J'sais pas quelle heure il peut être. Tôt sans doute. Ou tard, j'en sais rien, la notion du temps est quelque peu altérée ici. Tout ce que je sais c'est que je n'ai pas assez dormi. Oh non mon corps est épuisé. J'ai l'impression de m'être fait rouler dessus par une voiture. Ouais, j'ai eu un accident et il m'a tué. Pas littéralement, mais presque. Enfin presque. Non et puis c'était loin d'être désagréable. Si j'ai pas dormi c'est à cause de Myles, ou plutôt grâce à Myles. Ouais grâce. En tout cas j'ai un peu de mal à me lever ce matin. Mais d'un côté j'ai faim. Et si je ne me nourris pas j'vais pas pouvoir reprendre des forces, c'est un cercle vicieux. J'ai la tête enfouis dans l'oreiller, et j'suis sur le point d'implorer l'aide de mon partenaire mais il n'est pas là. Hein ? Pourquoi ? Pourquoi ce matin ? Bon, j'vais être dans l'obligation de me lever alors. Pas le choix. Bon finalement j'suis peut être pas de si bonne humeur que ça. Je suis sur le point de quitter le lit quand j'ai la présence d'esprit de me rendre compte que je suis nue. Ah oui, évidemment. Je ne peux pas quitter le lit sans fringues. Hum. Mes sous-vêtements ont disparus sans que je m'en rende compte. C'est toujours comme ça avec eux, jamais là quand on en a besoin. Oh tiens, une culotte. Bon début. Je l'enfile. Je me tortille et chope un truc. Un truc noir pas à moi. Je sens. Ça sent l'homme. La même odeur que mes draps. Myles. Sa chemise du prime. Cool. Ça à l'air pas trop sale. Au pire, je m'en fous. J'ai pas de soutien gorge et ça m'embête assez. Pas qu'ils soient tombant ou quoi mais bon c'est mieux quand tout est planqué. En tout cas je suis prête à descendre. Je descends même. Je me traîne jusqu'à la cuisine. Et là qu'est-ce que je sens ? Une bonne odeur alléchante de café. J'replace ma crinière correctement ou presque et quand je pénètre, tel un mirage, je découvre l'amour de ma vie. Cool. Je souris instantanément. « Bonjour mon amour... » Il faut au moins ça. Surtout pour ce qui risque de suivre. Je m'avance vers lui et pose ma tête contre son torse. Ouais, j'vais finir ma nuit là, c'est décidé. Quoi que non. Je dépose un baiser sur son pectoraux droit, à hauteur de ma bouche en gros, trop la flemme de me mettre sur la pointe des pieds. « Je te propose un deal, tu me sers un café et je te fais la cuisine. Ça marche ? » Quoi qu'il a peut être déjà mangé ? Bon, je lève ma tête trop lourde et le regarde avec mes yeux de chiens battus. J'en viendrais presque à le supplier. Presque hein. Non mais j'peux rien faire sans café. Et ce matin c'est pire. Et si on prend en considération que c'est de sa faute je présume qu'il peut me faire ça.

