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 Shout it from the roof tops, write it on the sky line ~ 18/06 | 19h40

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Sully

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MessageSujet: Shout it from the roof tops, write it on the sky line ~ 18/06 | 19h40   Shout it from the roof tops, write it on the sky line ~ 18/06 | 19h40 EmptyLun 17 Juin 2013 - 4:41

W/valeri
— mardi, dix-neuf heures quarante —

Rien de tout ce qui constituait cet improbable endroit ne parvenait à l'amuser. Sully savait pourtant se dérider de temps à autres, mais il est vrai qu'il n'était jamais parvenu à trouver un quelconque intérêt à un lieu comme celui-ci, qu'en soit il ne savait absolument pas ce qui avait bien le pousser à y retourner, lui qui s'y était déjà rendu par deux fois et qui, par deux fois, n'y avait pas franchement vécu une plaisante expérience. Il n'était pourtant pas nécessairement plus difficile qu'un autre – ou si peu – mais disons qu'il ne parvenait décidément pas à s'habituer à l'excentricité des lieux et à ce parcours du combattant faussement édulcoré. Alors oui, il avait beau chercher, il ne voyait pas ce qui avait pu l'inciter à repasser par ici, sachant qu'il n'y aurait pas plus de chances qu'il en sorte rapidement que la dernière fois, vu qu'il n'était décidément pas fait pour tout ce qui nécessitait de combiner adresse physique et adresse mentale, pour ce genre de casses-têtes géants, pour tout ce qui aurait vite fait de le rendre chèvre en soit. Ainsi, tandis qu'il tâcha tant bien que mal de survivre à l'épreuve des tapis roulants, il en vint tout doucement à se dire que l'idéal serait encore qu'il ne reste pas seul trop longtemps, parce qu'au moins, l'autre fois, la compagnie de Zola était parvenue à lui faire oublier qu'il était prisonnier de cet enfer qu'on leur présentait pourtant comme un endroit ludique et où il fait bon de se rendre. En effet, il partait du principe que ce genre de mésaventures étaient plus faciles à affronter lorsqu'on les vivaient à deux, et c'est donc avec un certain contentement qu'il accueillit le fait d'apercevoir une silhouette, à quelques mètres devant lui, au niveau de la piscine à boules. Désirant ne pas manquer cette chance de s'entourer de l'un de ses camarades, il accéléra le pas et ne tarda pas à constater qu'il s'agissait en fait de Valeri. Déjà, il était pour le moins étonné de le trouver ici, mais sans doute son camarade le serait tout autant, vu qu'il le prenait, rappelons-le, pour un plouc légèrement coincé. Mais ils étaient là tous deux, et bien que cette compagnie ne soit pas nécessairement la meilleure qu'il aurait pu avoir, c'était définitivement mieux que rien. « Qui aurait cru qu'on se retrouverait ici, tous les deux, hm ? » qu'il lui souffla alors, partiellement amusé, car préférant assurément en rire, pour le coup. Disons qu'il essayait de voir le bon coté des choses : ici, ils pourraient apprendre à se connaître davantage. « Dis-moi, quitte à avoir dix ans d'âge mental, ça te dirait un 'action ou vérité' ? » qu'il lui proposa finalement, se fichant pas mal que ce ne soit peut être plus tellement de leur âge, car estimant qu'il leur faudrait de toute façon s'occuper, et qu'en plus, ici il y aurait manifestement de quoi rendre la partie assez dynamique. « On risque d'y passer la nuit, alors autant se trouver une occupation. » Mais si Valeri n'y tenait pas, Sully n’insisterait évidemment pas. L'idée était de faire respectivement des efforts, mais si le parti adverse n'était plus disposé à en faire, il va de soi qu'il ne s'embêterait pas à faire tout le boulot, hm.
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MessageSujet: Re: Shout it from the roof tops, write it on the sky line ~ 18/06 | 19h40   Shout it from the roof tops, write it on the sky line ~ 18/06 | 19h40 EmptyLun 17 Juin 2013 - 11:49

