J'crois que j'ai passé le plus clair de mon temps à la plage cette semaine. A profiter du soleil pour parfaire mon bronzage. Euh non ça ne marche pas, je ne suis pas bronzée, donc, c'est plutôt pour prendre des couleurs, un peu et le rouge n'est pas une option. J'ai une peau de rouquine j'crois, merci papa, mais par chance je n'ai pas toutes ces tâches de rousseur, je ne bronze pas, je rougis mais je ne bronze pas, super hein. Ma mère elle a cette super peau satinée dorée, les cheveux décolorée, une vraie californienne, qu'elle n'est pas, elle vient du Kentucky. Moi je le suis, j'ai grandi ici, je n'ai jamais quitté Los Angeles mais non, j'suis blanche, désespérément blanche. En tout cas j'suis allongée sur mon transat, sirotant une limonade que j'ai préparé avant de venir. Elle est au frais dans le petit réfrigérateur dans le petit bar là, bref. J'ai mes lunettes sur le nez, je renouvelle ma crème solaire assez régulièrement, et j'attends au soleil que ça se passe. Quoi j'en sais rien, mais j'attends, mais bon étant donné que je n'aime pas trop rester à rien faire j'ai pris mon Ipod, et je chantonne un peu, il n'y a personne, le nid est désert c'est bizarre. Je crois que hier j'ai croisé le premier candidat il devrait être, dix-huit heures un truc comme ça. J'ai cru qu'ils avaient tous levé le camp dans la nuit d'ailleurs, bref. J'ai la musique sur les oreilles, les lunettes sur le nez, rien ne pourra troubler ma quiétude. Rien du tout. Ou peut être que si finalement...

C'est bientôt la fin, très bientôt, demain soir sans doute. Je ne pense pas rester la semaine prochaine, tout dépendra de qui est en finale. Je verrai bien, mais pour le moment je vis ce dimanche comme l'avant-dernier de mon aventure. Je m'y suis préparée. Je suis un peu nostalgique, je dois l'avouer. J'ai passé de bons moments ici, je ne pourrai pas les oublier. Si j'ai hâte de retrouver ma vie, de voir comment celle-ci va évoluer, quelque part je n'ai pas envie que tout se termine. J'explore un peu les différents endroits, je ne veux rien oublier, je veux pouvoir peut-être en profiter une dernière fois. J'ai l'impression que l'aventure vient à peine de débuter, je ne me fais pas à l'idée que c'est bientôt la fin. Je pourrais presque associer chaque lieu à un souvenir. Je me dis que l'on a tous vécu tout ce qu'on avait à vivre ici, que c'est bien au fond que nous partions. Je flâne un peu dehors, je profite de l'air californien, je ne pense pas que je retraverserai l'Atlantique une nouvelle fois dans ma vie. Il est aussi fort probable que je ne retrouve pas le sable avant plusieurs années. Tant pis, j'en ai bien profité ici. Je me balade sur la plage, les mains dans les poches quand je remarque Monroe, allongée sur un transat. Je m'approche d'elle, je m'assois au bord du transat sur lequel elle est allongée. Elle ne semble pas m'avoir entendu, je ne voudrais pas lui faire peur, je ne sais pas trop comment m'y prendre. « Je ne voudrais pas te déranger, mais je voulais juste te dire que t'as le visage tout blanc, t'as mal étalé ta crème solaire. » Bon ce n'était pas la meilleure solution pour ne pas la surprendre, surtout que ce n'est pas vrai. « Non en fait ne t'en fais pas t'es très bien. Je me sens nostalgique aujourd'hui, alors je ressens le besoin de dire n'importe quoi. » Ça ne me ressemble pas d'être comme ça. Je lui souris, je devrais peut-être partir je ne sais pas.