9h30. Je me réveille. Je n’ai pourtant pas dormi beaucoup (on se demande pourquoi avec une Everleigh dans le lit), mais je suis incapable de faire la grasse matinée. D’habitude, je sors toujours faire mon jogging quotidien mais j’estime m’être assez dépensé durant la nuit pour m’en exempter. Je regarde ma partenaire, elle dort encore. C’est dommage, je serais partant pour un round numéro…je ne sais pas combien. Non mais de toute façon le matin ici ce n’est pas conseillé. Trop de lumière et de témoins. Déjà que c’est difficile de ne pas faire de bruits… Bref, je m’extirpe du lit, enfile un boxer et un short, et descend à la cuisine. Je prépare le café et sors me griller une clope pendant ce temps. Faudrait vraiment que j’arrête cette sale habitude un jour. Mais pas maintenant. Une fois à l’extérieur de ce jeu peut être. Mais ici ce n’est pas possible. Une fois fini, je reviens dans la cuisine. Le café est prêt, bien. Je me sers une tasse, avec deux sucres. Il est bien corsé, comme je l’aime. C’est alors que ma chère et tendre décide de pointer le bout de son nez. Hm c’est ma chemise qu’elle porte là non ? Elle lui va définitivement mieux qu’à moi. Ça ne rend pas aussi sexy sur ma personne. « Bonjour mon amour... » Mon amour ? Elle veut quelque chose celle la. « Bonjour » Elle pose sa tête contre mon torse, avant de déposer un baiser sur mon pectoraux droit. C’est le gauche qui se sent jaloux. « Je te propose un deal, tu me sers un café et je te fais la cuisine. Ça marche ? » Ah c’est donc ça. Et regardez là qui me fait ses yeux de chien battu. Je peux difficilement lui refuser. Surtout que bon, ce n’est pas comme si ça me demande trop d’efforts. Ça devrait aller. Je suis même gagnant dans l’histoire. « Ça marche. Et je veux des œufs brouillés, du bacon, et des saucisses. » Oui rien que ça. Il faut bien nourrir la bête non ? C’est elle qui s’est proposée, tant pis. Je sors une tasse du placard et la remplis de café. Je lui mets un sucre, si j’ai bien retenu ses habitudes et lui tend. « Tu m’as l’air fatiguée. Tu sais, il faut dormir plus la nuit. » dis je dans un sourire. On se demande bien ce qui l’en a empêché.

Spoiler:

Quoi j'ai pas droit à des mots d'amour moi ? Aucune considération dès le matin, quel amoureux ingrats je vous jure. Bon, ça va, j'vais me contenter de son bonjour. De toute façon j'ai déjà décidé de me servir de son torse comme repose tête. C'est confortable faut pas croire. Y'a juste le creux spécialement dessiné pour ma tête, je sais c'est incroyable. Bref, en tout cas. Je lui demande un petit service de rien du tout. Un café, ce n'est pas grand chose justement que le deal inclus un petit déj' après, non mais j'suis trop bonne je sais. Je devrais arrêter de le gâter autant, il va finir par s'y habituer. « Ça marche. Et je veux des œufs brouillés, du bacon, et des saucisses. » Oh tiens lui n'est pas réfractaire aux saucisses. Ça me fait sourire parce que Mason lui semblait limite dégoûté. « Oh tout ce que tu voudras... » Quand y'en a pour un y'en a pour deux, ça ne va pas me demander trop d'efforts en plus. Ce n'est pas comme s'il voulait des crêpes ou j'sais pas quoi, là c'est rapide. Enfin presque. Mais bon là pour l'heure j'ai besoin d'un peu de courage, du café en gros mais le problème c'est que du coup il bouge. Non mais pourquoi il bouge ? Je grogne légèrement. Je le regarde faire, nickel, en plus il sait de quelle manière j'aime mon café, il est parfait y'a pas à dire. Je souris et récupère ma tasse avant de finalement me repose contre lui. Promis bientôt je le lâche. Quand j'aurais récupéré toutes mes facultés physiques, bientôt en gros. « Merci. » Bon il est un peu fort à mon goût mais au moins ça va me réveiller plus rapidement je pense. Je le remercie avec un nouveau baiser contre son torse, promis ça aussi j'vais arrêter. « Tu m’as l’air fatiguée. Tu sais, il faut dormir plus la nuit. » Oh bah tiens, oui c'est vrai qu'il faudrait dormir la nuit. Je bois une nouvelle gorgée de café. « Non non c'est juste une illusion. Je suis en pleine forme et je n'ai pas besoin de sommeil... » Un peu en fait, mais bon, on va dire que j'préfère autant ne pas dormir. D'ailleurs il n'a pas l'air si fatigué lui. J'ai terminé mon café, il faudrait peut être que je me mette aux fourneaux. Ça va déjà mieux, bon, il faut que je me bouge un peu mais c'est vrai qu'on est bien là. Bon. Je pose ma tasse et je me mets en route. Poêle à frire , oeufs, bacon et saucisses. J'allume la plaque de cuisson alors que je commence par les saucisses c'est le plus long de toute évidence. « Ne t'y habitue pas trop par contre... » Oui parce que bon, j'suis trop gentille avec lui. Je lui ai fait sa lessive, j'dis rien quand je trouve malencontreusement des fringues qui ne m'appartiennent pas dans mes affaires sales, je lui fais des massages, son petit-déjeuner, je suis vraiment trop un ange en fait. Il ne doit même pas s'en rendre compte en plus.