Que foutait-il là. C'était bien la question qu'il était entrain de se poser. Que foutait-il là. Franchement, il aurait sûrement mieux fait d'aller s'aventurer ailleurs que là... Vraiment. Il se maudissait d'avoir eu la curiosité de vouloir s'aventurer de ce coin-là. Il ne savait même pas où tout ça allait le mener. Si ça se trouve, il allait rester coincer, ici, jusqu'à l'éternité. Quelqu'un le retrouverait mort, sans vie, inerte sur ce sol coloré. Mais il était encore bien loin d'avoir de telle pensée. Oh ça non. Il avait malgré l'espoir qu'il allait bientôt pouvoir se casser de là, que tôt ou tard, il trouverait une issue. Mais finalement, il préféra faire une pause dans sa quête à la sortie. Oui. Il faut dire que ça fatiguait de marcher, de réfléchir à quel chemin prendre, etc. Heureusement qu'il avait une bouteille de bière avec lui. Depuis quelques jours, elle ne la quittait plus, celle-là. A croire qu'il s'était greffée la bouteille à la main gauche. Il s'assit donc à un endroit, afin de reprendre un peu d'efforts. Son soupir venait, de temps en temps, lui faire la conversation, jusqu'à ce qu'une voix s'élève dans l'endroit où il se trouvait. Son regard se tournait et... il tomba nez à nez sur Sully. Il aurait certainement préféré croiser un autre candidat, sur son chemin. Il faut dire que ce n'était pas le grand amour entre les deux hommes. Valeri tentait malgré tout de faire des efforts. Quelques efforts qui se paraissaient être vains. Des efforts vains. Il haussa les épaules lorsque l'américain lui posa -indirectement une question. Il porta à ses lèvres le goulot de sa bouteille et en but une gorgée. « Personne, je suppose. Tout du moins, ni toi, ni moi. » lui répondit-il alors. Oui. Parce que personne n'aurait pu croire qu'ils se retrouveraient, ici. Personne. Ou tout du moins, ni Sully, ni Valeri. A croire que c'était un vil coup du destin. Valeri s'en serait bien passé de ce coup-ci. Ce dernier sourcilla doucement lorsque son interlocuteur lui proposa un jeu. Enfin 'un action ou vérité'. Il avait dû mal à imaginer l'américain friand de ce genre d'amusements. Il devait préférer jouer aux Trivial Pursuit, Scrabble et autres jeux d'intellectuel, lui. Il se passa bien entendu de faire un commentaire sur ce que Sully avait bien pu ajouter. Il parlait d' « avoir dix ans d'âge mental. ». Valeri était ravi de l'apprendre, ou plutôt cela le laissait indifférent. Oui. Voilà. Indifférence. C'était plus la proposition de ce jeu qui surprenait le biélorusse, voyez-vous. Mais apparemment, il risquerait d'y passer la nuit, alors il leur fallait une occupation. Dans ce cas-là, en effet. Il hocha alors la tête comme pour marquer son approbation. Il comprendra alors qu'il acceptait cet 'action ou vérité'. « Vérité ! » lança-t-il alors, posant une nouvelle fois ses lèvres sur le bord du goulot de la bouteille. Quitte à jouer, autant le lancer vite. Ainsi, Valeri décida de prendre les choses en main, plus ou moins bien. Vérité. Il ne savait pas vraiment si c'était une bonne idée d'avoir lancé ça, sans réfléchir. De toute façon, maintenant, il était bien trop tard pour faire marche-arrière.
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MessageSujet: Re: Shout it from the roof tops, write it on the sky line ~ 18/06 | 19h40   Shout it from the roof tops, write it on the sky line ~ 18/06 | 19h40 EmptyLun 17 Juin 2013 - 20:49

Très franchement, s'il y avait bien quelqu'un que Sully n'aurait jamais pensé trouver dans un tel endroit, c'était Valeri. Car a priori, ça n'était pas tellement le genre à aimer les piscines à boules et les labyrinthes de miroirs. A moins, bien sûr, qu'il ait fort bien caché son jeu et qu'il soit en fait un grand amateur de ce genre de choses, qu'il se rende même régulièrement au palais du rire, pour s'y amuser comme un petit fou. Sauf que non, définitivement, Sully ne parvenait pas à l'imaginer se rendre ici autrement que par hasard, ou par dépit, un peu comme lui en soit. Car il fallait bien avouer qu'ils n'étaient tous deux pas tellement les candidats les plus 'rigolos' du nid, et qu'ainsi on ne s'attendrait pas nécessairement à les trouver dans un endroit comme celui-ci, tout de même plus attrayant pour les personnes qui avaient certaines prédispositions à l'amusement. Alors oui, si Sully n'avait aucune idée de ce qui avait pu l'inciter à revenir ici, il était d'autant plus curieux de savoir ce que Valeri, lui, fichait dans un tel endroit. Mais c'était une compagnie comme une autre, et bien qu'il puisse naturellement y avoir mieux, il pouvait aussi certainement y avoir pire, ainsi donc, Sully avait tendance à grandement se satisfaire de la venue de son camarade, lui qui préférait véritablement ne pas rester tout seul dans cet improbable endroit. Alors il s'approcha de son camarade, préférant décidément continuer ce parcours du combattant avec lui, des fois qu'il soit plus doué qu'il ne l'était et qu'il les sorte de là avant la nuit. On pouvait toujours l'espérer, en tout cas. Car même si leurs rapports n'étaient toujours pas nécessairement au beau fixe, ça n'était pas la guerre non plus, loin de là, alors il n'y avait pas de raison pour que ce moment tourne à la catastrophe, du moins, pas du coté de Sully, qui était de toute façon bien trop obnubilé par l'idée de sortir pour chercher des noises à qui que ce soit - ce qui n'était pas son genre, à vrai dire. Valeri semblait alors tout aussi étonné que lui, ce qui n'était guère surprenant pour le coup, car ils étaient encore les mieux placés pour constater que la situation était quand même pour le moins farfelue, et qu'ainsi cette association était d'autant plus improbable. A noter en tout cas que Valeri avait été plus malin que Sully, vu qu'il avait pris à boire, lui. « Le destin a manifestement le sens de l'humour » qu'il notifia, s'amusant décidément de cette coïncidence, parce qu'autant il n'était pas plus étonnant que ça qu'il soit tombé sur Valeri, autant le lieu, lui, avait véritablement de quoi surprendre. C'aurait été Lena, ça ne l'aurait pas surpris, mais là c'était bel et bien Valeri. Sully se permit en tout cas de suggérer une partie de 'action ou vérité', qui n'était peut être plus tellement de leur âge mais qui les occuperait assurément un petit moment. Valeri accepta alors semble-t-il de jouer, et choisit directement 'vérité', ce qui permit de commencer sans tarder.  « Quelle est la chose la plus illégale que tu ais faite ? » qu'il énonça alors, essayant de s'éloigner des questions clichées qui pouvaient revenir souvent. Parce que lui, avec sa sœur, il avait souvent joué à ce jeu. Bien sûr, Valeri pourrait lui mentir, mais il osait espérer qu'il jouerait véritablement le jeu, d'autant plus qu'il avait des questions moins évidentes que celle-ci déjà en tête. « Quant à moi, ce sera vérité aussi. » Parce que dans l'immédiat, il n'avait pas nécessairement envie de donner de vilaines idées à Valeri, vu qu'ils étaient quand même dans un endroit tout à fait farfelu. S'il pouvait éviter d'avoir à faire le pitre pour le moment, ce serait bien disons.
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MessageSujet: Re: Shout it from the roof tops, write it on the sky line ~ 18/06 | 19h40   Shout it from the roof tops, write it on the sky line ~ 18/06 | 19h40 EmptyLun 17 Juin 2013 - 23:28