Si avant je n'avais pas envie de partir, rester ici parce qu'ici c'est plus simple je sais que maintenant je me suis fait à l'idée. Parce que déjà on a pas le choix et qu'en plus je pense qu'on a fait notre temps. Plus les semaines passent et plus les gens partent donc c'est beaucoup moins drôle. Et il faut qu'on sorte parce qu'on ne va pas passer toute notre vie ici. On ne peut pas laisser nos vies en stand by. J'sais pas vraiment ce que je vais faire de la mienne, enfin elle va inclure Sandro c'est sûr, mais pour le reste j'en ai aucune idée. Je ne vais pas continuer de faire la fête sans me soucier de savoir ce que je ferais le lendemain, écrire des conneries sur un blog et me faire payer pour ça. C'est sympa mais y'a mieux quand même. Je n'ai pas fait des études pour... ça. Quoi qu'il en soit aujourd'hui j'ai envie de profiter du soleil de Los Angeles, qui sait ce qu'il peut faire comme temps en France. La plage, le soleil de plomb, les palmiers, y'en a pas à Paris, ou alors pas à ma connaissance. Et puis bon, on est bien ici, je suis entrain de prendre le soleil lorsqu'une voix résonne. « Je ne voudrais pas te déranger, mais je voulais juste te dire que t'as le visage tout blanc, t'as mal étalé ta crème solaire. » Je sursaute, de la crème solaire ? Quoi ? Je retire mes écouteurs. Et je commence à paniquer un peu, je me touche le visage. Bah ça à l'air d'aller. « Non en fait ne t'en fais pas t'es très bien. Je me sens nostalgique aujourd'hui, alors je ressens le besoin de dire n'importe quoi. » Je me mets à rire, oui bon d'accord, c'est bizarre mais j'peux comprendre. « Ca aurait pu m'arriver pourtant. Non mais j'comprends, moi aussi j'suis nostalgique, ça fait un peu peur de sortir. » Même si j'en ai envie, ça fait super peur. « Ici on est dans une bulle alors que dehors... ce sera différent.   » Oui bon ça j'pense qu'elle le sait, mais bon c'est toujours étrange, j'appréhende même si j'fais comme si tout va bien, j'ai peur. Super peur. « Alors soit on peut raconter n'importe quoi, j'suis douée pour ça donc tu as du soucis à te faire. Soit on peut essayer d'imaginer ce que sera notre vie après, totalement au hasard. Soit on peut se remémorer tous les bons souvenirs qu'on a passé ici, et peut être verser quelques petites larmes. On peut aussi ne rien faire de tout ça.    » Oui après tout. C'est juste des propositions comme ça, un peu stupide et pas forcément réfléchis.

Demain ce sera sans doute le dernier prime, je me sens assez nostalgique de toute l'aventure que nous avons passée ici, de tous les bons moments qui se sont déroulés. Je me dis que je devrais sans doute en profiter une dernière fois des lieux, des candidats de tout ça. Je devrais laisser la nostalgie de côté. Je profite du soleil californien, je n'y remettrai jamais les pieds. Je n'aime pas l'avion, je ne voyage pas beaucoup de toute manière. J'ai fini par m'habituer à cette chaleur pourtant, mais j'ai hâte de retrouver l'Irlande. Je ressens autant de nostalgie que de satisfaction de partir d'ici il faut le dire. Les caméras ne vont pas me manquer. J'enlève mes chaussures pour fouler le sable chaud. Les mains dans les poches, j'avance un peu sur la plage. Après un rapide coup d’œil autour de moi je remarque une silhouette sur un transat, je reconnais Monroe sans trop de difficulté. Je m'approche d'elle sans faire un bruit. Je lui dis qu'elle a mal étalé sa crème, ce qui est faux en réalité. Je ne sais pas vraiment pourquoi je dis ça, je suis un peu nostalgique, et ça me fait raconter n'importe quoi il faut croire. Elle sursaute légèrement, touche son visage pour se rendre compte que ce n'est pas vrai. « Oui ici tout est tellement différent. Il faut dire que l'on a été coupé longtemps de la vie réel, forcément des choses vont changer. » Elle a raison, nous sommes dans une bulle ici, tout est vraiment différent. Je souris à sa prochaine remarque, je me permets même de rire légèrement. « Oh non je n'ai pas envie de pleurer, on ne devrait pas ! Alors dis-moi tu la vois comment ta vie à la sortie de l'émission ? » Je préfère plutôt cette option qu'elle m'a proposé quelques secondes auparavant, ça me semble mieux, ça nous permet de nous projeter.

