envie de le toucher, non non.

Et bien dites donc cette petite lap dance était…plutôt agréable oui. Evidemment, vous vous doutez bien, on m’en fait des dizaines par semaine dans la vie de tous les jours, alors j’ai l’habitude. Avec tout autant de talent si ce n’est plus donc forcément… Limite si ça ne me fait plus le moindre effet. Un homme blasé je suis, c’est terrible. Et si je me suis jeté sur ses lèvres et bien c’est parce que…c’est parce que…Je ne voulais pas la vexer vous comprenez. Un moyen comme un autre de la remercier pour l’effort. Oh j’aurais pu me contenter d’un simple merci bien pour la danse bien sur, mais ça manque de chaleur vous ne croyez pas ? Trop impersonnel. Il faut savoir donner de sa personne. Et pour le coup là, on est très impliqué. Jusqu’à ne bientôt plus pouvoir respirer. Mais ça va, je crois que ce n’est pas trop mal comme mort non ? Sauf que non apparemment ce n’est pas pour maintenant. Elle détache finalement ses lèvres des miennes. Oui, je crois que c’est une bonne idée en effet. « Tu enfreins les règles de ton propre jeu, Myles, c'et mal, très mal. » Moi, enfreindre les règles de mon propre jeu ? Voyons, et en quel honneur ? Peut être aurais je dû proposer un autre mot ? Ah oui… Mais de toute façon, mon jeu, mes règles, et donc elle peuvent être changées à tout moment. « Je mérite d’être puni, je sais. » Quel vilain garçon je fais. Un baiser plus tard, elle reprend la parole. Gourmande. J’en profite pour reprendre quelque peu mon souffle. « Mot de dix lettres, mot compte double. Impatience... » Je lui fais confiance pour que ça fasse dix lettres. Je ne suis pas tellement en mesure d’y réfléchir. Pour ce qui est de la pertinence de ses propos… Au contraire, je me suis trouvé d’une trèeeeeees grande patience jusqu’à présent. Une patience infinie même. Mais maintenant… « Six lettres, fougue...» ajoute t’elle avant de m’ôter mon Tshirt. Je suis docile, je lève les bras pour la laisser faire. Je me sens pourtant toujours aussi fiévreux. « Deux mots. Tais-toi... » Oui chuuut, que je puisse profiter de tes lèvres. Ce que je ne tarde pas à faire. Je n’y peux rien si elles sont attirées comme des aimants. Je la soulève alors pour la déplacer sur le lit. Délaissons cette chaise voulez vous. Je l’allonge sur le matelas, au passage il se peut que son soutien gorge se soit dégrafé, mais ce n’est qu’un simple accident bien sur. Et alors qu’il puisse voler à l’autre bout de la pièce, encore plus incompréhensible. Ce qu’il peut s’en passer des choses étranges. Quoi que à la réflexion, c’est peut être moi oui. Parce qu’au final, il se pourrait bien que le mot raisonnable qui me collait à la peau depuis si longtemps avec Everleigh, ne soit plus d’actualité... A vrai dire, c’est confirmé, il a disparu de mon vocabulaire. Je ne sais même plus ce que ça veut dire. J’ai deux parfaits arguments sous les yeux pour le prouver. Je me demande même comment j'ai fais jusqu'à présent pour être aussi sage. Aucune idée, et je ne veux pas le savoir. Mes lèvres bifurquent des siennes pour aller dans son cou, sa poitrine…Je ne réponds plus de rien ce soir.

