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 they say bad things happen for a reason, but no wise words gonna stop the bleeding

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MessageSujet: they say bad things happen for a reason, but no wise words gonna stop the bleeding   they say bad things happen for a reason, but no wise words gonna stop the bleeding EmptyMar 30 Juil 2013 - 16:39

Le médecin me regarda d’un air sceptique. Je n’aimais pas ça. En fait, j’avais une haine sans borgne contre les hôpitaux – on se demande pourquoi, bien sûr. Mais n’ayant plus aucun choix, et mon agent sur le dos, j’avais été forcé d’aller consulter. Pour mon bien, qu’ils disaient… bien sûr! « Hm, vos cordes vocales sont enflées et très rouges, ce n’est pas très bon signe. » Non, mais ça, j’aurais très bien pu le deviner moi-même, merci champion. Maintenant que nous savons le problème, on peut me donner ces médicaments pour que je m’en aille et que je reprenne cette tournée, s’il vous plait? Je jette un regard à mon agent, qui a bien évidemment tenu à m’accompagner – pour s’assurer que je me rendais bien à ce rendez-vous. Le sien ne décroche pas de celui du médecin. Il écoute, attentif, ces instructions à venir. « Je vais devoir vous mettre au repos forcé pour quelques semaines, le temps que ça se passe à défaut de quoi vous pourriez développer un œdème, ce qui ne ferait qu’aggraver votre situation. » Je le regarde, bouche bée.  « Pardon ? Mais arrêtez la tournée, vous êtes timbrés ou quoi ! » Oh, non, il n’en a pas question. Je ne peux pas, je ne veux pas être mise en arrêt de travail, c’est impossible. « Evey, calme-toi. » me dit gentiment mon agent, en posant sa main sur mon épaule. Il connait mon caractère bouillant, mais aujourd’hui, il ne réussira pas à me contenir. Il faut dire que c’est un peu la goutte de trop. Je rejette son geste de compassion d’un mouvement brusque et quitte la pièce, laissant les deux spécialistes s’entendre sur mon cas. Je trouve refuge dans ma voiture, et le réconfort de ces vitres teintées me laisse tout le loisir de sangloter en paix, chose que je n’ai pas faite depuis des lustres…

Trois semaines. Vingt-et-un jours. Cinq cent quatre heures. Le temps est long, trop long. Et je n’ai jamais été aussi seule que maintenant. Tout ce temps libre me permet de constater à quel point j’ai fait le vide autour de moi depuis le début de ma tournée. À un point tel que j’ai fait fuir la seule personne qui comptait réellement à mes yeux  - chose que je n’ai jamais pu lui admettre, ceci dit. Avec le divorce qui m’est tombé dessus au cours des derniers mois, puis ce congé forcé, j’ai de plus en plus l’impression que ma vie tourne au chaos. Mais je n’ai jamais été de celle qui s’abattait aussi facilement. Certes, ma couche protectrice commence à craquer, à se fissurer, mais je trouve toujours le moyen de recoller les morceaux et de la renforcer. Ça me gruge toute mon énergie. Je cherche donc à m’occuper en remettant de l’ordre dans mes effets personnels, changeant le décor de cet appartement où nous avons vécu si peu ensemble pour le transformer en quelque chose qui me ressemblera plus, effaçons au passage ce qui restait de sa présence. En fait, pas complètement. Là,  dans un coin traîne ses quelques effets personnels que j’ai dénichés un peu partout dans l’appartement. Des chaussures, des bas, des cds – dont son préféré, que j’écoute encore parfois –, une paire de boxers et son vieux t-shirt avec lequel il dormait souvent le soir (ça, c’est quand je ne lui arrachais pas violemment tous les vêtements qu’il avait sur le corps avant d’aller au lit), etc. La dernière fois que j’ai vu sa fille, je lui avais demandé de prévenir son père pour qu’il vienne récupérer ces choses. Ce qu’il n’a jamais fait. Je devrais me résoudre à tout foutre aux poubelles et ne plus m’en préoccuper, mais quelque chose m’en empêche. La conviction, peut-être, qu’il osera pointer le bout de son nez un jour. Même si je ne me sens pas prête à lui faire face. Pas maintenant, pas alors que je suis au plus bas, pas alors que je suis la plus vulnérable qui soit. Mais on ne contrôle pas son destin, ni même le moment où il se trouvera sur le pas de notre porte.
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MessageSujet: Re: they say bad things happen for a reason, but no wise words gonna stop the bleeding   they say bad things happen for a reason, but no wise words gonna stop the bleeding EmptyMar 3 Sep 2013 - 17:44