J'pense que même si je restais une semaine de plus je n'arriverais pas à bronzer plus que ça, peut être que je mets trop de crème, peut être que l'indice est trop fort. Allez savoir. Moi je sais que si je mets moins de crème je vais ressembler à une écrevisse. Très peu pour moi. La semaine se termine et me voilà allongée seule sur le transat. Je n'arrive pas à savoir si j'aime ou non me retrouver seule, je crois que j'y pris l'habitude depuis le départ de Sandro, c'est bizarre. Je suis toujours entourée d'habitude, je ne supporte pas ça, être seule, jamais. Je m'ennuie rapidement quand je suis seule. Il faut croire que l'émission n'a pas fait que jouer avec nos nerfs, elle n'a pas été seulement responsable de mon bonheur actuel, elle a chamboulé tout un tas de chose en moi. Comme mes habitudes. Soudain, je me retrouve surprise d'entendre une voix résonner. J'ai retiré mes écouteurs et éteint mon Ipod. Je me suis redressée un peu pour laisser plus de place à Avalon. D'ailleurs je m'installe en tailleur sur le transat. J'aime cette position. « Oui ici tout est tellement différent. Il faut dire que l'on a été coupé longtemps de la vie réel, forcément des choses vont changer. » Et oui, je m'en rends vraiment compte maintenant, ça fait peur. « Ce n'est pas la première fois que je suis coupée de la vie réelle mais je crois que c'est la première fois que ça me fait peur de sortir. T'as pas peur toi ? Des changements, des gens ?  » Assurément des gens vont nous reconnaître dans la rue, c'est déjà le cas pour moi, des gens me connaissent à L.A. Mais ce sera différent là. Enfin, j'pense. Je propose plusieurs sujets de conversations, et ça la fait rire alors je souris également. « Oh non je n'ai pas envie de pleurer, on ne devrait pas ! Alors dis-moi tu la vois comment ta vie à la sortie de l'émission ? » Je hoche la tête, elle a raison, on ne devrait pas pleurer, c'est chiant de pleurer. J'dois pas pleurer. « Tu as raison. Ma vie à la sortie ? Totalement différente de celle que j'avais avant d'entrer. Avec Sandro déjà, je ne vois pas ma vie sans lui. Et j'sais pas, j'pense que j'ai envie de me poser, trouver un travail sérieux. Et toi ? T'as une idée ? Des projets ?   » J'aime bien ne pas me projeter parce qu'on est toujours déçu mais bon c'est le but de la conversation non ?

J'ai fini par m'habituer à la chaleur environnante, il ne fait jamais si chaud chez moi. Je ne vais jamais à la plage, je ne suis pas certaine d'y avoir pris goût. Il y a une piscine dans la ville où j'habite pour moi c'est un peu pareil, bien que ce soit assez agréable de sentir ses pieds fouler le sable chaud. Je ne pense pas que ce sera la chose qui me manquera la plus ici de toute manière. Alors que je marche je remarque Monroe sur un des transats, je m'approche d'elle pour aller lui parler. On parle du fait que c'est bientôt la fin, que tout va changer parce qu'ici nous sommes éloignés de la réalité. « Comment ça, t'as déjà été coupé de la vie réelle ? » je dis en réaction à ses propos. C'est vrai que j'ai du mal à imaginer comment, peut-être que c'est en rapport avec son père je n'en sais rien, je ne peux pas le deviner. « En tout cas si ça me fait un peu peur, j'ai peur que tout soit trop différent quand on sortira d'ici. » Je ne veux pas reprendre exactement ma vie là où je l'ai laissé, mais je ne veux pas que tout change. Je préfère que l'on imagine ce que sera notre vie après l'émission, plutôt que l'on se mette à pleurer, il ne faut pas. Et puis c'est bientôt la fin, c'est le bon moment pour le faire. « Tu penses que ça va marcher entre toi et Sandro ? T'as déjà une idée de ce que tu veux faire ? » J'imagine qu'elle a envie que ça marche entre eux, je l'espère oui pour elle ce serait bien. « Enoch doit venir habiter chez moi, pas tout de suite mais c'est ce dont on a parlé. Déjà ce sera un grand changement, après je ne sais pas. Je pense que je travaillerai moins, pour prendre un peu plus de temps pour moi. Pour le reste on verra bien, je ne peux pas le prévoir. » Hum, c'est à peu près tout, j'ai un peu de mal à me projeter tout de suite.

