Un hopital abandonné, un bruit de tronçonneuse au loin et vous voici invité à la soirée la plus terrifiante du siècle. Des victimes, beaucoup de victimes. Du sang, beaucoup de sang. Et des cocktails, des petites brochette de viandes confectionné par un certain Monsieur Lecter un chef réputé dans la région. L'ambiance est à la fête, vous êtes tous entrain de vous amusé dans ce décor plus vrai que nature. Des cadavres jonchent le sol. Et si c'était vrai ? Et si ce sang, ce bruit de fond était annonciatrice d'un cataclysme sanguinolant ? Attendez vous à voir débarquer Leatherface à tout moment. En attendant amusez-vous, mangez, dansez, buvez. Une musique entrainante, des guitares saturées et des voix haut perché. La soirée de l'année vous avez oubliez ?

Tenue ultra courte et moulante exigée, vous êtes des victimes en puissance, pensez-y...

Il va de soit que Sandro pourra quitter ses toilettes pour participer au massacre, quant à Sun-Hi elle pourra troquer sa tenue de secrétaire pour celle d'une victime potentielle...

Il n'en restera qu'un, Cupidon vous souhaite d'être ce dernier...

Une soirée avec pour thème l’effrayant et les films d’horreur ? Beurk. Jaileen avait horreur de ça et ne voulait pas du tout mettre les pieds là-bas, mais elle se sentait bien obligé d’aller y faire un tour pour honorer ses petits candidats de sa présence. Elle n’avait pas envie de s’habiller correctement, ni même de se coiffer. De toute façon, son destin semblait tout tracé pour ce soir. Elle allait finir morte en moins de deux minutes parce qu’elle était juste trop nulle et puis c’était tout. La blondinette prenait tout de même le temps d’enfiler une tenue dans laquelle elle se sentirait à l’aise pour pouvoir courir. Si elle était certaine de ne pas être la survivante, elle voulait tout de même pouvoir s’enfuir à toute jambe lorsque le monstre ferait son apparition tant attendu. L’anglaise enfilait un short en jean plutôt court, un débardeur qui laissait entrevoir son adorable petit ventre, par moment, et une paire de basket à la mode. Elle se brossait simplement les cheveux pour venir les attacher en un chignon grossier sur le dessus de sa tête. Elle ne prenait pas le temps de se maquiller et partait comme ça en direction de la soirée. L’hôpital abandonné. La jeune femme avait toujours essayé de fuir cet endroit. Elle était morte de peur et ne cessait de se retourner dès qu’elle entendait un bruit. En arrivant, elle remarquait Zola toute seule près du buffet, mais elle ne pouvait pas faire un pas de plus. Restant sur le pas de la porte, elle observait sa camarade.

Ah non mais vraiment, c'est une blague ? Oui, je le crois. Je pense que c'est une blague, et de très mauvais goût en réalité, une blague qui ne me fait pas rire du tout. Ainsi donc, la nouvelle soirée, celle de ce mercredi, c'est une soirée sur le thème d'un film d'horreur ? Dans l’hôpital abandonné en plus, non c'est vraiment une idée géniale. GENIALE. Je parie que la personne qui s'occupe des soirées est la même que celle qui s'est occupée de la décoration de ma chambre : un incapable. Mais pour autant, je suis une bonne joueuse alors je vais y aller à leur soirée dégoûtante et flippante. Je vais y aller et je me plie même au code vestimentaire : mini-robe, bottines à talons, ondulations exagérées... Je pense que je suis parfaite dans le rôle de la fille qu'on tue même si pour sûr, je ne suis pas pom pom girl. Je pense même être la première qu'on va tuer, c'est mon rôle, je le garde. Prête, je me rends donc à l’hôpital abandonné et quand je vois Nova qui... Mais pourquoi elle est habillée en diable elle ? J'ai pas compris c'est ça ? Bref. Étant donné que je n'ai pas tellement envie de rester seule, je me dirige directement vers Zola et je lui accroche le bras. « C'est hideux cette décoration... Tu veux bien que je reste avec toi ? Y'a des trucs à boire ? Pourquoi t'es en diablesse ? » Oui, quand j'ai peur, je parle. Je parle tout le temps en fait.

