+myles

Je me suis résolu après le dernier prime, je vais faire des efforts pour pardonner Myles. Ça se fera pas en un jour, mais je vais faire des efforts. Pour commencer je vais arrêter de l'éviter, et recommencer à lui parler normalement, enfin ce sera pas encore comme avant, mais on peut pas tout avoir trop rapidement non plus. Il devrait déjà s'estimer heureux que je décide pas de plus jamais lui parler. Alors aujourd'hui j'ai décidé de passer un peu de temps avec lui, comme avant. Je pars à sa recherche et une fois que je l'ai trouvé je lui demande de me suivre. Je dis rien, je me contente de le tirer par la main pour qu'il me suive. De toute façon il peut pas me refuser ça, ou alors j'aurais une très bonne raison pour plus vouloir lui parler. Je l'amène en bas des pistes, et je m'arrête là pour lui parler. « Déjà, je voulais que tu saches que j'allais arrêter de t'éviter. » Oui déjà c'est une bonne chose qu'il le sache, mais je pense qu'il a déjà pu s'en rendre compte. « Mais t'as quand même beaucoup de choses à te faire pardonner. Alors pour commencer tu te souviens quand tu m'as qu'on reviendrait skier ? Moi oui. Tu dois toujours m'apprendre. T'es obligé si tu veux que je te pardonne un jour. » Oui je lui laisse pas vraiment le choix, c'est à lui de voir ce qu'il veut vraiment.

Je me demandais quoi faire en cette après midi, lorsque Mason est soudainement venu me trouver. Sans dire le moindre mot, il m’a attrapé la main, et entrainé vers de lieux mystérieux. Apparemment il désirait que je le suive. Trop heureux qu’il veuille bien de ma compagnie, je n’ai pas posé de questions, et me suis exécuté sans rien dire. Mine de rien curieux de savoir ce qu’il compte faire de ma peau. C’est qu’il a forcément une idée derrière la tête. On va à l’extérieur. Ah il faut que je prenne mon manteau. C’est quand même long mine de rien le chemin…Surtout dans le silence. Jusqu’à ce que finalement on s’arrête aux pistes. Ainsi donc il s’agit de ski. « Déjà, je voulais que tu saches que j'allais arrêter de t'éviter. » Bien, très bien. Ceci dit j’ai pu m’en rendre compte, sinon il ne m’aurait pas entrainé jusqu’ici. « Mais t'as quand même beaucoup de choses à te faire pardonner. Alors pour commencer tu te souviens quand tu m'as qu'on reviendrait skier ? Moi oui. Tu dois toujours m'apprendre. T'es obligé si tu veux que je te pardonne un jour. » Beaucoup de choses à me faire pardonner… ça va, je lui ai juste menti toute sa vie, pas de quoi fouetter un chat. Bon d’accord… En tout cas c’est certain que je n’ai pas oublié de notre petite séance précédente de ski. Un échec. Mason s’étant cassé la gueule, et peu désirer de recommencer. Apparemment il a changé d’avis. Hm ça va, je crois que ça doit être dans mes cordes ce qu’il me demande. « Et bien alors qu’est ce qu’on attends ? Enfilons ces skis ! Il est grand temps qu’on remédie à cette situation. Tu vas voir, en fin d’après midi, le ski n’aura plus aucuns secrets pour toi » Quoi, je m’emballe un peu trop là ? Je sors les équipements de la cabane, je connais la taille de pieds de Mason, donc pas de soucis. Je lui dépose les chaussures et ski à ses pieds. Pendant que je fais de même pour moi. « Tu as réussi à dormir cette nuit ? Vous faites comment avec Ezra, tu gardes toujours ton ancien lit ? » On peut bien discuter pendant qu’on se chausse non ?