« Comment ça, t'as déjà été coupé de la vie réelle ? » Ah oui mince, euh j'suis un peu embêté parce que bon, j'en ai parlé à personne je crois. Seth le sait parce qu'on en a parlé, je lui en ai parlé la première fois où l'on s'est adressé la parole tous les deux, peut être que j'ai senti que j'pouvais lui parler de tout, j'en sais rien. En tout cas, il est le seul à savoir. Cet imbécile qui m'a servit de partenaire et qui me manque comme c'est pas possible.  « Désintox, c'est un peu comme ici quand on y pense, on est enfermé avec des gens qu'on en connait pas, ils cachent des choses, sauf que c'est beaucoup moins cool qu'ici et au lieu de gagner de l'argent on en dépense pas mal. » Ouais enfin, j'imagine qu'elle a déjà entendu parler, il doit y en avoir aussi des centre de désintoxication en Irlande, il y en a partout. Je crois. « En tout cas si ça me fait un peu peur, j'ai peur que tout soit trop différent quand on sortira d'ici. » Je hoche la tête, je comprends parce que je me dis la même chose. Enfin je sais que ça va être différent mais bon.  « Tu vas pouvoir dire adieu à ta tranquillité, c'est assez pénible parce qu'en soit les gens ne sont pas méchants, c'est surtout les paparazzi qui sont prêt à tout pour le cliché du siècle. Tu vis dans une petite ou une grande ville ?   » Après dans une ville comme Los Angeles c'est rempli de paparazzi, y'a des célébrités à tous les coins de rues, alors forcément voilà dans une petite vile ce sera sans doute plus calme même si elle vit en Irlande et que l'émission vient de là bas. « Tu penses que ça va marcher entre toi et Sandro ? T'as déjà une idée de ce que tu veux faire ? » Oh euh. Bah.  « Je ne sais pas, j'espère ça va être différent c'est plus que certain mais j'ai envie d'y croire. Peut être essayer de trouver un vrai travail de journaliste, c'était mon but.  » Et j'ai les diplômes pour, donc bon maintenant il faut juste que je cherche sérieusement pas comme là où je ne voulais pas forcément travailler. Elle me parle d'elle, du fait que Enoch vienne chez elle et le reste je ne peux que comprendre.  « Je suis contente pour vous, j'ai l'impression que vous étiez fait pour vous rencontrer.   » Peut être que je lui ai déjà dit, j'en sais rien. Mais je le pense vraiment.  « Tu as de la famille ? Tu penses qu'ils pourront aimer Enoch ?   » Peut être qu'elle n'en a pas et que ça n'a pas d'importance à vrai dire.

Je dois avouer que j'ai du mal à imaginer comment elle a pu être coupée de la vie réelle autrement que dans ce jeu. Je ne pense pas qu'elle ait été en prison non plus, alors franchement j'ai beaucoup de mal à comprendre. Elle m'avoue qu'elle a été en desintox, je dois avouer que je ne m'attendais pas vraiment à ça. « Oh ... D'accord, et ça va mieux maintenant ? » On fait tous des erreurs après tout, le plus important c'est qu'elle soit guérie maintenant, le passé importe peu tant qu'on a réussi à corriger ses erreurs. En tout cas c'est vrai que j'ai un peu peur de la sortie, même si j'ai hâte d'en avoir fini. J'ai peur que tout soit trop différent. Elle me parle de paparazzis, très honnêtement, je n'avais pas songé à cette éventualité. « Dans une petite ville. Mais tu penses qu'ils s'intéresseront à de simples candidats de télé-réalité comme nous ? » Je ne sais pas, nous ne sommes pas grand chose. Nous n'avons rien accompli au final, nous sommes simplement venus nous enfermer ici. De toute façon j'habite dans une petite ville d'Irlande, je ne pense pas que quelqu'un viendrait là-bas pour venir photographier une personne à la vie aussi inintéressante que la mienne. On parle ensuite des changements qui vont s'effectuer dans nos vies. « Si tu y crois, alors je ne vois pas pourquoi ça ne marcherait pas. Et puis journaliste je trouve que ça t'irait très bien. » Oui je trouve qu'elle serait formidable là-dedans. Quant à moi, je vais vivre à Enoch, je vais essayer de travailler moins, mais je ne peux pas dire ce qui changera réellement. « Merci. » je réponds dans un franc sourire, lorsqu'elle me dit qu'Enoch et moi étions faits pour nous rencontrer. Quant à ma famille et bien ... « Je ne suis pas en très bons termes avec ma famille mais je suis sûre que mes sœurs et ma mère adoreraient Enoch. Je suis à peu près sûre qu'elles vont essayer de se montrer gentilles avec lui pour l'amadouer. » Hum, oui je les connais assez bien pour savoir ce qu'elles vont faire. « Et toi tu penses que ta famille en pensera quoi de ta relation avec Sandro ? »