Il n'avait rien à faire là, il ne savait même plus pourquoi il était venu ici. Il avait dû se perdre, il n'y avait pas d'autres explications à ça. Il s'était perdu, son âme avait décidé d'errer dans un nouvel endroit qui était inconnu aux yeux du biélorusse. Jamais, il n'avait mis les pieds ici, et jamais il n'y remettrait les pieds. Voilà, qu'il croise sur sa route... Sully. Il ne s'y attendait pas. Ni l'américain, à vrai dire. Il faut dire que ce n'était pas le genre du biélorusse de se balader dans des endroits pareils. Ces endroits là, en temps normal, il les fuyait. Il avait dû se perdre, ce n'était pas possible autrement. Et il y a eu ce fichu coup du destin. Ce mauvais coup de destin. Il aurait sûrement croiser sur sa route une autre personne, avec qui il éprouvait bien plus de sympathique. Sully ne manqua pas de souligner que le destin avait manifestement le sens de l'humour. Et bien de son humour, Valeri s'en serait bien passé. Il est vrai qu'il ne devait pas oublier qu'il devait faire des efforts, qu'il devait encore fouler des pas en direction de l'américain. Il devait améliorer leurs rapports, il l'avait lui-même dit. Alors, il tenterait d'en faire. Tentant d'effacer ce portrait qu'il avait brossé sous le regard de Sully, il y a de cela quelques semaines auparavant. C'est alors que ce dernier lui proposa un jeu. Un 'action ou vérité'. Pourquoi pas. Après tout, il n'avait rien d'autre à faire... que de retrouver l'issue. Heureusement qu'il avait pensé à prendre quelque-chose à boire avec lui. Il n'était pas si bête que ça. Cet 'action ou vérité' leur permettrait d'en apprendre, peut-être, un peu plus sur chacun. A moins que l'un comme l'autre décide de piper leur réponse, et de ne répondre par des faits totalement faux. Le biélorusse lança alors le jeu, sans tarder. Il n'aimait pas trop ça, attendre, lui de toute façon. Alors autant que ce jeu débute vite. Vérita, lança-t-il. La question de Sully ne tarda pas à se faire entendre. Quelle était la chose la plus illégale qu'il ait faite ? Il prit le temps de la réflexion. Illégale. La plus illégale. Une chose qui lui aurait sûrement valu de la prison, ou une connerie du genre, non ? Il ne savait pas trop. Il réfléchit donc encore, avant d'entrouvrir la bouche. « Voler... » souffla-t-il, un brin évasif. Oui. Voler. Voler un cœur, voler un sentiment, voler de l'argent tout simplement. On pouvait voler tout et n'importe quoi, de nos jours. Oui. C'était sûrement ça la chose la plus illégale qu'il avait faite au cours de sa vie : soutirer. Il avait quinze ans, seize ou dix-huit ans, vingt-et-un ans ou encore vingt-dedux. Il n'en disait pas plus, tout simplement parce qu'il n'en avait pas envie, et ce ne serait certainement pas à Sully qu'il se confierait à ce sujet. Puis pourquoi. Pourquoi devait-il en dire plus ? Ce n'était pas ça le but, il ne lui avait pas demandé d'argumenter de toute façon. Sully choisit aussi la carte 'vérité', peut-être avait-il peur de ce que le biélorusse pourrait lui donner comme gage à réaliser. Un rictus se dessina sur ses lèvres, à l'évocation de cette pensée. « Quel est ton plus grand regret ? » lui demanda-t-il alors. Il y avait toujours quelque-chose que l'on avait regrettait. Regrettait de faire ou de dire. Toujours. A croire que de notre vie était une accumulation permanente de regrets. Oui, c'était peut-être ça notre vie en résumé: des regrets successifs. « Encore vérité, pour moi. » souffla-t-il. Promis, tôt ou tard, il se mouillera un peu plus.
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MessageSujet: Re: Shout it from the roof tops, write it on the sky line ~ 18/06 | 19h40   Shout it from the roof tops, write it on the sky line ~ 18/06 | 19h40 EmptyMar 18 Juin 2013 - 0:58