J’ai décidé de faire un pas en avant, de reparler à Myles normalement. Au final je peux pas lui en vouloir indéfiniment, et je crois même pas en avoir l’envie. Bien sûr que j’ai encore de la peine après tout ce qu’il a pu se passer, mais j’ai besoin d’être avec lui, il me manque, et je peux pas continuer à le nier pendant des semaines. Alors aujourd’hui je décide de passer un peu de temps avec lui, j’en ai besoin et je pense que lui aussi quelque part. Sans rien lui dire, je prends sa main pour qu’il me suive. J’ai pas envie de parler pour le moment. On marche en silence jusqu’aux pistes, en bas desquelles je m’arrête. Je sais pas pourquoi cette idée m’est venue en tête, mais j’ai envie de passer du temps seul avec lui et je me dis qu’ici personne viendra nous déranger. En plus ça fait plusieurs fois que j’ai envie de réessayer mais pas sans lui. Et puis il peut pas me refuser ça non ? Il a pas vraiment le choix, en tout cas je le lui laisse pas. « Et bien alors qu’est ce qu’on attends ? Enfilons ces skis ! Il est grand temps qu’on remédie à cette situation. Tu vas voir, en fin d’après midi, le ski n’aura plus aucuns secrets pour toi » J’en attends pas autant, tout ce que je veux c’est être capable de descendre une fois la piste sans tomber et sans avoir peur. « Tu me laisseras pas tomber hein ? » Non parce que la dernière fois, j’avais dévalé la piste et j’avais pas envie que ça soit le cas une nouvelle fois. Il rentre dans la cabane et revient avec deux paires de chaussures et de skis. Ce qui est bien c’est qu’on fait exactement la même taille alors c’est pas compliqué. « Tu as réussi à dormir cette nuit ? Vous faites comment avec Ezra, tu gardes toujours ton ancien lit ? » Oui la seule chose positive c’est que j’ai toujours le même lit. De toute façon je refuse que quelqu’un d’autre dorme à la place de Peyton, c’est hors de question. « Non j’ai pas trop bien dormi, Peyton me manque déjà. Et puis j’ai dormi tout seul, je crois qu’Ezra dort avec Emilien maintenant, je sais pas trop. » Non je sais pas. Je sais pas si c’était que pour un soir ou si ce sera tout le temps de cette manière. Tout ce que je sais c’est que j’aime pas dormir tout seul ici. Je m’approche un peu plus des pistes et me baissant j’attrape de la neige que je lance au visage de Myles. « T’as pas le droit de me lancer de la neige, sinon je te pardonnerai pas. » Ouais maintenant je peux lui dire tout ce que je veux en menaçant de pas lui pardonner non ?

Je suis content de l’initiative de Mason. C’est un réel pas en avant. Voilà trop de semaines dans ce jeu que nous n’avons rien fait ensemble. Mis à part s’embrouiller, se prendre la tête…Alors ça me manquait. Juste de passer un peu de temps avec lui. S’amuser pourquoi pas. Discuter tranquillement. Sans que ça ne finisse en pleurs et des paroles regrettées. Mais là, il n’y a aucunes raisons pour que ça se termine en eau de boudin. Sauf si c’est un cas désespéré au ski, et qu’il va m’en vouloir de ne pas réussir. Il a intérêt à être au top, voilà. « Tu me laisseras pas tomber hein ? » Il m’en demande trop là. Ce n’est pas possible. A un moment donné, je vais bien devoir le lâcher, sinon il ne pourra pas apprendre. On ne va pas dévaler les pistes main dans la main. Puis comment il ferait pour se stabiliser avec ses bâtons ? « Je ne serais jamais bien loin. » Cela par contre, je peux lui promettre. Je récupère ensuite le matériel nécessaire pour nous chausser. Maintenant il devrait savoir le faire sans trop de problèmes, et plutôt rapidement. J’évoque avec lui sa nuit, le départ de son partenaire, et l’arrivée du nouveau, Ezra. « Non j’ai pas trop bien dormi, Peyton me manque déjà. Et puis j’ai dormi tout seul, je crois qu’Ezra dort avec Emilien maintenant, je sais pas trop. » Ah oui, c’est vrai qu’il est avec Emilien celui là…Bah, ce n’est peut être pas plus mal de dormir seul qu’avec le jeune homme. En tout cas personnellement je préfèrerais avoir le lit pour moi tout seul, plutôt que d’avoir à pioncer avec un mec. « Tu finiras par t’y habituer. Puis de toute façon t’as Mimi » Son doudou, n’est ce pas. Oui il dort encore avec à mon plus grand regret. Ça fait bien longtemps que j’ai arrêté d’essayer de le lui enlever. Peine perdue. Puis tout à coup, Mason me lance de la neige au visage. Ah ouais, comme ça. « T’as pas le droit de me lancer de la neige, sinon je te pardonnerai pas. » Et en plus il ose invoquer cette raison. C’est petit. Très petit. Mais ça ne marchera pas, non non. « Ah ouais, tu crois ça ? Moi je ne pense pas non, je ne marche pas aux menaces… » dis je en lui écrasant une boule sur la tête. Prends ça.