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« Oh tout ce que tu voudras... » Vraiment ? Je devrais peut être rajouter d’autres choses à ma liste. Non mais en tout cas c’est un bon deal. Surtout pour moi en fait. Vu que je n’ai pas grand-chose à faire, dans la mesure où j’ai déjà préparé le café. Alors mis à part lui en verser dans une tasse, et rajouter un sucre, c’est vite fait. Elle y perd au change, mais tant pis pour elle. Remarquez elle l’aurait surement préparé pour elle, alors ça ne fait pas grand différence pour un ou deux. Juste la quantité qui change. Et j’ai la dalle. Un grand gaillard comme moi, ça a besoin de ses trois repas par jour. Surtout le petit déjeuner, j’y accorde une réelle importance. Certains le zappent, pensant que ce n’est pas très grave, mais non non non. Moi il me faut mon petit déj pour bien débuter la journée. Je sers alors son café à Everleigh, mais elle revient se coller à moi. Et bien…Je vais croire qu’elle ne peut plus se passer de moi. Et un nouveau baiser sur mon torse en plus. Décidément. J’évoque son état de fatigue. On se demande bien ce qu’elle fait la nuit. « Non non c'est juste une illusion. Je suis en pleine forme et je n'ai pas besoin de sommeil... » Ah oui bien sur. « Tant mieux, je ne comptais pas te laisser dormir. » C’est comme ça, elle va devoir tirer un trait là-dessus. Une fois son café terminé, elle quitte finalement mon torse pour se mettre aux fourneaux. Bien. C’est que mon estomac a besoin d’être contenté. Je m’installe sur l’un des tabourets du comptoir. « Ne t'y habitue pas trop par contre... » Oh non pourquoi ? « Trop tard, c’est déjà fait. » Bah oui moi je suis habitué à ce qu’elle soit aux petits soins avec moi. Puis c’est normal n’est ce pas ? Donc à partir de maintenant elle va me préparer le petit déj tous les matins, non ? « Sans blagues, t’appréhendes pas la sortie ? On a prit des habitudes dans ce jeu, ça va être difficile de revenir à une vie normale. » Oui je me pose des questions comme ça. En même temps c’est difficile de ne pas y penser, avec la fin du jeu qui approche à grands pas. Il reste quoi, trois semaines grand max ? Au mieux deux, parce que même si je suis éliminé cette semaine, je resterais bien évidemment pour Mason. Mais après retour brutal à la réalité. Il me tarde de sortir, et d’un autre côté, non. Je suis assez partagé. Par exemple, je me suis habitué à la présence d’Everleigh tous les jours. Et du jour au lendemain on passera de tout à rien. Je n’irais pas jusqu’à dire qu’elle pourrait me manquer mais…presque.