En soit, il valait sans doute mieux éviter de médire du destin, car il ne faudrait pas que celui-ci soit tenté de les placer dans une situation plus improbable encore que celle-ci. Au fond, ils n'étaient pas mal lotis, parce qu'ils avaient beau n'être pas les deux candidats qui s'appréciaient le plus au sein du jeu, il était quand même indéniable qu'il valait mieux ne pas rester seul dans un endroit pareil, et qu'ainsi un peu de compagnie, quelle qu'elle soit, était plutôt la bienvenue. C'est en tout cas ce que tâchait de se dire Sully, lui qui partait en plus du principe que ça pourrait être pour eux l'occasion de discuter un peu, d'autre chose que de Lena par ailleurs, histoire d'apprendre un peu à se connaitre. La jeune femme avait émis le souhait de vouloir les voir amis, et bien qu'il ne soit pas certain qu'ils le deviennent un jour, ou en tout cas que cela se ferait en un jour, il serait peut être appréciable de passer un moment ensemble pour voir s'ils ne pouvaient pas développer quelques atomes crochus. Des différences, ils en avaient indéniablement, mais peut être partageait-ils quelques points en commun qu'ils ne soupçonnaient pas. En attendant, il était donc question d'une partie d' 'action et vérité', une idée que Sully avait eu histoire de mettre leur attente - vu qu'ils ne sortiraient certainement pas d'ici de si tôt - à profit pour s'amuser quelques peu, ou tout du moins se découvrir d'une façon plus ludique que s'ils s'étaient contentés de converser. Et puis, il serait amusant de tester leur imagination respective, alors il n'y avait pas de raison pour que ce ne soit pas plaisant. Valeri accepta en tout cas de se prêter au jeu, et se soumit à une vérité, qui fut donc une question que Sully eut à lui poser. Ladite question porta alors sur la chose la plus illégale qu'il ait été amené à faire, ce qui intéressait relativement Sully à vrai dire, car ce serait un moyen comme un autre d'en savoir un peu plus sur le passé de son camarade, ce qui n'était pas négligeable, parce qu'il fallait bien commencer quelque part après tout. Ainsi, Sully apprit que la chose la plus illégale qu'ait faite Valeri était de voler. Cette réponse fut pour le moins prévisible, car peu de personnes avaient a priori fait plus grave que ça. Mais tout dépendait du vol, en soit. Car ça n'était pas la même chose de voler un crayon dans un supermarché, que de voler une montre dans une bijouterie. Mais Valeri n'apporta aucune précision à sa réponse, et il va de soi que Sully ne chercherait pas à en obtenir, car c'était son droit de ne pas développer, c'est certain. Sully se soumit à son tour à une vérité, et son camarade ne mit pas longtemps à lui demander quel était son plus gros regret. Pour le coup, ça n'était pas une question évidente, parce que des regrets il en avait sans doute beaucoup, mais on lui demandait ici son plus grand regret, alors bon ... « D'avoir privilégié mon épanouissement professionnel au détriment de certains aspects de ma vie. » Peut être certains ne comprendraient-ils pas comment il pouvait en venir à regretter d'avoir fait passer son travail en premier, car il s'agissait avant tout de sa passion, mais il faut comprendre que c'était ce qui lui avait coûté beaucoup de choses. Il avait beau être épanoui professionnellement, il est certain qu'il se sentait bien seul. Valeri pencha alors à nouveau pour une vérité, et Sully ne mit pas longtemps à lui soumettre une nouvelle question. « Quelle est ta peur la plus irrationnelle ? » A savoir celle qui était la plus illogique, qui n'avait pas tellement lieu d'être en soit. Clairement, si Valeri tentait de lui faire croire qu'il n'avait peur de rien, il ne le croirait pas. Tout le monde avait au moins peur d'une chose, après tout. Alors oui, il estimait que Valeri devait bien avoir peur d'une chose irrationnelle, entre autres choses. « Je vais prendre le risque de choisir action, allez. » Oui, et vu qu'il était courageux, Valeri allait le ménager, pas vrai ? Hm.
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MessageSujet: Re: Shout it from the roof tops, write it on the sky line ~ 18/06 | 19h40   Shout it from the roof tops, write it on the sky line ~ 18/06 | 19h40 EmptyMar 18 Juin 2013 - 17:31

En soi, peut-être était-ce un mal pour un bien. Il est certain que les deux hommes n'étaient pas ceux qui s'appréciaient le plus au sein de ce nid. Pourtant Lena voulait qu'ils deviennent amis. Il y aura certainement un long chemin avant d'y parvenir. Un très long chemin avec beaucoup d'huile de coude d'usée. Il y avait cette expression qui disait que l'on n'avait rien sans rien. Peut-être disait-elle vrai, il ne savait pas. A vrai dire, il ne l'avait jamais comprise, cette expression. Comme beaucoup d'autres. Les lettres, les mots, ce n'était pas sa came à lui. A Valeri. Au fond, il devait sûrement prendre ce coup du hasard comme une certaine aubaine. Il pourrait parler de Sully d'autres choses que de cuisson de pizza ou tout simplement de Lena. Oui. Voilà, peut-être que ceci leur permettra d'apprendre à se connaître, notamment grâce à ce jeu qui était à l'initiative de l'américain. Valeri ne voulait pas perdre son temps, et lança ce fameux jeu. Il avait choisi donc vérité. Il ne savait pas ce que son interlocuteur lui demandera, il n'espérait pas que ce soit une question trop personnelle, trop intime, trop... enfin une question qui l'obligerait à se dévoiler. Se dévoiler, c'était bien quelque chose qu'il ne savait pas faire. Non, mais Sully n'aura pas le scrupule de lui poser une telle question. Non. La preuve était sa première question. La chose la plus illégale qu'il avait pu faire au cours de sa vie. Il y en avait tellement. Enfin, il ne jugeait pas que ce soit des faits si illégales que ça. Se battre dans la cours d'une récrée, ce n'était pas illégal ça, si ? Cracher sur un surveillant, non plus ? Voler, non plus ? Il répondit alors très brièvement 'voler'. On l'avait tous fait. Voler. Il y a des voleurs de cœurs, d'autres d'argents, ou tout simplement de bonbons. On passait notre vie à côtoyer toute sorte de voleurs. Sully à son tour opta pour la carte de la vérité. Le biélorusse prit un bref temps de réflexion, allant lui demander quel était son plus grand regret. Des regrets, on en avait tous. Des petits, des moyens, des grands. Des regrets taille XXS ou XL. Oui. Valeri en avait plein lui aussi des regrets. Des tonnes, de nombreux. Comme tout le monde, certainement. Ce genre de regrets qui ont la forme d'une bombe à retardement à l'intérieur. Celle de Sully serait d'avoir privilégié son épanouissement professionnel au détriment de certains aspects de [sa] vie. Le jeune garçon fronça légèrement les sourcils, il ne savait pas vraiment ce dont il voulait évoquer par 'aspects de sa vie'. Il n'avait pas tant envie de l'interroger à ce sujet. Ainsi, Valeri opta une nouvelle fois pour 'vérité'. D'un côté avec sa cheville, c'était peut-être plus préférable qu'il n'opte pas pour la carte 'action'. Sully serait certainement sans pitié avec lui, alors il n'avait peut-être pas envie au fond que sa blessure à la cheville ne s'aggrave bien plus. Il lui demanda alors sa peur la plus irrationnelle. Il baissa un instant la tête, certainement le temps de la réflexion. Il but alors une gorgée de sa bière. Comme si la boisson allait lui donner la clé de sa réponse. Une peur. On avait tous peur. Lui, le premier. Il avait peur de tout au fond de lui. « … (…) … (…) celle de me dévoiler, certainement. » lança-t-il un brin incertain, observant alors droit devant lui. Non. Il ne savait pas. Peut-être était-ce ça au fond. Une crainte de se dévoiler, de se montrer sous ses vraies couleurs, de lever le voile et de casser l'image du petit merdeux prétentieux. Non. Il était incertain. Sully quant à lui disait prendre le risque de choisir action. « Hum, alors... j'ai envie de voir ton potentiel en matière d'imitation. Donc, hum, tu vas me faire une imitation de Nicolas Sarkozy. ». Il doit le connaître. Tout le monde le connaît, de toute façon. Ce n'était pas comme s'il lui demandait d'imiter son voisin du quatrième. « Pour ma part, ce sera action aussi. Mais... tu évites de me donner un truc qui me demande de faire trop d'appuis sur ma cheville, ce serait gentil pour elle. » l'avertit-il alors.
Sully