Oui bon j'sais pas pourquoi j'ai parlé de ça, c'est mieux de ne pas en parler en fait, les gens ont tendance à être un peu bizarre quand j'en parle. C'est pour cette raison que je n'ai rien dit. A personne. « Oh ... D'accord, et ça va mieux maintenant ? » Euh. C'est compliqué. Si je dis oui, ce serait mentir un peu, si je dis non elle va sans doute me poser davantage de questions, peut être avoir peur, j'en sais rien moi. Parce qu'en général lorsqu'on parle de désintoxication ça fait penser au pire. Et c'est pas forcément super mais bon. « Hum, oui. Je ne bois que par plaisir.   » Et non, par nécessité. Alors évidemment ça va mieux, enfin bon ça va, je me sens bien. J'ai plus besoin de voir un psy ou quoi, j'bois trop mais bon ça encore c'est gérable. J'étais jeune et bête et tout. Bref. En tout cas  elle a peur que ce soit différent et apparemment elle ne pensait pas aux paparazzi et il faut y penser parce qu'ils vont faire parti de sa vie, au moins un petit moment. « Dans une petite ville. Mais tu penses qu'ils s'intéresseront à de simples candidats de télé-réalité comme nous ? » En effet, elle n'y avait pas pensé, malheureusement. Je fais une légère grimace. « Ouais malheureusement. Tu sais, en général les nouvelles têtes ça passionne toujours. Alors évidemment ça va passer, si tu n'alimentes pas leur cirque ça passera mais ouais je pense qu'on va être dérangé un moment.  » J'en sais quelque chose. Ils se calmeront sans doute à la prochaine saison quand ils auront de nouveaux petits êtres à traumatiser. C'est un peu le soucis quand on passe à la télé et qu'on attire la sympathie du public c'est comme ça. Ils devraient nous prévenir avant d'entrer, mais ils ne le font pas. . « Si tu y crois, alors je ne vois pas pourquoi ça ne marcherait pas. Et puis journaliste je trouve que ça t'irait très bien. » Elle a raison même si ça ne dépend pas que de moi et c'est bien là le soucis. Je souris légèrement. « Merci.  » C'est vrai qu'il faut avoir un certain culot pour être journaliste et je le suis. Culottée. Enfin, j'peux l'être tout ça. Elle est gentille. Elle me parle d'elle et je la complimente. Parce que je pense sincèrement qu'ils sont fait pour être ensemble. Je lui pose une question sur sa famille, et Enoch. Je ne suis pas en très bons termes avec ma famille mais je suis sûre que mes sœurs et ma mère adoreraient Enoch. Je suis à peu près sûre qu'elles vont essayer de se montrer gentilles avec lui pour l'amadouer. » Oh je vois. Hum. D'accord. « L'amadouer ? Et c'est une mauvaise chose ? Elles sont si machiavélique ?    » Au pire, si elle ne veut pas, enfin ça ne me regarde pas du tout, pas du tout du tout. « Et toi tu penses que ta famille en pensera quoi de ta relation avec Sandro ? » Hum, et bien, c'est assez simple comme question. « Je pense que ma mère va être heureuse de voir qu'il me rend heureuse. Mon père ne doit du tout l'apprécier. Il n'a jamais apprécié mes petits amis mais j'pense que ce sera pire vu la personnalité de Sandro ce sera pire, mais il s'y habituera.  » De toute façon peu importe ce que mes parents pourraient en dire, je suis assez sûre de moi pour savoir ce que j'ai à faire. Mes amis, mes amis ce sera plus compliqué. « L'avis des autres, ça pourrait compter dans ta relation avec Enoch ? Si la personne dont tu es la plus proche à l'extérieur te disait que c'est une mauvaise idée tu renoncerais à lui ? Parce que moi non, j'en serais incapable et même que je n'apprécierais pas du tout.   » Je finis par dire dans un sourire. A bon entendeur.

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