Non mais qu'il ne fasse pas trop d'idées, moi quand je suis fatiguée j'ai tendance à être très câline, et puis bon j'aurais tord de me priver puisqu'on est beaucoup plus intime maintenant. Et puis c'est juste le temps que je me réveille. Enfin j'vais pas dire, on est bien là comme ça ? Enfin moi en tout cas j'suis tellement bien que si je n'avais pas un petit déjeuner à préparer je finirais bien ma nuit là. D'ailleurs il plaisante sur le fait que j'suis fatiguée, ce que je réfute en bloc. Non mais n'importe quoi. Où il a vu que j'étais fatiguée moi ? « Tant mieux, je ne comptais pas te laisser dormir. » Ah ouais ? Il compte m'empêcher de dormir ? Rien que ça ? « Et tu comptes t'y prendre comment ? » Parce que ce n'est pas certain qu'il y parvienne. Oh ça non. Parce que bon, j'suis super fatiguée alors il faudrait qu'il soit super convainquant pour m'en empêcher. Enfin dans l'immédiat j'ai un petit déjeuner à préparer et je m'y mets. Je sors le tout, je mets tout à chauffer ou presque tout en lui conseillant de ne pas s'y habituer. « Trop tard, c’est déjà fait. » Je souris, oui bah j'avais légèrement remarqué que ça lui plaisait que j'sois aux petits soins pour lui, il ne mesure pas la chance qu'il a ce petit Myles, vraiment pas. Parce que j'suis pas comme avec tout le monde non plus. Faut pas rêver. Une chance pour lui que j'sois folle de lui. « Sans blagues, t’appréhendes pas la sortie ? On a prit des habitudes dans ce jeu, ça va être difficile de revenir à une vie normale. » Tiens c'est surprenant de l'entendre parler sérieusement, c'est pas désagréable mais surprenant. Et d'ailleurs, j'crois que je grimace, pourquoi il parle de la sortie ? J'ai pas franchement envie, on est bien là, sans se poser de questions. Je casse les oeufs dans la poêle puisque les saucisses sont bientôt prêtes. « J'y pense souvent et ça me fait un peu peur. On s'habitue à tout, je me suis habituée à ne pas avoir beaucoup de place dans le lit, à trouver des fringues qui ne m'appartiennent pas dans mon panier à linge, à préparer des petits-déjeuners pantagruéliques, à serrer des garçons en manque de câlins dans mes bras... » Ça va me donner le cafard tout ça. Bon ce n'est pas tout ça mais c'est prêt. Je dresse la table et sers le repas de monsieur. « Et j'en suis arrivée à la conclusion que je devrais m'installer chez toi ! J'ai aussi pensé à l'éventualité de prendre un appart' plus grand pour ne pas se marcher dessus tout ça, enfin ça c'est toi qui voit. » Je souris, légèrement espiègle, le pire c'est que j'plaisante pas totalement quand j'dis ça, parce que j'sais pas comment j'vais faire pour dormir dans mon appartement tout vide, mon lit tout froid et vu que j'ai décidé de revenir en Irlande pour Harlow mes habitudes vont changer davantage encore. Je sors du jus d'orange du réfrigérateur et des verres du placard et prend place aux côtés de mon partenaire. « Ca ne faisait pas parti du deal mais je peux faire une infraction à mes propres règles, t'en veux ? » Je demande dans un sourire. Ouais, j'dis ça comme si c'était la demande du siècle alors que non.

« Et tu comptes t'y prendre comment ? » Oh c’est bien simple. « En te gardant occupée toutes les nuits… » Bon après je ne contrôle pas ce qu’elle fait en journée. Mais je suppose qu’elle peut se reposer un peu. Je lui pose ensuite une question sur l’extérieur. Si elle n’appréhende pas trop. Oui je peux être sérieux de temps en temps. Ça me trotte dans la tête depuis quelque temps déjà. Je pense que ça doit être un peu pareil pour tout le monde. Et en effet, j’ai raison, elle aussi y pense. « J'y pense souvent et ça me fait un peu peur. On s'habitue à tout, je me suis habituée à ne pas avoir beaucoup de place dans le lit, à trouver des fringues qui ne m'appartiennent pas dans mon panier à linge, à préparer des petits-déjeuners pantagruéliques, à serrer des garçons en manque de câlins dans mes bras... » « A profiter de mon corps.. » Quoi ? Je continue simplement sa liste. Sinon je suppose que pour le garçon en manque de câlins elle parle de Mason. Ça ne risque certainement pas d’être moi en tout