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MessageSujet: Re: Shout it from the roof tops, write it on the sky line ~ 18/06 | 19h40   Shout it from the roof tops, write it on the sky line ~ 18/06 | 19h40 EmptyMar 18 Juin 2013 - 21:10

S'il est certain que Valeri et Sully ne deviendraient pas copains comme cochons du jour au lendemain, ils pouvaient toujours se découvrir quelques atomes crochus et parvenir à sympathiser quelques peu. Ainsi donc, cette rencontre fortuite et pour le moins improbable tombait peut être bien. Et cette partie d' 'action ou vérité' leur permettrait de se découvrir d'une façon assez ludique, moins formelle mais tout aussi efficace, ce qui n'était assurément pas plus mal. Au départ, il fut alors question de vérités. Valeri eut à énoncer la chose la plus illégale qu'il ait été amené à faire, voler semble-t-il, ce qui fut très général pour le coup, mais largement suffisant dans le cadre informel de ce jeu. Sully, quant à lui, eut à évoquer son plus grand regret, ce qui ne fut pas simple, autant parce qu'il avait tendance à en avoir pas mal, que parce que ce regret-ci le rendait un peu mélancolique. Car oui,  Sully avait eu tendance à faire passer sa passion en premier, si bien qu'il s'était malgré lui éloigné de certaines personnes qui lui étaient chères, pas parce qu'il l'avait voulu, parce que les dites personnes l'avaient manifestement jugé trop concerné par sa profession pour l'être encore suffisamment par le reste. Et il admettait ainsi, à travers ce regret, avoir pu faire quelques mauvais choix, des choix maladroits du moins, qui lui valait aujourd'hui une certaine solitude. Pour autant, si ce regret-ci était effectivement son plus grand, il ne pouvait pas non plus pleinement regretté d'être heureux dans ce qu'il faisait au quotidien. Ce qu'il regrettait simplement, c'était le fait d'avoir perdu certaines personnes à cause de ça. Quant au reste, Valeri opta à nouveau pour une vérité, et Sully le pria alors de lui faire part de sa peur la plus irrationnelle. Pas de sa plus grande peur, non, de celle qui était la plus illogique plutôt. Car le but n'était pas de savoir ce qui pouvait affreusement l’effrayer, mais de le confronter à ce qui n'avait justement aucune raison de lui faire peur. Et manifestement, Valeri ne fut pas particulièrement à l'aise avec cette question, ce qui aurait pu faire culpabiliser Sully, si celui-ci n'était pas convaincu que cela lui ferait du bien, en soit, de se confier à ce sujet. Il l'observa alors boire une gorgée de bière, se doutant qu'il cherchait simplement à gagner un peu de temps, et accueillit sa réponse avec l'esquisse d'un sourire compréhensif. Il disait alors avoir peur de se dévoiler, ou du moins considérer que cette peur était irrationnelle, et Sully avait tendance à être d'accord avec lui. « Ça nécessitera un profond travail sur toi-même » qu'il souffla alors, à titre exceptionnel, jugeant quand même bon de relever ce point, car cette réponse-ci lui permettait d'un peu mieux cerner Valeri, en soit. Sully, en tout cas, se risqua à opter pour une action, craignant naturellement que Valeri soit vache et ne lui fasse pas de cadeau, même au début. Et lorsqu'il lui parla d'une imitation de Nicolas Sarkozy, Sully fut pour le moins surpris. « Le petit français ? » qu'il articula bêtement, en américain ignorant qu'il était, étant donné qu'il ne connaissait que bien peu de choses de Sarkozy, la principale d'entre elles étant qu'il était petit, oui. « Tu sais, je ne le connais que très vaguement. A vrai dire, nous les américains, nous connaissons presque mieux Strauss-Kahn, quoi que je ne me vois pas l'imiter non plus ... » Disons qu'il avait bénéficié d'une certaine médiatisation, il y a quelques temps, et que ceux qui n'étaient pas férus de politique n'avaient pas pu y échapper non plus, alors que Sarkozy, lui, étaient un peu moins 'populaire' à ce niveau-là. « Et puis, mes vingt centimètres de trop risqueraient de décrédibiliser ma prestation » qu'il reprit, manifestement décidé à se trouver mille excuses pour ne pas avoir à imiter cet homme dont il n'était même pas certain de véritablement visualiser la tronche. Mais finalement, pour le moins résigné, il soupira. « Bon, disons que si je me fie au peu que j'ai du voir de lui, ça donnerait ça ... » Sur ses mots, il essaya de se remémorer quelques mimiques qu'il avait pu noter de la part de l'homme politique français, en bougeant notamment son bras gauche, d'abord son épaule, puis son avant-bras, faisant bouger sa main comme il lui avait semblé que Nicolas Sarkozy avait tendance à le faire, et en faisant quelques minces grimaces. C'était pour le moins triste, en fait, qu'il ne connaisse de cet homme que sa petite aille et sa récurrente gestuelle. « J'ai préféré te faire la version muette, parce que mon français se passe de tout commentaire. » Il devait savoir dire deux mots, et avec un accent à couper au couteau, alors il allait effectivement mieux qu'il s'abstienne. Autant ne pas courir après le ridicule deux fois d'affilée, hein. Car oui, pour le coup, il en regretterait presque d'avoir choisi action. Mais ce fut aussi le cas de Valeri, qui lui précisa qu'ayant la cheville fragile, il serait bien que celle-ci soit épargnée. Bon. « Dans ce cas, fais le poirier et profites-en pour me chanter quelque chose dans une langue étrangère. » Dans l'idéal, une langue que Sully ne connaissait pas du tout, lui qui supposait par exemple que Valeri savait parler biélorusse, ou qu'il en gardait du moins quelques rudiments. La bonne nouvelle étant que sa cheville, elle, aurait la paix. « Encore une action pour moi, allez, soyons fous. » Histoire de bien tenter le diable, oui, bonne idée.
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MessageSujet: Re: Shout it from the roof tops, write it on the sky line ~ 18/06 | 19h40   Shout it from the roof tops, write it on the sky line ~ 18/06 | 19h40 EmptyMar 18 Juin 2013 - 22:30