Je crois que la situation aurait pas pu continuer de cette manière, je sais pas si j’aurais pu supporter encore longtemps d’être en froid avec lui. Je vais pas réussir à lui pardonner tout de suite, mais j’ai besoin de lui parler, de passer du temps avec lui. C’est difficile de s’éloigner de la personne qu’on aime le plus et je pensais pas que ça le serait autant. Il m’a manqué c’est vrai, mais maintenant j’ai décidé que c’était terminé de l’éviter constamment. Aujourd’hui j’ai décidé de passer du temps avec lui, qu’il le veuille ou non, en réalité je lui laisse pas le choix. Ça fait plusieurs semaines que j’ai envie de réessayer le ski mais j’ose pas, parce que j’ai pas assez confiance pour en faire avec quelqu’un d’autre que Myles. Alors aujourd’hui il va m’apprendre, s’il veut que je lui pardonne il a pas le choix. Mais j’ai pas envie de tomber, non vraiment pas, la dernière fois ça m’a suffi. « Je ne serais jamais bien loin. » Bon c’est déjà pas mal, je crois que je saurais m’en contenter. « D’accord mais on arrête si je tombe alors. » Oui je l’ai pas très bien vécu la dernière fois, j’aimerais autant que ça se reproduise pas. Puis il me demande si j’ai bien dormi. J’ai un peu mieux dormi que la semaine passée mais j’ai encore du mal à me faire à l’idée que Peyton est plus là, il me manque déjà. Et puis finalement je m’étais habitué à dormir avec lui et ça me fait tout bizarre de devoir dormir tout seul. « Tu finiras par t’y habituer. Puis de toute façon t’as Mimi » Oui heureusement que j’ai encore mon doudou quand même, il m’aide toujours à mieux dormir. J’en ai besoin, si je l’ai pas je fais des cauchemars. « Oui mais c’est pas pareil. » Non Mimi lui il parle pas, il me lit pas d’histoire et il se réveille pas si j’ai fait un cauchemar. « Tu viendras me lire une histoire cette semaine ? » Oui ça fait longtemps qu’il l’a pas fait, il peut bien faire ça pour moi quand même. Il me vient alors à l’idée de lui lancer de la neige au visage. Mais bon lui il a pas le droit d’en faire autant cette semaine. « Ah ouais, tu crois ça ? Moi je ne pense pas non, je ne marche pas aux menaces… » Et alors il m’écrase de la neige dessus. Oh non il a pas osé. « Tu devrais parce que j’étais très sérieux. C’est fini maintenant je te pardonnerai plus jamais. » Non je plaisante évidemment, c’est pas vrai, j’espère qu’il le sait.

« D’accord mais on arrête si je tombe alors. » Rho il continue à faire sa douillette. Parce que y a des chances quand même pour qu’il se reprenne une gamelle. Ce n’est pas une science exacte. « Qu’est ce que je t’ai dis la dernière fois ? C’est en chutant qu’on apprend. Tu ne vas pas t’arrêter à la moindre difficulté quand même ? » Pas de ça avec moi, il le sait bien. « Tout le monde passe par là. Moi le premier, je me suis pris de belles chutes au début. » Et bien oui. Alors je refuse une telle mentalité. Sinon on ne va pas aller bien loin c’est certain. Harlow avait été là pour témoigner de mes mémorables gadins alors…Et maintenant depuis les semaines, je me débrouille pas trop mal. Bref, on évoque ensuite le vide laissé par le départ de Peyton. Un candidat qui personnellement ne va pas terriblement manquer à mon aventure, mais je sais qu’à Mason si, alors je compatis. J’aurais préféré qu’il reste. Seulement il faut croire que c’était son heure. Pas de mourir hein. Juste de quitter le jeu. Il a fait son temps. « Oui mais c’est pas pareil. » Encore heureux que dormir avec son doudou ce n’est pas pareil qu’avec une réelle personne. Manquerait plus qu’il se mette à lui faire la conversation et le personnifie. « Tu viendras me lire une histoire cette semaine ? » Mason et ses histoires… Je me vois mal lui refuser. Surtout que ça fait longtemps. « D’accord, mais une seule. » N’abusons pas des bonnes choses. Enfin bonnes…Tout est relatif, pour lui peut être. Mais devenez créatif pour lui raconter des histoires après toutes ces années. Il me lance ensuite de la neige. Ah ouais, il veut se la jouer comme ça ? Pensant que ça allait rester impuni ? Quel naïf. Alors je réplique. « Tu devrais parce que j’étais très sérieux. C’est fini maintenant je te pardonnerai plus jamais. » Bien sur. Pour si peu. « Et bien je suppose que maintenant on est plus à ça près alors… » dis je avant de lui lancer une nouvelle bouge de neige. Puisqu’il ne va pas me pardonner, je peux bien lui en jeter d’autres n’est ce pas. Héhé.