cas. Surtout que je ne suis pas un garçon. De toute façon, qui à part mon frère dans ce nid, peut réclamer des câlins à tout va ? Il n’y a que lui pour ça. Bref, moi aussi je me suis habitué à tout un tas de chose. A commencer par ne plus dormir seul. Voir la tête d’Everleigh au petit matin, ce n’est pas si désagréable que ça. En attendant, elle a finit de préparer le petit déj, et dresse la table. Hm je m’en lèche déjà les babines. « Et j'en suis arrivée à la conclusion que je devrais m'installer chez toi ! J'ai aussi pensé à l'éventualité de prendre un appart' plus grand pour ne pas se marcher dessus tout ça, enfin ça c'est toi qui voit. Ah bah bien sur, c’est d’une évidence même. Pourquoi n’y ais je pas pensé plus tôt ? D’un autre côté est ce que ça me dérangerait tant que ça ? Je suis sur qu’on pourrait s’arranger. Elle s’occupe de Mason, et moi je ne suis jamais là et fait ce que je veux, a moi ma liberté, non ? « Hm ça me paraît être une solution raisonnable. Comme ça tu pourras me préparer le petit dej tous les matins, laver mon linge, faire le ménage, t’occuper de Mason, payer les factures… Et donc t’emménages quand ? » Que je lui demande dans un sourire. Par contre elle a un gosse de 4 ans…Hm je suppose qu’on pourra le foutre dans un coin ça prend pas trop de place…Au pire ça devrait être assez facile de le perdre dans un centre commercial. Everleigh sort alors du frigo du jus d’orange et vient s’installer à côté de moi. « Ca ne faisait pas parti du deal mais je peux faire une infraction à mes propres règles, t'en veux ? » Dites donc elle fait encore plus que ce que le marché imposait. « Après tout ces efforts pour aller récupérer la bouteille ? Je ne peux pas refuser. Alors je veux bien merci. » Je commence alors à manger. D’abord les œufs. « T’es trop bonne avec moi. Qu’ais je fais pour mériter tout ça ? » Et la je suis un peu plus sérieux. Bonne question n’est ce pas ? Ce n’est pas comme si de mon côté, j’étais aux petits soins pour elle. Mais bon je ne vais certainement pas m’en plaindre.

« En te gardant occupée toutes les nuits… » C'est sûre qu'au moins c'est clair mais bon ça va il ne reste pas tant de nuit que ça malheureusement et rien ne m'empêche de dormir la journée même si c'est pas dans mes habitudes mais bon cas de force majeur oblige. Et puis il devient soudainement sérieux ce qui est rare mais d'un côté j'aime bien cette façon dont on a de ne pas vraiment de prendre au sérieux justement. J'avoue que j'y ai pas mal réfléchis à ça et je lui dresse même une petite liste. « A profiter de mon corps.. » Je ris oui c'est vrai que ça aussi ça m'avait effleuré l'esprit. « C'est sans doute de qu'il me manquera le plus ça ... » Oh bah oui c'est certain pouvoir disposer du corps d'un homme comme bon vous semble c'est franchement rare surtout quand cet homme n'est pas votre mari et qu'il n'a donc pas tous les inconvénients. D'ailleurs je lui demanderais bien où il vit pour qu'on puisse remettre le couvert lorsque l'envie nous prendra mais je me rends compte que la meilleure solution c'est que je m'installe chez lui parce que ça a tendance à nous prendre souvent. « Hm ça me paraît être une solution raisonnable. Comme ça tu pourras me préparer le petit dej tous les matins, laver mon linge, faire le ménage, t’occuper de Mason, payer les factures… Et donc t’emménages quand ? » Oh va tiens c'est une femme de ménage qu'il veut ou bien ? « Non mais tu rêves, épouse moi d'abord et après on verra. Je te proposais juste un partenariat a l'extérieur tu vois on vit ensemble avec Mason évidemment et mon fils parce que je ne vais pas le laisser a New York. Sauf qu'on fait nos vies on voit qui on veut on n'est pas obligé de se coltiner les amis de l'autre parce que clairement c'est chiant tout ça même si bondes amis je n'en aurais plus, je fais le ménage, toi aussi je veux bien faire ma bouffe avec Mason et je paye ma part mais on dort ensemble parce que c'est plus pratique et que ce serait con de partager le même appartement et ne pas pouvoir dormir parce que tu n'es pas la tu vois et parce qu'on s'aime trop aussi pas