Sa peur la plus irrationnelle. Sous cette carapace, ce portrait dépeint par tout le monde se cachait certainement un garçon ayant peur. Peur de tout. Mais la meilleure façon de la cacher et de ne pas le montrer, de se montrer fort et intouchable. Oui. C'était ce qu'on lui avait appris. De ne pas montrer ses failles, ses craintes, ses peurs, des inquiétudes et de se montrer super-puissant face aux aléas de la vie. A l'image d'un robot commandait par sa télécommande. Peut-être était-ce ça qu'il était devenu. Un robot formaté pour ne plus avoir de peur, ou tout simplement des peurs qui le rongeaient intérieurement. Il laissa le temps s'écouler... peut-être un peu trop lentement, afin de trouver les mots qu'il articulera. Il ne savait pas. Sa peur ? Sa peur la plus irrationnelle ? Il en profita alors à boire une gorgée, ça passera le temps un peu plus vite. Finalement, il répondit celle de se dévoiler. Ca lui faisait peur ça. Il ne l'avait jamais fait. Se dévoiler. Oui. Cela faisait des années qu'il vivait dans cette carapace qui s'épaississait chaque jour un peu plus, jusqu'à finalement trouver ses failles en entrant dans ce jeu... Quant à Sully, il opta pour une action. Le biélorusse réfléchit quelques instants à ce qu'il allait lui demander de faire. Une imitation de Sarkozy. Il s'en rappelait de ce petit bonhomme qui était à la tête de la France, plus bling-bling qu'homme politique, à vrai dire. Enfin, c'était comme ça que Valeri le concevait. A vrai dire, il ne s'intéressait pas vraiment à la politique. Il ne suivait jamais l'actualité, il se contentait juste d'écouter les débats au comptoir d'un bar. Le petit français, lui demanda alors Sully. Le petit français... le nouveau président était aussi petit, mais un peu plus grassouillet. Le jeune garçon hocha alors la tête, lui affirmant que c'était bien lui. Il lui confia alors qu'il le connaissait très vaguement, Valeri aussi qu'il se rassure. Les amerloques connaissaient, eux, Dominique Strauss-Kahn. Ah oui. Valeri le connaissait un peu, lui aussi. Il avait cru comprendre qu'il était directeur d'un truc trop important et qu'il aimait bien les femmes -ça lui faisait certainement un point commun avec Valeri. Sur cette parenthèse, l'américain lui confia que ses vingt centimètres de trop risquent de « décrédibiliser sa prestation ». Ce n'était qu'une histoire de taille, il pouvait très bien mimer sa gestuelle et imiter sa voix sans aucun soucis. Finalement, Sully se lança. Imitant -ou plutôt mimant- grossièrement l'ancien (?) homme politique en plein discours. Le biélorusse ne put s'empêcher de lâcher un petit rire. Non pas moqueur, ni méchant. Un rire amusé. Après s'être donné en spectacle quelques secondes, quelques minutes même, Sully -le mime d'un jour- lui expliqua qu'il avait préféré de lui faire la version muette. Son français se passait de tout commentaire. Que devait-on dire du niveau en français ou en anglais du biélorusse ? Avec son accent bien rustre, bien de l'Est qui venait colorer chacun des mots qu'il prononçait. Ce dernier demanda d'ailleurs une action, mais il lui signala que sa cheville était bien trop fragile encore pour faire une 'action' bien trop périlleuse, ou tout du moins qui l'obligerait à s'appuyer bien trop fort sur sa cheville. Surtout qu'Avalon lui avait bien de faire attention à son pied, donc bon. Il préférait écouter son apprentie-docteure attitrée. C'était plus raisonnable. Oui. Voilà. Pour une fois, dans sa vie, il se montrerait raisonnable. Disons qu'il n'avait ni envie de faire une visite à l'hôpital et de couper court à son aventure dans ce jeu. Il lui demanda alors de faire le poirier, tout en lui chantant quelque-chose dans une langue étrangère. Le poirier ? Il cligna des yeux un instant. Comme s'il avait la force nécessaire dans ses bras pour tenir dessus. Finalement, sans un mot, le biélorusse se leva et mit le bas dans son tee-shirt dans son pantalon, afin que son tee-shirt ne fasse pas la belle lorsqu'il sera en position de poirier. Il lâcha un soupir, avant finalement de se lancer et de prendre appui sur ses bras. Il se racla alors la gorge... se préparant alors à chanter. Chanter. Ce n'était pas que Valeri n'était pas un piètre chanteur, mais la position dans laquelle il se trouvait ne l'aidait pas vraiment. « ...hum... ♪ d’jewchyna-krasunja u darohu zluju/ khloptsu maladomu padavala mjech... ♪♫ » tenta-t-il alors de chanter tout en mélodie, et en ne s’essoufflant peu. Il aurait très bien pu continuer plus longtemps si ses bras ne lui faisaient pas mal. Il décida alors de se relever. Il expira fortement, avant de se rasseoir. Il reprit sa bouteille et en but une nouvelle gorgée. Ça l'avait épuisé et donné soif, cette histoire. Sully opta une nouvelle fois pour une action. Encore. « Récite-moi un poème en alexandrin, donc. » lança-t-il alors. Un peu de poésie après l'imitation, la chanson. Les domaines artistiques ne pouvaient que bien se porter. « Vérité pour moi... » souffla-t-il, encore fatigué par l'action que Sully avait bien pu lui faire faire.
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MessageSujet: Re: Shout it from the roof tops, write it on the sky line ~ 18/06 | 19h40   Shout it from the roof tops, write it on the sky line ~ 18/06 | 19h40 EmptyMer 19 Juin 2013 - 5:32