Bon y'a pas à dire moi j'adore le thème de la soirée. J'suis friande de ce genre de films, la musique qui est censée y passer aussi. J'crois que j'aurais un peu l'impression d'être revenue quelques mois, non bon années en arrière. J'ai une tenue banale en soit, mais avec des tâches, la sexy auto-stoppeuse badass qui vient de sauver son mec d'une mort certaine. Ouais, non mais un mélange entre Lara Croft et Jessica Biel dans le remake de Massacre à la Tronçonneuse. Ouais vous savez celle qui survit à la fin malgré tout. Celle qui... Enfin moi c'est certain, j'ai pas envie de crever, je me battrais jusqu'à mort s'en suivre. Enfin non justement je me battrais jusqu'à ce que le mec crève. J'suis une petite rusée moi, j'vais le niquer avec sa face de cuir putride et dégueulasse. J'ai la niaque, j'vais tous les défoncer. Et d'un côté j'espère qu'ils n'ont pas engagé quelqu'un pour nous faire flipper parce qu'il risque de s'en manger une. Bon j'arrive à la soirée. La soirée un peu morte quand même. Haha, c'est drôle je sais. Y'a trois clampins visiblement morte de trouille. « Il se passe quoi ? Ils sont tous morts déjà ou ?   » Moi j'suis carrément détendue, mais bon j'suis une grosse folle c'est bien connu et puis peut être que je ne ferais pas la fière si j'entendais réellement quelque chose ou si je voyais un mec débarquer avec une tronçonneuse, en tout cas cet hôpital c'est plus de la poudre aux yeux à mon avis.

Odessa faisait son entrée. Monroe ne tardait pas non plus. Alors que la rouquine s’approchait de Zola, l’autre blondinette de l’aventure et candidate déjà présente à la soirée, la brunette trouvait drôle de faire une blague pas franchement marrante. « Il se passe quoi ? Ils sont tous morts déjà ou ?   » La petite anglaise poussait un soupir d’exaspération. Elle aimerait bien qu’il y ait un petit peu plus de monde ainsi elle se sentirait un petit peu plus en sécurité et aurait enfin le courage, peut-être, de franchir le pas de la porte. Prenant tout de même son courage à deux mains, voilà qu’elle prenait la parole.  « Peut-être que ce sont tous des trouillards et qu’ils ont tout simplement peur du thème e la soirée. » Un petit peu comme elle quoi, sauf qu’elle beh elle faisait un effort quoi. Finalement, pour donner un petit peu de poids à sa phrase, elle faisait un pas en avant, mais juste un seul. Il ne fallait pas aller trop vite non plus.

C'est étonnant, mais les ambiances qui font peur, elle aime ça Ismène. Alors certes elle a eut peur la première fois qu'elle a vraiment visité les lieux, mais maintenant, ça va mieux. Elle ne dit pas qu'elle resterait là toute la journée comme elle peut le faire dans le hagar par exemple, mais passer la soirée là, ça ne la dérange pas. D'autant plus que dans sa tête, ça lui faisait une petite soirée pour son anniversaire. Et oui, aujourd'hui, comme Cosmas, mais elle préfère le mettre en avant lui qu'elle. N'empêche vous ne pouvez pas savoir comme Ismène est heureuse. Une sorte de soirée-film d'horreur pour son anniversaire, le pied. C'est alors avec plaisir qu'elle se rend vers ce lugubre hôpital. Elle ne sait pas porter autre chose que des robes et relativement longue. En tout cas le court, elle ne supporte pas trop ça. C'est pas qu'elle trouve ça vulgaire – ça va bien sur certaine fille, mais pas elle en fait. Du coup elle se fait un peu violence en mettant une robe un peu plus courte que la moyenne des siennes, mais pas très sexy non plus. Avec pleins de fleurs. Elle jouera accessoirement la jeune fille un peu ringarde du film d'horreur, ce n'est pas très grave... Tout de même arrivée sur les lieux, elle laisse échapper un rire de sa bouche. C'est qu'ils ont mit le paquet avec tout ces morts jonchant le sol. Elle peut s'allonger elle aussi, elle fait très bien la morte... Bon ce n'est pas très drôle, vis à vis d'elle, de son métier, de ses patrons... Elle zigzag entre les trucs, les machins. Elle arrive derrière celles qui semblent être Zola et Odessa, en tout cas elle l'imagine et l'espère. Elle passe chacune de ses mains dans le dos de ses camarades. « Bouuuuh » Qu'elle chuchote de telle manière, qu'elle espère leur faire peur, mais pas trop longtemps. Elle surgit devant elle. « C'est moi ! » Elle a un large sourire. Oh, tout cette ambiance, ça passe avec elle !