question qu'on soit séparé mais pas question qu'on soit toujours collé parce que c'est pas vraiment notre truc et tout le monde y gagne même Mason. » il n'y a aucune faille dans mon histoire c'est tellement bien ficelle qu'il ne pourra y voir que des avantages. Et c'est carrément la promesse d'une vie meilleure, le partage des frais c'est carrément le bon plan je trouve. Pendant que j'ai évoqué les possibilités d'une vie ensemble parce que ce serait le rêve et bien j'ai servis le petit déjeuner j'ai également pris du jus d'orange parce que bon moi j'en bois toujours le matin. « Après tout ces efforts pour aller récupérer la bouteille ? Je ne peux pas refuser. Alors je veux bien merci. » C'est vrai que c'est super contraignant alors il ne peut qu'accepter en tout cas je nous sers et commence a manger moi aussi. Je picore dans le bacon. « T’es trop bonne avec moi. Qu’ais je fais pour mériter tout ça ? » Je m'arrête de manger parce qu'il est un peu trop sérieux a mon goût. « Je suis contente que tu t'en rendes compte. Parce que je t'aime ? » Je fais la grimace non j'imagine qu'il faudrait que je sois sérieuse moi aussi. Quoi que peut être que c'est le cas allez savoir. « Parce que j'en sais rien parce que tu me fais du bien a ta façon alors j'ai envie de t'en faire à mon tour, je ne me suis pas posée la question. J'agis comme ça parce que je me vois mal agir autrement avec toi. » Il m'en pose des question lui aussi. Il ne va pas s'en plaindre quand même ?

« C'est sans doute ce qu'il me manquera le plus ça ... » Oh bah je n’en doute pas. Une fois qu’on a testé la marchandise on ne peut plus s’en passer. C’est bien pour ça qu’elle en redemande à chaque fois. Je suis addictif, j’y peux rien. « Je me doute bien » Bah oui c’est évident voyons. D’un autre côté c’est quelque peu offensant. Y a que mon corps qui lui manquera, tsss. On parle ensuite de la possibilité d’emménager ensemble. Ou plutôt que la brune vienne squatter chez moi. Elle pourra tout faire à la maison, c’est bien non ? Non mais tu rêves, épouse moi d'abord et après on verra L’épouser ? Bon c’est vrai que je lui ai promis de faire ma demande… Mais je crois que ça attendra encore un peu. Beaucoup. Très longtemps. « Bientôt, bientôt » Ou jamais. Elle évoque ensuite le partenariat qu’elle me proposait. A savoir qu’on vive ensemble, mais de manière plus ou moins séparé. Chacun fait sa vie de son côté, on n’est pas obligé de se coltiner les amis des autres. On peut voir qui on veut. Elle fera sa part du ménage, bon la bouffe je m’en fou, parce que j’ai déjà Mason pour ça, on divisera le loyer en deux… Par contre on devra dormir ensemble. M’enfin à ça je n’y vois pas d’inconvénients. Le seul problème c’est le gosse de 4 ans que je serais obligé de me coltiner. Mais ça reste un bon deal quand même. Qui serait un peu plus crédible si elle n’avait pas rajouté la partie « on s’aime trop donc pas question d’être séparé ». « Tu vends du rêve tu sais. C’est comme ça que je vois ma relation parfaite, à peu de choses près » Le pire c’est que c’est vrai. Je suis contre l’idée de me mettre en couple, mais dans le sens couple conventionnel. Qui se jure amour, fidélité, et tout le tralalala. Dans mon casting j’ai bien dis que la fille idéale, serait celle qui accepte les relations ouvertes…Dans le genre on peut aller voir ailleurs. Pas de jalousie, rien. Peut être qu’Everleigh est la femme de ma vie en fait. Bon par contre dans mon tableau, il n’y a pas d’enfants en bas âge. « Ethan pourra se faire un pote en plus. Je suis sur qu’il s’entendrait à merveille avec Mason » Vrai. Mason s’entend toujours très bien avec les gosses, on se demande pourquoi hm. Bon évidemment tout ceci n’est que pure connerie. On ne projette pas réellement d’emménager ensemble. D’autant que je suppose que si elle va quitter New York, c’est pour s’installer à Dublin, là où vit sa fille. Enfin elle ne me l’a pas dis officiellement, mais j’imagine que c’est ce qu’elle va faire. Ça me semble le plus logique. Je doute qu’elle décide de rester aux Etats Unis, après avoir ainsi retrouvé sa fille. Harlow se sentirait