J’ai envie de reskier, parce que ça m’énerve de pas savoir faire, mais j’ai quand même un peu peur de tomber. Et si je tombe je suis pas sûr que j’aurai envie de recommencer, parce que la dernière fois j’avais eu mal aux fesses pendant quelques jours quand même après. Je sais pas s’il se rend compte lui. « Qu’est ce que je t’ai dis la dernière fois ? C’est en chutant qu’on apprend. Tu ne vas pas t’arrêter à la moindre difficulté quand même ? » Non c’est vrai, il a raison, j’ai pas envie de le décevoir et puis je suis pas une poule mouillée mais quand même, j’ai un peu peur. « Non t’as raison. » je réponds en baissant la tête. Je veux pas qu’il pense que je vais m’arrêter même si ça me fait peur quand même je dois l’avouer. « Tout le monde passe par là. Moi le premier, je me suis pris de belles chutes au début. » Ah bon ? Il est tombé lui ? « Ah oui, c’est vrai ? T’es tombé toi aussi ? » J’ai un peu de mal à l’imaginer mais s’il le dit. Si lui il est tombé alors je crois que j’ai pas trop le choix quand même si je veux apprendre à skier. Et puis il m’a dit qu’il serait jamais loin non ? Alors je devrais pas avoir aussi peur de remonter sur les skis. Puis il me parle de Peyton. Il me manque je peux pas dire le contraire, c’est bizarre de plus dormir avec lui, qu’il soit plus là tous les jours. Même si bon il est parti que hier, mais n’empêche ça me fait tout bizarre. Je vais sûrement réussir à passer à autre chose, mais pour l’instant c’est difficile. Avec Peyton la notion de partenaire prenait vraiment un sens, parce qu’il était là pour moi, mais maintenant c’est plus pareil, plus du tout pareil même. Et puis plus personne ne me lira d’histoire maintenant, enfin si Myles peut toujours le faire, c’est pourquoi je lui demande. « D’accord, mais une seule. » Une seule ? Bah c’est pas beaucoup, il est un peu radin. Je m’en fiche j’ai demandé cette semaine, alors c’est une seule cette semaine. « D’accord tu viendras m’en lire une autre la semaine prochaine. » Ouais et c’est pas vraiment négociable c’est comme ça, et puis il reste plein d’histoires dans mon nouveau livre alors bon. Puis je commence à lui lancer de la neige, mais par contre je suis le seul à pouvoir le faire, oui c’est comme ça je viens de le décider. « Et bien je suppose que maintenant on est plus à ça près alors… » Je lui tire la langue tandis que je me reçois une autre boule de neige, et que je lui en envoie une à mon tour. « Bon c’est pas bientôt fini ces bêtises ? J’ai une piste à descendre je te signale. » je lui dis presque sérieux. Parce que oui c’est lui qui a commencé pas moi, évidemment.

« Non t’as raison. » Aaaaah bien. Il comprend enfin que s’il ne veut pas passer pour une poule mouillée, il va devoir s’accrocher un peu. Ou s’il veut apprendre tout court. Parce que si il doit prendre la fuite à la première chute et bien…Je ne suis pas sur qu’à cette allure là il va réussir à savoir skier dans un mois. Déjà que depuis sa dernière chute apparemment il n’est pas retourné ici… Ah oui, c’est vrai ? T’es tombé toi aussi ? » Comme si c’est si incroyable que ça. Bon c’et vrai qu’en même temps j’ai une tendance à être doué pour tout alors… Enfin je l’ai habitué à ça. Concernant le sport en tout cas. Et le reste, mais ça c’est un peu moins vrai dans la réalité. « Evidemment moi aussi. Celui qui déclare ne jamais être tombé est un menteur » On est tous passé par là. Et d’ailleurs je ne suis toujours pas à l’abri d’une nouvelle chute. On évoque ensuite le départ de Peyton. Après Carmen la semaine passée, il doit subir l’absence d’un nouveau candidat qu’il aimait bien. Du coup maintenant sans son partenaire, et avec un nouveau qui n’a d’yeux que pour Emilien, il se retrouve à dormir tout seul. Conclusion, Mason me demande de lui lire une histoire dans la semaine. C’est dans mes cordes oui. Mais n’abusons pas trop. Alors qu’une. « D’accord tu viendras m’en lire une autre la semaine prochaine. » Bon… J’hoche la tête. « Ça marche » Ah elle va être belle ma réputation. S’ensuit une bataille de boule de neige. Qu’il a commencé je rappelle, je n’y suis pour rien moi. Il me tire la langue tel un gosse. Ça fait plaisir de retrouver un peu de cette complicité perdue ces dernières semaines. « Bon c’est pas bientôt fini ces bêtises ? J’ai une piste à descendre je te signale. » Quel culot. Comme si c’est de ma faute en plus. « Et bien, alors qu’est ce que tu attends ? Avance. Hop hop, au tire fesses. » Je lui mettrais bien un coup de pied aux fesses, mais avec les chaussures de ski, vaut mieux pas.