Sully savait assurément autant de choses au sujet de la politique française qu'au sujet de son banquier, autant dire pas des masses. Ainsi donc, s'il connaissait Nicolas Sarkozy, ça n'était principalement que de nom et de fonction - enfin, il savait qu'il était ou avait été Président de la République Française, disons. Alors bon, il n'était pas franchement certain d'être le mieux placé pour l'imiter, parce qu'autant il pourrait s'en sortir avec Reegan, Bush et Clinton, autant tout ce qui touchait à la politique étrangère ne lui était véritablement pas familier. Alors oui, il fut pour le moins déstabilisé par la requête de son camarade, qui avait assurément tendance le sur-estimer, ne serait-ce qu'en le pensant capable d'imiter qui que ce soit, vu que Sully avait déjà montré, semble-t-il, qu'il n'était ni très habile, ni très gracieux. Mais si, il devait bien s'en souvenir, de cette pauvre pâte à pizza qu'il avait bien failli foutre par terre. Alors comment pouvait-il penser qu'il était suffisamment adroit pour imiter avec précision la gestuelle d'une personne dont il connaissait si peu de choses et qu'il avait au maximum vu deux fois dans sa vie - et seulement à la télévision, hm ? Pour autant, désireux de jouer le jeu, il se risqua malgré tout à s'essayer à ladite imitation, préférant toutefois avertir son camarade de combien cette tâche lui serait difficile. Ainsi donc, il débuta quelques mouvements du bras gauche, ayant possiblement remarqué ce genre de mimiques chez ce fameux Sarkozy, et n'étant de toute façon pas tellement capable de faire plus, encore une fois parce qu'il n'avait pas suffisamment eu l'occasion de l'observer pour livrer une interprétation plus fiable que celle-ci. Surtout que bon, il disait vrai lorsqu'il avançait que son français était de toute façon médiocre et qu'ainsi tout le monde gagnait à ce qu'il n'essaye pas d'y articuler un moindre mot. Alors oui, tout ça fut très sommaire, mais il avait véritablement donné le meilleur de lui-même. C'est dire de quoi il était capable, hm ... Il nota en tout cas le petit rire de son camarade, espérant alors sincèrement qu'il ne recommencerait pas à saisir une moindre occasion pour se foutre de lui. Il préféra toutefois se dire que ce fut plus un automatisme qu'autre chose et ne s'en formalisa pas. Ce fut de toute façon à lui de charger Valeri d'accomplir une action, et il eut la bonté d'épargner sa cheville, vu que manifestement celle-ci n'était pas bien portante. Et quoi de mieux, dans ce cas, que de lui intimer de se mettre sur les mais ? Mais pas que, vu qu'il fut aussi chargé de chanter dans une langue étrangère. Oui, c'était assez vache, mais imiter Sarkozy n'avait pas été simple non plus. Il observa alors Valeri coincer son t-shirt dans son pantalon, ce qui l'amusa légèrement à vrai dire. Puis le biélorusse se plia alors à l’exercice, docilement, et Sully fut assez fasciné de l'entendre chanter dans une langue qui lui était, pour le coup, extrêmement étrangère. Franchement, il se démerdait bien le Valeri. Et c'est ce que Sully ressentit le besoin de lui dire lorsqu'il revint en position normale. « C'était très beau. Incompréhensible, mais très beau. » Et il était sincère, pour le coup. Il avait beau ne pas avoir compris un traitre mot de ce qu'il avait chanté, il avait apprécié. Mais voilà que Sully était quant à lui chargé de réciter un poème en alexandrins. Alors ça, franchement, c'était vache. Pas sûr qu'il se souvienne de quelque chose du genre, étant donné que ça n'était quand même pas sa spécialité. Pourtant, il eut bientôt une révélation. « The sun can rise again, the moon bitterly sleeps. Nor friend nor foe tonight, the day merrily calls. The trees, the grass, the lakes, their lip tenderly keeps. The moonlight kiss, when night in dreams carefully falls. » Lui, évidemment, n'avait pu que rester fidèle à sa langue natale, bien qu'il sache que les alexandrins étaient plus propres à la poésie française ou germanique qu'à celle de sa nation. Mais encore une fois, les langues et lui, ça faisait trente-six. « Il a une suite, ce poème. Mais je ne me souviens plus de ce que ma nièce récitait après ça ... » Parce que oui, il ne sortait pas ce poème de n'importe où, c'était bien évidemment sa nièce de huit ans qui avait du le réciter un jour, et lui il ne s'était souvenu que de quelques vers. Mieux que rien, sans doute. Quant au reste, Valeri opta pour une vérité, ce qui ne fut pas pour déplaire à Sully, bien qu'il doive réfléchir à une question un tant soit peu pertinente, qu'il trouva cela dit rapidement. « As-tu déjà fait souffrir quelqu'un qui t'aimait ? » souffla-t-il alors, n'étant pas certain d'avoir tout compris à cette étrange aversion qu'il semblait avoir au sujet de l'amour, ayant simplement interprété qu'il n'y croyait pas (ou plus ?) et espérant ne pas devenir indiscret. Il ne faisait que suivre le principe du jeu, profitant il est vrai de l'occasion pour essayer de le cerner, car c'était son but de départ après tout. « Quant à moi, ce sera vérité également. » Parce qu'après l'imitation de Sarkozy et la récitation du poème en alexandrins, il aimerait quelque chose qui ne nécessite que son honnêteté, disons.
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MessageSujet: Re: Shout it from the roof tops, write it on the sky line ~ 18/06 | 19h40   Shout it from the roof tops, write it on the sky line ~ 18/06 | 19h40 EmptyMer 19 Juin 2013 - 22:08