une nouvelle fois abandonnée. Pendant ce temps, je mange avec appétit mon petit dej’. Puis je demande à Evie ce que j’ai fait pour mériter tant d’attentions. « Je suis contente que tu t'en rendes compte. Parce que je t'aime ? » Pourquoi une telle réponse ne m’étonne pas ? « Parce que j'en sais rien parce que tu me fais du bien a ta façon alors j'ai envie de t'en faire à mon tour, je ne me suis pas posée la question. J'agis comme ça parce que je me vois mal agir autrement avec toi. » Je lui fais du bien à ma façon ? Hm je ne sais pas, mais je vais me contenter de cette réponse sans poser de questions supplémentaires. « Je pensais que t’allais dire que c’est parce que je suis merveilleux et que je mérite toutes ces attentions, mais d’accord, ça me va » dis je dans un sourire.

Cela va de soit que ce que j'aime le plus chez Myles c'est son corps de rêve et la façon dont il l'utilise. Je ne vois pas ce que je pourrais apprécier d'autre, il est tellement détestable. C'est sans doute pour cette raison que je souhaite qu'il m'épouse depuis tout ce temps. J'suis maso moi en fait. J'ai envie de me marier avec un mec que je déteste. Enfin j'ai envie de me marier, c'est un bien grand mot. J'veux qu'il me fasse sa demande et qu'il m'offre une merveilleuse bague, le reste on verra plus tard. D'ailleurs je lui dis que je deviendrais une petite femme d'intérieur lorsqu'il m'épousera avant il pourra se brosser. « Bientôt, bientôt » Ouais ouais, j'y crois plus moi à son baratin et le regard que je lui prouve tend à le trouver. Je lui soumet mon idée, ma façon de voir notre partenariat, parce qu'il ne s'agirait pas d'autre chose. On est pas du genre à se mettre en couple de toute façon. Enfin moi peut être que si finalement, ça dépend de la personne, j'en sais rien, je n'y ai pas vraiment réfléchis, lui par contre ne l'est pas, et ça fait longtemps que j'ai compris ça. « Tu vends du rêve tu sais. C’est comme ça que je vois ma relation parfaite, à peu de choses près » Je vends du rêve. Oh bah vous voyez. Du coup je souris fièrement. « Depuis le temps que je te dis qu'on est fait l'un pour l'autre et que je suis la femme de ta vie. Tu ne veux pas me croire. » Peut être bien que je lui suis finalement, et ce n'est pas forcément une plaisanterie pour le coup. Non mais sérieux. Bref, de toute façon tout ça c'est pas franchement sérieux, parce qu'il ne vit pas à Dublin et quitte à vivre en Irlande je préfère autant retourner la-bas. D'autant que je n'ai jamais considéré l'Irlande du Nord comme Irlande à part entière, la domination britannique ça me plait pas moi. « Ethan pourra se faire un pote en plus. Je suis sur qu’il s’entendrait à merveille avec Mason » Ouais, franchement j'en suis persuadé. En même temps ils sont adorables tous les deux et deux mecs, ils pourraient se faire des câlins mutuellement mon fils en raffole aussi. Sauf que. « C'est marrant j'aurais pensé qu'il aurait été la verrue de ce tableau idyllique. » Il est pas franchement enfant le Myles, encore moins quand ce n'est pas sa chair qui plus est. Enfin ça va, il est plutôt discret mon petit bonhomme. Il fait juste du karaté. Enfin toujours est-il qu'il mange et qu'il a l'air d'apprécier, soit ça, soit il meurt de faim et l'aurait avalé quoi qu'il arrive et franchement je ne me risque pas à le lui demander. J'vais faire comme s'il se régalait. En plus le sujet devient un peu plus sérieux et j'suis pas vraiment à l'aise avec tout ça bizarrement. J'sais pas pourquoi moi, c'est comme ça et puis c'est tout. « Je pensais que t’allais dire que c’est parce que je suis merveilleux et que je mérite toutes ces attentions, mais d’accord, ça me va » Jamais content. Non mais je vous jure. C'est bien un mec ça. « Heureusement que ça te va, manquerait plus que tu contestes en plus. Je te signale que je te fais toutes ces attentions sans rien attendre en retour. Tu devrais te rendre compte de la chance que tu as de m'avoir plus souvent. » Enfin en théorie il vient de le faire puisque je suis trop bonne avec lui mais bon j'aime bien râler. Alors je le fais. Toujours avec le sourire en plus.

