Everleigh, Everleigh, Everleigh… Cette fille me rend fou, ses lèvres, ses courbes affriolantes, sa peau brûlante…. Ce n’est un secret pour personne, je la désire depuis le premier jour. Ce moment, je l’ai fantasmé plusieurs fois, ne laissant place qu’à de la frustration. Mais maintenant, c’est sur le point d’arriver. Et à moins d’une soudaine catastrophe naturelle, d’une intervention de Cupidon ou subitement d’un candidat débarquant de nulle part, rien ne devrait nous empêcher d’aller au bout de nos envies. Ou sauf si brusquement ma chère partenaire décide de me planter tout à coup. Mais ça ne risque pas, elle le veut autant que moi. Elle serait bien incapable de mettre fin à cet échange, et moi non plus d’ailleurs. Pourquoi le ferait on de toute façon ? On ne se quitte plus, on s’embrasse, découvre de nouvelles parties de notre corps…Corps qui n’aura plus aucun secret pour moi, j’y compte bien. Ma main se fait exploratrice, joueuse, je m’attèle à lui procurer du plaisir, et je crois que l’effet est plutôt immédiat. Ses gémissements sous mes caresses sont plus qu’équivoques. Je continue jusqu’à ce qu’elle prononce mon prénom à plusieurs reprises…Oh je sais bien ce qu’elle veut. C’est qui l’impatient maintenant ? Mais qu’elle se rassure, je compte abréger sa torture et lui donner ce qu’elle désire incessamment sous peu. Parce que même si la faire languir plus longtemps est tentant, ma patience a ses propres limites aussi. Sauf que j’ai une chose à faire avant, et j’en suis franchement désolé mais va falloir attendre quelques secondes de plus. Une chose dont je me serais bien passé, mais qui est nécessaire. Je m’étire quelque peu pour atteindre d’une main le tiroir de la table de chevet. Heureusement j’ai le bras assez long pour y arriver, sans avoir à briser le contact physique avec Everleigh. Je n’ai encore jamais ouvert ce tiroir jusqu’à présent, mais je suis sur d’y trouver ce que je cherche. Et ça n’y manque pas. Une tonne de préservatifs. Merci Cupidon qui pense à tout. Rapidement j’attrape le premier venu, déchire l’emballage et l’enfile. Je suis prêt. Je reprends ma position initiale, récupère avidement les lèvres d’Everleigh alors que d’un coup de rein je la fais mienne. Nos corps s’unissant enfin pour ne former plus qu’un, dans un râle de plaisir.

Il me rend folle, j'imagine qu'il le sait, j'imagine qu'il est plutôt ravi de me rendre dingue à ce point. Je déplorais son impatience pourtant c'est à mon tour de ne plus supporter cette attente, celle qu'il se fonde en moi. J'ai envie qu'il me possède, j'ai envie de lui appartenir pour cette nuit au moins. J'ai envie de sentir chaque partie de lui. De le toucher, de le mordre, le griffer, le malmener et qu'il me procure du plaisir. J'ai envie d'un tas de choses, tout un tas de choses que je garde en moi depuis toutes ces fois où on a dû se contenir. Non mais j'imagine que ce sera mieux du coup, l'attente a quelque chose d'excitant. Enfin, on ne peut pas dire que j'ai besoin de ça pour être excitée, qu'on soit clair. Il y a un moment que je désire Myles, c'est même plutôt évident, j'imagine qu'ils s'en sont tous rendus compte. Même les gens derrière leur écrans qui ne peuvent pas profiter du spectacles doivent s'en rendre compte. En tout cas, c'est plutôt exaltant de m'abandonner totalement à ses mains expertes. Oui c'est ça, je m'exalte. Je chavire totalement sous ses caresses. Je deviens impatiente alors que mes mains se baladent un peu partout sur son corps. Il abrège ma souffrance et c'est relativement drôle d'appeler ça une souffrance. Parce que c'est tout le contraire évidemment c'est carrément le contraire. Je reprends possession de ses lèvres alors qu'il fait je ne sais quoi, j'entends du bruit et tourne la tête. Oh bonne initiative, le Myles est donc prudent. Quoi qu'il a peut être peur que j'sois un peu trop fertile comme femme aussi, qui sait. En tout cas je ne vais pas protester hein, bien au contraire. Il fait rapidement sa petite affaire et reprends sa place, il se glisse en moi et le reste devient rapidement une formalité. J'enroule mes jambes autour de son bassin pour le sentir un peu plus contre moi alors que j'accompagne mon partenaire dans ses mouvements. Le souffle court j'ai toujours autant de mal à me séparer de ses lèvres. Je me laisse totalement aller si bien que j'ai beaucoup de mal à contrôler ce qui peut sortir de ma bouche. Je gémis, je soupire, j'offre aux techniciens et à la production le plaisir d'entendre à quel point ce moment est parfait. Et même si j'ai atteint l'orgasme je n'ai pas franchement envie qu'il s'arrête. Il va bien falloir pourtant, nos coeurs vont lâcher, mais c'est un peu comme pour les baisers, j'ai l'impression de ne jamais être rassasiée de lui. J'en veux toujours plus.