Non mais c'est vrai s'il ne respecte plus les règles comment espérer que moi je le fasse. Il faut un peu de discipline. Bon, il a fait preuve de discipline lorsque je lui ai fait cette lap dance parce qu'il a été super sage. Peut être un peu trop d'ailleurs mais bon je ne vais pas m'en plaindre, il m'a laissé faire tranquillement alors que je me frottait lascivement contre lui, pas un dérapage, rien. Le contrôle est bien plus compliqué après puisqu'il ne prend même pas la peine de finir sa phrase qu'il se jette sur mes lèvres. C'est soudain mais plutôt agréable. Si agréable que finalement je n'ai pas franchement envie de détacher mes lèvres des siennes. Comme si toute la frustration des dernières semaines étaient plus forte que l'envie de respirer. Ici au moins, rien ne nous obligera à s'arrêter parce que non seulement les images ne cette pièce ne sont pas diffusés ni sur le prime ni ailleurs et comme j'ai camouflé les caméras aucun risque que ces images ne se retrouvent sur le net. Ouais donc on est carrément tranquille, mais bon, j'suis raisonnable moi et j'ai pas envie de mourir comme ça. C'est pas franchement désagréable mais quitte à mourir autant mourir pendant l'acte, pas avant. « Je mérite d’être puni, je sais. » Oh ça c'est sûr. C'est mal ce qu'il fait. Très très mal. « Je connais quelques façon de te punir. » Je dis entre deux baisers. C'est fou parce que dès que je commence à goûter à ses lèvres j'ai toujours du mal à m'en passer. Comme si elles étaient attirés l'unes à l'autres. Mais bon, je parle tout de même, je joue moi parce que je suis disciplinée. Je ne perds pas le nord puisque je retire son tee-shirt, il a l'air d'avoir chaud, moi j'ai chaud là alors forcément vu qu'il est plus habillé que moi je lui rends service. « Deux mots. Tais-toi... » Oh mais ? Pourquoi ? ah bah parce qu'il m'embrasse à nouveau. Oui d'accord, très bien, je me tais et je profite de ses lèvres. Il me soulève, mes cuisses s'enroulent autour de son bassin alors que je m'agrippe à son cou. Oh un porté. Ça me fait sourire. Et avec une dextérité insoupçonnée, il me décroche mon soutien gorge, juste avant de me poser sur le lit. Il est doué, c'est bien ce que j'pensais. J'explore son torse du bout des doigts, ce qu'il est canon quand même. Ouais j'arrête pas de le dire mais bon c'est vrai. Ses lèvres quittent les miennes, il vient parsemer mon cou de baiser, et quand il s'attaque à ma poitrine je ne peux que pousser quelques gémissements, j'sais pas si c'est parce que ça fait un moment que j'veux qu'il me touche comme ça, mais bon je le désir à un point. Je m'étire légèrement pour atteindre son pantalon que je ne mets pas bien longtemps à déboutonner. Je me tortille légèrement pour baisser un peu, juste pour pouvoir glisser mes mains sous son boxer, je caresse ses fesses très musclés - comme le reste à vrai dire - avec envie, poussé par le désir qui contrôle chacun de mes gestes.

Hm, finalement je suis plutôt content d’avoir donné le nom d’Everleigh pour accéder à cette chambre secrète… Pas un si mauvais choix n’est ce pas. Je ne regrette pas le moins du monde. Il est vrai que ça serait quelque peu mentir de dire que je n’avais pas pensé à une telle éventualité en balançant son nom. Même si sur le moment je ne me suis pas dis : tiens je vais enfin pouvoir baiser Everleigh. Surtout que de toute façon, ce n’était plus tellement d’actualité au moment de mon choix. Mais maintenant ? Il est clair que nos relations sont redevenues bien plus agréables… Et il se trouve qu’on avait envie depuis fort longtemps de jouer au Scrabble. Alors maintenant qu’on nous en donne la possibilité, et bien il serait dommage de passer à côté n’est ce pas ? Qu’on fasse honneur comme il se doit au cadeau de Cupidon. « Je connais quelques façon de te punir. » Oh je n’en doute pas. C’est vrai que je suis terrible quand même, dévier des mes règles initiales… Mais ça va, ma partenaire ne le prends pas trop mal. Oh et puis on s’en fou de faire des jolis mots et compter les lettres. Ça va deux minutes, mais maintenant la partie sera silencieuse oui. Parce que j’ai besoin de mes lèvres pour trouver les siennes. Et une fois qu’elles se sont trouvées et bien c’est difficile de les séparer voyez vous. Et lorsqu’elles le font, c’est simplement pour explorer d’autres parties de son corps, comme à l’heure actuelle. Les mains d’Everleigh quant à elles viennent s’aventurer dans mon boxer, caressant mes fesses. Il n’y a plus la moindre retenue entre nous. Trop longtemps je me suis contrôlé, prenant sur moi pour ne jamais déraper et franchir la limite…Une petite torture quand vous sachez que je dors toutes les nuits à ses côtés, avec si peu de vêtements entre nous, qu’on se touche forcément à des moments donnés… Sans parler de tous ces baisers, ces moments où on aurait pu craquer. Mais non. J’ai toujours résisté à la tentation, d’ailleurs moi plus qu’elle, car au final c’était toujours moi qui mettait un hola à nos rapprochements. Mais ce soir c’est fini. Il est temps de mettre un terme à toutes ces semaines de frustration. Sans la moindre crainte que des potentielles images soient diffusées lors du prime… On est entièrement seul là. Et Everleigh a même caché l’objectif des caméras. Alors tout au plus ce qu’ils pourront capter, c’est le son. Mais on s’en fou. La seule chose qui m’importait pour moi c’est que ça ne revienne pas auprès de Mason… Et là ça ne pourra pas. Pas de risque de traumatiser qui que ce soit. Alors on peut laisser libre court à toutes nos envies. Et présentement, c’est Everleigh qui occupe toutes mes pensées, ne laissant de la place à strictement rien d’autre. Son corps parfait, sa peau brulante, ses caresses… J’ai envie d’elle, un truc de fou. Et clairement, je porte beaucoup trop de vêtements là. Qu’est ce qu’ils foutent encore sur moi d’ailleurs. A regret, je me détache d’Everleigh, mais simplement le temps de pouvoir retirer ce foutu pantalon, en même temps que mon boxer. Je suis nu comme un vers à présent, et la demoiselle pourra constater à loisir tout l’effet qu’elle a sur ma personne. Tant que j’y suis, j’en profite aussi pour lui retirer sa petite culotte, elle n’en a plus besoin. Je refonds sur elle, ses lèvres, tandis qu’une de mes mains titille son intimité. Je veux limite la faire me supplier de la prendre.