Everleigh n’a pas l’air de croire que je vais lui faire ma demande en mariage. Bonjour la confiance…Quand je fais une promesse, je la tiens toujours voyons. Alors elle l’aura c’est évident. Au moment où elle s’y attendra le moins. Bref, plus sérieusement, enfin non pas tellement, elle me propose un partenariat des plus alléchants. Qu’elle s’installe chez moi. Qu’on se partage le lit. En plus des frais et tout le reste. Le bon plan. « Depuis le temps que je te dis qu'on est fait l'un pour l'autre et que je suis la femme de ta vie. Tu ne veux pas me croire. » C’est vrai qu’elle me le répète assez souvent. « Je sais, je ne remettrais plus jamais ta parole en doute maintenant » Oui c’est bon, j’ai finalement pris conscience qu’elle avait raison. Elle est la femme de ma vie, ça me parait l’évidence même à présent. Comment n’ai-je pas pu m’en rendre compte plus tôt ? Alors que c’était sous mes yeux depuis tout ce temps. J’évoque ensuite son fils, et le fait qu’il s’entendra très bien avec Mason. C’est évident. Double misère. « C'est marrant j'aurais pensé qu'il aurait été la verrue de ce tableau idyllique. » J’ai rien contre les gosses moi voyons. A part qu’ils sont bruyants, casse pieds, pleurnichards, toujours fourrés dans vos pattes, nécessitent beaucoup trop d’attentions… Mais sinon, je les adore hein. Seulement de loin, très très loin. « Voyons, pourquoi aurais tu pensé une chose pareille ? J’adore les enfants. » Bien sur, bien sur, qu’elle n’en doute pas une seule seconde. Non mais en vrai, certains sont surement mignons, Ethan l’est probablement. Quoi que, s’il est aussi chieur que sa demie sœur… « Puis bon, au pire y a toujours moyen de le perdre dans un endroit bondé… » Donc bon si il m’emmerde trop, y a toujours une solution. Je pense à tout moi. Je mange, c’est bon évidemment, mais vaut mieux éviter de le dire à Everleigh. Puis de toute façon, ce sont juste des œufs et du bacon, heureusement que c’est bon. Faut vraiment être nul pour louper ça. « Heureusement que ça te va, manquerait plus que tu contestes en plus. Je te signale que je te fais toutes ces attentions sans rien attendre en retour. Tu devrais te rendre compte de la chance que tu as de m'avoir plus souvent. » Mais justement ne lui ais je pas fais remarqué ? Faut toujours qu’elle râle celle là. « Mais je le sais bien. C’est pour ça que j’en profite tant que ça dure. » Bientôt je n’aurais plus le droit à toutes ces attentions. Je retrouverais ma vie merdique, elle la sienne. Et qui sera là pour m’accorder autant de petites attentions ? Personne, c’est terrible. Ah mais si suis-je bête, puisqu’on va emménager ensemble.