Ma fille n’arrête pas d’insister, sur le fait que je devrais aller récupérer mes affaires chez Evey. C’est bon, elle a joué son rôle, elle m’a fait transmettre le message, qu’elle arrête de me gonfler. J’irais si j’en ai envie, et quand j’en aurais envie. De toute façon, ce ne sont pas des effets très importants. J’ai déjà déménagé toutes les affaires essentielles. Mais apparement, il reste quelques trucs. Je m’imagine que cela ne doit pas être grand-chose, genre un ou deux vêtements, des CD, ce genre de bricoles. Des affaires qui ne me manquent pas, et qui pourraient tout à fait rester chez Evey. Qu’elle les jette, j’en ai un peu rien à faire. Donc ouais, j’avais prévu de ne pas y retourner. Le temps est passé. Et puis finalement…Un jour je suis passé devant l’appart par hasard.  Et j’ai pris la décision de monter. C’est l’occasion après tout. Quelque part, c’est une bonne excuse pour la revoir. Depuis que le divorce a été prononcé, on ne s’est plus revu. On n’est pas ce genre de couple, qui une fois se séparent, restent supers amis. Il faut dire qu’on ne s’est pas non plus séparés en supers bon termes. Ce n’était pas d’un commun accord. Je l’ai quitté. J’en avais marre d’être marié à une personne que je ne vois jamais. Toujours trop occupée avec ses tournées, ses concerts, dédicaces, enregistrement d’album. Pas étonnant que la plupart des couples célèbrent finissent par rompre. La distance, ça tue le couple. Et puis moi, je me sentais de plus en plus enfermé, dans une relation qui ne me convenait pas. Je n’étais pas prêt pour le mariage. Je crois qu’on ne l’était pas, tous les deux. Dans le fond, on le savait depuis le début, mais on a quand même voulu tenter. Essai raté. Au final, notre mariage n’aura pas duré plus d’un an. C’est déjà beaucoup, quand la plupart ne nous donnait même pas quelques mois. Mais bon au final, ils avaient raison. Et ça m’énerve de leur donner raison. J’aurais aimé leur prouver le contraire. Bref, malgré tout, Evey me manque. Même si je ne l’avouerais pas. J’ai ma fierté, ça va. Alors ouais, c’est peut être pour cette raison, qu’aujourd’hui, je décide de venir sonner à la porte. J’ai su à travers de ma fille, qu’elle a quelques problèmes aux cordes vocales ou je ne sais pas trop quoi, et de fait, qu’elle doit arrêter de chanter quelque temps. Alors il y a plus de chances qu’elle soit là. Bien qu’elle peut être n’ importe où quand même. Tant pis, je verrais bien. Je sonne, et j’attends. La porte finit par s’ouvrir. Elle est là. « Salut… » Hm ce moment est bizarre. « Je suis venu récupérer mes affaires. »

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MessageSujet: Re: they say bad things happen for a reason, but no wise words gonna stop the bleeding   they say bad things happen for a reason, but no wise words gonna stop the bleeding EmptyJeu 5 Sep 2013 - 22:39