Ce qui est entrain de se passer c'était quelque peu inévitable. Il fallait que ça arrive à un moment donné. Toute cette tension sexuelle. Ces baisers échangés, ces échanges électrifiés, cette chambre est une véritable aubaine. Elle ne pouvait pas mieux tomber finalement. Parce qu'il est évident que ça allait se terminer de cette façon, la lap dance a sans doute aidé, mais il était évident que ça allait arriver il n'y a qu'à voir la façon dont il s'est jeté sur mes lèvres. C'était sauvage, un peu comme le reste finalement. Sa façon d'embrasser mon corps. Je frissonne sous ses baisers alors que la température de mon corps est très élevée. J'ai l'impression de m'embraser sous chacun de ses gestes. Le contrôle a totalement disparu et à vrai dire, il peut totalement faire ce qu'il veut de mon corps, je ne répondrais plus de rien, je suis tout à lui dans l'immédiat. Rien ne compte plus que ses mains sur mon corps et ses lèvres sur les miennes. Je ne pensais pas pouvoir faire abstraction de sa nuit avec Harlow, je pensais qu'au moment venu ces images me reviendraient de pleine face mais c'est loin d'être le cas. Je m'en fous totalement, je ne pense qu'au plaisir qu'il va me procurer ce soir, bientôt. Je ne peux pas faire autrement que de toucher ses fesses, sa peau, sans franchement me demander si ça lui posera un problème ou non. Comme je peux le faire d'habitude, comme j'ai pu le faire lors de cette fameuse soirée, je le savais peu à l'aise avec ma façon de le toucher mais là, ce soir, ça n'a plus la moindre importance au contraire. Il se détache et je suis sur le point de protester sauf que c'est simplement pour se débarrasser de nos vêtements, quelle impatience dites donc. Enfin Je ne vais pas m'en plaindre d'autant qu'il revient rapidement prendre possession de mes lèvres. Je n'ai d'ailleurs pas beaucoup de mal à comprendre la raison d'une telle impatience, il semblerait que je lui fasse un sacré effet. Un effet qu'il ne peut pas dissimuler. Ne croyez pas que je ne le désire pas, au contraire. Je me sens fiévreuse et j'attrape ses lèvres de façon quelque peu, brutale, limite animal. C'est fou comme j'ai envie de lui. Et cette envie se trouve quelque peu intensifié puisqu'il s'amuse à me procurer un plaisir plutôt immédiat. Si immédiat que je ne tarde pas à me cambrer sous ses doigts. Je m'agrippe à ses épaules alors que ne peux pas m'empêcher de gémir sous ses caresses. Est-ce qu'il se rend compte à quel point c'est presque insupportable ? Je suffoque. Je dois me détacher de ses lèvres parce que j'ai beaucoup de mal à contenir des cris plus longtemps, il est fort, très fort mais vil aussi. Grand dieu, c'est tellement bon que j'ai envie qu'il arrête. Oui c'est possible. Je veux qu'il arrête ça parce que j'ai beaucoup trop envie de le sentir contre moi, en moi que je voudrais qu'il arrête. « Myles... » Bon allez quoi... Je reprends ses lèvres pour l'embrasser, je l'embrasse avec avidité. « Myles.... » Je susurre contre ses lèvres avant de la lui mordre légèrement. Je m'agrippe à lui à nouveau. Je passe mes mains dans ses cheveux alors que je suis prise de spasmes, ouais enfin ce sont des spasmes de plaisirs mais ça reste des spasmes. Bon par contre s'il ne me prend pas maintenant ... Je... Je quitte cette chambre sur le champs.