Faire le poirier tout en chantant. Il avait cru que Valeri avait suivi l'école du cirque, ou quoi ? Sans rechigner, le biélorusse se lança donc dans l'exercice -bien plus physique que l'intitulé laissait sous-entendre. Oui, parce qu'il fallait qu'il arrive à se hisser sur ses bras et surtout qu'il réussisse à tenir, sans tomber. Il ne manquerait plus qu'il tombe méchamment sur le dos et qu'il se blesse une vertèbre. Avec cette malchance qui le poursuivait depuis un certain temps, ça ne l'étonnerait guère. Ainsi, il se lança dans l'exercice, chantant tant bien que mal en biélorusse. Il lui chanta que quelques paroles dont il se souvenait d'une chanson qui avait fait plus ou moins le tube dans son pays, pendant une époque. Ou était-ce tout simplement parce que sa sœur en était très fan (trop fan). La dernière solution semblait la plus adéquate. Lorsqu'il eut fini, il se réinstaller, aux côtés de Sully. Ce dernier en manqua pas de lui livrer ses impressions sur sa performance. C'était très beau, selon lui. Valeri ne savait pas vraiment s'il le disait en toute sincérité ou s'il se moquait tout simplement de lui. Il répétait que c'était très beau. Très beau, mais incompréhensible. Un petit rictus amusé teinta les lèvres du biélorusse. « Ce n'est pas plus mal que tu n'es rien compris... tu m'aurais charrié jusqu'à la fin de mon aventure autrement... » souffla-t-il. Et c'était même très certain ça, que si l'américain aurait compris une bribe des paroles chantonnaient par Valeri, il se serait moqué de lui. Le jeune garçon n'en dit pas plus, alors que Sully décida de choisir une action. Une nouvelle fois. Il lui demanda alors de lui réciter un poème en alexandrin. Un peu de poésie, après une chanson. Les amoureux des belles lettres n'en seraient que ravis. Son interlocuteur semblait réfléchi à ce fameux poème que le biélorusse lui avait demandé. Si l'intitulé de cette action semblait bien simple, en soi, elle était toute autre. Il ne manquerait plus que Sully ait la sensibilité d'un camionneur... Oui, non. Il ne l'espérait pas finalement. C'est alors qu'il se lança dans une brève récitation. Très brève. Mais assez pour qu'il réussisse à scander les vers cités par son interlocuteur. Il lui expliqua alors qu'il y avait une suite à ce poème. Mais qu'il ne se souvenait plus de ce que sa nièce récitait après. Ah, c'est malheureux. Valeri aurait très bien pu commenter sa mémoire, qui semblait assez mauvaise. Mais il préféra rester silencieux, et ne rien dire. Ah si, il finit par choisir une vérité.  Une nouvelle fois. Il faut dire qu'il avait encore mal au bras. Il était presque certain qu'avec cette histoire de poirier, il allait en avoir des courbatures. En plus il s'était ni échauffé, ni étiré. Vérité. L'américain lui demanda s'il avait déjà fait souffrir quelqu'un qui l'aimait. Il ne savait pas ce qu'il entendait par 'quelqu'un'. S'il voulait dire ses proches, sa famille, ses amis, ou tout simplement une femme. Malgré ce manque d'information, il tenta d'y répondre. « Oui... souffla-t-il brièvement, d'un air plus ou moins grave. … par... par obligation. » reprit-il alors, comme pour tenter de s'expliquer. Sully n'allait sûrement pas être surpris par sa réponse. Il avait sûrement même dû parier avec lui-même sur cette réponse qui lui semblerait alors si évidente. Il prit d'ailleurs à son tour vérité. Bien. Valeri tenta de réfléchir une question. Qu'elle soit pertinente ou non, il s'en fichait à vrai dire. Il n'avait jamais été connu pour la pertinence de ses propos. Jamais, d'ailleurs. «  Si tu étais amené à partir sur une île déserte et que tu ne devrais à avoir qu'un seul et unique objet à apporter avec toi, quel serait-il ? ». Pertinence zéro. Mais il s'en fichait de ça, Valeri. De savoir si ses questions étaient intelligentes ou non, pertinentes ou non. On lui avait toujours collé l'étiquette de l'idiot, du con, de l'imbécile, alors il savait que ses questions étaient nulles. « Vérité, encore. » articula-t-il d'un souffle.

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