C’est un peu le bordel dans l’appartement présentement, il faut dire que l’envie de refaire la décoration m’a prise, et que j’ai mis la majorité des pièces dans un fouillis total, poussant les meubles dans un coin et empilant des boîtes ici et là pour permettre à mon père et moi de faire la peinture et petites modifications qui s’imposaient. Parce que sans lui, je n’y serais pas parvenu. Et comme je tenais à faire tout moi-même, sans l’aide de professionnel, y voyant là une espèce de thérapie, il m’a proposé de venir m’aider. Ce que je n’ai pu refuser. J’avais besoin de lui et de sa présence, même si nous avons passé la plupart de nos séances de peinture dans le plus grand des silences. La grande majorité des travaux est maintenant terminée, les plus gros meubles – comme le lit, le sofa, la table de cuisine – ont été remis en place, mais beaucoup restent encore à faire. Des petits détails, pour la plupart. J’en suis d’ailleurs à m’occuper de faire quelques découpes de peinture sur le bas des murs, lorsque j’entends qu’on sonne à la porte. Je n’attends personne, et je n’ai envie de voir personne. J’ai cette petite hésitation de prétendre être absence et de laisser repartir bredouille ma ou mon visiteur, mais je suis raisonnable, et délaissant pinceau et peinture, je me relève, attrape un chiffon pour essuyer mes mains, puis ouvre la porte à l’inconnu qui se trouve derrière celle-ci. Un inconnu pas si inconnu, tout compte fait… Quoique, je pourrais pratiquement le qualifier de la sorte depuis qu’il est sortit de ma vie de son plein gré. Je me demande ce qu’il vient faire ici. Je n’ai pas à attendre longtemps. À croire que les requêtes incessantes de sa fille ont enfin portés fruits. « Entre, fais comme chez toi. » que je lui lâche, d’un ton léger, mais sec, voir presque ironique, avant de me tasser pour lui laisser la chance de pénétrer dans ce qui est devenu mon antre. Je referme la porte derrière lui, puis lui indique, d’un signe de la main, la pile qui se trouve dans un coin. « Tout est là. » Ces effets n’ont pas bougé depuis un sacré moment, il y a même une petite couche de poussières qui s’est accumulé sur la totalité de l’ensemble.

(tenue)
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MessageSujet: Re: they say bad things happen for a reason, but no wise words gonna stop the bleeding   they say bad things happen for a reason, but no wise words gonna stop the bleeding EmptyVen 6 Sep 2013 - 18:01

« Entre, fais comme chez toi. » Haha, ce que c’est drôle. C’était chez moi il n’y a encore pas très longtemps. Et maintenant je suis un simple invité. Comme n’importe qui. L’appartement, je lui ai laissé. Il me semblait normal que ça soit à moi de déménager, vu que c’est moi qui ai demandé le divorce. Du reste, c’était plus le sien que le mien, d’un point de vue financier. Le temps de me trouver quelque chose d’autre, j’ai créché chez un pote. Pas idéal la situation, surtout pour accueillir ma fille. Mais heureusement, j’ai trouvé assez rapidement. Alors certes, ce n’est pas aussi luxueux qu’ici, il doit être deux fois plus petit, mais ça me convient parfaitement. Je suis un mec assez simple, je n’ai pas besoin de vivre dans le luxe. J’ai même vécu dans une cellule de prison, alors vous savez, une fois que vous avez traversé ça, tout en comparaison vous semble luxueux. Ce n’était pas tellement le grand confort, vous pouvez vous en doutez. De toute façon, tant que j’ai un toit sur la tête, ça me va. Bref, je pénètre donc dans feu mon appartement. Je jette un coup d’œil aux alentours. Je constate qu’elle est en pleine redécoration. Elle en a fait des changements. Il n’a plus grand-chose avoir avec celui que j’ai laissé. Comme s’il fallait revenir à zéro, tout changer, pour oublier toute trace de ma présence. « Je vois que tu as fais beaucoup de changements. » Je regarde ensuite le petit tas qu’elle m’indique, où se trouvent mes affaires. Comme je m’y attendais, il ne s’agit seulement que de quelques vêtements, et des CD. Bon je fais quoi maintenant ? Je me contente de récupérer le tout, et merci aurevoir ? Je repars aussi rapidement que je ne suis arrivé ? C’est une possibilité. Ça serait le plus simple. Mais je ne sais pas, je n’ai pas envie de repartir aussi vite, sans même lui avoir parlé. Cela ne me semble pas très correct. Je pose mon regard sur elle. S’il y a bien une chose qui n’a pas changé, c’est sa beauté. Toujours aussi séduisante. Le sexe est bien le seul truc qui fonctionnait dans notre couple, où il n’y a jamais eu de problèmes. Mais bon j’ai perdu mon droit de la toucher à partir du moment où je l’ai quitté. « Comment ça va ? J’ai entendu dire que t’avais un problème aux cordes vocales et que tu ne pouvais plus chanter… » On est peut être plus ensemble, mais cela ne veut pas dire que je m'en fou d'elle à présent.

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MessageSujet: Re: they say bad things happen for a reason, but no wise words gonna stop the bleeding   they say bad things happen for a reason, but no wise words gonna stop the bleeding Empty

 

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